Les Aetas,
peuple indigène des Philippines.
Les Aetas
(que l’on prononce ‘’eye-ta’’), Agta ou Ayta, sont un peuple indigène qui vit
dans les endroits reclus et isolés des parties montagneuses de l’île de Luzon.
On les appelle également Négritos du fait de la couleur de leur peau, peau qui varie du brun sombre au brun très sombre,
presque noir.
Ils sont de
petite stature, possèdent un squelette frêle et ont les cheveux bouclés à
crépus, un peu comme les Africains. Leurs chevelures ont une tendance à s’éclaircir
naturellement pour atteindre une couleur qui peut s’apparenter au blond passé,
un peu comme une coloration qui aurait quelque peu tourné. Un nez petit et des
yeux marron foncé complète leur aspect physique.
Ils sont
considérés comme étant parmi les premiers habitants de l’archipel, leur
présence étant antérieure aux migrations
des peuples austronésiens.
Les Aetas
furent inclus sous le terme générique du groupe ‘’Negrito’’ durant la colonisation espagnole, donc nommés
Negritos du fait de la couleur de leur peau. Divers groupes d’Aetas du Nord de
Luzon sont connus sous le nom de ‘’Pugut’’ ou ‘’Pugot’’, noms qui leur sont
donnés par leurs voisins qui parlent le Ilocano, mots qui désignent (en Ilocano)
les personnes de complexion foncée. Mais, en Ilocano, ces mots veulent
également dire ‘’Goblin’’ (Gobelin en bon français) ou esprit de la forêt.
Les peuples
Aeta des Philippines sont des Australo-Mélanésiens, groupe qui inclut également
les Arborigènes d’Australie, les Papous de Nouvelle-Guinée, les Mélanésiens des
îles Solomons, du Vanuatu, des Fidji et des territoires de la Nouvelle
Calédonie.
L’histoire
des Aetas continue de nos jours à confondre les anthropologues et les
archéologues du monde entier.
Une théorie voudrait que les Aetas soient les descendants des habitants originels des Philippines. Ils seraient arrivés, non pas comme leurs voisins Austronésien par la mer, mais auraient bénéficié de ponts de terre ferme joignant le continent Asiatique à l’archipel durant la dernière glaciation, glaciation qui atteignit son apogée il y a environ 20.000 ans.
Une théorie voudrait que les Aetas soient les descendants des habitants originels des Philippines. Ils seraient arrivés, non pas comme leurs voisins Austronésien par la mer, mais auraient bénéficié de ponts de terre ferme joignant le continent Asiatique à l’archipel durant la dernière glaciation, glaciation qui atteignit son apogée il y a environ 20.000 ans.
Des ponts terrestres apparurent entre
l'Australie, la Tasmanie et la Nouvelle-Guinée formant ainsi un grand continent
nommé Sahul. Des ponts terrestres reliaient également l'archipel des
Philippines à l'Indonésie.
Contrairement à la plupart des autres groupes Austronésiens, les Aetas ont toujours été farouchement opposés au changement. Ils n’ont eu que peu d’interaction avec le colonisateur espagnol, demeurant volontairement isolés dans les montagnes durant la colonisation. Toutes les tentatives de les coloniser et de les installer dans des réserves (reducciones) se sont soldées par des échecs.
Selon Miguel
Lopez de Legaspi, les Aetas possédaient des outils et des armes en fer. Leur
vitesse et justesse d’utilisation de
l’arc et des flèches étaient proverbiales, ce qui faisait d’eux de redoutables
guerriers.
Malgré ces prouesses guerrières, du fait de leur faible nombre, de leur économie primitive et de leur manque d’organisation, ils étaient des proies faciles pour des groupes mieux organisés. C’est souvent qu’ils étaient capturés et vendus comme esclaves à Bornéo et en Chine.
Nous verrons
plus loin, lors de récits de voyageurs écrits durant la deuxième partie du 19ème
siècle, que les Aeras étaient plutôt des êtres peu belliqueux, de très mauvais
chasseurs et certainement pas de farouches guerriers. D’autres récits, plus
anciens, les décrivent comme des personnes souhaitant avant tout éviter les
autres tribus, garder leur liberté et leurs coutumes.
Ils sont, ou
tout du moins étaient nomades, construisant uniquement des abris temporaires
faits de pièces de bois et couverts de feuilles de bananiers. Néanmoins, du
fait de certaines circonstances, des Aetas que nous nommerons modernes, vivent
dans des villages, des endroits dégagés et plus accessibles.
Ce fût le cas lors de l’éruption du Pinatubo ; éruption qui obligea les nombreux Aetas qui vivaient dans le massif montagneux à évacuer et à se réfugier loin de leurs montagnes isolées. Des camps de réfugiés furent construits, mais nombreux sont ceux qui se retrouvèrent déplacés sur Manille et sa banlieue.
Les Aetas ont été les plus touchés par le
réveil du volcan, la destruction de nombre de leurs villages ayant complètement
bouleversé leur mode de vie. Relogés pour la plupart dans des campements, leurs
conditions de vie demeurent difficiles. Incapables de subvenir à leurs besoins
alimentaires avec les petites parcelles offertes par le gouvernement, beaucoup
d'Aetas travaillent de ferme en ferme pour le compte de grands propriétaires
des plaines, fragmentant leur société et la rendant dépendante de l'économie
régionale.
De nos jours
l’on trouve des groupes d’Aetas dans les provinces de Zambales, Tarlac,
Pampanga, Panay, Bataan et Nueva Ecija. Ceux qui vivent de façon traditionnelle
ne seraient plus que quelques milliers.
La majorité d’entre eux ont été absorbés, intégrés et mélangés avec les autres groupes ethniques.
L’extraction minière, la déforestation, les coupes de bois illégales et la culture sur brûlis sont à l’origine de la dispersion et de la disparition de ce peuple.
Pour ce qui
est de la religion, les Aetas seraient monothéistes, croyant en un être suprême
qui aurait autorité sur les esprits et autres déités. Mais ils sont avant tout
animistes et croient aux esprits environnants. Ils croient que les bons et
mauvais esprits habitent dans l’environnement, comme les esprits de la rivière,
ceux de la mer, ceux des arbres et des forêts, etc.
Du fait du
prosélytisme intensif de quelques églises, nombreux sont ceux qui sont
convertis par les évangélistes protestants américains (New Tribes Mission) et
par les Témoins de Jehovas (Evangelicals Jehova’s witnesses).
En ce qui
concerne l’habillement, tous ou presque ont adopté le T-shirt, le short et les
sandales plastique.
Mais nous verrons plus loin qu’ils avaient, plus ou moins, une forme des plus simples d’habillement traditionnel.
Les Aetas
sont très adroits dans le tissage et le tressage de fibres végétales.
Si ce sont uniquement les hommes qui fabriquent les armes, les femmes ont l’exclusivité du tissage et du vannage.
Si ce sont uniquement les hommes qui fabriquent les armes, les femmes ont l’exclusivité du tissage et du vannage.
Selon une
étude, environ quatre vingt-cinq pour cent des femmes Aetas chassent, en groupe
et avec des chiens. Leur taux de succès est de trente et un pour cent, contre
seulement dix-sept pour cent pour les hommes.
La réputation
des femmes Aetas pour l’utilisation des plantes médicinales est reconnue sur
l’ensemble de l’archipel, même parmi les autres groupes ethniques et les
tribus.
La forme
traditionnelle d’art visuel est la scarification. Les Aetas se blessent
volontairement sur le dos, la poitrine, les jambes, les mains et abdomens,
irritent les blessures avec le feu, du citron ou des plantes vénéneuses, de
façon à laisser une cicatrice bien marquée.
À l’âge de la
puberté l’émail des dents peut également être enlevé ; plus tard, à l’âge
adulte, les dents seront peintes en noir.
Feuilles et
fleurs sont également portées comme des boucles d’oreilles.
Des
graines, des colliers et des bandes en rotin tressé, incorporés à des poils de
porc sauvage, sont également portés.
« Les
Négritos qui viennent nous voir sont nus, sauf leur chef, qui, tout aussi dénué
de pantalon que ses sujets, porte un frac à la mode de 1830 et un chapeau noir
dont la soie est soigneusement brossée à rebrousse-poil. Bien qu'ils
n'éprouvent aucune crainte, tous ces pauvres diables ont la mine humble et
piteuse des chiens de saltimbanques qui attendent le moment de sauter dans les
cerceaux avec accompagnement de coups de fouet ».
Nous sommes
loin des fiers guerriers de Miguel de Legaspi !
L'Aeta
possède un patrimoine musical qui se limite à des sortes de gros gongs,
suspendus ou tenus en main, qui agissent pour donner le tempo, sans instrument
mélodique accompagnant.
Extraits du
carnet de voyage d’un anthropologue français venu étudier les groupes ethniques
des Philippines durant les années 1879 et 1880. Aetas de la Région des Monts de
Bataan.
« Je résume d'un mot ies caractères anthropologiques
des Négritos, ces petits noirs dont la coloration cutanée et les cheveux crépus
ont beaucoup d'analogie avec ceux des nègres de l'Afrique et aussi de la
Nouvelle-Guinée, mais qui en diffèrent par tant de caractères essentiels. Leur crâne
est brachycéphale et leur taille excessivement réduite ; la moyenne de nos
observations est de un mètre 48 pour les hommes et de un mètre 46 pour les
femmes ; le thorax peu développé, la jambe sans mollet, le pied dévié en
dedans, leur donnent un air chétif, peu alerte, mais nullement repoussant ; ils
ne sont guère plus sales que les indigènes de la péninsule de Malacca et
paraissent encore plus craintifs et plus doux ».
« Tels sont les traits les plus saillants de ces
anciens maîtres du sol, qui peuplaient autrefois toute l'étendue des
Philippines et dont les domaines s'étendaient bien plus loin encore, puisque
MM. De Quatrefages et Hamy ont retrouvé les traits caractéristiques de leur
race dans certains crânes de l'Inde anglaise et du Japon ».
« Nous dépassons la zone cultivée par les Tagalocs
(Tagalogs) et, montant toujours, nous arrivons sur les terres des Négritos. Au
sommet d'un mamelon, au milieu d'un défrichement récent où paraissent encore
les troncs coupés à un mètre du sol et carbonisés, s'élève la case du chef,
très petite, mais très propre. Elle est neuve et a été construite comme celles
des Tagalocs (Tagalogs). De cette case nous jouissons d'une vue
magnifique ».
Le narrateur se trouve de l’autre côté de la baie de
Manille, au Nord-nord-ouest de notre position de Ternate et ce pour une
distance qui se situe entre quarante et cinquante kilomètres. Les Monts de
Bataan, également nommés Monts de Mariveles, culminent à une altitude de mille
sept cents mètres.
De nos jours, des groupes d’Aetas habitent toujours les hauteurs des Monts de Bataan
« . Le chef négrito, entièrement nu à notre arrivée,
s'est empressé de revêtir le frac légendaire dont il est si fier ; sa femme et
lui appellent leurs sujets de toute la force de leurs poumons ; leurs cris,
comme un écho, se répètent de case en case, de défrichement en défrichement et
bientôt toute la tribu (une douzaine d'hommes et à peu près autant de femmes)
est rassemblée autour de nous ».
« Pendant que ces pauvres gens font honneur aux
provisions que nous avons apportées, nous examinons la demeure du chef, qui ne renferme absolument rien, en
dehors de deux arcs, de cinq ou six flèches et d'une demi-douzaine d'assiettes acquises par voie d'échange et Dieu
sait à quelles conditions, dans le pueblo voisin ».
« Quelle que soit la simplicité des Négritos, le
contact des Tagalocs (Tagalogs) a créé chez eux quelques besoins : il leur faut
du tabac, quelques étoffes, un peu de fer pour la pointe de leurs flèches. Ils
donnent en échange du riz, des résines, du miel de la forêt et sont toujours
odieusement volés, car ils ne comprennent rien aux monnaies espagnoles ».
« Les plus intelligents s'embrouillent facilement
quand il faut compter au-delà de quatre ou de cinq. Les nombres ne représentent pour eux rien de
précis ».
.
« Le festin terminé, nous faisons circuler au milieu
de la tribu des bouteilles ‘’d'anisado’’ et une caisse de cigares, où hommes et
femmes puisent avidement. Des cotonnades, des colliers, des couteaux, achèvent
de charmer les sauvages, qui nous témoignent leur reconnaissance en exécutant
une espèce de pyrrhique qui, malgré son caractère guerrier, est une des
cérémonies qui accompagnent chez eux la célébration du mariage ».
Et nous retrouvons notre journaliste, écrivain et aventurier, Edmond Planchut. Ce Français qui a passé une dizaine d’années aux Philippines durant la seconde moitié du 19ème siècle.
Il se trouve alors sur un navire qui le mène de Manille à Mindanao et alors qu’il passe de nuit devant les hautes falaises de Panay…
« Tout à
coup je vis poindre une clarté au milieu de la montagne, presque au-dessus de
moi. Sous des rochers dont la blancheur égalait celle du marbre et qui
faisaient saillie sur l’abîme, des flammes rougeâtres s’élevèrent. Bientôt je
pus distinguer autour des bûchers une horde de petits noirs complètement nus,
difformes, aux membres grêles et disproportionnés, à la tête énorme.
Et nous retrouvons notre journaliste, écrivain et aventurier, Edmond Planchut. Ce Français qui a passé une dizaine d’années aux Philippines durant la seconde moitié du 19ème siècle.
Il se trouve alors sur un navire qui le mène de Manille à Mindanao et alors qu’il passe de nuit devant les hautes falaises de Panay…
Quelques-uns se défiaient et simulaient des combats singuliers ; d’autres
dansaient et, armés de lances en bambou, abrités derrière des boucliers
allongés dont une des pointes était enfoncée en terre, se menaçaient. Des
groupes où les deux sexes étaient mélangés se livraient, sans souci de leurs
compagnons, à des ébats moins dangereux ».
« Mon
capitaine, réveillé lui-même en sursaut par la soudaineté des feux, vint me
rejoindre sur la dunette et j’appris de lui que nous avions devant les yeux de
véritables sauvages, désignés aux Philippines sous le nom de Negritos. Les
bûchers autour desquels je les voyais s’ébattre non-seulement les
garantissaient de l’humidité des nuits, mais leur fournissaient encore la
couche de cendre épaisse dont ils se couvrent le corps pour se préserver des
moustiques.
Je remarquai en effet qu’à l’endroit où un feu s’éteignait, les
danses et les combats cessaient ; nul doute, comme l’avait dit Perpetuo, que,
roulés dans les cendres, les Negritos ne goûtassent le repos à l’abri de ce
singulier moustiquaire ».
« Les
anthropologues placent ces sauvages dans le rameau alfourou-endémène. J’ai vu
plusieurs de ceux-ci dans le cours de mes voyages et je les ai trouvés toujours
de taille fort petite, avec les cheveux courts, moins frisés que ceux des
nègres, le nez épaté, les lèvres grosses et la couleur des noirs du Sennaar.
Ils vivent sur les montagnes inaccessibles des terres polynésiennes et
principalement aux Moluques et aux îles Philippines.
Ce sont les aborigènes de
l’Océanie, selon toute probabilité ; les Asiatiques, en se mêlant à eux, ont
fourni les différentes races qui occupent le littoral des possessions
espagnoles et qui sont connues sous les noms de Tagales, Illanos, Pampangos et
Cebuanos ».
« Plusieurs
moines espagnols, envoyés en mission auprès de ces nègres lilliputiens, m’ont
assuré n’avoir jamais pu découvrir dans leurs mœurs et dans leur langage aucune
trace de culte, aucun soupçon de l’idée d’un être suprême ; jusqu’à ce jour,
ils se sont refusés à toutes les tentatives faites pour les civiliser. Quoique
leur caractère soit très doux, ils sont d’une méfiance extrême ; aussi ne
couchent-ils jamais deux fois dans le même campement, de crainte d’y être
surpris. Ils ignorent l’usage des armes à feu, dont la détonation les remplit
de terreur ; ils croient, en nous voyant abattre un oiseau au vol, que nous
gouvernons la foudre.
Pour atteindre les cerfs et les sangliers, fort abondants dans les forêts qu’ils habitent, ils ne se servent que d’arcs et de flèches ; ces flèches, dont les pointes sont taillées en forme de harpons, ne dévient jamais du but ».
Pour atteindre les cerfs et les sangliers, fort abondants dans les forêts qu’ils habitent, ils ne se servent que d’arcs et de flèches ; ces flèches, dont les pointes sont taillées en forme de harpons, ne dévient jamais du but ».
Ce qui dans
tous les temps a distingué ces sauvages des autres races de la Polynésie, c’est
leur passion indomptable pour la liberté.
J’aurais
l’occasion de revenir prochainement sur cette passion indomptable des Aetas
pour la liberté, pour leur liberté.
À tous et à
toutes je souhaite une excellente fin de semaine.
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