Caractère et
attitude du Philippin, je précise homme.
Il y a
quelques traits de caractère, des attitudes de l’homme Philippin, que celui qui
vit ici depuis plusieurs années connaît parfaitement. Je sais automatiquement
que si un de mes Kompadre ou un membre mâle de la famille, arrive seul à la
maison, alors qu’il n’était pas invité et qu’il n’y a pas de motif particulier
à sa venue, c’est qu’il a un problème et généralement un gros problème.
Il s’assoit
dans un fauteuil, parle peu ou de choses superficielles et semble attendre
quelque chose.
Très souvent son problème est une dispute avec l’épouse et presque systématiquement pour des questions d’argent. Pera et utang (argent et crédit) sont deux mots qui reviennent constamment dans les conversations entre Philippins. Mais il ne va jamais en parler, au début de sa visite tout du moins.
J’ai déjà eu
l’occasion d’en parler longuement, mais il faut bien que vous gardiez à
l’esprit que dans la famille philippine moyenne c’est la femme qui mène la
barque. C’est elle qui s’occupe de la bonne tenue de la maison, qui prépare les
repas, qui lave et parfois repasse le linge, qui élève les enfants et surtout
c’est elle qui gère, tient le budget et prend les grandes décisions.
C’est elle
qui dépense, alors que l’homme, le mari, l’époux, a pour obligation de pourvoir
aux besoins financiers de la famille. Ce qui la plupart du temps veut dire
donner l’intégralité et je dis bien l’intégralité de son salaire à l’épouse.
Ce qui pour
de nombreux Pinoy est frustrant ; donner l’intégralité du salaire à
l’épouse et ne rien avoir, même pour s’acheter une petite bouteille et boire
avec des amis. Car le Philippin boire il aime, que dis-je il adore.
Ce qui
parfois peut mener à des drames.
Les salaires, aux Philippines, sont versés deux fois par mois, vers le quinze et vers le trente de chaque mois. Et ici ce sont des espèces sonnantes et parfois trébuchantes, les chèques, virements, versements ne sont pas acceptés par la grande majorité des travailleurs locaux.
Les salaires, aux Philippines, sont versés deux fois par mois, vers le quinze et vers le trente de chaque mois. Et ici ce sont des espèces sonnantes et parfois trébuchantes, les chèques, virements, versements ne sont pas acceptés par la grande majorité des travailleurs locaux.
Même dans les grandes
entreprises internationales implantées localement, l’on paie en liquide. Il
faut dire que quatre-vingts pour cent (au moins) des locaux n’ont pas de comptes
bancaires.
Je précise
tout de même que, si c’est l’épouse qui prend les grandes décisions, c’est
souvent le mari qui les annonce. Il faut bien lui laisser quelque chose à ce
pauvre homme, flatter son ego tout du moins.
Mais la décision finale est prise par l’épouse ; comme l’achat d’un terrain, d’une maison, de meubles, d’électroménager, d’un véhicule, etc., c’est l’épouse qui prend la décision, après avoir fait ses comptes et qui laisse au mari le soin d’en informer l’entourage.
Comme le mari
donne l’intégralité de son salaire, il n’a en général que peu, voire pas du
tout d’argent de poche et donc ne peut s’acheter l’alcool dont il aurait besoin
à certains moments ; comme après une violente dispute avec sa moitié par
exemple. Car, à la moindre contrariété, le Pinoy a besoin de boire, d’oublier,
de noyer son chagrin dans l’alcool.
Eh, voici ce que cela peut donner
Certains trichent, mon Kompadre Dig par exemple.
Pêcheur de calamars, il lui arrive de ne pas vendre la totalité de sa pêche au grossiste du coin. Il conserve quelques pièces qu’il va vendre à des connaissances, quitte à faire un prix ; ce sera son argent de poche. Argent qui ne passera pas dans le budget familial et dont Sonia, son épouse, ne verra pas la couleur.
Néanmoins, je l’ai vu parfois arriver à la maison totalement
assoiffé ; quelques petits problèmes avec l’épouse, problèmes qu’il
fallait noyer rapidement dans un peu d’alcool. Je me suis souvent posé la
question de savoir si ce sont les problèmes ou l’épouse qu’il fallait noyer ?
Je ne sais toujours pas.
Il arrive
également que le jour de la paie notre Pinoy se laisse entraîner par ses
compagnons dans quelques bars. Et là, dans l’ambiance, l’alcool aidant, avec le
videoke et les jeunes filles qui se trouvent généralement dans ce genre d’établissements,
il n’est pas rare qu’il se laisse aller à dépenser sans compter. Dans ce cas
l’accueil à la maison risque d’être froid, glacial et ce même avec les plus trente
degrés Celsius de température ambiante.
Et cela tourne très souvent au drame, la Pinay devenant facilement hystérique. Elle crie, hurle, casse la vaisselle, balance à son homme tout ce qui lui passe sous la main, parfois menace avec un couteau, souvent avec un bolo, le coupe-coupe local. Si lui n’a pas encore totalement dessoulé, les choses peuvent très mal se finir.
Et cela tourne très souvent au drame, la Pinay devenant facilement hystérique. Elle crie, hurle, casse la vaisselle, balance à son homme tout ce qui lui passe sous la main, parfois menace avec un couteau, souvent avec un bolo, le coupe-coupe local. Si lui n’a pas encore totalement dessoulé, les choses peuvent très mal se finir.
Très souvent ce sont des voisins qui vont intervenir
afin de calmer les choses, à la condition qu’ils arrivent à temps. Les
responsables des Barangay, qui font office de policiers municipaux, rechignent
à intervenir dans ce qu’ils considèrent comme des querelles familiales. Sauf si
les choses tournent vraiment mal, mais dans ce cas il est souvent trop tard.
Il y a une
dizaine de jours, passe à la maison Dada, un cousin de mon épouse originaire de
Davao.
Suite à notre installation à Ternate, il est arrivé il y a une quinzaine d’années, a rencontré une jeune femme locale, l’a épousé et a fait souche ici. Charpentier de métier, en fait plus menuisier que réel charpentier, devant les salaires de misère qu’il pouvait espérer sur l’archipel, il a décidé de partir travailler à l’étranger. Il a effectué un premier séjour de deux ans à Singapour, puis un second d’une durée de trois ans et est rentré en juin dernier. Depuis il se laissait vivre tranquillement, disant attendre une réponse pour un contrat au Canada.
Le contrat n’arrivant pas, il a postulé, toujours avec son agence, pour un job en Arabie Saoudite.
Il devait partir pour Riyad dans la première semaine de décembre, mais un problème administratif a reporté ce départ à courant janvier. Plus d’argent à la maison et Belen, l’épouse, l’a littéralement harcelé pour qu’il trouve n’importe quoi, mais qui puisse apporter quelques finances à un budget des plus limités.
Depuis il fait quelques remplacements dans des chantiers ici et là. Mais à trois cents cinquante, voire quatre cents pesos par jour… pas suffisant pour l’épouse qui, avec deux enfants plus quelques membres de sa famille, souhaite plus. D’où quelques tensions dans le couple, ce qui explique l’arrivée à l’improviste de Dada, qui par ailleurs n’est pas un mauvais cheval, à mon domicile.
Il se
déchausse, s’écroule dans un fauteuil et attend.
À voir sa mine, j’ai tout de suite compris qu’il avait quelques petits problèmes conjugaux.
Il faut dire qu’elles ne sont pas toujours très faciles à vivre les Pinays. En plus d’être jalouses, possessives et exclusives, elles sont exigeantes, ce qui explique en partie que, nombreuses soient celles qui se retrouvent seules avec un ou deux gamins à élever. Je trouve que parfois elles en exigent trop de leurs maris ou compagnons et qu’elles en découragent beaucoup.
À voir sa mine, j’ai tout de suite compris qu’il avait quelques petits problèmes conjugaux.
Il faut dire qu’elles ne sont pas toujours très faciles à vivre les Pinays. En plus d’être jalouses, possessives et exclusives, elles sont exigeantes, ce qui explique en partie que, nombreuses soient celles qui se retrouvent seules avec un ou deux gamins à élever. Je trouve que parfois elles en exigent trop de leurs maris ou compagnons et qu’elles en découragent beaucoup.
Je me suis plusieurs fois posé
la question de savoir si c’était le Philippin qui était profondément volage
dans l’âme ou si c’était l’attitude de la Filipina qui le rendait ainsi.
Donc, le
cousin Dada qui est confortablement avachis dans mon fauteuil est en attente et
il est en attente de quoi à votre avis ? Il attend que je lui serve un
verre, que dis-je, des verres d’alcool.
Une bouteille d’Imperador, je précise non entamée et vous comprendrez par la suite pourquoi je précise, un verre, des glaçons et une bouteille d’eau fraîche. Et le voilà paré !
Je suis
devant mon PC et j’ai encore quelques petites choses à terminer, de ce fait pas
d’alcool pour moi, je marche au thé glacé. Il souhaite regarder un film et me
demande s’il peut utiliser la TV du salon. Je demande à ma fille aînée d’apporter
un des DVD portables des gamins, DVD qu’elle l’installe sur la table basse. Ce
qui est fait en moins d’une minute.
Renouvellement du seau à glace, il choisit
un film, met les écouteurs et commence à regarder… je ne sais quoi, tout en
sirotant allègrement mon Imperador ou MP comme l’on dit ici (prononcer hem-pé).
L’Imperador c’est un Brandy espagnol qui arrive ici en citerne et qui est mis
en bouteille par une distillerie locale. Une sorte de cognac du pauvre, la
bouteille d’un litre est vendue aux alentours de cent trente pesos, rien à voir
avec un Hennessy, une fine Napoléon ou un Martell.
C’est de nos
jours l’alcool le plus populaire sur l’archipel. Il y a une dizaine d’années il
a détrôné le rhum Tanduay, pourtant chers aux yeux du Philippin. Il faut dire
que l’Imperador est plus doux, plus sucré et qu’il passe mieux dans les gosiers
locaux. C’est un alcool qui doit tirer à trente, trente-cinq degrés, pas plus.
Suite à
l’infection des artères coronaires dont j’ai été victime il y a deux ans, j’ai
pris l’habitude de faire une petite sieste en après-midi. Oh pas très
longtemps, une demi-heure, une heure au grand maximum, mais cela me remet en
selle pour le restant de la journée et le début de soirée. Excellent pour la
santé une petite sieste !
Donc, vers
quatorze heures trente, j’informe le cousin ‘’cheval’’ que je me retire temporairement
dans mes appartements. Il est tranquillement installé dans son fauteuil à
regarder son film, le verre à porté de la main, avec des cigarettes, de la
glace à profusion et la bouteille, encore presque pleine à cet instant, non
loin de là.
Ma petite
sieste terminée, un peu moins d’une heure si j’ai bonne mémoire et je suis de
retour au salon.
La première chose qui me saute aux yeux… la bouteille d’un litre est presque vide et mon Dada qui rigole tout seul les yeux rivés à l’écran du DVD.
Je m’installe
devant le PC et après un laps de temps assez court, Dada vient me trouver. Il a
terminé son film et souhaite écouter de la musique. Je le fais quelque peu
patienter, le temps de contrôler mes mails et je lui passe quelques chansons
des Bee Gees, Eagles, Beatles, Doors et également des Stones, mais il
n’apprécie pas trop ces derniers.
La bouteille est maintenant vide, j’ai juste
eu le temps de m’en servir un petit verre. À partir de ce moment le Dada ne va
pas arrêter de me tarauder afin que j’ouvre une nouvelle bouteille. Je dis ‘’niet’’
et je vais rester ferme sur la chose jusqu’à son départ vers dix-sept heures.
Je connais l’animal et ne souhaite pas le voir totalement déchiqueté. Il insiste comme pas possible pour que je lui donne de l’alcool, mais je demeure inflexible.
Il me propose d’aller chez Jim, mon Kompadre et tenancier du bar boui-boui local. Je dis
non ! « Je vais payer » me dit-il… avec quoi, je sais qu’il n’a
pas un centavo sur lui ? « Deux bouteilles de Red Horse »,
ajoute t-il. Ma réponse est toujours la même, non merci. Il va donc rentrer
seul à son domicile, alors que la nuit n’est pas encore tombée.
C’est le
lendemain après-midi, alors que nous faisons quelques courses au marché, que
nous apprenons ce qui s’est passé après son départ. D’après le récit qui nous
en a fait une voisine, il serait tout d’abord passé chez Jim, pour y boire
quelques Red Horse, avant que de renter au domicile où l’attendait Belen son
épouse. Et là, les choses se sont très mal passées et sans l’intervention des
voisins elles auraient encore pu plus mal se passer. Depuis, Dada travaille
tous les jours sur des chantiers ici et là.
Je crois savoir que cette semaine il se trouve à Tagaytay, un peu éloigné du domicile conjugal, ce qui aux dires de nombreuses personnes ne serait pas plus mal.
Je crois savoir que cette semaine il se trouve à Tagaytay, un peu éloigné du domicile conjugal, ce qui aux dires de nombreuses personnes ne serait pas plus mal.
ME CONTACTER POUR
COMMANDER MES LIVRES :
VAN AÉROPORT et TRANSPORT SUR LUZON,
LOCATION MAISON / CONDOMINIUM À
TERNATE :
TERRAINS À VENDRE :
CIRCUITS TOURISTIQUES SUR
MESURE :
PÊCHE / PÊCHE PROMENADE EN MER :
ÉTUDES ET PRÉ-ÉTUDES DE MARCHÉ :
CRÉATION DE SOCIÉTÉ / JOINT-VENTURE /
PARTNERSHIP :
ENQUÊTE, CONTRÔLE ET SURVEILLANCE :
STAGE D’ADAPTATION À L’EXPATRIATION EN
IMMERSION :
(NEW)
UN
SEUL MAIL : asiatribart@gmail.com
À toutes et à tous je souhaite une plaisante journée et que la Force soit avec vous.
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
Rendez-vous sur la page livres pour en savoir plus.
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
Retrouvez-moi sur :
Les articles de ce blog sont © Copyright protected. Leur reproduction, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.
Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à près de 3.000 mètres,
des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à près de 3.000 mètres,
la jungle, les forêts, des paysages grandioses.
Une population chaleureuse et accueillante, des tribus colorées.
Un excellent service de santé à un prix abordable. Le coût de la vie,
un des plus bas au monde ; de nombreux avantages offerts aux retraités,pas d’impôts ni de taxes.
un des plus bas au monde ; de nombreux avantages offerts aux retraités,pas d’impôts ni de taxes.
Rendez-vous sur la page livres pour en savoir plus.
“Épouser une Femme Philippine”,
sous titré,
Chercher Trouver et Marier une Pinay,
S’adresse à tous les hommes occidentaux qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.
Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.
Plus d’information sur la page ‘’livres’’
Mon petit livre
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’
No comments:
Post a Comment