Je me suis souvenu de ce billet à la suite d'un commentaire récent fait par un lecteur.
Après six années de présence sur l'archipel, après avoir fait construire la maison de ses rêves, il ne pense qu'à une chose... repartir.
A la lecture de son commentaire j'ai bien l'impression qu'il a accumulé un maximum d'erreurs durant son séjour ! Premièrement, il a fait construire et je présume très rapidement après son arrivée, ceci étant la première erreur. Seconde erreur, à ce que j'ai pu comprendre, il a fait construire non loin, voire à proximité de la famille de son épouse (lire ou relire à ce sujet ''La famille de ma femme !'').
Il se plaint de la cuisine philippine... nous disposons de tous les ingrédients, ou presque, afin de cuisiner maison, donc ceci est un faux problème. Sauf a habiter au fin fond d'une province, à des heures de route d'un Centre Commercial digne de ce nom, il est possible de se ravitailler en produits permettant de réaliser d'excellents plats.
Charcuterie et fromages se trouvent maintenant un peu partout sur pratiquement l'ensemble du territoire, toujours à la condition de se trouver à une distance raisonnable d'une grande ville. Et même, à la limite, pourquoi ne pas faire un ravitaillement charcuterie trois ou quatre fois par an dans une de ces boutiques spécialisées, comme Sentis par exemple. Mais il en fleurit chaque jour un peu plus de ces magasins spécialisés.
Il y a également la possibilité de se faire envoyer de France, disons une fois par an, un ou deux cartons Balikbayan rempli de conserves de France ; l'on trouve encore de très bonnes conserves en France.
Dernier point sur lequel il attire mon attention, il trouve que tout devient cher sur l'archipel.
Plus particulièrement les terrains pour construire un resort. Les Allemands et autres étrangers sont passés par là, les prix ont grimpé. Mais les prix grimpent partout... maintenant, essayez d'acheter un terrain avec vue sur la mer et accès à une plage sur le pourtour méditerranéen ! Petit exemple, Cavalaire (83), 648 m2, 1 km de la mer, 2,5 km du centre-ville... € 445.000 ! Ce qui nous fait pas loin de € 687 au mètre carré tout de même, ce qui traduit en Pesos philippins nous donne pas loin de 40.000 ! Collioure (66), 1 km du village, 2.000 m2 pour € 740.000, € 340 du mètre carré... tout de même.
Pour ce qui est des terrains sur les îles françaises, en bord de plage... je vous laisse deviner.
Mais peut-être y a t-il d'autres motifs à ce retour, motifs que mon lecteur n'a pas souhaité aborder.
Mais, revenons-en à ce que me disait Denis, il y a de celà un peu plus de deux ans.
A un ami, qui vient juste de fêter ses six premiers mois de résidence aux Philippines, je posais récemment la question suivante :
Quels sont pour toi les cinq plus grands chocs que tu as ressentis depuis ton arrivée ; quels sont les cinq principales difficultés que tu as rencontrées, à ce jour, dans ton adaptation au pays ?
Après six années de présence sur l'archipel, après avoir fait construire la maison de ses rêves, il ne pense qu'à une chose... repartir.
A la lecture de son commentaire j'ai bien l'impression qu'il a accumulé un maximum d'erreurs durant son séjour ! Premièrement, il a fait construire et je présume très rapidement après son arrivée, ceci étant la première erreur. Seconde erreur, à ce que j'ai pu comprendre, il a fait construire non loin, voire à proximité de la famille de son épouse (lire ou relire à ce sujet ''La famille de ma femme !'').
Il se plaint de la cuisine philippine... nous disposons de tous les ingrédients, ou presque, afin de cuisiner maison, donc ceci est un faux problème. Sauf a habiter au fin fond d'une province, à des heures de route d'un Centre Commercial digne de ce nom, il est possible de se ravitailler en produits permettant de réaliser d'excellents plats.
Charcuterie et fromages se trouvent maintenant un peu partout sur pratiquement l'ensemble du territoire, toujours à la condition de se trouver à une distance raisonnable d'une grande ville. Et même, à la limite, pourquoi ne pas faire un ravitaillement charcuterie trois ou quatre fois par an dans une de ces boutiques spécialisées, comme Sentis par exemple. Mais il en fleurit chaque jour un peu plus de ces magasins spécialisés.
Il y a également la possibilité de se faire envoyer de France, disons une fois par an, un ou deux cartons Balikbayan rempli de conserves de France ; l'on trouve encore de très bonnes conserves en France.
Dernier point sur lequel il attire mon attention, il trouve que tout devient cher sur l'archipel.
Plus particulièrement les terrains pour construire un resort. Les Allemands et autres étrangers sont passés par là, les prix ont grimpé. Mais les prix grimpent partout... maintenant, essayez d'acheter un terrain avec vue sur la mer et accès à une plage sur le pourtour méditerranéen ! Petit exemple, Cavalaire (83), 648 m2, 1 km de la mer, 2,5 km du centre-ville... € 445.000 ! Ce qui nous fait pas loin de € 687 au mètre carré tout de même, ce qui traduit en Pesos philippins nous donne pas loin de 40.000 ! Collioure (66), 1 km du village, 2.000 m2 pour € 740.000, € 340 du mètre carré... tout de même.
Pour ce qui est des terrains sur les îles françaises, en bord de plage... je vous laisse deviner.
Mais peut-être y a t-il d'autres motifs à ce retour, motifs que mon lecteur n'a pas souhaité aborder.
Mais, revenons-en à ce que me disait Denis, il y a de celà un peu plus de deux ans.
A un ami, qui vient juste de fêter ses six premiers mois de résidence aux Philippines, je posais récemment la question suivante :
Quels sont pour toi les cinq plus grands chocs que tu as ressentis depuis ton arrivée ; quels sont les cinq principales difficultés que tu as rencontrées, à ce jour, dans ton adaptation au pays ?
Je plante un peu le décor.
Mon ami Denis est un ressortissant Helvétique qui approche doucement, mais sûrement, de la soixantaine. En parfaite forme physique, marié depuis de très longues années avec Mira, sa Pinay, avec laquelle il s’entend à merveille.
Mon ami Denis est un ressortissant Helvétique qui approche doucement, mais sûrement, de la soixantaine. En parfaite forme physique, marié depuis de très longues années avec Mira, sa Pinay, avec laquelle il s’entend à merveille.
C’est un ancien mécanicien automobile qui possédait son garage à proximité de Genève.
Plus habitué des grands froids que des fortes chaleurs, même s’il a effectué une dizaine de séjours aux Philippines à l’occasion de quelques semaines de vacances, l’on ne peut pas dire que ce soit un grand voyageur.
Il a choisi de vivre non loin du lieu d’origine de son épouse et ils ont fait le choix d’une petite ville de province, sur l’île de Guimaras, dans la région de l’Ouest des Visayas, au cœur des Philippines.
Guimaras, c’est une petite île de 604 kilomètres carrés qui supporte une population de 151.000 habitants et qui se situe entre deux autres grandes îles : Panay au nord et Negros au sud. C’est l’île des tropiques de la carte postale avec ses plages de sable blanc, ses eaux turquoises, ses tortues de mer, ses coraux, ses poissons multicolores … pour les amateurs, le lieu de production d’une des meilleures mangues du pays.
Ils vivent dans une ‘’subdivision’’, un quartier calme et tranquille dans lequel ils se sentent en toute sécurité. Iloilo, la capitale de la Province du même nom se trouve à quelques minutes … de banca !
L’on trouve pratiquement de tout sur l’île de Guimaras ; néanmoins tous les Malls, les grands Centres Commerciaux sont situés sur Iloilo. En cas de tempête ou de forte mer … il va falloir savoir donner le temps au temps.
Donc je demande à Denis quels ont été, ou sont toujours, les plus grands chocs qu’il a ressenti durant ces six premiers mois passés aux philippines en tant que résidant permanent et j’insiste sur le résident permanent (je ne parle pas des tremblements de terre pour les chocs !)
Je ne lui ai pas trop laissé le temps de réfléchir, je voulais quelque chose de spontané et j’ai précisé sans ordre.
Son premier choix, son premier choc, le temps, le climat.
Bien qu’ayant effectué une dizaine de séjours par le passé, la chaleur, l’humidité ambiante, les précipitations lui ont posé et lui posent toujours problème. Pourquoi ?
Tout simplement le fait que ses voyages antérieurs se sont toujours déroulés durant la saison ‘’fraiche’’, tout du moins relativement fraîche, celle qui s’étend de la mi-décembre au début du mois de février.
Il n’avait jamais fait l’expérience de la mousson, des fortes pluies, des dépressions tropicales et de la chaleur. Ils n’ont pas ça dans le canton de Genève !
Bien qu’ayant effectué une dizaine de séjours par le passé, la chaleur, l’humidité ambiante, les précipitations lui ont posé et lui posent toujours problème. Pourquoi ?
Tout simplement le fait que ses voyages antérieurs se sont toujours déroulés durant la saison ‘’fraiche’’, tout du moins relativement fraîche, celle qui s’étend de la mi-décembre au début du mois de février.
Il n’avait jamais fait l’expérience de la mousson, des fortes pluies, des dépressions tropicales et de la chaleur. Ils n’ont pas ça dans le canton de Genève !
Maintenant il me dit se sentir mieux, les températures ont baissé et les précipitations se font plus rares.
Je l’ai tout de même averti, qu’à partir de fin février et ce jusqu’en mai, nous allions entrer dans ce que l’on appelle ici le ‘’Summer time’’, l’été et que durant cette période, il pourrait éprouver quelques difficultés.
Je lui ai donné deux conseils.
Premièrement faire l’achat d’un petit climatiseur, un aircon, à installer dans sa chambre ou dans son bureau.
Quelques heures par jour seulement, ne pas commencer à faire l’erreur de vivre en air conditionné à longueur de journée. Pour la nuit, mettre le climatiseur en route un peu avant d’aller se coucher, le laisser en fonctionnement une heure ou deux et faire prendre le relais par un ventilateur. Il y a de petits climatiseurs qui sont vendus avec un ventilateur ; vous programmez le climatiseur, il s’arrête et c’est le ventilateur qui se met automatiquement en route.
Plusieurs avantages à ce système.
Vous évitez d’être enrhumé à longueur d’année, vous faites des économies sur la facture électrique et vous dormez bien, car une fois la pièce refroidie, comme le soleil ne tape plus, un ventilateur est largement suffisant. De plus, il éloigne les éventuels moustiques.
Mon deuxième conseil, trouver une maison à louer dans un endroit autre qu’une subdivision. Il y a souvent un phénomène de blocage de la circulation d’air dans ce type de village. La subdivision est entourée de hauts murs, les maisons sont très proches les unes des autres, l’air y circule mal.
Une maison sur une colline ou en bord de mer permet très souvent d’éviter le désagrément des fortes chaleurs. N’oublions pas que les Philippines bénéficient de la brise et de la fraicheur relative des alizées ! Je connais de nombreux expats dont les maisons surplombent la mer et qui n’utilisent pas de climatiseurs.
En dernier recours, vivre dans les montagnes.
En dernier recours, vivre dans les montagnes.
Son deuxième choc et peut-être le plus grand m’a-t-il avoué, le manque de vie privée. Il s’est laissé envahir par la ‘’famille de ma femme’’ et se retrouve avec une douzaine de personnes qui vivent, plus ou moins régulièrement, dans sa maison qui ne compte que quatre pièces.
Il vient de faire ajouter un cabinet de toilette à proximité de sa chambre pour son usage exclusif. Ces deux endroits étant maintenant ‘’Off limits’’ pour les membres de la famille autres que son épouse.
Il y a un début à tout.
Il avait en Suisse une grande maison dans laquelle il vivait seul avec son épouse. Il disposait de son petit atelier pour bricoler, de son bureau et il n’y avait pas la queue lorsqu’il voulait aller pisser après avoir bu quelques bières, tranquillement installé dans son fauteuil préféré devant la télévision.
Pour ce problème particulier, je l’ai renvoyé à la lecture de mon post ‘’La famille de ma femme’’.
Un jour je vous donnerai mon truc pour régler le problème … bien que … le Philippin aurait largement tendance à jouer le ‘’chassez le naturel, il revient au galop ‘’ ou le ‘’sortir par la porte … pour mieux revenir par la fenêtre’’.
Pour ce problème particulier, je l’ai renvoyé à la lecture de mon post ‘’La famille de ma femme’’.
Un jour je vous donnerai mon truc pour régler le problème … bien que … le Philippin aurait largement tendance à jouer le ‘’chassez le naturel, il revient au galop ‘’ ou le ‘’sortir par la porte … pour mieux revenir par la fenêtre’’.
Son troisième choc, la nourriture. Il me dit manger des plats philippins, son épouse étant une excellente cuisinière, néanmoins il ajoute que certains plats lui manquent, qu’il n’est pas possible de tout trouver aussi facilement, fromages et charcuterie par exemple. C’est sûr qu’une bonne fondue, non pas savoyarde, mais genevoise, ne se trouve pas sous le sabot du carabao du coin, une choucroute digne de ce nom est également difficile à trouver.
Depuis qu’il a vu les étales de son marché local avec viandes et poissons recouverts de mouches … il hésite un peu (beaucoup, mais n’oublions pas il est suisse, un Helvéte). De ce fait, il préfère acheter sous emballage plastique, en barquettes dans le SM le plus proche. Sans se douter qu’il y a de grandes chances pour qu’il y ait eu des mouches … avant l’emballage sous plastique !
Son quatrième choc, son confort.
Plus de grand écran TV avec 300 chaînes de disponibles, plus son canapé, son fauteuil en cuir, plus de sieste, il me dit qu’il fait trop chaud.
Plus de 4 X 4 pour faire des balades dans les environs, plus d’atelier avec outils pour bricoler.
A mon avis il s’agit de faux problèmes. Les grands écrans Télé sont disponibles à des prix abordables, les canapés et fauteuils également, bien que personnellement je préfère le rotin au cuir sous nos latitudes, la chaleur pour la sieste, je lui ai déjà donné la solution.
Les 300 chaînes de TV, par satellite ce n’est vraiment pas un problème.
Ses outils et son atelier, le 4 X 4, le problème est plutôt simple à régler … une fois la famille de ma femme un peu éloignée et sa connaissance des règles de conduite locales (pas de règles). Donc, à mon avis, faux problèmes !
Le cinquième et dernier point, dans sa liste des chocs auxquels il doit faire face, les dépenses … les dépenses journalières et mensuelles. Cent pesos par ici, cinquante par là, plus ceci, plus cela … a lot of money. Oui, pour un Kano, supporter une douzaine de personnes cela peut revenir cher. Non seulement il faut les nourrir, souvent les soigner, payer pour l’éducation des plus jeunes (et cela n’est pas donné), avancer l’argent pour un voyage, une visite médicale et j’en passe et j’en passe. L’imagination du Philippin, pour soutirer de l’argent au ‘’Kano’’, ne connait pas de limite.
Donc vous savez maintenant un peu mieux à quoi vous attendre durant les six premiers mois... et peut être un peu plus, qui vont suivre votre arrivée au pays des 7.107 îles. Vous allez-donc pouvoir bénéficier de nos expériences et vous préparer, mentalement tout du moins.
Il y a plusieurs sujets que notre ami Denis n’a pas cité.
Le temps et la notion du temps aux Philippines … mais n’oublions pas il est Suisse et les Suisses, c’est bien connu, ne sont pas pressé.
Deuxième point, le bruit. Le bruit en général, les bruits en particulier.
Vivant dans une subdivision peut-être est-il, en partie tout du moins, protégé.
Mais, avec une douzaine de membres de la famille qui résident plus ou moins en permanence … j’en doute.
Mais, avec une douzaine de membres de la famille qui résident plus ou moins en permanence … j’en doute.
Troisième point, le langage et la difficulté à comprendre et à bien se faire comprendre.
Etc., laissons cela pour un prochain post.
La longue et difficile période d’adaptation. En général elle s’effectue, jour après jour, par d’infimes et subtiles modifications du comportement, par petites touches qui permettent, au fil des ans, pour ceux qui ont su résister aux pressions, de s’ajuster à défaut de totalement s’adapter.
Pour ceux qui vivent ici, avez-vous ou avez-vous eu des difficultés particulières à vous adapter ? Des difficultés autres que celles déjà mentionnées ?
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
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Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres
de côtes,des milliers de plages de sable blanc,
le soleil toute l’année ; des montagnes qui culminent
à plus de 3.000 mètres,la jungle, les forêts,
des paysages grandioses.
Une population chaleureuse et accueillante,
des tribus colorées.Un excellent service de santé
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1 comment:
Pourquoi est-ce que tu mets toujours des ... au milieu de tes titres?
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