La nourriture aux Philippines et ses conséquences.
Un changement dans le mode d’alimentation se met sournoisement en place au pays des 7.107 îles.
C’est un sujet que j’ai déjà abordé dans d’autres billets, mais sans jamais m’arrêter sur ce phénomène que me semble être le fait que les Philippins ont tendance à grossir.
Pas tous heureusement et certainement plus le Philippin des villes que le Philippin des champs !
Un changement dans le mode d’alimentation se met sournoisement en place au pays des 7.107 îles.
C’est un sujet que j’ai déjà abordé dans d’autres billets, mais sans jamais m’arrêter sur ce phénomène que me semble être le fait que les Philippins ont tendance à grossir.
Pas tous heureusement et certainement plus le Philippin des villes que le Philippin des champs !
Boracay, l'île réouverte aux touristes
En ce qui concerne la nourriture en général, l’archipel ne
détient pas la palme d’or de la gastronomie asiatique. Même si, comme je le dis
souvent, vous n’avez aucune chance de mourir de faim sur les îles, nous sommes
loin, très loin même, de ces petits plats, soupes et sauces que l’on rencontre
un peu partout en Thaïlande, aussi bien qu’au Cambodge, au Vietnam ou au Laos.
Sans parler de la Chine qui est certainement le plus grand concurrent de la cuisine française au niveau mondial.
Sans parler de la Chine qui est certainement le plus grand concurrent de la cuisine française au niveau mondial.
Pour tout dire, la cuisine philippine est limitée, peu
odorante, pas relevée et pratiquement sans saveur. Dans toute l’Asie, sauf aux
Philippines, si vous vous rendez dans un marché, la senteur des épices est
omniprésente ; elle arrive souvent même à dominer l’odeur du poisson
séché, ce qui n’est pas peu dire.
Alors que nous avons ici l’un des plus forts piments rouges,
sauf dans la région de Bicol ce dernier est peu utilisé. Les herbes et épices
sont quasiment absentes de la quasi-totalité des plats philippins. La sauce, si
l’on peut appeler cela une sauce, consiste généralement en un peu de ‘’toyo’’
(sauce soja) mis dans une soucoupe, agrémenté du jus d’un petit citron lime
(kalamansi) et dans lequel on fait tremper un piment rouge.
La viande est présentée en portions congrues, que ce soit du
poulet (souvent de course et de plus marathonien), du poisson ou du porc.
Pas d’entrecôtes, de steaks ou de côtes de bœuf et c’est
aussi bien ainsi, car il n’y a pas de couteau ; le couvert philippin se
limitant à une fourchette et une grande cuillère. Bonjour pour couper la
viande, je vous souhaite bien du plaisir !
Pas de veau, de pintade, de dinde, peu de lapin, de mouton, de chèvre et de canard, le choix est plutôt limité…
Poulet, poulet et encore poulet, un peu de porc et de bœuf, bien que ces deux dernières viandes soient relativement chères pour les populations locales.
Poulets de course
Concernant les poissons, en dehors des poissons séchés
provenant de différentes espèces, Tilapias et Bangus (milkfish) sont les
espèces préférées ; alors que le Galunggong est le plus prisé des poissons
de mer (petit poisson gras se situant entre la sardine et le maquereau).
Pour la majorité des Philippins un repas se compose d’un
seul plat.
Ce peut être un morceau de poulet grillé (petit) ou cuit dans une sorte de bouillon dans laquelle baignent quelques légumes ; un poisson grillé ou séché, voire cuit dans un bouillon, toujours avec quelques légumes locaux éparses. Ou encore un bouillon de légumes dans lequel se trouvent quelques rares morceaux de porc.
Si le met principal est accompagné d’un bouillon, ce dernier va servir à humecter le riz ; l’indispensable et omniprésent riz, riz sans lequel aucun Philippin ne saurait survivre.
Riz au petit déjeuner, riz à midi et au dîner. Riz que l’on retrouve souvent durant les ‘’meriendas’’ ; merendia du matin, entre le petit-déjeuner et le repas de midi et merienda de l’après-midi… sous forme de gâteaux de riz divers et variés.
Ce peut être un morceau de poulet grillé (petit) ou cuit dans une sorte de bouillon dans laquelle baignent quelques légumes ; un poisson grillé ou séché, voire cuit dans un bouillon, toujours avec quelques légumes locaux éparses. Ou encore un bouillon de légumes dans lequel se trouvent quelques rares morceaux de porc.
Si le met principal est accompagné d’un bouillon, ce dernier va servir à humecter le riz ; l’indispensable et omniprésent riz, riz sans lequel aucun Philippin ne saurait survivre.
Riz au petit déjeuner, riz à midi et au dîner. Riz que l’on retrouve souvent durant les ‘’meriendas’’ ; merendia du matin, entre le petit-déjeuner et le repas de midi et merienda de l’après-midi… sous forme de gâteaux de riz divers et variés.
Pour manger, la technique consiste à prendre, avec la
fourchette, un morceau de poulet, de porc ou de poisson et à le tremper dans la
soucoupe où se trouve le ‘’toyo’’. Mettre le morceau en bouche et avec la
cuillère récupérer une bonne portion de riz, riz qui va rejoindre le petit
morceau de viande ou de poisson. Le tout sera arrosé d’un grand cru, non pas de
vin, mais d’une eau sortie d’un jerrycan, voire pour les moins pauvres d’un
soda. Coût d’un repas de ce type, entre trente-cinq (35) et cinquante (50)
pesos (sans le soda). Temps passé à table, entre cinq et six minutes.
Minudo
La connaissance de la gastronomie et des plaisirs de la bouche, toujours chez
le Philippin moyen, se trouve très limitée ; oserai-je dire inexistante ?
Oui j’ose.
Ceci, pour les repas pris dans une eaterie ou cocina, ce
genre de tout petit (nano, micro, mini) restaurant que l’on trouve partout le long des rues et routes
philippines.
Croyez-moi, ce genre de régime, un petit poisson séché et un
bol de riz, de plus avec des mini-portions et quelques verres d’eau ne rend pas
obèse.
Maintenant, pour la cuisine à la maison, les choses sont un
peu différentes.
La plupart du temps, la maîtresse de maison prépare, sur un feu de bois ou de charbon de bois et, dans une sorte de grande poêle en aluminium, une base faite d’huile (de coco), d’ail et d’oignon.
La plupart du temps, la maîtresse de maison prépare, sur un feu de bois ou de charbon de bois et, dans une sorte de grande poêle en aluminium, une base faite d’huile (de coco), d’ail et d’oignon.
Une fois les oignons dorés, l’on va ajouter les morceaux de
viande ou de poisson, touiller l’ensemble et ajouter quelques ingrédients.
Mais, la base reste toujours la même.
Si la cuisine philippine trouve ses racines principalement en
Chine et en Espagne, je peux vous assurer que l’influence des États-Unis
d’Amérique, des USA pour faire bref, est omniprésente.
MacDo, Pizza Hut, Yellow Cab, KFC, Wendy’s, Greenwich, etc…
toutes ces merdes, importées des US, se retrouvent partout aux
Philippines. Et ce, au détriment (pour
l’instant) d’une certaine catégorie de la population qui en use en en abuse. D’où un sur-poids pour un nombre sans cesse
croissant de Philippins.
Il y a plus de six cents MacDo aux Philippines et plus de
mille Jollibee, l’équivalent local du MacDo.
Un autre genre de drogue auquel le Président R. Duterte
devrait s’attaquer !
À moins de vouloir ‘’américaniser’’ le pays !
Des personnes obèses, même des gamins, l’on en trouve de
plus en plus, même à Ternate ; je dois dire que cela m’inquiète.
Pizza industrielle
Vous pouvez me croire, je fais tout ce qui m’est possible de faire afin que ma progéniture évite de se rendre dans ces endroits de mort lente. L’on est en train d’empoisonner les humains de la planète, sans que ces derniers s’en rendent compte. Pourtant, les lanceurs d’alerte sont nombreux, mais tout est fait afin de les museler. La malbouffe, principalement importée des USA, envahit le tiers monde
pour le seul bénéfice des entreprises ‘’ricaines’’.
Il existe, pour un palais européen, un certain nombre de
plats locaux que nous pouvons grandement apprécier. Je citerai, sans ordre et
préférence, le ‘’Bulalo’’, notre bon vieux pot-au-feu (à la condition d’y
ajouter quelques pommes de terre, d’avoir du beurre et un peu de moutarde de
Dijon en réserve), le minudo, les adobo(s) et caldereta(s), les ‘’pancit(s)’’,
dont le plus célèbre est le canton.
Des plats qui, sans être de grande recherche culinaire, s’approchent du goût de la majorité des palais français.
Des plats qui, sans être de grande recherche culinaire, s’approchent du goût de la majorité des palais français.
L’augmentation du niveau de vie, l’émergence d’une classe moyenne,
les changements dans la vie familiale (dans les jeunes couples la femme
travaille et l’on fait moins d’enfants), ajouté à la profusion de l’offre des
fastfoods, font que les gens prennent de plus en plus leurs repas chez les
empoisonneurs.
Matin, midi, soir et même la nuit, les MacDo et autres
fastfoods sont ouverts et souvent bondés.
Je précise qu’ils sont ouverts 24/24 h et avec drive in s’il vous plait.
Je précise qu’ils sont ouverts 24/24 h et avec drive in s’il vous plait.
Pourtant, du fait de l’offre en fruits et en légumes, il est
très facile de cuisiner à la maison.
Choux fleurs, carottes, pommes de terre, laitues et frisées, courges, courgettes, choux verts, tomates, concombres, etc. De plus, les fruits sont à profusion et le plus souvent savoureux.
Choux fleurs, carottes, pommes de terre, laitues et frisées, courges, courgettes, choux verts, tomates, concombres, etc. De plus, les fruits sont à profusion et le plus souvent savoureux.
Donc, à mon avis, mais je ne suis pas le seul à le
constater, la population un peu aisée des Philippines a tendance à grossir et
l’on rencontre de plus en plus d’obèses.
Connaissez-vous la composition des frites de chez
MacDo ?
À quelque chose près, cela doit être la même chose chez Jollibee et consort.
À quelque chose près, cela doit être la même chose chez Jollibee et consort.
Il y a dix-sept ingrédients dans les frites du Donald :
Des pommes de terre (ouf, cela me rassure, j’ai cru qu’il les avait oubliées) ;
De l’huile de Canola… oui, mais génétiquement modifiée ;
De l’huile de soja hydrogénée, extraite de soja
génétiquement modifié ;
De l’huile de carthame, chimiquement modifiée par la chaleur
et source d’inflammation pour le corps ;
D’arôme naturel, ce qui ne veut rien dire, car il peut
contenir du glutamate monosodique neurotoxique ;
Du dextrose, une sorte de sucre ;
Du dextrose, une sorte de sucre ;
Du pyrophosphate de sodium, apparemment utilisé afin de
conserver la couleur des frites ;
De l’acide citrique, utilisé comme agent conservateur ;
Du Diméthilpolysiloxane, utilisé comme agent
anti-mousse ; produit chimique industriel, généralement utilisé pour le
calfeutrage et livré avec une notice listant les problèmes de sécurité ;
Des huiles, soit disant végétales (7 ingrédients) ;
Du TBHQ, qui est un dérivé du pétrole, comme le butane.
Je vous fais grâce de la composition du Big Mac, afin de ne
pas vous couper définitivement l’appétit.
Car, comme chacun le sait, « Petit appétit, l’oiseau fait son nid », « Petit à petit, l’oiseau fait son lit », mais, c’est un lit de mort ! Un cercueil, un lit de mort lente, certes, mais un lit de mort anticipée tout de même.
Car, comme chacun le sait, « Petit appétit, l’oiseau fait son nid », « Petit à petit, l’oiseau fait son lit », mais, c’est un lit de mort ! Un cercueil, un lit de mort lente, certes, mais un lit de mort anticipée tout de même.
À toutes et à tous, je souhaite une longévité dépassant
largement celle que nous proposent et espèrent nos dirigeants vendeurs de mort
lente. À ceux qui ne songent qu’à faire des bénéfices, jusqu’à se gaver sur vos
cadavres ; proposons de remplacer les cuisines de l’Élysée, du Sénat et de
l’Assemblée Nationale par des MacDo… qu’ils bouffent la même merde qu’ils offrent
au peuple français.
Espérons, souhaitons, prions, afin que le Philippin ne tombe
pas dans le piège de la surconsommation !
Heureusement, pour l’instant il existe une limitation à cette surconsommation alimentaire… le prix.
Néanmoins, l’on constate que de plus en plus de familles, avec enfants, ont comme sortie du dimanche le MacDo, le Jollibee ou consort. C’est climatisé, il y a des jeux pour les plus jeunes et, malheureusement les gamins adorent.
Heureusement, pour l’instant il existe une limitation à cette surconsommation alimentaire… le prix.
Néanmoins, l’on constate que de plus en plus de familles, avec enfants, ont comme sortie du dimanche le MacDo, le Jollibee ou consort. C’est climatisé, il y a des jeux pour les plus jeunes et, malheureusement les gamins adorent.
Philippines : obésté croissante dans un pays en développement
Un petit lien, qui vous permettra, peut-être, de savoir, en
partie, ce que vous mangez :
https://www.mangeonsbien.com/je-mange-sain/additifs-alimentaires-mefions-nous-e/
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À toutes et à tous je souhaite une excellente fin de semaine, que la force soit avec vous.
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d'habitude sont les bienvenus.
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7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à près de 3.000 mètres,
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