Peur
de venir vivre aux Philippines ?
Après
avoir vu les images terrifiantes des dévastations apportées par le super typhon
Yolanda, Haiyan pour son nom international, nul ne saurait vous blâmer
d’éprouver une certaine peur à venir vous installer sur l’archipel.
Regarder
la tristesse et la désolation des habitants de Tacloban, ainsi que d’autres
endroits des Visayas, est largement suffisant pour effrayer tout
un chacun de venir un jour s’installer aux Philippines.
Qu’auriez-vous
fait, qu’auriez-vous bien pu faire si votre famille s’était trouvée sur le
passage du monstre lorsqu’il a frappé ? C’est arrivé à plusieurs expats et
même à des touristes étrangers.
Et
bien il y a un certain nombre de choses que vous auriez pu faire, j’en ai déjà
parlé dans un autre billet, mais apparemment pas suffisamment. Je vais y revenir
dans ce post.
Maintenant si vous êtes un touriste venu passer quelques semaines sur l’archipel et que vous vous trouvez sur le passage supposé du typhon, changez d’endroit, éloignez vous, vous et votre famille, ne prenez pas de risques inutiles en voulant faire l’expérience d’un super typhon.
Maintenant si vous êtes un touriste venu passer quelques semaines sur l’archipel et que vous vous trouvez sur le passage supposé du typhon, changez d’endroit, éloignez vous, vous et votre famille, ne prenez pas de risques inutiles en voulant faire l’expérience d’un super typhon.
Ce
n’est pas une plaisanterie, pas quelque chose à prendre à la légère.
Bon,
maintenant je peux vous donner l’exemple de deux expats, qui se trouvaient sur
place et qui ont essuyé le passage direct de Yolanda. Raymond qui a construit
sa maison à Mat-e, un Barangay qui se situe non loin de la ville de Merida sur
la province de Leyte et Pascal qui a fait construire près de la capitale
provinciale de Roxas City, au nord de Panay.
Je
précise que les deux maisons ont parfaitement résistées à la fureur des
éléments, seuls quelques petits dommages sont à déplorer.
Apparemment,
ni l’un, ni l’autre n’avait lu ou relu mon petit post dans lequel j’indique
comment se préparer lors de l’arrivée programmée d’un typhon. J’écris programmé
dans la mesure ou nous sommes avertis bien à l’avance de ce qu’il risque de se
passer, en moyenne quatre à cinq jours à l’avance.
Les
prévisions météorologiques sont de plus en plus fiables et généralement, au
moins 48 heures à l’avance, nous connaissons les principales caractéristiques
du typhon. Sa taille, la puissance de ses vents, le parcours qu’il va suivre,
sa vitesse et direction de déplacement, les précipitations qu’il pourrait
apporter, etc. Je le répète les prévisions sont de plus en plus fiables et
précises.
Donc,
nous pouvons dire que vous avez entre 24 et 48 heures afin de vous préparer, ce
qui doit être largement suffisant si vous vous préparez comme je le recommande.
En
dix-sept ans, une seule fois nous avons été pris pratiquement à l’improviste,
lors du passage d’Ondoy (Ketsana pour son nom international). Le matin du 25
septembre 2009, ce qui n’était encore qu’une simple Dépression Tropicale, se
transforme en typhon sur le centre de Luzon. Ce ne sont pas les vents, mais les
pluies diluviennes qui l’accompagnent qui vont causer la mort de 747 personnes,
principalement sur Manille et ses environs.
Du fait d’aucune préparation et pour cause personne n’avait été prévenu, j’y laisse mes trois barques, emportées par la rivière devenue torrent impétueux.
Du fait d’aucune préparation et pour cause personne n’avait été prévenu, j’y laisse mes trois barques, emportées par la rivière devenue torrent impétueux.
Le 28
septembre 2006, c’était Milenyo (Xangsane pour son nom international) qui nous
rendait visite.
Mais le typhon, qui n’était alors encore qu’une simple Dépression Tropicale alors qu’il se trouvait à 460 Nautical Miles de Manila le 24 septembre, commençait à être suivi par les différentes agences météorologiques.
Les
agences font passer ce phénomène de Tropical Depression à Typhon dans la
journée du 26 septembre, donc 48 heures avant qu’il n’arrive sur Manille avec
des vents de 230 km/h.
Milenyo,
dont le centre passera pratiquement sur Manille, causera la perte de 197 vies, presque exclusivement du fait des inondations et des glissements de
terrain, conséquences des pluies diluviennes qui l’accompagnait.
Plus
proche de nous dans le temps, le typhon Usagi, Odette pour son nom local,
passait au nord de l’archipel les 19 et 20 septembre 2013. Un super typhon de
catégorie 5, avec des vents soutenus de plus de 200 km/h et des pointes à près
de 300 km/h.
L’évolution
d’Usagi était suivie depuis le matin du 16 septembre et nous étions
parfaitement informés de ses caractéristiques au fur et à mesure de son avancée
en direction de l’archipel.
48 à 72 heures pour se préparer. Résultat, le
nombre de victimes aux Philippines se sont comptées sur les doigts d’une main,
principalement des passagers de bateaux. Vagues de plus de sept mètres à
certains endroits.
Dès
le 17, certaines provinces avaient été mises sous alerte.
Oui,
mais les populations du nord de l’archipel savent se préparer et se
protéger !
Voir à ce sujet mon post ‘’Odette, la bête’’ http://maretraiteauxphilippines.blogspot.com/2013/09/odette-la-bete.html
Voir à ce sujet mon post ‘’Odette, la bête’’ http://maretraiteauxphilippines.blogspot.com/2013/09/odette-la-bete.html
Vingt
ans que les gens de Batanes n’avaient pas
reçu un typhon d’une telle violence !
Après
le passage de Milenyo et bien que nous situant à moins de 60 kilomètres de la
capitale, nous avons été privés d’électricité durant trois longues semaines.
Vous pouvez me croire, trois semaines sans électricité, c’est long, très long.
Heureusement nous avions un petit générateur électrique de 2,5 Kva et notre
préparation était presque parfaite.
Maintenant,
si vous me posez la question de savoir si je souhaite toujours continuer à
vivre aux Philippines, sans aucune hésitation je vous réponds
‘ « OUI ».
Au
cours de ces dix-sept dernières années, j’ai essuyé une bonne vingtaine de sérieux
typhons.
Je le reconnais bien volontiers, aucun n’avait la puissance de Yolanda, mais néanmoins cela a sérieusement soufflé à de nombreuses reprises. De plus nous sommes sur la façade ouest de Luzon, à l’entrée de la baie de Manille. Généralement, les typhons qui arrivent par l’est / sud-est, ont perdu un peu de leur puissance lorsqu’ils arrivent sur Manille.
Au
niveau de la ville de Tacloban, c’est la montée brutale des eaux qui a provoqué
la catastrophe. Vivre en bord de mer, c’est parfait par beau temps, voire par
petite tempête tropicale. Maintenant lorsque surviennent des vagues de dix
mètres, cela peut s’avérer difficile.
Donc
bien étudier l’endroit où vous souhaitez faire construire. Glissements de
terrain, inondations, proximité de la mer, des rivières, les vents dominants,
la situation sur l’archipel, etc. tout ceci doit être pris en compte, avant que
de louer ou de faire construire votre ‘’home sweet home’’.
Changer
d’endroit pour une place qui soit plus sûre ?
Il n’y a aucun endroit au monde qui soit une place sûre à cent pour cent.
Vous pouvez, dans une certaine mesure, limiter les risques, maintenant le risque zéro n’existe nulle part.
Regardons
un peu si certaines régions des Philippines peuvent être considérées comme
sûres, ou tout du moins plus sûres que d’autres.
Luzon,
la plus grande île de l’archipel et qui se situe au nord de ce dernier.
C’est la région qui reçoit le plus de typhons par an et il n’est pas rare, d’une année sur l’autre, que plusieurs typhons dévastateurs traversent la grande île. Tous ne sont pas aussi puissants que Yolanda, mais néanmoins, chaque année, ce sont deux ou trois de ces phénomènes qui dévastent le nord du pays. Donc Luzon ne peut pas être considérée comme une zone sûre.
Les
Visayas, le centre du pays, caractérisés par de nombreuses îles plus petites,
Samar, Leyte, Panay, Negros, Cebu, Bohol, etc.
Même s’il s’agit d’une région qui est moins sujette aux passages des typhons, l’histoire récente nous prouve que ces îles sont loin d’être épargnées. Le dernier en date de cette violence, en 1991 si j’ai bonne mémoire. Une catastrophe similaire à celle de Tacloban, mais plus centrée sur la région d’Ormoc (Leyte).
Donc Yolanda nous rappelle que cette région du centre de
l’archipel n’est pas à l’abri d’une catastrophe de grande ampleur. Donc les
Visayas ne peuvent pas être considérées comme une région sûre.
Mindanao,
la deuxième plus grande île, tout au sud du pays.
Mindanao a connu peu de passages de typhons durant ces cinquante dernières années,
Néanmoins, deux catastrophes majeures se sont produites récemment, l’une en 2011, la seconde en 2012.
En
2011, c’est le passage de Sendong, Washi à l’international, plus une super tempête
tropicale qu’un typhon, qui dévaste la ville de Cagayan de Oro le 16 décembre
2011.
Principalement dû au débordement des rivières, qui vont tout emporter sur leur passage, plus de 1.300 victimes vont être dénombrées.
Le 3 décembre 2012, c’est au tour de Bopha, Pablo pour son nom local, de dévaster le sud de Mindanao.
Principalement dû au débordement des rivières, qui vont tout emporter sur leur passage, plus de 1.300 victimes vont être dénombrées.
Le 3 décembre 2012, c’est au tour de Bopha, Pablo pour son nom local, de dévaster le sud de Mindanao.
Avec des vents de plus de 280 km/h, c’est le plus puissant typhon à avoir frappé la grande île du sud depuis que les statistiques existent. De plus, phénomène rare, il est très bas en latitude, juste à quelques degrés au-dessus de l’Équateur. Bilan, plus de 3.000 morts et disparus.
Bopha,
le plus puissant typhon à avoir touché les Philippines en 2012 et il est passé
tout au sud, une région qui n’avait rien connu de tel depuis 70 ans..
Donc,
nous pouvons en conclure que, même si les typhons sont moins fréquents au fur
et à mesure que l’on descend vers le sud de l’archipel, aucun endroit ne peut
être considéré comme sûre et hors d’atteinte de ce phénomène.
De
plus, les Philippines sont situées sur la ceinture de feu du Pacifique, ce qui
veut dire éruptions volcaniques et tremblements de terre.
Pour
ce qui concerne le risque volcanique, je préconiserais de tracer un cercle
d’une quinzaine de kilomètres de rayon autour des volcans actifs ; nous en
aurions entre 14 et 17 selon les auteurs et d’éviter de se poser dans ces
zones. Bien que le Mont Pinatubo ait été considéré comme totalement dormant avant
son éruption apocalyptique de 1991. Pour les tremblements de terre il existe
des cartes, mais sans aucune garantie.
Nous
ne sommes pas non plus à l’abri d’un Tsunami, se situer à une petite quinzaine
de mètres au-dessus du niveau de la mer pourrait s’avérer être une sage
précaution, au cas ou.
Se préparer lors de l’arrivée d’un typhon.
Si vous avez un générateur électrique, c’est très bien, mais cela demande en permanence de l’entretien, par exemple le faire tourner au moins une fois par mois. Avoir de l’essence ou du diésel de réserve et faire régulièrement la vidange. De plus, même plus ou moins insonorisés, ils sont plutôt bruyants.
Pensez
à préparer des panneaux de contreplaqué de 5mm afin de protéger vos fenêtres de
l’extérieur.
L’investissement n’est pas excessif et si vous prenez la peine de les vernir ou de les peindre, vos panneaux vont vous resservir d’une année sur l’autre. Pour les portes, deux ou trois U en ferraille sur le chambranle de chacune de vos portes extérieures, U qui vont recevoir des pièces de bois, de façon à bloquer vos portes de l’intérieur.
En
cas de très violent typhon annoncé, protégez vos fenêtres de l’intérieur avec
des matelas que vous bloquez avec des planches. Une fenêtre qui explose cela
peut-être extrêmement dangereux.
Il
m’est arrivé plusieurs fois de faire ces préparatifs pour rien, mais je préfère
prévenir que guérir.
Pensez
à élaguer vos arbres, à nettoyer vos gouttières et descentes d’eaux pluviales.
Vérifiez que le vent ne peut pas s’engouffrer sous la toiture par les débordements de la toiture.
Il faut que l’Hardiflex ou le contreplaqué soient vissés sur les ferrailles de la charpente, pas seulement posés dessus. En cas de fort vent, une plaque qui se soulève, le vent qui s’engouffre et hop, c’est à toute la toiture que vous pouvez dire adieux.
Vérifiez que le vent ne peut pas s’engouffrer sous la toiture par les débordements de la toiture.
Il faut que l’Hardiflex ou le contreplaqué soient vissés sur les ferrailles de la charpente, pas seulement posés dessus. En cas de fort vent, une plaque qui se soulève, le vent qui s’engouffre et hop, c’est à toute la toiture que vous pouvez dire adieux.
Cela
parait peut-être idiot, mais je le répète, durant un typhon on ne sort pas, il
peut y avoir des objets volants non identifiés et dangereux.
Bon
maintenant que vous voilà paré pour la maison, il va falloir penser à vous.
Batteries de secours pour les téléphones portables, lampes torche et batteries de rechange, un poste de radio fonctionnant sur piles, une lampe à pétrole du type ‘’Petromax’’, quelques bougies, des boîtes d’allumettes et des briquets, etc.
Prévoir
de la nourriture pour toute la famille et pour environ une semaine.
Des choses non périssables bien évidemment ; riz, lait en poudre, café, sucre, sel et des conserves, beaucoup de conserves. Tous les six mois, vous renouvelez vos provisions que vous avez pris la précaution de mettre dans une grande boîte plastique.
Prévoir
également quelques médicaments comme Paracetamol, Immodium, un antibiotique
large spectre, des vitamines, des barres de céréales, de chocolat vitaminées,
etc.
Un nécessaire de premier secours afin de désinfecter et de soigner les petits bobos.
Tout ceci à conserver dans des boîtes plastiques du genre Tupperware.
Le typhon
est annoncé, prenez la précaution d’acheter quelques bidons d’eau de boisson,
de quoi tenir huit jours avec une consommation journalière de trois litres par
personne et par jour.
Prévoyez éventuellement un système de filtrage de l’eau de pluie.
Prévoyez éventuellement un système de filtrage de l’eau de pluie.
Attendez-vous,
plus particulièrement si vous vivez dans un milieu rural, à recevoir du monde,
pas mal de monde à la maison. Principalement des femmes et des enfants, souvent
avec quelques bagages.
Donc prévoyez large en réserves d’eau et de nourritures.
Maintenant vous voilà paré pour affronter le prochain typhon !
Rassurez-vous il ne devrait maintenant pas y en avoir avant la fin mai, voire début juin et encore ont-ils tendance, en début de saison tout du moins, à filer en direction du Japon.
Donc,
c’est aussi simple que cela : ‘’aucun endroit sur terre n’est totalement
sûr’’.
J’ai
presque honte à le dire, mais nous n’avons absolument pas été affectés par le
passage de ce dernier typhon. Un peu de vent, un peu de pluie durant quelques
heures et ce fût tout.
Difficile d’imaginer
une telle catastrophe à quelques petites centaines de kilomètres de là.
Comme
je l’ai déjà expliqué, c’est une toute petite partie de l’archipel qui a été
affectée par Yolanda, peut être 5 % en tout, pas plus. Mais ce sont des régions
extrêmement pauvres et peu développées, des endroits où ceux qui possèdent des
maisons en dur sont largement minoritaires.
Quatre plots de cocotier et du bambou, parfois du contreplaqué et des cartons, le tout recouvert de feuilles de palme en guise de toit, ne résistent bien évidemment pas aux typhons.
Quatre plots de cocotier et du bambou, parfois du contreplaqué et des cartons, le tout recouvert de feuilles de palme en guise de toit, ne résistent bien évidemment pas aux typhons.
Après le passage de Yolanda, avez-vous toujours l’intention
de venir vivre aux Philippines ?
Pour ceux qui
demeurent ici depuis plus ou moins longtemps, êtes-vous effrayés de rester sur
l’archipel, envisagez-vous de partir ?
Pascal, qui s’est engagé à titre bénévole à
construire quelques maisons en dur pour les habitants les plus touchés et les
plus méritants de son Baranga, a créé avec quelques amis, une association qui
porte le nom de ‘’Les Artisans du Cœur’’.
Cette association, sous sa supervision, se charge de construire quelques
maisons faites de parpaings. Du solide, du fait pour durer et résister aux
intempéries et aux typhons locaux. Plus vous serez nombreux à donner pour cette
association et plus grands sera le nombre de maisons construites.
Pour plus de renseignements, vous
pouvez directement contacter Pascal par mail : pascal.chatel@yahoo.com
Pour vos donations :
Voilà
donc toutes les informations pour le compte bancaire Philippin.
Account
Name: Pascal, Bernard, Raymond CHATEL
Account
Number: 1413141363990
Account
Type: Savings Account
Bank Name
: Metrobank
Branch:
Roxas City Philippines
Bank
Address: Roxas Ave. Roxas City Capiz Philippines
Swift
Code: MBTCPHMM
Iban No.:
03407080868
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
Retrouvez-moi sur :
www.maretraiteauxphilippines.blogspot.com
www.maretraiteauxphilippines.blogspot.com
Chaque jeudi de 18 à 20 h, 12 à 14 h en Europe sur Yahoo Messenger :
Pseudo < dtesteil >
Les articles de ce blog sont © Copyright protected. Leur reproduction, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.
Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres
de côtes,des milliers de plages de sable blanc,
le soleil toute l’année ; des montagnes qui culminent
à plus de 3.000 mètres,la jungle, les forêts,
des paysages grandioses.
Une population chaleureuse et accueillante,
des tribus colorées.Un excellent service de santé
à un prix abordable. Le coût de la vie,un des plus bas
au monde; de nombreux avantages offerts aux retraités,
pas d’impôts ni de taxes.
Plus d'information sur la page ''livres''.
“Épouser une Femme Philippine”,
sous titré,
Chercher Trouver et Marier une Pinay,
S’adresse à tous les hommes occidentaux qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.
Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.
Plus d’information sur la page ‘’livres’’
Mon petit livre
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’
No comments:
Post a Comment