Monday, February 27, 2012

QU'AIMEZ-VOUS ... MANGER ?

Nous avons tous nos propres goûts individuels, chacun d’entre nous va préférer tel ou tel met, plat, légume, fruit, dessert, sucrerie, en fonction de sa saveur, senteur, de sa texture et même de son aspect. 

Tout cela va dépendre de l’attraction que vous allez ressentir, parfois même à la simple vue, de ces choses que nous mangeons. L’expression ‘’l’eau m’en vient à la bouche’’ traduit bien ce phénomène d’attraction que nous ressentons pour telle ou telle chose que nous aimons manger.

Nous pouvons adorer, aimer, détester voir abhorrer telle ou telle chose qui se mange.
Certaines de ces choses qui se mangent vont également demeurer neutres à notre palais.

Le cas du riz pour moi. Je n’apprécie pas particulièrement le riz, mais néanmoins j’en mange ; avec un poisson au court-bouillon, un osso-buco, un carry …
C’est en fait la sauce qui me le fait accepter plus facilement, mais un riz blanc, nature, souvent collant à souhait  comme l’adorent les Philippins, non, mille regrets non !


Savez-vous que le Philippin différencie les riz en fonction de leurs senteurs et de leurs saveurs ? N’avez-vous jamais remarqué comment ils achètent leur riz ?
Regardez bien le manège, principalement devant  l’étale d’une boutique qui ne vend que du riz, au marché par exemple.

Les différentes catégories de riz sont présentées dans des caisses en contreplaqué.
Chacune de ces caisses contient en général un sac de riz, soit quarante kilos et une étiquette, indiquant la qualité et le prix, est fichée sur le tas de riz.

Observez le manège des acheteurs : ils jettent un œil, choisissent, prennent une pincée, parfois une poignée de riz, la porte à leurs narines pour le sentir, remettent la pincée dans la caisse, mais en gardent quelques grains qu’ils vont grignoter … pour la saveur.

Donc il y a des choses que certains mangent et qu’ils adorent alors que d’autres vont franchement détester ces mêmes choses.

En fait nous avons été conditionnés dès notre plus tendre enfance à tels et tels goûts et saveurs et il est souvent difficile de sortir de ces choix, de ces sentiers battus.


Mais revenons-en aux Philippines et à la nourriture locale.
Il y a ici certaines choses que je trouve appétissantes, d’autres qui me font m’enfuir en courant.
Parfois l’on trouve certains produits qui sont bien meilleurs que ceux similaires que l’on peut trouver en Europe.

Un exemple, les bananes.
La banane la plus répandue vendue dans les pays occidentaux est la ‘’Cavendish’’.
Une grosse banane de couleur jaune citron, qui a une forme de croissant de lune, qui est ferme et semble délicieuse, peut-être la meilleure, pour ceux qui ne connaissent pas la Lacatan ou Lakatan.

La Cavendish est cultivée aux Philippines, principalement dans la région de Davao, par de grandes compagnies américaines comme Dole, qui exportent sur les USA.
Mais savez-vous ce que font les locaux de la Cavendish ?
Ils en nourrissent les cochons.

Ceux qui vivent ici, locaux comme étrangers, préfèrent et de loin, manger des Lakatan beaucoup plus sucrées et savoureuses que des Cavendish.

Nous avons également deux autres sortes de bananes qui dépassent largement la saveur de la Cavendish. La Séñorita, qui est une minuscule banane, mais à la saveur incomparable et la Merado, qui en taille ressemble à la Lakatan, mais qui est rouge. Difficile à trouver, sa saveur est …

Quels sont les autres sortes de fruits qui sont bien meilleurs ici que ceux que l’on peut trouver en Europe ?
Le Pomelo (un gros pamplemousse) que l’on trouve en deux variétés, le blanc et le rose.

Le Pomelo, surtout le rose, est plus sucré, a plus de saveur et est moins acidulé que le pamplemousse. La plupart des variétés de fruits qui sont vendus en Europe sont souvent ceux qui voyagent le mieux, pas toujours les meilleurs.

Pratiquement tous les fruits exotiques qui sont vendus en Europe, ou aux USA, ont des variétés locales qui sont bien meilleures … mais qui, malheureusement pour vous voyagent mal.

Il y a également aux Philippines certaines nourritures que je ne peux avaler.
Le poisson séché, Bulad ou Tuyo, dont l’odeur à la cuisson … faut le sentir pour y croire.

Bien que, certains de mes copains me disent que c’est délicieux et je dois avouer que je commence à me faire à l’odeur. Peut-être qu’un jour, dans le cadre d’un ajustement, je me laisserai tenter. La longue et difficile période d’adaptation.

Mais nous avons également quelques fromages qui font peur à beaucoup.
Un bon camembert du genre Lanquetôt, coulant à souhait et bien puant sur de la baquette bien fraîche tartinée de beurre normand. Ou alors un Roquefort étalé sur une tranche de pain de campagne, ou mieux une sauce au Roquefort sur une pièce de bœuf. 

Un Chaource, une Fourme d’Ambert, un Reblochon, un chèvre bien fait, un Cantal vieux à souhait … mon épouse philippine ne peut s’en approcher à moins de vingt mètres et pourtant, c’est si bon !

Une autre spécialité locale que je n’ai pas encore réussi à mettre à mon menu, le ‘’Balut’’.

Un œuf de canne fécondé et en fonction de l’âge du Balut vous allez pouvoir croquer les os, tendres tout de même et les plumes du petit canard. Le bec, parait-il, est également croquant à souhait. Nous gobons bien les œufs de poule … tout du moins certains d’entre nous.

Allez, je vais vous en donner un dernier, celui que je sens à cinquante mètres de distance et qui est interdit de transport dans la majorité des compagnies aériennes. 

Vous l’avez reconnu, à l’odeur je suppose, oui je veux parler de sa majesté le Durian, ce fruit sublime pour les uns, pestilentiel pour les autres. De plus, parait-il, il en existe plusieurs variétés dont les saveurs sont quelques peu différentes les unes des autres, à votre bon cœur m’sieurs dames.


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.


Retrouvez-moi sur :
<  www.philippinestoursetvoyages.blogspot.com  >



Mon petit livre101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible. 


Vous trouverez plus d’information sur la page ‘Livres’’




OFFREZ-LUI UN CADEAU !
Ce qui est fortement apprécié en ce moment :
Load pour son cellphone, P300 / P600 / P900 / P1.500 …
En Smart, Globe ou Sun Cellular
Elle peut ainsi vous parler pendant des dizaines de minutes et envoyer des centaines de messages,
Connexion Internet prépayée.
Consultez la page ‘’Offrez-lui un cadeau’’ !



EST-ELLE réelle ?
              Est-elle celle qu’elle
                Prétend être ?

  Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines

Sunday, February 26, 2012

LA TOURISTA ... VOUS CONNAISSEZ !

Connaissez-vous  la ‘’tourista ?’’

Elle peut prendre différents noms, souvent exotiques, cela va dépendre de l’endroit où vous vous trouvez. La Sénégalaise, la Congolaise, la Gabonaise, sont les trois seules dont je me souvienne sur l’Afrique !
Autrement l’on parle plutôt de ‘’tourista’’ dans le reste du monde.

La tourista c’est quelque chose qui peut totalement ou partiellement vous gâcher des vacances … à moins d’aimer passer les vacances à proximité ou dans les toilettes, mais avouez que c’est un peu limité comme vue et paysages.

L’on pourrait définir la tourista comme la diarrhée du voyageur.
De 20 à 50 % des voyageurs qui se rendent d’un pays développé en direction d’un pays dit sous-développ
é vont être affectés. Il est très rare que quelqu’un voyageant d’un pays sous-développé en direction d’un pays développé l’attrape.

La définition pourrait en être : plus de deux fois aux toilettes avec une bonne diarrhée par 24 heures ; celle-ci étant accompagnée de crampes d’estomac, de nausées et parfois de vomissements.

Le terme ‘’dysenterie’’ fait référence à la forme la plus sévère, forme qui dure en général beaucoup plus longtemps et parfois avec du sang et du mucus dans les selles. Dans ce cas direction l’hôpital, cela se soigne très bien et rapidement, mais surtout n’attendez pas, l’on perd très rapidement du poids et cela fatigue !
Normalement la tourista se déclare le troisième ou quatrième jour du voyage et va durer 36-48 heures si elle n’est pas traitée et 24-36 heures si vous vous soignez.


Plus le séjour est long et plus vous avez la chance et le bonheur de faire la connaissance de la tourista, spécialement si vous vous trouvez sous les tropiques et dans une zone rurale, donc aux Philippines …

Son déclenchement est également favorisé par la chaleur, le changement de  température, les habitudes nutritionnelles, le décalage horaire et la fatigue.

Ne jamais boire de l’eau du robinet est la première précaution indispensable. De l’eau minérale en bouteille, de l’eau purifiée comme nous en trouvons aux pays des 7.107 îles ou, en cas d’indisponibilité … faire bouillir l’eau plusieurs minutes.

C’est très certainement avec la nourriture que vous avez le plus de chances de faire connaissance avec la chose. La cause la plus commune est une bactérie et il y en a pléthore. Il peut également s’agir d’un virus ou d’amibes.

Même une sérieuse diète ne vous met pas à l’abri de la tourista. La meilleure prévention consiste à se laver régulièrement les mains, à éviter les fruits et les légumes qui ne peuvent être pelés, la nourriture doit être bien cuite et servie chaude et les nourritures vendues dans la rue sont impérativement à proscrire.

Attention aux ‘’buffets’’ qui, même en croisière, sont réputés pour …

Les boissons alcoolisées, directement en provenance de la bouteille originale, sont totalement ‘’safe’’, sans danger … ouf, cela me rassure. Oui mais attention, l’alcool ne tue pas les bactéries contenues dans la glace que vous avez ajoutée dans votre whisky ! (en fait l’alcool tue les bactéries après 24 heures, mais votre glace aura fondue depuis longtemps et votre whisky sera tiède !)

Croyez-vous vraiment que les cubes de glaces qui vous sont proposés ont été fabriqués avec de l’eau minérale ? J’en doute fortement !

Nous avons ici, nous les anciens, une technique qui consiste à mettre toutes nos bouteilles d’alcool au congélateur. Vodka, Gin, Whisky, Téquila, Rhum … tout ce beau monde se retrouve bien glacé et croyez-moi, si c’est du bon, même à minus 30, cela ne gèle pas !

Le principal danger avec la diarrhée, autre que l’inconfort et les inconvénients d’aller-retour fréquents, est la déshydratation. Généralement, une eau minérale que l’on peut saler, un soda, une bouteille de gatorade ou similaire, sont adéquates pour un adulte. Boire beaucoup.

Le Pepto-Bismol a été la thérapie standard pendant des années, mais il y a des contre-indications, ne pas mélanger avec d’autres médicaments comme l‘aspirine, certains antibiotiques, etc. donc si le cas est sérieux (plus de deux jours) il faut impérativement consulter un docteur.

Pendant des années, lors de courts déplacements dans un nouveau pays, j’utilisais : Imodium et Intetrix. L’Imodium stoppe la diarrhée, mais sans tuer les toxines et l’Intetrix est un antibiotique … en cas de persistance. Ceci était bon pour moi et il y a plusieurs années … consultez et j’ajoute ‘’impérativement’’, votre docteur avant de partir, il saura quoi vous prescrire.

Je me souviens, un ami qui vient me retrouver alors je me trouvais posté à Dakar.
Il vient passer une petite semaine de travail et de détente. Les trois premiers jours nous travaillons d’arrache pieds de façon à nous ménager quelques jours de liberté en fin de son séjour. Faisons un peu la fête le soir du troisième jour et le lendemain je viens le prendre à son hôtel, direction la Marinas et en avant pour une journ
ée de bateau.

 Pêche, nage, un peu de plongée au programme et tout cela sous le soleil exactement.
Un petit resto sur l’île de Gorée en soirée et je le ramène très fatigué à son hôtel.

Le lendemain matin, coup de téléphone angoissé … il agonise !
Je me rends dans sa chambre et là il m’explique avoir fait des séjours prolongés aux toilettes tout au long de la nuit. De plus il a des rougeurs, des sortes de boutons  sur tout le corps et il est brûlant ! Il est vraiment inquiet.

Je fais venir un toubib que je connais et il diagnostique : une ‘’Sénégalaise’’ sérieuse, une allergie alimentaire (les boutons ; la langouste ?) et des coups de soleil.

Deux jours plus tard, lors de son retour en France, tout n’était plus qu’un mauvais souvenir.
Mais il a vraiment eu peur d’avoir attrapé une de ces maladies mystérieuses qui traînent en Afrique et qui mènent le ‘’blanc’’, directement au cimetière.

Personnellement je n’étais pas trop inquiet, il n’était pas au Sénégal depuis assez longtemps pour avoir développé quelque chose de local … le temps d’incubation.

Il n’existe pas, à ma connaissance, de cure préventive ou de traitement avant le départ. La sur-utilisation de certains antibiotiques a considérablement réduit leur efficacité. De plus en plus les docteurs préconisent de ne pas prendre d’antibiotiques. Maintenant s’il s’agit d’une forme sévère du type typhoïde ou amibes, il existe des traitements spécifiques et efficaces.

Bonne nouvelle, après quelques mois, souvent quelques années, passés dans un pays, votre organisme développe une certaine immunité à une majorité de ces bactéries.

Mais ceci n’est valable que pour un seul pays et en cas de retour, après une absence de plusieurs mois … cette immunité a disparue.  

Pour les gens affectés par des maladies chroniques comme le diabète, des problèmes cardiaques, la maladie de Cronh ou le HIV, il leur faudra très certainement prendre des antibiotiques dès le départ du voyage. Comme les bactéries ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre, les antibiotiques seront également différents. Votre docteur et uniquement votre toubib.

Aux Philippines, dans le moindre petit Sari-Sari strore, ces sortes de petites épiceries que l’on trouve partout, souvent distantes de quelques dizaines de mètres les unes des autres, aucune difficulté pour trouver une boisson en bouteille ou en can. Coke, Pepsi, Royal, Sprite, Seven-Up, bière et eau minérale ou purifiée, toutes ces boissons sont partout disponibles et le plus souvent fraîches. Si vous ne souhaitez pas manger dans les petits restaurants des bords de routes, que l’on nomme ici ‘’eateries’’, vous pouvez toujours vous rabattre, pour un temps limité, sur les fasfoods. MacDo, Pizza-Hut, Jollibee (équivalent de MacDo à la sauce Philippine), Chowking (fasfood chinois), etc. ils sont partout.

Pour les fruits frais, choisissez des fruits dont la peau ne se mange pas, vous n’êtes pas venus aux Philippines pour manger des pommes, du raisin ou des poires. Les mangues, la Carabao est certainement une des meilleures au monde, les ananas, en général très sucrés, les pomelos, rosés et délicieux, les papayes, les ramboutans, santols, bananes, pastèques, melons, sans oublier les jacks fruits, les goyaves et … le durian, je devrais écrire les durians, car il y en a de différentes espèces.

Pas tous, mais une majorité des personnes qui viennent passer quelques semaines aux pays des 7.107, attrapent la ‘’tourista’’, le plus souvent sans conséquences, peut-être un cas sur vingt nécessite de passer un jour ou deux à l’hôpital.


Maintenant que vous voilà prévenu, n’oubliez pas de choisir un lieu de résidence dans lequel votre lit ne soit pas trop éloigné du cabinet de toilette … tout du moins en début de séjour.
Descendre trois étages, en pleine nuit, dans un lieu inconnu, alors que cela pousse et gargouille, pourrait s’avérer dangereux !


Expériences et ne me dites surtout pas que vous n’avez jamais eu d’expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.



Rejoignez-moi sur < www.expatauxphilippines.blogspot.com > pour plus d’information.



Mon petit livre “101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible. 


Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’







OFFREZ-LUI UN CADEAU !

Ce qui est fortement apprécié en ce moment :
Load pour son cellphone, P300 / P600 / P900 / P1.500 …
En Smart, Globe ou Sun Cellular
Elle peut ainsi vous parler pendant des dizaines de minutes et envoyer des centaines de messages,
Connexion Internet prépayée.
Consultez la page ‘’Offrez-lui un cadeau’’ !



 EST-ELLE réelle ?
              Est-elle celle qu’elle
                Prétend être ?


  Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines



Wednesday, February 22, 2012

TROUVER UNE MOTO ... AUX PHILIPPINES !

Une expérience récente qui date de la mi-janvier 2012, nous a démontré qu’il est très difficile de louer une motocyclette aux Philippines. Sauf à quelques très rares exceptions près, que sont les endroits les plus fréquentés par les touristes, il n’y a pas de société ou même de particulier qui louent des motocyclettes.

Sur Angeles City, Panglao sur Bohol, San Fernando (La Union), Palawan et peut-être quelques autres endroits, il est possible de trouver ce type de service. En général ce sont des resorts tenus par des étrangers qui offrent cette possibilité.

Vous louez une chambre pour une ou plusieurs journées dans un resort et parfois, moyennant un petit supplément, il vous est possible de louer une motocyclette.

Ne vous attendez surtout pas à trouver des Harley, des BMW ou même de grosses cylindrées. Que des petits modèles, certainement, à mon avis tout du moins, plus adaptés aux conditions de la conduite locale.

Pour une petite 100 / 125 cc vous comptez entre 300 et 400 pesos la journée, plus l’essence. Honda, Suzuki, Kawasaki, Yamaha, auxquelles nous ajoutons quelques plus ou moins copies de conception chinoise et c’est à peu près tout.

Les cylindrées vont de la petite 70 cc à la 175 cc, avec une gamme de 90, 100, 110, 125, 150 cc et depuis peu des modèles en 200 cc.

Rien de vraiment spectaculaire, mais largement suffisant pour les routes philippines et pour ce que nous avons à en faire. Par exemple, mon ami Peter a une petite Honda Wave de 100 cc, ce qui lui permet tout de même d’atteindre les 100 km/h, rarement et généralement de nuit, sur une courte distance de route pas trop défoncée et s’il n’y a pas d’obstacles. Il a récemment évité une vache de très, très peu, mais n’a pas raté le chien qui était caché par la vache.

Vous roulez la plupart du temps entre 40 et 60 km/h, avec parfois des pointes à 70/80 km/h. Ne vous attendez pas à aller beaucoup plus vite compte tenu de la circulation anarchique et des différents types de véhicules qui circulent sur la même route.

Les vélos, les tricycles qui se traînent à 30/40 km/h, les jeeps et jeepneys, les camions, les différents types de bus qui stoppent et démarrent pour prendre des passages, la plupart du temps sans indiquer leurs intentions, avec des feux stops et des clignotants qui sont aux abonnés absents …

Lorsque vous faites un long trajet, estimez votre vitesse moyenne à 30 km/h.

Voir à ce sujet mon post sur la conduite aux Philippines.

Pour l’ami Henri qui se trouve à Ternate depuis plusieurs jours et qui songe à prendre une location dans le secteur pour plusieurs mois, être dépendant des tricycles et bus est par trop contraignant. Il me fait part de son intention de louer une petite moto.

Qu’à cela ne tienne ; un petit tour sur le net, pas grand-chose, deux offres de locations, une sur Manille, l’autre sur Quezon-City, loin, mais pas le choix.

J’envoie deux messages, je ne recevrai jamais de réponse, normal.

Le plan B, allons visiter les vendeurs de motocyclettes, peut-être font-ils de la location, bien que je n’en ai jamais entendu parler.

Direction Naïc, la plus proche ville digne de ce nom et qui surtout abrite une bonne vingtaine de revendeurs de motocyclettes.

La majorité de ces revendeurs sont regroupés sur la Hi Way, la grand route et nous arpentons celle-ci, passant d’un magasin à un autre. Faisons une dizaine de revendeurs et au moins deux kilomètres, pauvre Henri !
La réponse est toujours la même, négative, pas de location de motos.
A la question ‘’Saan ?’’, où pourrions nous trouver ce genre de service, réponses souvent carrément négatives, parfois évasives.


Donc cela ne semble pas exister. Comme il fait soif sous le soleil et que de plus il y a énormément de poussière le long de la Hi Way, faisons une pause bière.

Quelques bières plus tard, après concertation et réflexion (la bière aide à la réflexion), décidons qu’il faudrait peut-être envisager un plan C !

Quel pourrait être ce plan C ?

Laissons passer la nuit.
Le lendemain matin, en fin de matinée tout de même, laissons au temps le temps, back to Naïc avec le plan C ; l’achat d’une motocyclette d’occasion, une  ‘’second hand’’ pour ici.

Le budget d’Henri … entre 15 et 20.000 pesos.
Pas énorme quand on sait qu’une moto neuve coûte entre 50 et 85.000 pesos. Essayons, je connais plusieurs revendeurs et ils vendent également des motos d’occasions.
La plupart sont des motos dont le crédit n’a pas été payé, qui ont été reprises et qui sont revendues …souvent cher.

Passons à Motortrade, là où j’ai fait l’achat de mes deux précédentes motos.
Je discute avec la mécanique, il me présente plusieurs motos dont les prix varient entre 42 et 60.000 pesos, pas exactement dans la fourchette de prix du budget de l’ami Henri !

Je lui fais comprendre que nous souhaiterions un prix plus proche des 20.000 pesos. Ah, une MCX, un modèle 100 cc, avec plus de 20.000 kilomètres au compteur et qui fait réellement défraichie ; pas terrible ! Et de plus 23.000 pesos, hors budget.

Passons chez Honda, pas grand-chose et cher.
Là, au bord de la route trois motocyclettes poussiéreuses avec des pancartes ‘’for sale’’ ; pas très belles, pas mal de kilomètres et de plus ce n’est pas un concessionnaire … les prix sont très élevés, trop élevés.

Un revendeur Kawazaki, que va-t-il nous proposer ?
Une bonne vingtaine de motocyclettes de marques différentes, mais toujours et de loin, hors de portée de la bourse d’Henri.
Visitons deux autres concessionnaires sans rien voir d’intéressant et toujours rien dans la gamme de prix souhaitée.

Commençons à douter de pouvoir trouver quelque chose.
Mais nous insistons et en avant, en face, chez Rusi, une marque chinoise, certainement assemblée  aux Philippines et copies de japonaises.

Cinq, six modèles dont les prix s’étalent entre 35 et 55.000 pesos et une petite 100cc, bleu, guidons surbaissés … à 12.000 pesos !

Plus dans nos cordes, regardons un peu.

Le pneu avant est aussi lisse que la peau des fesses d’un bébé, les feux arrières sont détruits, mais elle démarre au quart de tour, dans un bruit de … pot d’échappement trafiqué. Un petit essai sur la route, dont je me charge.
Poussons un peu ; première, seconde, trois quatre, les vitesses passent bien.
Petit essai des freins, ça répond, devant un disque, tambour à l’arrière.

Ca pousse, il y a de la compression, la vitesse augmente rapidement, ce n’est pas une fusée, mais pas mal. Revenons au garage, je donne mes impressions à Henri qui prend la décision, OK !

Le pneu avant à changer, le siège à fixer, le feu arrière, il y en a un de disponible, liquide de frein et purge pour le disque avant, ajustement du tambour arrière, changement de l’huile après vidange, un peu de graisse ici et là. Tension de la chaine, nous avions oublié, sera-t-il possible de l’emmener aujourd’hui ? Oui, commencez dès maintenant les quelques réparations que nous avons demandées.

Une petite bière dans notre restaurant préféré, une deuxième pour faire bonne mesure et quand nous revenons une heure après … rien n’a été fait.
Je me prends par la main, demande la taille du pneu avant, il est acheté dans les dix minutes qui suivent. Le phare, quelques vis, le frein avant, etc.

Bousculons un peu la mécanique pour qu’il se dépêche un peu, cela doit bien faire trois heures que nous sommes là.

J’informe Henri qu’il lui faut acheter un casque, ouvert de préférable, il en profite pour draguer la vendeuse et nièce de la propriétaire de la boutique.
Il a maintenant un beau casque ouvert et noir, du plus bel effet.

Un viking à l’attaque des Philippines, le black angel de Ternate, le démon de ces dames … attention il a maintenant sa monture.


La moto est prête, plus ou moins et il lui faudra repasser lundi pour le test d’émission de CO2 et préparer les papiers de transfert de propriétaire.

Nous sommes le jeudi 27 janvier, nous allons célébrer l’achat avec quelques bières, il fait toujours aussi chaud et la poussière est toujours là.

Henri va trainer un peu dans Naïc avec sa nouvelle Bike et moi je rentre tranquillement avant que le ‘’Dragon’’ soit par trop en flammes.




Acheter une moto 


Trois possibilités : neuve ou d'occasion et dans ce dernier cas, concessionnaire (préférable) ou particulier.


Neuve, le concessionnaire va se charger de faire enregistrer la moto et obtenir une plaque d'immatriculation. Pendant environ un mois vous allez rouler avec une plaque ''For registration''. Néanmoins vous possédez un document du vendeur certifiant que vous avez bien acheté cette moto avec toutes les indications, marque, modèle, cylindrée, couleur, numéros châssis et moteur. 


Environ un mois après l'achat, vous recevrez votre plaque avec un sticker à coller (année en cours), le OR (équivalent de la carte grise) et une attestation d'assurance. (Attention que les assurances ne servent à rien ici, mais elles sont obligatoires et de l'ordre de P. 450). 


D'occasion chez un concessionnaire.


En général dans ce cas,  les motos sont vendues sans garanties ... ''As it is, where it is !''. 




Généralement, en plus du prix fixé, il vous propose de faire l'enregistrement de la moto à votre nom.


Deux cas peuvent se présenter. La moto à été reprise par le concessionnaire pour non paiement d'un crédit, été vendue par l'ancien proprio dans le but d'en acheter une nouvelle ou mise en dépôt vente ... 


A nouveau deux cas peuvent se présenter : la reprise, l'échange ou le dépôt vente a été effectué récemment et dans ce cas la moto est toujours immatriculée et est considérée comme en circulation. Ou la moto n'est plus en règle, pas enregistrée pour l'année en cours.


Ceci est une particularité des Philippines, les véhicules doivent être ré-enregistrés chaque année, à une date qui dépend des chiffres de la plaque.


Si la moto est en règle, en général l'on attend la date de renouvellement pour faire le changement de propriétaire.


Si elle n'est plus en règle, il est possible de rouler pendant une semaine avec un document du vendeur et faire enregistrer le véhicule aussi rapidement que possible.


Test d'émission de gaz et c'est la station de contrôle qui va présenter les papiers au LTO, le Land Transportation Office, pour un nouveau OR et l'attestation d'assurance.
Coût de l'ordre de 1.800 pesos pour l'ensemble. 


Normalement il faut donner une adresse aux Philippines, un ami un copain, une connaissance ou autre, pour mettre sur le OR.


Un passeport et un permis de conduire, national ou international. Ces deux derniers permettent de rouler pendant les 90 jours qui suivent l'entrée sur le territoire philippin.


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

Retrouvez moi sur :


Mon petit livre “101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible. 


Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Générer des revenus’’




OFFREZ-LUI UN CADEAU !Ce qui est fortement apprécié en ce moment :
Load pour son cellphone, P300 / P600 / P900 / P1.500 …
En Smart, Globe ou Sun Cellular
Elle peut ainsi vous parler pendant des dizaines de minutes et envoyer des centaines de messages,
Connexion Internet prépayée.
Consultez la page ‘’Offrez-lui un cadeau’’ !



  EST-ELLE réelle ?
              Est-elle celle qu’elle
               
 Prétend être ?

 Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines

Tuesday, February 14, 2012

FAUSSES IDÉES ... ET IDÉES FAUSSES !

Il y a un certain nombre d’affirmations dans le domaine des affaires, de l’investissement et de l’économie des Philippines sur lesquelles je souhaiterais revenir plus en détail.

Ceci afin de rectifier certaines erreurs par trop souvent commises du fait d’une mauvaise connaissance du pays ou d’une incompréhension des informations et des chiffres diffusés ici ou là !

Peut-être cela pourra-t-il servir à ceux qui voudraient nous rejoindre et qui hésitent encore, du fait d’informations erronées ou d’idées fausses qui sont largement répandues par les médias.

Premièrement les Philippines sont un pays pauvre ! Vrai ou faux ?
La vérité est que l’économie des Philippines se place en 46ème   position de l’ensemble des économies mondiales, ce qui la met pratiquement dans le premier quart des plus fortes économies. A la queue de ce premier quart, je vous le concède, mais tout de même.

Le budget du Gouvernement, en milliards de US$ pour 2011, se répartissait ainsi (pour les principaux postes) :

-  Education, le plus gros poste et de loin         4, 573                             30,86 %   du budget,
-  Travaux publics et routes                               2, 439                             16,46 %        
-  La Défense                                                     2,309                              15, 58 %        
-  Intérieur et Gouvernements locaux                1, 945                             13, 13 %       
-  Agriculture                                                      0, 832                               5, 61 %                             -  Affaires sociales                                             0, 756                               5, 11 %      
-  Santé                                                              0, 734                               4, 96 %      
-  Transport et Communications                        0, 712                               4, 81 %      
-  Universités et Collèges                                   0, 516                               3, 48 %   
   
Donc, comme vous pouvez le constater, le gouvernement  a de l’argent.

Je suis d’accord avec vous il y a de la corruption et l’argent n’est pas toujours au mieux utilisé, mais il est là et il est dépensé dans l’économie locale.

La croissance de l’économie en 2010, les derniers chiffres disponibles, a été de 7, 6 %.
Nous sommes loin des croissances affichées par les pays d’Europe ou par les Etats-Unis durant la même période !

Je suis d’accord avec vous, il y a un niveau important de pauvreté aux Philippines, mais c’est plus un problème de répartition de la richesse qu’un manque de richesse.

Il y a de la pauvreté c’est indéniable, nous le constatons tous les jours et je ne l’ai jamais caché, le dénonçant souvent ; Mais il y a aussi de l’argent !

Toujours en 2010, le PIB per capita était de $ 2.310.
Maintenant, si l’on tient compte de l’équivalent en terme de pouvoir d’achat, ce même PIB per capita grimpe de près de 25 % à $ 3.737.

Un peso fort, une économie en relativement bonne santé, des fondamentaux qui tiennent la route font que : oui, les gens d’ici ont des revenus nettement inférieurs à ceux des Européens ou des Américains, mais leurs revenus augmentent rapidement et régulièrement.


Les Philippines un pays pauvre ?
Je réponds faux !

Rien n’est fabriqué aux Philippines, il n’y a pas d’usines !

L’économie philippine est encore à plus de 30 % basée sur l’agriculture ;
Néanmoins, ces deux dernières décennies ont vu ce secteur fortement chuter (en pourcentage) dans l’économie locale, passant de plus de 50 % à un peu plus de 30 % de nos jours et toujours en déclin.

Ce qui ne veut pas dire que le pays produit moins, en termes de quantité,  de produits agricoles. Cela veut dire que certains secteurs de l’économie progressent plus vite que lui.

Les services, mais également le secteur manufacturier, plus particulièrement les pièces détachées automobiles, les composants électroniques et les circuits intégrés.

Honda, Ford, Mitsubishi, Isuzu, Intel, Texas Instrument, Nokia, Ericson … toutes ces sociétés ont des usines de fabrication dans le pays.

Les Philippines sont le premier fabriquant au monde de câblages pour les systèmes de freinage, le second fabriquant mondial de microprocesseurs.
Le secteur économique philippin subit un profond changement, le pays passant rapidement d’une économie dominée par l’agriculture à une économie industrialisée.

Donc c’est faux, les Philippines s’industrialisent rapidement.

Les étrangers ne peuvent pas posséder de business ici.
La vérité est entre les deux, vrai et faux.

Il y a sur le net de nombreuses personnes qui régulièrement se plaignent de ne pouvoir monter leur affaire aux pays des 7.107 îles et là je pense qu’il y a confusion.

Ce sont des personnes qui parlent uniquement de petites affaires, pas de multinationales ou de compagnies capables de largement investir dans le pays.


Oui, les Philippines n’encouragent pas l’ouverture de petites affaires par des étrangers, le pays n’est pas intéressé par vos € 7.000 ou 8.000 en investissement.

Ce qui est recherché et attendu ce sont des investissements supérieurs à €150.000 ($ 500.000 par le passé) et qui emploient plus de 50 travailleurs. Dans ce cas la loi prévoit de très sérieux avantages et la possibilité pour les étrangers d’être à 100 % propriétaires de leurs sociétés.

Les petits, voire tout petits business, possédés  par des étrangers sont considérés comme volant des opportunités aux Philippins. Peut être allez-vous employer une ou plusieurs personnes, mais en tant que propriétaire étranger d’une petite affaire, vous allez automatiquement entrer en compétition avec les locaux.

De plus il y a tellement d’étrangers qui manquent d’idées, qu’au départ nombreux sont ceux qui se lancent dans les secteurs suivants : Sari-sari stores, mini restaurants, jeepneys, internet cafés … un manque total d’imagination. Et dans ces secteurs vous entrez automatiquement en compétition avec les locaux et ils risquent de ne pas vous faire de cadeaux.

De plus ce genre de business ne génère que de petits bénéfices et n’apporte absolument rien à l’économie locale. Donc la majorité des étrangers qui se plaignent de ne pas pouvoir posséder leur propre business aux Philippines ne parlent que de toutes petites affaires, en général un complément à une retraite qui est un peu juste.


D’un autre côté, des compagnies comme Intel qui emploient des milliers de personnes et qui exportent la quasi-totalité de leurs productions sont les bienvenues. Ce type d’investissement est très bien vu et le Département du Commerce et de l’Industrie (DTI) a mis en place de nombreux programmes afin d’encourager ce genre d’investissement.

Les investissements directs dans le secteur manufacturier se sont élevés à php 121,8 milliards en 2009, dont php 26 milliards dans les services et la finance, principalement dans les Call Centers et les entreprises de BPO.

Pour les petites entreprises il y a des exceptions et certaines peuvent bénéficier d’avantages accordés par le gouvernement philippin ; a la condition d’utiliser une technologie de pointe ou d’exporter la production à plus de 70 %. 
La plupart de ces entreprises doivent être situées dans les Zones Economiques spéciales pour bénéficier de certains avantages comme exemption de taxes, entrée des équipements et des matières premières en Duty Free, etc.

La liste du DTI fait plus de 80 pages, c’est relativement complexe, cela demande une bonne connaissance des procédures locales et pas mal de recherches.

Donc vrai et faux, mais ne vous attendez pas à une aide du gouvernement pour monter votre Sari-sari store sous le nom de votre épouse,  par contre si vous vous décidez à vous lancer dans la fabrication de confiture de mangue et que vous exportez à plus de 70 % …


Les Philippines sont plus un pays importateur qu’un pays exportateur !
La vérité est qu’il y a un déficit de la balance commerciale, mais il est petit.

Si l’on reprend les chiffres de 2009, les Philippines ont exporté US$ 37,9 milliards de marchandises et ont importé pour  $ 45,4 milliards. Donc un déficit de la balance commerciale de US$ 7,5 milliards. En 2010 il n’était plus que de US$ 804 millions.

Les principaux postes d’importation concernent l’énergie (pétrole), des produits finis de consommation, des véhicules et de l’électronique.

Dans l’ordre, les exportations ont été les suivantes : des composants électroniques, des pièces automobiles, du cuivre, du textile, du coprah et des fruits.

Un point particulier sur lequel j’aimerais insister, les OFW.
Je considère que le premier poste d’exportation des Philippines est sa main d’œuvre, ces 12 millions de OFW, ces 12 millions de Philippins qui travaillent à l’étranger.

Quels sont les principaux secteurs dans lesquels les étrangers investissent ?
- Fabrication industrielle 84,5 %,
- Finance et immobilier 6,5 %,
- Secteur de l’eau, adduction, distribution … 3,1 %,
- Agriculture 2,7 %.

Les importations philippines proviennent des Etats-Unis et du Japon (12 % pour chacun de ces pays), de la Chine, de Singapour et de l’Europe (9 % chacun), Taïwan 5 %.
Où vont les exportations : principalement sur le Japon et les Etats-Unis (34 %), presque 8 % sur la Chine, 7 % pour Hong Kong.


Donc un pays plus importateur qu’exportateur ?
Pas vraiment, surtout si l’on tient compte des OFW.


L’économie philippine repose sur l’aide internationale !

C’est incorrect. Si des Agences comme le PAM, l’USAID interviennent aux Philippines, elles le font dans le cadre de projets spécifiques.

La dette extérieure est de l’ordre de US$ 60 milliards, un modeste 32 % du GDP.
Pas parfait, mais nous sommes loin des chiffres annoncés par :
- Les USA, plus de 100 %,
- L’Union Européenne, plus de 85 %,
- La Russie, 33 %,
- L’Australie, 95 %,
- La Chine 7 %.


Le tourisme sera le secteur qui va sauver les Philippines !

J’ai déjà eu la possibilité d’en parler dans de nombreux postes.
Le tourisme peut effectivement apporter un plus à la condition qu’il ‘’explose’’ dans les prochaines années. Sans atteindre les sommets du tourisme en Malaisie, une arrivée annuelle d’une dizaine de millions de touristes pourrait drainer une dizaine de milliards dans l’économie locale, à comparer aux malheureux 2,5 à 3 milliards générés à ce jour. 

Surtout le secteur pourrait contribuer au développement d’infrastructures locales, dans des endroits qui en manquent cruellement à ce jour.

Faux, car ce n’est pas du jour au lendemain que le pays va attirer les 20 à 25 millions de touristes nécessaire pour avoir un tel impacte sur l’économie. Un Tour Opérateur demande deux à trois ans pour inscrire un nouveau circuit dans ses programmes.


Les travailleurs Philippins sont moins productifs et ont besoin d’être encadrés !

Une des premières raisons qui font que les investisseurs étrangers choisissent les Philippines est la présence de travailleurs formés et qualifiés et qui pour la plupart parlent correctement l’anglais. De plus, les salaires sont relativement bas.

L’inflation, le Yuan qui devrait continuer à s’apprécier par rapport aux autres grandes monnaies, les augmentations incessantes de salaires, sans vouloir entrer dans les problèmes des tracasseries administratives, font que la Chine perd peu à peu de sa compétitivité, donc de son attractivité.

Les Philippines une alternative à la Chine ?
Très certainement dans un proche avenir.


Le taux de chômage est très important !

Si les Philippines disposaient d’un système de protection sociale du type de celui qui existe dans les pays occidentaux, le calcul du nombre de chômeurs devrait avoisiner les 50 % des personnes en âge de travailler.

Cela ne devrait pas être si difficile à calculer :
Nombre de personnes en âge de travailler moins ceux qui ont un contrat de travail.
Pas de protection, pas de pôle emploi, pas d’indemnisations, pas de couverture maladie …

Une économie souterraine très importante, une sorte de soupape de sécurité qui permet d’absorber ceux qui n’ont pas de travail fixe. Un jour maçon, le lendemain charpentier, deux ou trois jours de travail par semaine, quelques tours dans la forêt pour faire du bois et l’on verra quoi faire la semaine prochaine.

Nombreux sont ceux qui ne courent pas après le travail.

Pour certain une économie de survie, mais fort heureusement le travail au noir n’est pas réprimandé.

La TVA locale est de 12 %, elle a été augmentée de deux points il y a quelques années, mais elle ne s’applique qu’au fabriquant, pas aux petits distributeurs. Donc lorsque vous achetez au détail quelque chose que vous payez 100, compte tenu et en fonction du circuit de distribution la TVA (VAT ici) réellement payée est peut-être de 7 pesos, pas de 12 !


L’inflation est galopante !

Effectivement l’année 2008 a été particulièrement difficile, le taux d’inflation s’est approché et à même temporairement (septembre / octobre) dépassé les 10 %.
Elle s’est située entre 3,5 et 4 % en 2010 et a été de 4 % en 2011.
Compte tenu des taux de croissance affichés, la chose est encore jouable.

Donc, l’inflation n’est pas vraiment galopante et elle doit être relativisée.


L’économie locale bénéficie des dépenses des expatriés qui vivent aux Philippines !

Selon une étude de l’ADB (l’Asian Development Bank) il y avait 374.000 étrangers qui vivaient aux Philippines en 2009 en tant qu’’’expats officiels’’.

Ils se répartissaient ainsi :
- Chinois, 40.300,
- Américains, 17.400,
- Indiens, 14.100,
- Coréens, 11.900 plus 8.000 étudiants,
- 300.000 ‘’autres’’.

Ce qui représente moins  de 0.5 % de la population locale.

A ces derniers il faudrait ajouter quelques 100.000 illégaux chinois et 100.000 illégaux taïwanais. Même en comptabilisant les personnes qui résident sur un visa de tourisme, certains sont valables un an, nous sommes loin d’un pour cent d’étrangers vivant aux Philippines.

Donc très loin de la masse considérée comme critique de 5 %, la masse à laquelle il peut y avoir un début de problème d’intégration au sein des populations locales.

Ne tenons pas compte des illégaux qui sont certainement plus ici pour gagner leur vie que pour dépenser des devises et un rapide calcul pourrait nous donner ce qu’apportent les expats à l’économie du pays.

Prenons une moyenne mensuelle des dépenses d’un expat à US$ 1.000, certains ont plus, d’autres moins … c’est approché, afin de se donner une idée.

374.000 expats qui dépensent US$ 1.000 par mois que nous multiplions par 12 : nous atteignons le total de US$ 4,448 milliards, ce qui est loin d’être négligeable.

C’est un chiffre à comparer avec les 2,5 à 3 milliards dépensés par les touristes.
Mais il faut tenir compte également du fait que de nombreux expats sont classés dans la catégorie touristes et qu’il y a les Balikbayan.

C’est également un chiffre à comparer aux php 121,8 milliards (US$ 2,7 milliards) d’investissement direct, le Foreign Direct Investment (FDI).

Donc l’apport des étrangers qui vivent aux Philippines dans l’économie locale est loin d’être négligeable.

D’après les dernières projections effectuées par quelques banques et institutions financières, les Philippines devraient être la 15ème ou 16ème économie mondiale d’ici l’an 2050 !

Récemment un américain me disait :

« Mon business aux USA était de fabriquer ».
« Il y a plus de dix ans, il m’a fallu tout cesser et transférer toutes mes activités en Chine, pas le choix, c’était cela ou mourir. Mon travail maintenant consiste plus à importer et à faire le grossiste, car 100 % des importations sont en provenance de Chine ».

« Les récents développements dans ce pays, monnaie, salaires et inflation m’obligent aujourd’hui à songer à de nouvelles options ».
De plus en Chine il y a un manque de contrôle de qualité et les délais ne sont jamais tenus, sans vouloir entrer dans les problèmes de corruption qui sont récurrents.

Donc cette connaissance américaine songe très sérieusement à délocaliser de nouveau.
Et à quel pays songe-t-il d’après vous ?
De plus cent pour cent de sa fabrication est exportée !



Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

 Retrouvez-moi sur : 
<  www.maretraiteauxphilippines.blogspot.com  >


Mon petit livre101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible. 


Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’




OFFREZ-LUI UN CADEAU !
Ce qui est fortement apprécié en ce moment :
Load pour son cellphone, P300 / P600 / P900 / P1.500 …
En Smart, Globe ou Sun Cellular
Elle peut ainsi vous parler pendant des dizaines de minutes et envoyer des centaines de messages,
Connexion Internet prépayée.
Consultez la page ‘’Offrez-lui un cadeau’’ !



  EST-ELLE réelle ?
              Est-elle celle qu’elle
                Prétend être ?

  Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines