Un peu perdu à l’arrivée ?
Je trouve toujours étonnant que l'on puisse être effrayé à l'idée de venir aux Philippines. Et pourtant ! Vous êtes nombreux à m’avouer avoir eu de grosses frayeurs en posant le pied hors de l’aéronef qui vous avait amené.
Je trouve toujours étonnant que l'on puisse être effrayé à l'idée de venir aux Philippines. Et pourtant ! Vous êtes nombreux à m’avouer avoir eu de grosses frayeurs en posant le pied hors de l’aéronef qui vous avait amené.
KLM, B777
Enfin, pas vraiment tibulaires… mais presque !
Qu’est-ce que je suis venu faire ici, que va-t-il m’arriver ?
Au secours « Maman », je veux
rentrer !
Il faut dire que les informations distillées par nos médias bien-pensant, qui sont loin de refléter la réalité des choses, y sont certainement pour quelque chose.
Il faut dire que les informations distillées par nos médias bien-pensant, qui sont loin de refléter la réalité des choses, y sont certainement pour quelque chose.
Comme je m’y rends assez souvent, je prends
pour exemple le Terminal 3 de l’aéroport de manille. La présence policière est
des plus réduite dans cette aérogare et pas un seul militaire à l’horizon.
Alors que je vous rappelle que la Loi Martiale est toujours en vigueur sur l’île de Mindanao et ce jusqu’au 31 décembre 2018.
Alors que je vous rappelle que la Loi Martiale est toujours en vigueur sur l’île de Mindanao et ce jusqu’au 31 décembre 2018.
Ça, c'est à Paris !
À la sortie de l’aérogare vous êtes surpris, pas de chars, pas d’auto mitrailleuse ou autres engins blindés, pas de barrages ou de contrôles de police, c’est calme, tranquille, tout se passe nonchalamment dans la douce chaleur tropicale de l’archipel philippin.
Si vous arrivez d’Europe par la KL 807, le vol KLM,
Amsterdam (Schiphol), Taïpee, Manille, votre débarquement se fera au Terminal 3.
C’est un Terminal moderne, de dimension humaine, le plus grand et le plus récent des terminaux du Niño Aquino International Airport.
Il est clair, facile d’accès, relativement bien organisé, propre et les parkings se trouvent seulement à quelques dizaines de mètres du hall d’arrivée ; pas de longues courses avec les bagages pour les passagers qui arrivent.
En fait le NAIA, pour Niño Aquino International Airport,
se compose de quatre terminaux bien éloignés les uns des autres. Les terminaux
1, 2, 3 et 4. C’est un peu comme si nous avions quatre aéroports en un seul !
Le Terminal 1, je ne suis pas certain que ce soit le plus
ancien, a été construit durant la Présidence de Ferdinand Marcos (décembre 1965
à février 1986). Extérieurement il ressemble plus à un blockhaus qu’à un
aéroport.
Si la plupart des grandes compagnies internationales arrivent et repartent du
Terminal 1, certaines comme la KLM, ANA, Delta Airlines et quelques autres
arrivent désormais au Terminal 3.
Le problème que rencontrent ceux qui sont venus attendre
des passagers à ce Terminal, est qu’ils n’ont pas accès directement à
l’aérogare, ou alors très difficilement. Il leur faut attendre au rez-de-chaussée, au niveau des parkings. Pour les rejoindre, les passagers devront
sortir de l’aérogare, traverser la route d’accès et descendre une rampe afin de
rejoindre famille et amis venus les attendre.
Partie du Terminal 1
Entrée en opération en 1999, cette aérogare, qui devait être un hub pour les vols intérieurs, est devenue le Terminal exclusif de la compagnie nationale Philippines Airlines (PAL), aussi bien pour ses vols domestiques que pour ses vols internationaux.
Construit par Aéroports de Paris pour accueillir neuf millions de passagers, le Terminal se présente sous la forme d’un bâtiment central de six étages, avec deux ailes en arc de cercle ; l’aile Nord et l’aile Sud.
L’aile Nord est utilisée pour les départs et les arrivées des vols internationaux de PAL, tandis que l’aile Sud est réservée aux vols domestiques.
La capacité de ce Terminal est de 9 millions de passagers
par an.
Le Terminal 3, le plus grand et le plus récent ;
c’est celui que je préfère du fait de son accès aisé à partir du Cavitex,
l’autoroute qui joint Manille à la Province de Cavite. Il y a sur l’autoroute
une bretelle qui amène directement à ce Terminal. Oui, je sais, c’est payant,
mais que de temps gagné !
Cette bretelle nous amène directement aux portes des
arrivées et des départs ainsi qu’aux parkings ; comme c’est devenu facile
de venir attendre des passagers. Je suis devenu un habitué du vol KL 807, celui
qui nous arrive quotidiennement de Schiphol via Taïpee. À noter que ce vol,
dont l’arrivée est estimée à 18 h 45, arrivait régulièrement l’an dernier entre
18 h 10 et 18 h 15 ; j’ai failli, à plusieurs reprises, manquer ceux qui nous
arrivaient d’Europe. En cette saison il arrive vers 18 h 45 et vers 19 h 30
lorsque l’Europe est à l’heure d’hiver.
Nous nous parquons aussi proche que possible de la Gate
number one, c’est là que je donne rendez-vous à ceux qui arrivent de France
(via Amsterdam Schiphol). À cet endroit les fumeurs pourront en griller une,
après une abstinence qui pour certain aura duré près de vingt-quatre
heures !
La capacité du Terminal 3 est de 13 millions de passagers
par an.
Le Terminal 4, en fait le plus ancien, car utilisé depuis
1948, rassurez-vous il a été rénové à de nombreuses reprises, reçoit les
compagnies qui assurent des vols locaux et régionaux comme Cebgo, AirSWIFT, Air
Asia (Philippines) et SkyJet.
Il est également appelé le Manila Domestic Passenger Terminal.
Il est également appelé le Manila Domestic Passenger Terminal.
Il y a en projet la construction d’un cinquième Terminal,
mais je n’ai à ce jour aucune autre information à vous donner concernant ce
projet.
Le projet de la construction d’un nouvel aéroport à Cavite
(Sangley Point), à l’emplacement de la Danilo Atienza Air Base, semble avoir
été abandonné et ne devrait donc pas sortir des cartons.
Pourtant, le projet était bien avancé et j’étais presque
persuadé qu’il s’agirait là de la réalisation phare de la présidence Aquino. Je m’étais
trompé ! Certainement trop proche du NAIA, (j’en ai parlé dans un autre
billet), ce qui fait que ce dernier aurait dû être fermé, partiellement tout du
moins.
Il semblerait que nous nous dirigions, afin de
désengorger le NAIA arrivé à saturation avec plus de quarante millions de
passagers par an, vers l’utilisation de l’aéroport International de Clark qui
se situe à quatre-vingts kilomètres au Nord de Manille dans la province de Pampanga.
Le NAIA n’a qu’une seule piste pour les gros porteurs ;
une 06 / 24, piste orientée au 061º et au 241º d’une longueur de 3737 mètres.
La seconde piste, dite piste secondaire, d’une longueur de 2.367 mètres, la 13 / 31, orientée au 136º et au 316º, ne sert que pour les décollages des petits porteurs du genre A 320, ATR 42 et 72, Dornier 328, etc. et l’aviation privée.
La seconde piste, dite piste secondaire, d’une longueur de 2.367 mètres, la 13 / 31, orientée au 136º et au 316º, ne sert que pour les décollages des petits porteurs du genre A 320, ATR 42 et 72, Dornier 328, etc. et l’aviation privée.
Actuellement et dans sa configuration, le NAIA ne peut
assurer plus de 40 décollages et atterrissages par heure. Des solutions sont ou
ont été envisagées afin de porter les mouvements d’aéronefs à 60 par heure.
Outre le projet de Sangley pointe, qui comprenait deux pistes parallèles et un métro aérien joignant l’aéroport au centre-ville de Manille, la construction d’une seconde piste au Sud de la piste 06/24, piste qui aurait eu une longueur de 2.100 mètres, a également été abandonnée.
Il semblerait que nous nous dirigions vers :
La relocalisation des vols privés du NAIA à Sangley Point, avec interdiction de vol de 07 h à 15 h,
L’utilisation quasi simultanée des deux pistes pour les décollages.
La relocalisation des vols privés du NAIA à Sangley Point, avec interdiction de vol de 07 h à 15 h,
L’utilisation quasi simultanée des deux pistes pour les décollages.
Et surtout, une
utilisation de plus en plus importante de l’aéroport international de Clark.
Clark, c’était jusqu’en 1991 la plus grande base aérienne
américaine en dehors des États-Unis.
Suite à l’éruption du Mont Pinatubo et au violent cyclone qui a suivi cette catastrophe, la base a été totalement détruite. Les Américains ont rétrocédé cette base aux Philippines et l’aéroport a rouvert en 1993 sous le nom de Clark Special Economic Zone.
Sous la Présidence de Fidel V. Ramos (1992-1998), il
avait été décidé que Clark devienne, une fois le NAIA arrivé à saturation, l’entrée
principale du transport aérien sur l’archipel.
Utilisé principalement par les avions cargo venus charger les produits fabriqués dans les deux zones franches de Subic Bay et de Clark, l’aéroport a petit à petit été utilisé par les compagnies low cost ; principalement du fait de ses redevances aéroportuaires nettement moins élevées que celles appliquées au NAIA.
Utilisé principalement par les avions cargo venus charger les produits fabriqués dans les deux zones franches de Subic Bay et de Clark, l’aéroport a petit à petit été utilisé par les compagnies low cost ; principalement du fait de ses redevances aéroportuaires nettement moins élevées que celles appliquées au NAIA.
En 2003, sous la présidence de Gloria Magapagal Arroyo, l’aéroport
a été nommé Diosdado Magapagal airport, puis Clark International Airport en
2012.
L’agrandissement du terminal, terminé en 2008, permettait d‘accueillir
jusqu’à 2 millions de passagers.
En 2013, la deuxième phase de l’agrandissement du terminal, permet à ce dernier d’accueillir jusqu’à 4,2 millions de passagers.
La construction d’un deuxième terminal, construction qui
devrait être achevée courant 2020, portera la capacité de Clark International à
12, 2 millions de passagers par an.
La construction de deux nouveaux terminaux, qui devrait s’achever
en 2025, portera la capacité totale de Clark International Airport à 110
millions de passagers.
Le principal avantage de Clark est que l’aéroport dispose
de deux pistes parallèles, orientées 020º/200º.
La piste principale, la 02R/20L, d’une longueur de 3.200 mètres et d'une largeur de 60, est équipée d’un système d’atterrissage aux instruments de précision.
La piste secondaire, la 02L/20R, d’une longueur de 3.200 mètres et d'une largeur de 45 mètres, est utilisé pour les vols à vue (VFR), car ne possédant pas de système d’atterrissage aux instruments.
La piste principale, la 02R/20L, d’une longueur de 3.200 mètres et d'une largeur de 60, est équipée d’un système d’atterrissage aux instruments de précision.
La piste secondaire, la 02L/20R, d’une longueur de 3.200 mètres et d'une largeur de 45 mètres, est utilisé pour les vols à vue (VFR), car ne possédant pas de système d’atterrissage aux instruments.
Il est prévu, à court terme, de faire passer la longueur
des deux pistes de 3.200 à 4.000 mètre et d’installer un système d’atterrissage
aux instruments de précision sur la piste 02L/20R.
Quelles sont les compagnies aériennes qui utilisent
actuellement cet aéroport ?
AirSWIFT, Asiana Airlines, Cathay Deagon, Cebu Pacific, Emirates, Jetstar Asia Airways, Jin Air, Philippines Airlines, Platinum Skies Aviation, Qatar Airways et Scoot.
Principal inconvénient de l’aéroport de Clark.
Même si la ville d’Angeles (Clark) est désormais reliée à la capitale Manille par une autoroute, cette dernière, seulement à deux voies, est parfois bien encombrée. Si l’on peut estimer à une heure trente le trajet Clark / Nord de Manille, ceux qui ont un vol de connexion en partance du NAIA devront s’y prendre bien à l’avance. Joindre le North Luzon Expressway (Nord de Manille) au NAIA, en passant par EDSA (Epifanio De los Santos Avenue), puis Roxas Boulevard et enfin Airport Road, peut prendre des heures.
Même si la ville d’Angeles (Clark) est désormais reliée à la capitale Manille par une autoroute, cette dernière, seulement à deux voies, est parfois bien encombrée. Si l’on peut estimer à une heure trente le trajet Clark / Nord de Manille, ceux qui ont un vol de connexion en partance du NAIA devront s’y prendre bien à l’avance. Joindre le North Luzon Expressway (Nord de Manille) au NAIA, en passant par EDSA (Epifanio De los Santos Avenue), puis Roxas Boulevard et enfin Airport Road, peut prendre des heures.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, je rappelle que : si le tampon de l’Immigration sur votre passeport vous donne droit à un séjour de trente jours sans autre formalité, il vous est également possible de demander un visa de deux mois lors de votre passage à l’immigration.
D’autre part, je conseille aux nouveaux
arrivants de faire l’achat d’une carte SIM et d’un mois d’Internet
illimité ; le coût 1.000 pesos. La jeune fille chargée de la vente des
cartes SIM se fera un plaisir de l’installer dans votre portable sans aucun
problème.
Profitez également du fait que vous êtes à l’aéroport pour faire du change.
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À toutes et à tous je souhaite une excellente fin de semaine, que la force soit avec vous.
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