Si vous
suivez ce blog, vous le savez, l’archipel philippin se compose de sept milles cent
sept îles.
Nombreuses sont celles qui sont inhabitées et certaines ne possèdent même pas de nom officiel. Les locaux leur en donnent bien un, mais ces noms n’apparaissent sur aucune carte.
Nombreuses sont celles qui sont inhabitées et certaines ne possèdent même pas de nom officiel. Les locaux leur en donnent bien un, mais ces noms n’apparaissent sur aucune carte.
Canigao Island
Qui dit îles,
dit plages ; nous sommes sous les tropiques et avec plus de trente-six
mille kilomètres de côtes, ce ne sont pas les plages qui manquent.
Je souhaite vous faire découvrir des plages qui se situent en dehors des
sentiers battus, des plages qui se trouvent sur des îles dont vous n’avez
certainement jamais entendu prononcer le nom.
Pour ceux qui
aiment les belles plages, la nature et surtout découvrir de nouveaux horizons,
des endroits où l’on trouve la tranquillité, des places où il est possible de
gouter pleinement au calme et à la décontraction, tout en contemplant des
paysages magnifiques… suivez-moi.
Je comprends
parfaitement que nombreux sont ceux d’entre vous, surtout parmi les plus
jeunes, qui aiment les endroits où ça bouge, où ça remue, où l’on s’amuse entre
amis dans une ambiance de fête. Ceux la préféreront assurément les plages à la ‘’mode’’ comme Boracay,
Puerto Galera, El Nido, voire Samal Island ou San Fernando la Union. Rassurez-vous,
il y en a d’autres, des plages à la mode.
Suivez-moi,
nous partons aujourd’hui pour Canigao Island, un îlot perdu qui se situe au
large des côtes de la province de Leyte.
Quand je dis au large… pas plus de trois, peut-être quatre kilomètres au grand maximum. Je ne saurais que vous conseiller de prendre la météo avant de partir, l’îlot ne présente aucun abri en cas de typhon.
Nous prenons l’avion à l’aéroport de Manille (RPLL-MNL) en direction de Tacloban (RPVA-TAC). Un peu plus d’une heure de vol et nous arrivons à l’aéroport D.Z. Romalduez, l’aéroport de Tacloban. Prenons un taxi, ou un van pour les groupes (70 à 120 pesos) et demandons au chauffeur de nous emmener au terminal des bus, terminal qui se situe en centre-ville.
Quand je dis au large… pas plus de trois, peut-être quatre kilomètres au grand maximum. Je ne saurais que vous conseiller de prendre la météo avant de partir, l’îlot ne présente aucun abri en cas de typhon.
Nous prenons l’avion à l’aéroport de Manille (RPLL-MNL) en direction de Tacloban (RPVA-TAC). Un peu plus d’une heure de vol et nous arrivons à l’aéroport D.Z. Romalduez, l’aéroport de Tacloban. Prenons un taxi, ou un van pour les groupes (70 à 120 pesos) et demandons au chauffeur de nous emmener au terminal des bus, terminal qui se situe en centre-ville.
Là nous avez
le choix, le bus ou le van… le van est climatisé, le bus pas toujours, mais
d’un autre côté, à mon avis tout du moins, il y a plus de place dans le bus que
dans le van. Nous demandons au conductor, celui qui donne les tickets et
empoche le prix de la course, de bien vouloir nous indiquer quand nous serons
arrivés à Matalom et de bien vouloir nous arrêter en face de la place
municipale de cette ville. Le coût du transport, cent cinquante pesos par
personne (P.150) pour un trajet qui va durer environ quatre heures.
Le bus
s’arrête en face de la place, nous descendons et demandons au premier passant
de bien vouloir nous indiquer la direction du quai où se trouvent les Bangka
qui se rendent à Canigao. Le quai se situe à quelques centaines de mètres de là
et il est tout à fait possible de s’y rendre à pied. Il y a aussi la
possibilité de prendre un tricycle, le prix de la course est de sept pesos (P.
7).
Arrivés sur
le quai, une petite cabane où l’on achète son ticket pour l’aller et le retour.
Sauf changement récent, vous devriez payer soixante pesos (P. 60) pour l’aller retour.
Attention que, plus de transport après dix-sept heures, la Bangka ne reprendra du service qu’au petit matin, quand le jour sera levé.
Sauf changement récent, vous devriez payer soixante pesos (P. 60) pour l’aller retour.
Attention que, plus de transport après dix-sept heures, la Bangka ne reprendra du service qu’au petit matin, quand le jour sera levé.
Nous montons
à bord avec armes et bagages et, après un bon quart d’heure d’attente, c’est le
départ.
Le moteur démarre, un matelot fait reculer la barque avec une perche, un cent quatre-vingt degrés et ‘’vogue la galère’’ en direction de Canigao Island que l’on distingue au loin, une touffe de verdure sur le bleu de l’océan.
Le moteur démarre, un matelot fait reculer la barque avec une perche, un cent quatre-vingt degrés et ‘’vogue la galère’’ en direction de Canigao Island que l’on distingue au loin, une touffe de verdure sur le bleu de l’océan.
En approchant
de l’île nous distinguons une longue plage de sable blanc, quelques
habitations (?), en fait des huttes locales et la verdure de la végétation.
Le phare, qui se trouve de l’autre côté de l’île, n’est pas visible.
Ce qui
n’était, il y a encore peu, qu’un simple abri de pêcheurs, est en train de
devenir un lieu touristique des Visayas Orientales. Aussi, je vous
déconseillerais de vous y aventurer durant les mois de mars, avril et mai (plus
particulièrement les week-ends), mois qui sont aux Philippines la période des
grandes vacances scolaires. Bien que, sauf durant la semaine Sainte, il n’y a
pas foule.
Que faire à
Canigao ?
Vous pouvez installer, ou faire installer un hamac, vous allonger, fermer les yeux et vous laisser bercer par la brise légère qui baigne régulièrement cette perle posée sur la Himo-aw Baie. Écouter le bruit des vaguelettes qui viennent mourir sur la grande plage de sable blanc, ouvrir les yeux et, tel un capitaine de galion, scruter l’horizon où se détache la presqu’île de Leyte. À la recherche de quelque danger qui pourrait menacer votre navire… Et oui, vous vous étiez assoupi, peut-être est-il temps d’aller faire une petite trempette dans l’eau turquoise afin de vous rafraîchir les idées. Magellan a visité ces côtes lors de son atterrissage sur l’archipel, l’île de Limasawa se situe à moins de soixante kilomètres dans le Sud-est de Canigao.
Vous pouvez installer, ou faire installer un hamac, vous allonger, fermer les yeux et vous laisser bercer par la brise légère qui baigne régulièrement cette perle posée sur la Himo-aw Baie. Écouter le bruit des vaguelettes qui viennent mourir sur la grande plage de sable blanc, ouvrir les yeux et, tel un capitaine de galion, scruter l’horizon où se détache la presqu’île de Leyte. À la recherche de quelque danger qui pourrait menacer votre navire… Et oui, vous vous étiez assoupi, peut-être est-il temps d’aller faire une petite trempette dans l’eau turquoise afin de vous rafraîchir les idées. Magellan a visité ces côtes lors de son atterrissage sur l’archipel, l’île de Limasawa se situe à moins de soixante kilomètres dans le Sud-est de Canigao.
Vous pouvez
faire le tour de l’île, pieds nus, le sable blanc, contrairement à celui de
granit, n’absorbe pas la chaleur et vous ne vous brûlerez pas la plante des
pieds. Des plantes (pas de pieds), des fleurs, des essences rares, des arbres
des régions tropicales et subtropicales, des coquillages et ces pêcheurs souriants
qui vous font des signes de la main.
Nager, se
baigner tout du moins, c’est ce que font tous ceux dès qu’ils arrivent. Les
eaux claires et transparentes sont une invitation à la baignade que l’on ne
peut refuser. Il est impossible d’y résister. Un masque et un tuba et partez à
la découverte du monde sous-marin.
Les espaces maritimes
du Nord et de l’Est de l’île sont des sanctuaires marins. Ce qui explique la
richesse des fonds autour de Canigao. Jardins de coraux, poissons multicolores,
coquillages et autres créatures aquatiques sont un enchantement pour les yeux.
Partez à la
pêche avec des locaux. Les habitants de l’île sont parmi les plus amicaux de
l’archipel, ce qui n’est pas peu dire de l’accueil qu’ils vont vous réserver.
Il faut dire, qu’en plus de la gentillesse légendaire du Philippin, ceux-ci ont
compris que le tourisme rapportait nettement plus que la pêche.
Il n’y a pas de kayak ou de jets ski de
disponibles à la location sur l’île. Néanmoins, pour ceux qui souhaiteraient
faire du kayak ou du jet ski, sachez que les autorités locales autorisent tout
un chacun d’apporter ses propres équipements. Il y a des aires spécialement
dédiées à la pratique de ces sports.
Le
volley-ball et le frisbee sont largement pratiqués, n’hésitez pas à vous joindre
à un groupe qui pratique ces activités (en saison).
Au milieu de
l’île se trouve un phare qui est l’un des plus anciens de la province de Leyte.
Il est possible de le visiter, mais uniquement le matin. Du haut de cette tour une vue panoramique époustouflante
vous attend. Les îles des Camotes, Cebu, Bohol, Cagayan, Limasawa et de
nombreuses autres s’étalent devant vos yeux. N’oubliez pas votre appareil
photo, si possible avec un zoom puissant.
Un petit tour
au marché où il est possible de trouver quelques souvenirs fabriqués par
les artisans locaux ainsi qu’un peu de nourriture et des boissons. Mais ne vous
faites pas d’illusions, il n’y a ni bar, ni café, pas de restaurants ni de pub
et aucun supermarché ou même supérette. Soyez prévoyant, apportez quelques
provisions avec vous. Dans les sari-sari il vous sera possible de trouves les
basiques, mais sans plus. Savon, shampoing, quelques conserves, eau minérale,
jus de fruits et sodas, peut-être de la bière et de l’Emperador si vous êtes
chanceux.
Donnez votre préférence aux poissons et crustacés, à partir de
cinquante pesos (P. 50), que les locaux se feront un plaisir de vous préparer
sur un feu de charbon de bois.
Il nous faut
maintenant trouver un abri, que pensez-vous de cette ‘’maison’’, ou plutôt de
cette cabane perchée dans l’arbre ?
Il doit faire frais là dedans à quelques mètres du sol. Ou alors un ‘’cottage’’ (500 à 700 pesos), une petite hutte qui laisse passer l’air à travers des croisillons de bambou. Avez-vous emmené votre tente et le matériel de camping ?
Il doit faire frais là dedans à quelques mètres du sol. Ou alors un ‘’cottage’’ (500 à 700 pesos), une petite hutte qui laisse passer l’air à travers des croisillons de bambou. Avez-vous emmené votre tente et le matériel de camping ?
Non ! Qu’à cela ne tienne, vous avez la possibilité de louer une ou plusieurs tentes. En plus de la location vous devrez également, en fonction de la surface utilisée, payer votre emplacement.
Vous
souhaitez une table, des chaises ? Pas de problème, tout ceci est
disponible, moyennant finances bien évidemment.
Pour ceux qui souhaiteraient un peu plus de confort, quelques chambres
sont disponibles au prix fixe de mille cinq-cents pesos par jour. Mais, pour ce
prix, vous bénéficiez d’une certaine intimité.
Dix-sept heures
et bien oui, il est déjà dix-sept heures, ici l’on dit 5 pm. Nous n’avons pas
vu le temps passer. Prenons notre appareil photo et cherchons le meilleur
emplacement afin de prendre des photos
de l’astre du jour qui va descendre rapidement avant de s’engloutir dans les
flots. Quand la nuit sera venue, bien noire du fait qu’il n’y aura pas de lune,
il nous sera possible de contempler la voute céleste dans toute sa splendeur,
des myriades d’étoiles s’offriront alors à nos yeux.
Pas de
pollution électrique sur Canigao Island, la Fée électricité n’y a pas encore
donné son coup de baguette magique. Il doit bien y avoir quelques générateurs
électriques, il faut bien faire fonctionner l’indispensable vidéoke et le phare,
mais l’île n’est pas reliée au réseau.
Une petite vidéo d'une minute tournée sur la plage.
À tous et à toutes, quelque soit l'endroit où vous vous trouvez sur la planète, je souhaite une excellente semaine.
Vous pouvez me joindre en laissant un commentaire sur ce blog ou me me contactant par mail jevisauxphilippines@gmail.com
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Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à près de 3.000 mètres,
des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à près de 3.000 mètres,
la jungle, les forêts, des paysages grandioses.
Une population chaleureuse et accueillante, des tribus colorées.
Un excellent service de santé à un prix abordable. Le coût de la vie,
un des plus bas au monde ; de nombreux avantages offerts aux retraités,pas d’impôts ni de taxes.
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