Thursday, December 4, 2014

UNE ANNÉE AUX PHILIPPINES ... IMPRESSIONS !

Dans plusieurs billets, écrits antérieurement, je vous ai fait part des impressions, de la vision que pouvait avoir un visiteur lors de son premier contact avec l’archipel. De ses appréhensions, de ses surprises, de ses découvertes, de ce qu’il avait aimé, voire adoré, de ce qu’il avait moins aimé, voire détesté.

Parfois de ce qu’il avait pensé avoir vu avec ses yeux d’occidental de passage.


Dans ‘’Premières impressions de voyageurs’’, je vous donnais les sept aspects des Philippines que les voyageurs sont surpris de découvrir lors de leur premier séjour sur l’archipel.

Mais il s’agissait, dans ce billet, de touristes venus passer quelques semaines sur nos îles, de touristes fraichement arrivés, presque aussitôt repartis et qui n’avaient pas eu le temps nécessaire à une véritable découverte des îles Philippines.

Aujourd’hui je souhaite vous parler de ce qu’a vu et ressenti, les impressions et la vision d’un jeune Américain qui a vécu un peu plus d’un an sur l’archipel et qui de plus a pas mal sillonné le pays.
Comme vous pourrez le constater, ses impressions sont parfois fort différentes de ce qu’a vu le touriste, de plus et c’est ce que pense être le plus intéressant, il a eu des contacts plus approfondis avec les populations locales.

Ce qui suit est la perception de Tommy, un Américain de vingt-huit ans qui est venu passer une année sur l’archipel du sourire. Cette première expérience et cela peut avoir une certaine importance, faisait suite à un séjour de six mois sur le continent indien. Précisons que Tommy est quelqu’un de très critique, même et surtout vis-à-vis de son pays, aussi bien sûr un plan culturel que politique.

Sa première remarque concerne le fait de savoir si les Philippines sont aussi magnifiques que ce que l’on peut voir sur les très nombreuses photos et vidéos que l’on peut désormais trouver sur le net ? Ou, est-ce que les photographes n’ont sélectionné que les plus belles images de l’archipel, celles des cartes postales ?

« Ce que vous pouvez voir, lire et entendre dans les médias… cette pauvreté, ce manque d’avenir, cette désespérance, cette souffrance, oui dans une certaine mesure c’est vrai ! »


« Quelque part je suis coupable d’avoir tendance à voir le monde à travers des verres de lunettes qui seraient colorés en rose, je ne peux dénier la chose. Mais j’ai également le désir de partager avec vous les choses comme je les vois, sans chercher à les enjoliver ni à les enlaidir ».

Après plus d’une année passée sur l’archipel et y avoir intensément voyagé, je vous livre mes pensées et réflexions.

Oui, il y a beaucoup de pauvreté, tant de pauvreté.
C’est quelque chose que j’ai reçu en pleine figure à mon arrivée, mais quelque chose qui tend à s’estomper maintenant que je suis sur le point de partir. Je m’efforce de retirer, voire de prendre, le meilleur de l’endroit où je me trouve et ce quel qu’il soit ; j’essaie d’oublier le mauvais côté des choses, pour n’en garder que le meilleur dans chaque situation, ou tout du moins je tente de faire ainsi. 

Croyez-moi, si vous êtes un occidental qui voyage à travers l’Inde et les Philippines durant presque deux années comme je l’ai fait, il est préférable d’agir ainsi, c’est même une nécessité.

Cependant, aujourd’hui je pense voir les choses un peu plus clairement, certainement du fait que mon système d’adaptation s’est mis en fonctionnement sans que je ne m’en rende véritablement compte. Peut-être également du fait que je me trouve sur le départ. Les Philippines sont en fait un petit pays, 300.000 kilomètres carrés, la taille de l’Italie pour avoir un modèle de comparaison, mais les 7.107 îles sont disséminées sur une très vaste étendue maritime. 

Avec plus d’une centaine de millions d’habitants, le manque d’éducation et la position de l’église, entre autres sur le contrôle des naissances, tout cela n’aide pas vraiment la situation des populations locales.
Je crois que ce qu’il y a de pire à mentionner, c’est cette extrême pauvreté, cette misère noire que l’on rencontre dans les grandes villes comme Manille ou Cebu. Oui, il y a une très grande différence entre la misère des grandes villes et la misère des provinces.


Dans ces dernières les villageois n’ont simplement pas d’argent, mais ces gens des villages vivent heureux.
Ils ont très peu, mais ils ne semblent pas vouloir chercher à avoir plus. 

Cela m’a amené à la réflexion suivante : la pauvreté ne serait-elle pas dans le vouloir, dans le désir de ce que l’on n’a pas, dans cette quête incessante du toujours plus ? La majorité des villageois philippins ne sont pas pauvres, je dirais même qu’ils possèdent une certaine richesse, ils sont riches d’une vie pleine, heureuse et bien remplie.

La famille, dans laquelle j’ai vécu pendant plusieurs mois au nord de l’île de Palawan, en est un exemple parfait. 

Ils ont leur foi, leur famille, leurs amis, de la nourriture en abondance qu’ils font pousser dans leur champ, des animaux de basse-cour et la mer leur fournit poissons et crustacés. Oh, ils vivent très simplement, mais quitte à me répéter… ils vivent heureux. 

De mon point de vue il y a beaucoup à apprendre de ces gens, de cette simplicité. Ce qui me fait dire que d’un certain côté que, dans de très nombreux cas, la pauvreté est avant tout un état d’esprit.

Il y a également quelque chose d’autre de très intéressant qu’il m’a été possible de découvrir : moins les gens ont d’argent et plus ils sont honnêtes et tendent à être de fervents religieux, peu importe l’église, temple ou mosquée qu’ils fréquentent. Oui il y a de la pauvreté, tant de pauvreté, mais c’est uniquement une pauvreté par manque d’argent.

Mais il est possible ici, pour ceux qui se trouvent dans les provinces, de vivre avec très peu d’argent.
Un peu d’argent pour l’éducation de base des enfants, pour se soigner, acheter des vêtements et des chaussures, quelques centaines de pesos pour l’électricité, le téléphone, etc. mais cela ne va pas chercher bien loin.


La vente des produits de la ferme et de la pêche va générer ce minimum de revenus nécessaire à leur survie.
La société d’hyper consommation n’est pas encore passée par là.

Mais pour encore combien de temps sont-ils encore à l’abri des tentations de la société moderne ?


The dark side of the story !

Il y a de l’argent dans ce pays, beaucoup d’argent… le problème est que cet argent se trouve entre les mains de quelques familles, que dis-je familles, de dynasties.

La situation est un peu la même dans tous les pays dits développés du monde, la différence étant que la disparité entre les plus riches et les plus pauvres est ici cent fois plus importante.

Manille, Cebu, dans une moindre mesure Davao et quelques autres grandes villes de l’archipel, sont en train de devenir des métropoles hight-tech et modernes. Les grattes ciel de Makati, du Fort, d’Alambang, de Mandalyuong, fait de fer et d’acier, n’ont rien à envier aux grattes ciel des mégalopoles du monde entier.
Peu de gens, en dehors des Philippines, s’imaginent que la capitale puisse ressembler à n’importe quelle autre capitale d’un pays développé. 

Une ville où il est tout à fait possible de dépenser des fortunes en hôtels de luxe, en restaurants haut de gamme, sur des parcours de golf prestigieux, dans les nombreux casinos ou dans ces dizaines de centres commerciaux géants qui ont fleuri, comme hibiscus au soleil, dans la capitale philippine.

Ceci est l’un des deux aspects négatifs de la ‘’culture’’ occidentale, culture nettement teintée d’Amérique, qui malheureusement, je le pense tout du moins, a été exportée aux Philippines. Plus précisément dans les grandes villes que sont Manille, Cebu, Davao et quelques autres.


Mais d’un autre côté, il se pourrait que cette culture importée soit en grande partie responsable du développement économique fulgurant de l’archipel.

Manille, c’est avant tout un étalement urbain épais, lourd, massif, dans lequel s’entassent plus de douze millions d’habitants. Une mégalopole tentaculaire où des bidonvilles de planches et de cartons montés sur pilotis, semblent posés sur des lagunes qui baignent les pieds de gratte-ciels de verre et d’acier.
Deux mondes qui se côtoient sans jamais se mélanger.

Il y a quelques attractions touristiques dans Manille, je peux citer Intramuros, Rizal Park, le Metropolitan Theater, quelques musées, mais guère plus… Par certains côtés Manille ressemble à un Centre Commercial géant.

C’est une des principales distractions des Philippins, ils vont passer une part importante de leur temps libre dans ces Centres Commerciaux immenses qui pullulent dans la capitale. À leur décharge il faut dire que la fraîcheur de ces endroits, les centres sont climatisés, aux heures les plus chaudes de l’été philippin, est une bénédiction. 

Le problème, pour beaucoup d’entre eux, est qu’ils vont y dépenser un montant disproportionné de leurs revenus dans un Frappucino au Starbuck, ou dans un nouveau jeans de marque réputée.  Puis ils vont prendre un jeepney pour rentrer dans leur bidonville, dans une cabane qui souvent n’a de toit que le nom.

De nouveau, j’aurais tendance à dire que ‘’cette culture de pauvreté’’ est un sous produit de la société de consommation américaine.


Fast-food
Des chaînes américaines de fast-food, comme McDonald’s, Wendy, Pizza Hut, Dunkin’Donuts et de nombreuses autres, sont absolument partout aux Philippines. Mais quand vous comparez les prix pratiqués dans ces chaînes et les revenus moyens de la population locale, vous avez vite fait de comprendre que ces endroits ne sont pas spécialement donnés.

C’est un luxe pour beaucoup, un luxe qu’ils ne peuvent s’offrir très souvent.

De plus la nourriture proposée par ces chaînes est particulièrement néfaste pour la santé, alors que la majorité des consommateurs considèrent, comme je l’ai déjà dit, que manger dans ces endroits est un luxe.
Je suis également inquiet de voir le nombre impressionnant de sodas que les locaux peuvent ingurgiter. 

C’est tellement habituel de boire un soda à chaque repas, de s’en désaltérer à longueur de journée, alors qu’une partie de la population n’a pas accès aux dentistes ou aux centres de santé. Dents cariées et diabète non soignés sont le lot de nombreux Philippins.


It’s more Fun… en dehors de Manille

Sachez que, si vous n’avez été, que si vous n’avez visité et que si vous ne connaissez que Manille, vous n’avez pas réellement été aux Philippines. Tous les occidentaux sont d’accord avec cette affirmation ; ce n’est qu’en sortant, qu’en vous éloignant de Manille, qu’en vous enfonçant dans la province profonde, que vous pouvez commencer à découvrir les véritables Philippines. Et, en général, c’est à partit de ce moment, à partir de cette découverte, que vous allez commencer à aimer le pays.

Pour être sincère, il se pourrait bien que Manille ne soit pas assez exotique pour le touriste à la recherche d’un véritable changement, d’un dépaysement total. 


Le rythme, la cadence, la vitesse à laquelle se déroulent les choses de la vie est extrêmement lente.
C’est ce que l’on pourrait nommer la langueur de la vie dans les îles sous les tropiques. J’ai trouvé, comme la majorité des étrangers qui visitent Manille, que ce rythme de vie est absolument exaspérant dans les villes philippines.

Faire la queue dans un supermarché, dans une administration, dans une banque ou dans une agence de voyage est absolument
agaçantcrispanténervanthorripilantinsupportableirritantlassant et dans une certaine mesure obsédant. Voire angoissant quand il vous faut au préalable effectuer un court trajet qui peut vous prendre des heures dans les embouteillages monstrueux de la capitale. C’est dans ces moments que vous prenez réellement conscience de ce que veut dire Mégapole. 

Par contre, et en contraste frappant avec la ville, cette lenteur, cette langueur de la vie est parfaitement en harmonie avec les provinces. Une fois sur les îles, loin des villes, vous constaterez tout comme moi que cette langueur est fondée, qu’elle est même légitime, car elle est l’essence même de la vie sur l’archipel.

Une autre chose intéressante, qu’il m’a été possible de découvrir, est le fait que Manille se présente comme une version géante d’un Barangay ou quartier philippin et je dois dire que cela m’a impressionné. Je ne connais aucune autre grande ville au monde qui ait conservé le sens de la communauté sur une telle échelle.
Nombreux sont les gens qui sont choqués en voyant les photographies des gratte-ciels de Makati, de Mandaluyong, du Fort, d’Alabang ou d’ailleurs. Bien peu s’imaginaient trouver ce genre de constructions dans la capitale philippine.

C’est en totale contradiction avec l’image qu’ils se faisaient des Philippines.




Un pays où l’on craint Dieu

En arrivant aux Philippines, il ne vous faudra pas longtemps avant de vous rendre compte du poids écrasant de la religion. Il y a des églises jusque dans les Centres Commerciaux ! Je me souviens d’avoir été choqué de lire un idéogramme dans une école élémentaire publique « Nous sommes une école craignant Dieu! »
Déclaration religieuse audacieuse dans une école publique.

Si l’on peut penser que la religion a pris trop d’importance aux États-Unis, ce n’est rien comparé aux Philippines.

Cependant, avec le temps et un peu de recule, j’ai appris à apprécier et même dans un sens à embrasser cette ‘’culture de l’église’’. J’ai compris le bien que cela pouvait apporter aux gens du cru et il m’arrive fréquemment d’utiliser une chapelle tranquille afin d’y réfléchir à toutes ces choses, à la façon de faire et de penser que j’ai découvert ici.

J’ai effectivement retrouvé un bon nombre de similitudes entre la façon dont j’ai été élevé (Mormon dans ma jeunesse) et la culture philippine.

Les deux cultures conservent de solides valeurs familiales et sont généralement considérées comme chaleureuses et conviviales. J’en arrive même à penser que mon séjour aux Philippines m’a fait renouer avec ma propre culture.


Pécher

Fascinantes pour moi ces contradictions entre le jeu, l’alcool, les maîtresses et le sexe, qui sont en opposition avec les valeurs des églises et ce dans un des pays les plus religieux au monde.  Je me souviens avoir lu, dans un livre sur la culture philippine, qu’un homme avec une maîtresse est non seulement accepté, mais que de plus la pratique en est encouragée. C’est un signe de machisme, mais également de richesse que d’avoir une maîtresse.

Si vous en discutez avec les Philippins, ils auront tendance à nier la chose et pourtant…
Néanmoins, les temps semblent changer et la chose aurait tendance à se faire plus discrète.

Où que je veuille me rendre, mes amis philippins sont toujours à me recommander de faire très attention… c’est dangereux, tout est dangereux. Et pourtant je me suis déplacé, de jour comme de nuit, aussi bien dans les villes qu’en province, sans jamais avoir ressenti la moindre impression d’un quelconque danger qui pourrait me menacer.

Nombreux sont ceux d’entre eux qui semblent avoir peur de tout. De la météo, des volcans, des tremblements de terre, des criminels, des très nombreux mauvais esprits qui hantent les nuits philippines, (certains frapperaient même le jour), etc. le Philippin semble être tout le temps avoir peur de quelque chose, sous la crainte d’un événement qui aurait des conséquences funestes pour lui et, de plus, il aurait tendance à transmettre cette peur à son entourage.

Je me demande d’où vient cette peur ? Les Espagnols l’ont-ils apportée lors de leur arrivée sur l’archipel ?
L’église  a très certainement utilisé cette peur à son profit. Un outil pour la propagation de la foi, faire peur aux gens afin qu’ils viennent se réfugier dans Jésus Christ, la vieille école du catholicisme. 


Mais il y a de fortes chances que cette peur existait bien avant l’arrivée du colonisateur sur l’archipel.

Un archipel de 7.107 îles, sans grande communication entre elles, des groupes ethniques différents, des langues différentes, des tribus coupées les unes des autres, des guerres incessantes entre ces mêmes tribus…
C’est dans la tradition humaine que d’avoir peur de l’inconnu et traditionnellement le Philippin, très attaché à sa famille et à la terre de ses ancêtres, ne voyage pas beaucoup.

J’ai rencontré d’innombrables personnes dans les provinces qui, bien qu’avec les moyens financiers, n’avaient jamais fait le voyage jusqu’au prochain village, village pourtant distant de moins de trente minutes. Il s’agissait en général d’hommes et de femmes de plus de cinquante ans. Les jeunes générations ayant tendance à se déplacer plus facilement, mais néanmoins, sans jamais vraiment s’aventurer dans l’inconnu.

Une des explications pourrait être la menace constante des conditions météorologiques, les typhons suivis d’inondations meurtrières, les glissements de terrain dévastateurs ; les tremblements de terre formidables et totalement imprévisibles, les volcans qui se réveillent et crachent pierres, cendres et lave…

Mais avec une économie en pleine croissance, une promotion du tourisme plus que réussie avec le ‘’It’s more Fun in the Philippines’’, les choses sont en train, comme les gens, de bouger et, ce qui est génial, les Philippins semblent désormais prêts à partir à la découverte de leur pays.


La fierté du Philippin



La fierté des peuples philippins, je dis bien des peuples, car il existe une grande différence entre les Tagalogs, ou Philippins du nord, les Bisayas / Cebuanos ou Philippins du centre et les Philippins de Mindanao. Bien qu’en ce qui concerne ces derniers, ils se rapprochent plus des Bisayas que des Tagalogs.

Lorsque j’ai pris le chemin du sud et que je suis arrivé dans les Visayas, j’ai été choqué que les gens ne soient pas impressionnés par ma petite connaissance du Tagalog, en fait du Filipino. Je dis cela parce que, à Manille et dans le nord de Luzon plus en général, les gens étaient flattés que je parle, ou tout du moins que j’essaie de parler leur langue.

Dans le sud, non seulement ils n’étaient pas impressionnés de mes connaissances du Filipino, mais ils m’ont posé la question de savoir pourquoi je ne parlais pas leur langue ? Le Bisaya.

Les gens des Visayas n’apprécient que très modérément les ‘’Tagalogs’’, en fait les gens de Luzon, les gens du nord plus en général. Il faut dire que ces derniers le leur rendent bien, un Visaya à Manille sera considéré comme inférieur aux yeux des habitants de Manille.

Si une personne de Manille visite les Visayas et s’adresse aux locaux en Filipino (Tagalog), il y a de grandes chances que ceux-ci répondent en anglais. Bien que les habitants des Visayas, comme la grande majorité des Philippins, apprennent le Filipino, l’école utilisant ce langage pour l’éducation des enfants.

Manille est plus cosmopolite, une sorte d’amalgame, un embrouillamini où se retrouvent un peu toutes les cultures de l’archipel. Par contre, à mon avis tout du moins, les Bisayas ont su conserver leur langage, leur culture, leurs coutumes, même leur nourriture est différente. Dans le nord et plus particulièrement à Manille, j’ai trouvé que les gens étaient fortement occidentalisés, ce qui est moins le cas dans les Visayas et sur Mindanao.


D’autre part j’ai trouvé qu’à Manille, les gens semblaient parfois gênés, embarrassés lorsque je m’aventurais à parler Tagalog. C’est un peu comme s’ils avaient honte de lui, mais peut-être étais-je en train de parler Tagalog à des gens qui ne le comprenaient pas !


Communauté, modestie et toujours sauver la face

Il s’agit d’une culture communauté et sociale à part, dans laquelle la nourriture occupe une place très importante dans les rencontres. Aux Philippines le « Avez-vous mangé ? » est en réalité une forme de salut.
De la minute où il ou elle est née, une personne est immédiatement entourée d’un vaste réseau de parents et amis assimilés à la famille qui sont constamment impliqués dans sa vie : sa vie d’enfant, mais également d’adolescent puis plus tard d’adulte.

Il n’est donc pas étonnant que le Philippin ne soit jamais seul quand il fait quelque chose. Que ce soit pour se déplacer, travailler, s’amuser, le Philippin n’est jamais seul.


La culture Gay

Un autre trait de la culture qu’il est intéressant d’analyser est la culture gay.
Les Gays sont très nombreux aux Philippines et il semble qu’ils soient parfaitement acceptés dans la société. Il y a de très nombreuses vedettes de la chanson, des stars du cinéma, des animateurs, des présentateurs célèbres qui sont gays ou lesbiennes. Il semblerait que dans chaque famille il y ait au moins un gay, que cela soit un frère, un oncle ou un cousin. Si beaucoup s’affichent comme gays, ils sont encore plus nombreux à ne pas vouloir l’admettre.



Mais leur nombre est vraiment  impressionnant, celui des lesbiennes également.

Je ne connais aucun autre pays au monde où les gens soient aussi tolérants avec les homosexuels.


Ce que j’ai vraiment aimé aux Philippines ?

Les gens, des gens formidables. Plus de 7.000 îles qui sont remplies de gens merveilleux, de personnes authentiques, chaleureuses et accueillantes, les plus heureuses au monde.

Karaoke / Videoke. Sur ce point, je pense que tous ceux qui connaissent les Philippines seront d’accord avec moi. Tous les Philippins sont nés avec un micro dans la main.

Les Philippins ont une culture orientée famille, pour eux la famille est tout. Nous nous en sommes tellement éloignés en Occident que cela fait du bien de se plonger dans cette culture.

Les plus belles plages, montagnes et paysage ?  Il suffit de sillonner le pays pour s’en rendre compte.
Pour ceux qui n’ont pas encore eu la chance de visiter le pays, je vous invite à aller sur les, nombreux maintenant, sites qui parlent des Philippines. Il y a également des centaines de vidéos sur Youtube et Dailymotion.

Pour ce qui est de la nourriture, celle de la région de Bicol a ma préférence, pour ce qui est des autres provinces… quelques spécialités à essayer.
Se nourrir, se loger et les transports sont à des prix très abordables. La bière se trouve à des prix qui sont tout juste à peine plus cher que l’eau. Néanmoins, les petits lodges et les chambres d’hôtes à petits prix sont difficiles à trouver.

Mais surtout, n’oubliez pas qu’aux Philippines c’est le ‘’Bahala na’’ qui rythme la vie, ce qui signifie que tout est entre les mains de Dieu et que vous n’avez aucun contrôle sur ce qui va arriver !


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

Chaque jeudi de 18 à 20 h, 12 à 14 h  en Europe sur Yahoo Messenger :
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