Le bus, c’est le fer de lance du transport de passagers aux
Philippines.
Ce que je nomme bus dans ce billet, correspond à car en
France, mais comme ici car veut dire voiture, j’utilise le terme local, à
savoir bus.
En l’absence de réseau ferroviaire, voyager est grandement dépendant de l’utilisation de bus, aussi bien dans les villes (city buses), qu’entre les villes (intercity buses), ou pour de longs trajets pour des raisons économiques (provincial buses).
En l’absence de réseau ferroviaire, voyager est grandement dépendant de l’utilisation de bus, aussi bien dans les villes (city buses), qu’entre les villes (intercity buses), ou pour de longs trajets pour des raisons économiques (provincial buses).
À noter toutefois que dans les villes et leurs banlieues, le
maillage de lignes de bus est complété, sur les parcours transversaux, par des
jeepneys, des vans, des fourgonnettes et des camionnettes aménagées pour le
transport de passagers.
Si les expatriés utilisent parfois ces bus, je suis certain
que tous les étrangers qui vivent sur l’archipel ont pris au moins une fois le
bus. La majorité des touristes qui visitent le pays va utiliser ce moyen de
transport, incontournable pour qui veut voyager aux Philippines.
Dans de nombreux pays en voie de développement, que ce soit
en Amérique Latine, en Afrique ou en Asie, là où les réseaux ferroviaires sont minimaux,
voire inexistants, le bus est le moyen de transport terrestre le plus utilisé.
J’ai indiqué terrestre, car les Philippines sont un archipel composé de 7.107 îles et de nombreux transports de passagers, mais également de marchandises, s’effectuent par la mer. Pour les passagers, en fonction de leur destination, ils utiliseront des ferries, navires de plus de 2.000 passagers sur les grandes lignes, quelques dizaines à quelques centaines sur les axes moins fréquentés ou de grosses Bangka, barques à balanciers pouvant recevoir de quelques passagers à cent, cent-cinquante passagers plus leurs bagages et un peu de fret.
Les différents types de bus.
Nous allons trouver le Baby bus, le Mini bus, le bus et le Super
bus ou bus de luxe.
Sachez tout de même que ces différents bus sont généralement récents, bien que, sur certaines lignes et ce plus particulièrement en début de soirée et durant la nuit (il y a moins, voire pas de contrôle durant ces périodes), certains bus affichent un certain âge pour ne pas dire un âge certain. La plupart du temps il s’agit de bus de rebut en provenance du Japon et le plus souvent de Corée du Sud, achetés il y a une dizaine à une quinzaine d’années.
Parmi ces quatre catégories de
bus, l’on trouve les Regular bus et les Aircon bus.
Regular voulant dire sans air conditionné, ce qui veut dire que les fenêtres, ou ce qui en tient lieu, restent ouvertes et que la ventilation se fait, plus ou moins bien, grâce au courant d’air produit par la vitesse. En cas d’embouteillage c’est le sauna assuré et, en cas de pluie, ces fenêtres sont souvent fermées avec des morceaux de contreplaqué, morceaux qu’il faut remonter et bloquer. Cela rend l’intérieur du bus sombre et comme l’étanchéité de ce système n’est pas garantie à cent pour cent, celui qui se trouve à côté d’une fenêtre prend parfois un bain bien involontaire.
Les Baby et les Mini bus, qui sont
tous deux des types de bus sans air conditionné, possèdent ce genre de
fenêtres ; à essayer au moins une fois dans sa vie, près d’une fenêtre de
préférence, les cheveux au vent.
Le Baby bus, vous allez le reconnaitre immédiatement. Petit, trapu, aux formes légèrement arrondies, il peut asseoir de vingt-cinq à trente passagers. Il est construit localement sur le châssis d’un petit camion Izuzu Elf et se trouve toujours décoré de fresques colorées représentant une équipe de football américain. Pittsburgh Steelers, Baltimore Ravens, Denvers Bronco, Oakland Raiders et autres, telles des fresques de street art, décorent ces Baby bus.
Le Baby bus, vous allez le reconnaitre immédiatement. Petit, trapu, aux formes légèrement arrondies, il peut asseoir de vingt-cinq à trente passagers. Il est construit localement sur le châssis d’un petit camion Izuzu Elf et se trouve toujours décoré de fresques colorées représentant une équipe de football américain. Pittsburgh Steelers, Baltimore Ravens, Denvers Bronco, Oakland Raiders et autres, telles des fresques de street art, décorent ces Baby bus.
Les Mini bus, la première chose
que je dirais à leur sujet, ils sont moches, carrés et la couleur, un vert
olive dont ils sont affublés n’arrange rien, bien au contraire. Quelques essais
de décorations, sous forme de lignes de couleurs courant le long de ces
bus n’arrive pas à les embellir, ils
sont et demeurent tristes. Ces deux types de bus (baby et Mini), aux sièges en
bois, opèrent le plus souvent sur des lignes dont la longueur n’excède pas
cinquante kilomètres.
Les bus traditionnels, tels ceux que l’on pouvait trouver en Europe il
y a une vingtaine d’années, sont légions et représentent le gros du parc de bus
de l’archipel. D’une capacité de quarante à cinquante sièges, ils peuvent être
Aircon ou non climatisés. Nous notons toutefois que des bus neufs, en
provenance de Corée du Sud, sont achetés en grands nombres par les plus grosses
compagnies et circulent sur les lignes les plus fréquentées.
Nous trouvons également, sur les longs parcours uniquement, ce que je
nomme les super bus.
Aircon bus Genesis
Maintenant que vous connaissez les différents types de bus, il vous
faut savoir où il va vous être possible de trouver ces bus ? Manille étant
à part, je reviendrai sur la situation dans la capitale plus avant dans ce
billet. Chaque ville possède au moins un terminal, les grandes villes plusieurs
de ces terminaux, d’où partent et arrivent les bus. S’il y a plusieurs
terminaux, chacun sera dédié à une direction, par exemple vers le Sud, vers le
Nord, etc.
Pour vous y rendre, demandez à votre tricycle ou à votre chauffeur de taxi de vous y
conduire, il connaît.
Maintenant, si vous vous trouvez en rase campagne, il va vous falloir rejoindre une grande route. Une route sur laquelle circule des bus ‘’intercity’’, voire de grandes lignes. Pour ce qui est des bus intercity, vous faites signe au ‘’Driver’’, celui qui conduit et il va s’arrêter pour vous prendre et ce, sauf parfois en ville, un peu n’importe où.
Au début de votre expérience des bus philippins je vous conseille de vous faire accompagner par un local. Il connait la ou les compagnies qui vont pouvoir vous prendre pour vous amener à bon port et de plus sait où se trouvent les endroits où les ‘’drivers’’ aiment s’arrêter’’ pour prendre et descendre des passagers. Parfois là où ils sont autorisés à charger et décharger !
Vous connaissez désormais les différents types de bus ainsi que les
endroits où il vous est possible de les prendre.
Victory Liner bus
Mais, comment cela fonctionne-t-il ?
Vous êtes au terminal de L et vous souhaitez vous rendre à N.
Sachez que tous les bus affichent sur la partie droite de leur pare
brise, donc à gauche pour vous lorsque vous êtes face aux bus, leurs
destinations, ainsi que les principales villes qu’ils vont desservir sur leurs
itinéraires.
Dans les plus grands terminaux il existe des files pour les lignes ; une dizaine de files pour le terminal de Pasay qui dessert les villes de province situées au Sud de la capitale (dont Ternate). Chaque file indique clairement par panneaux la direction vers laquelle les bus de cette file se rendent. Le problème que vous pourriez rencontrer est que toutes les villes desservies ne sont pas indiquées sur ces panneaux, place oblige, donc renseignez vous auprès des locaux. Sécurity Gards, employés des compagnies, tenanciers des boutiques qui se trouvent dans ces terminaux, voyageurs, se feront un plaisir à vous indiquer le bus qu’il vous faut prendre pour vous rendre à votre destination.
Dans la majorité de ces terminaux, une fois le bon bus sélectionné, après
avoir contrôlé la destination sur le pare-brise, vous montez à bord et vous
vous installez. Si vous avez plusieurs bagages, ceux-ci pourront être mis en
soute… pour cela il vous faudra demander au ‘’conductor’’, ce dernier étant en
charge des bagages. Tous vos documents, argent et valeurs devront rester avec
vous dans le bus. N’oubliez pas de reprendre possession de vos bagages lorsque
vous quitterez le bus. Généralement le conductor s’en souviendra et vous
n’aurez même pas à en faire la demande.
Dans ces bus se trouvent deux personnes (parfois les équipages sont
doublés sur les très longs parcours) : un driver et un conductor. Le
driver c’est celui qui conduit le bus et le conductor c’est celui qui vous
donne un ticket et qui encaisse le prix de la course ; éventuellement
celui qui mettra vos bagages en soute.
Le driver monte à bord, s’installe, ferme la porte en manœuvrant un
interrupteur, desserre le frein et c’est parti.
Le conducteur, qui était déjà à bord, va procéder à la distribution des tickets. Il commence par l’avant du bus, demande la destination de chaque voyageur et distribue les tickets. Quand il aura donné ses tickets au passager situé le plus à l’arrière du bus, il reviendra vers l’avant. Il fera alors la collecte de l’argent de la course, rendant la monnaie ici et là, toujours en progressant de l’avant vers l’arrière du bus.
Il se peut que, si vous donnez un
billet de mille pesos pour un prix de voyage qui en fait une centaine, le
conducteur n’ait pas de quoi vous rendre la différence. Dans ce cas il va
inscrire sur votre ticket le montant qu’il vous doit et reviendra vers vous
plus tard, une fois en possession de quoi vous rendre la monnaie sur votre
billet de mille.
Les prix des transports sont fixés par le gouvernement. Pour ce qui est
du transport par bus, le prix est calculé aux nombre de kilomètres parcourus.
Les prix, qui peuvent être révisés, sont actuellement de 1,30 peso pour
les bus non aircon ; de 1,70 à 2,30 pesos pour les bus avec air
conditionné et jusqu’à 3, 50 pesos (tout ceci par kilomètre) pour les bus les
plus luxueux.
Peña Francia avec couchettes
Les bus les plus luxueux possèdent des toilettes, ceux qui en sont
dépourvus s’arrêtent toutes les deux à trois heures afin que les passagers
puissent se soulager et éventuellement se ravitailler en nourriture et
boissons. Ces arrêts sont programmés, la plupart du temps dans des sortes de
restaurants qui appartiennent à la compagnie de bus. Donc il vous est possible
de vous renseigner auprès du conductor pour savoir dans combien de temps est le
prochain arrêt.
En cas d’urgence, vous demandez au driver s’il est possible de faire un petit arrêt pour une minute.
Pour les longs parcours je vous recommande d’apporter quelque chose à
manger et des boissons. Je ne suis pas certain que la nourriture, proposée par
les vendeurs qui peuvent monter dans le bus, soit du goût de votre estomac (par
exemple Balut). Lorsque vous vous installez dans le bus au terminal, vous allez
voir de nombreux petits vendeurs monter à bord afin de proposer des journaux,
des cacahuètes, des bombons, de l’eau minérale glacée.
Le long du parcours vous
verrez également, dans les endroits où les bus sont obligés de ralentir,
d’autres vendeurs qui vont vous proposer les mêmes choses, plus des spécialités
locales en fonction de l’itinéraire suivi. Buco pie par exemple.
Ces vendeurs montent dans le bus, servent les acheteurs éventuels, puis
descendent du bus, traversent la route et vont reprendre un autre bus dans le
sens inverse, bus qui va les ramener à leur point de départ.
À noter que dans les bus les plus luxueux, ces vendeurs ne sont pas
autorisés à monter à bord.
La particularité de Manille est que la plupart des compagnies ont leurs
propres terminaux.
Dans ces terminaux se trouvent des lieux d’attente, un peu comme dans une gare ou un aéroport, ainsi qu’un ou plusieurs guichets où sont vendus les tickets. Vous achetez votre ticket et le plus souvent une place vous est attribuée.
Dans ces terminaux se trouvent des lieux d’attente, un peu comme dans une gare ou un aéroport, ainsi qu’un ou plusieurs guichets où sont vendus les tickets. Vous achetez votre ticket et le plus souvent une place vous est attribuée.
La grande majorité de ces terminaux se trouvent sur EDSA à Pasay et à
Cubao, toujours le long d’EDSA.
Dernier petit conseil, mais non des moindres, lors de l’utilisation d’un
bus ‘’aircon’’, toujours apporter un gilet ou une petite laine, les bus
affichant à l’intérieur une température sibérienne de jour, c’est encore pire
la nuit.
Pour vous donner un exemple de trajet, prenons un départ Manille pour
une destination Naga dans la province de Camarines Sur. (Naga se situe avant
Tabaco et Legazpi). Le trajet fait 384 kilomètres et s’effectue en moyenne en
neuf heures et trente minutes, soit une moyenne horaire de l’ordre de quarante
kilomètres.
Mini bus, rare, celui-ci est jaune !
En bus non climatisé il vous en coûtera entre 499 et 730 Pesos,
En bus ‘’aircon’’, comptez entre 653 et 884 Pesos et
Pour ce trajet effectué dans un bus de luxe entre 692 et 1345 Pesos.
Il faut pratiquement deux jours pour effectuer le trajet Manille /
Zamboanga, un tout petit peu moins pour un Manille / Davao.
Il y a environ 45.000 bus aux Philippines et certaines compagnies, comme Victory Liner, possèdent
plus de mille unités.
À toutes et à tous je souhaite d’excellents voyages sur l’archipel… dans
les bus philippins.
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des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à près de 3.000 mètres,
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