Friday, January 27, 2017

DEUIL, VEILLÉE ET ENTERREMENT ... AUX PHILIPPINES

Décès, veillée et enterrement.

Dans la série ils font tout comme nous et pourtant pas comme nous, intéressons nous aujourd’hui  à ce qui entoure le décès d’une personne. De la mort à la mise en terre, voire à la mise des cendres dans une urne qui sera déposée au cimetière ou qui restera au domicile du défunt ou de ses proches.

Cimetière de Ternate

Si la crémation est une pratique de plus en plus courante aux Philippines, l’Église Catholique est plus à l’aise avec la mise en terre qu’avec l’incinération.

Mettre le corps du défunt dans une sépulture, un caveau, a toujours été la tradition aux Philippines et ce depuis la colonisation espagnole.

Mais, pour des raisons pratiques et également économiques, la crémation semble devenir une alternative acceptable pour de nombreux Philippins. Pratique, car il y a de moins en moins de place disponible dans les cimetières traditionnels ; économique, car cela coûte cher un enterrement, le prix de la concession, auquel il faut ajouter les coûts de l’enterrement et de la construction de la tombe s’il n’y a pas de caveau de famille.

Néanmoins, surtout chez les catholiques pratiquants, le débat continue sur la question de savoir si la crémation peut être acceptable. Même dans les familles qui ne sont pas très pratiquantes, de celles qui ne sont pas fortement très portées sur la religion, tous vont se  plier aux traditions catholiques lors d’un décès. Traditions catholiques souvent légèrement agrémentées de superstition et de culte des ancêtres ; je ne pense pas que le fait de glisser discrètement un poulet fraichement égorgé dans le fond du cercueil soit une tradition très catholique.

Construction du caveau

Bien que les Philippins soient de mieux en mieux informés sur la médecine moderne, qu’ils utilisent de plus en plus, dans leur croyance fondamentale la mort d’une personne est avant tout un acte de Dieu.

Néanmoins, une ‘’foi’’ forte serait susceptible de contrecarrer la mort et il peut y avoir culpabilité des membres de la famille à ne pas avoir réussi à sauver un être cher. La ‘’foi’’ n’était pas assez forte ou sincère.

La société philippine étant très soudée, bien que divisée en clans ; le sens de la famille étant très développé, un cousin du cinquième degré est considéré comme un proche et du fait du système des ‘’Kompadre et Komadre’’, les gens se rassemblent pour pleurer le défunt, plutôt que de le faire en privé. 

La famille, les amis et les proches sont censés venir soutenir la famille en deuil ; ne pas le faire est considéré comme une transgression, une violation des traditions locales.

D’autre part, les Philippins vont juger la vie et la stature du défunt au nombre de personnes rassemblées pour la (les) veillée(s) et pour l’enterrement. Dès le décès connu, la famille stoppe totalement ses activités professionnelles et ne les reprendra qu’après l’enterrement. Elle va se consacrer aux visiteurs, en préparant à manger et en servant des boissons à ces derniers. Café le matin, jus de fruits en après-midi et souvent alcools pour les hommes en soirée et durant la nuit.

Dada en plein effort

Les Philippins croient que, plus « l’émotion est montrée », plus grand est le respect montré au défunt.
De ce fait l’on s’attend à ce que les femmes se plaignent très ouvertement en sanglotant en public, en s’évanouissant et en étreignant le cercueil lors de la mise au caveau, retardant par là même cette dernière. Les hommes sont généralement plus réservés. Plus les émotions sont montrées, plus grand est le respect porté au défunt, c’est ce que croit le Philippin tout du moins. Cela permet également de faire savoir à Dieu combien est lourd à porter le fardeau de ceux qui restent.

Il y a une autre considération à prendre en compte, l’argent qui est dépensé… pour la nourriture et les boissons offertes durant les veillées, le cercueil,  les fleurs, le service, la sépulture, ceci afin de montrer combien le défunt était aimé et estimé. Il est habituel pour la famille de parler ouvertement du montant de la dette qu’elle a contracté pour un enterrement.

Donc, ils font tout comme nous ; ils naissent, ils vivent, ils meurent et ils sont enterrés, voire incinérés. 

Comme la majorité des personnes que nous connaissons sont de religion catholique,  je vais vous parler ici des rites qui accompagnent le décès d’une personne catholique, croyante et pratiquante.

Dans la nuit du vingt-quatre au vingt-cinq décembre décédait, dans un hôpital de Tagaytay, Hellène l’épouse de Jimmy le tenancier du bar videoke Boui-Boui de Ternate.

Dada a soif... ''Ginebra''

Comment cela se passe-t-il ?

Dès le décès constaté, l’entreprise funéraire (les croque-morts), ou ses représentants, vont s’adresser à la famille ; si cela n’a pas été fait auparavant, ceci afin de s’occuper de tout ou presque. La première opération va consister à pratiquer la thanatopraxie ou formalisation du corps.

La thanatopraxie est un procédé invasif ayant pour but de substituer le sang, ainsi que les fluides corporels du défunt, par une injection de produits antiseptique tel que le formol (entre six et sept litres de produits). Ceci, afin de suspendre tout avancement de décomposition du corps pour une durée de deux à trois semaines. 

Pourquoi les Philippins ont-ils besoin de conserver les corps et ce pour une aussi longue durée ?
Il y a pour cela deux raisons : premièrement le climat, chaud et humide et deuxièmement il faut que la famille et les proches puissent venir rendre un dernier hommage au défunt. L’archipel étant très étendu, certains vont mettre plusieurs jours pour venir, donc le besoin de conserver le corps.

Après la thanatopraxie des soins cosmétiques vont être pratiqués sur le corps du défunt : coiffure, manucure, maquillage, habillage et pour certains hommes, rasage de la barbe ou de la moustache.

Puis le corps va être mis dans un cercueil, cercueil qui a la particularité de posséder une ouverture  sur le dessus, ce qui va permettre de voir le visage et le haut du torse du défunt à travers une vitre.

Les aides en plein effort

Héllène, qui est décédée dans la nuit du vingt-quatre au vingt-cinq décembre, est préparée le dimanche 25, mise dans le cercueil puis transportée en fourgon funéraire à son domicile de Ternate le 26 décembre.

Là, tout l’attend : la famille, des amis, un socle pour recevoir le cercueil, quatre grands chandeliers couleur argent, le livre d’or, des tables, des chaises et un chapiteau pour abriter les invités. Tous les accessoires sont fournis par les croque-morts, il s’agit d’un package ! Un panneau, sorte de placard au nom de la société funéraire indique le décès d’Hellène. Une photographie, les dates de naissance et de mort et un petit mot demandant à se souvenir d’elle sont imprimés sur ce panneau, panneau  qui va être mis en place à l’intersection de la route principale et de la ruelle menant au domicile de la défunte.

Le cercueil est installé sur son socle dans la pièce principale de l’habitation ; les chandeliers sont positionnés, la boîte transparente qui va recevoir les dons, posée sur la bière ; le livre d’or exposé à l’extérieur, les tables et chaises installées dans le jardin sous le chapiteau. Sans oublier les fleurs et plantes vertes qui vont quelque peu égailler cette ambiance mortuaire.

Maintenant que le décor est planté, la famille, les proches, les amis, les voisins, tous vont pouvoir venir se recueillir devant la dépouille, signer le livre d’or pour certains, s’entretenir avec Jimmy et les enfants d’Hellène.

Des snacks et boissons sont alors proposés aux visiteurs, Jimmy  ayant prélevé une partie du stock qui se trouvait dans son bar, stock qu’il a complété par quelques achats. 

Sagada, autres rites

Si le décès d’Hellène n’a pas surpris ses proches, elle était souffrante depuis le mois de février et son état n’allait qu’en empirant, il n’en est pas toujours de même. Je me souviens du décès de Boy G., survenu  de nuit, suite à une attaque  auquel personne ne s’attendait. C’est vers deux heures du matin qu’il s’est levé, car ne se sentant pas bien.

Une demi-heure plus tard il était inconscient et ses enfants l’ont immédiatement transporté au San Lorenzo hospital de Naïc. Il a été déclaré mort à son arrivée à l’hôpital et immédiatement les croque-morts de service se sont mis au travail.

Deux des fils sont alors rentrés à Ternate, laissant la mère et une sœur s’occuper des formalités.

Trouver des vêtements pour habiller le mort, des photos, faire parvenir le tout à l’hôpital ; installer une grande bâche supportée par une armature de bambous ; nettoyer et préparer la pièce principale ; avertir la famille et les amis par des messages téléphoniques ; commander snacks, jus de fruits et boissons diverses ; faire venir un videoke, etc.  Ils ont été bien occupés les deux frères durant cette fin de nuit et ces premières heures de la matinée.

Vers sept heures arrivaient les croque-morts avec tout le matériel : tables et chaises, chapiteau, candélabres, grand panneau annonçant le décès, fleurs et plantes, support pour le cercueil, livre d’or…

À neuf heures, c’est le corps dans son cercueil qui arrivait, accompagné par l’épouse, d’une des filles et quelques proches. Ancien officier de l’Armée philippine, le cercueil de Boy sera recouvert du drapeau national.

Honneurs militaires

La dépouille va ainsi être exposée aux visiteurs de Ternate durant une huitaine de jours avant que de partir en convoi pour la province dont Boy était originaire. Dans cette lointaine province, sa dépouille mortuaire sera à nouveau exposée durant une huitaine de jours, avant que de recevoir les honneurs militaires et de rejoindre le caveau familial.

Comme vous pouvez le constater tout va très vite aux pays des 7.107 îles ; vers deux heures du matin il ne se sent pas bien ; vers trois heures il est transporté à l’hôpital, aux environs de quatre heures il est déclaré mort et à neuf heures il est de retour à Ternate, « embaumé » et dans un cercueil.

Mais revenons à la veillée ou plutôt à ce que je nommerais les veillées funèbres d’Hellène.
Vingt-sept ans de mariage avec Jimmy. Ce dernier, bien que préparé de longue date à cette issue fatale, accuse le coup ; néanmoins, il fait face à ses obligations et reçoit les nombreux visiteurs qui viennent rendre un dernier hommage à la défunte.

Je précise que Jimmy est mon ‘’Kompadre’’ (il est un des parrains de ma fille aînée) et donc qu’Hellène était ma Komadre. Durant les cinq jours que vont durer la veillée, les membres de la famille se relaieront vingt-quatre heures sur vingt-quatre afin d’accueillir les visiteurs.  Si les matinées et les débuts d’après-midis ne voient passer que quelques visiteurs, les soirées et surtout les nuits sont bien animées.

Comme je le dis en début de ce billet, ils font tout comme nous et pourtant pas comme nous.
Pour vous donner quelques exemples : en plus que d’offrir ses condoléances à la famille, le visiteur va faire une donation (abuloy), glisser quelques billets dans la boîte réservée à cet effet et souvent poser des questions sur des sujets que nous n’oserions aborder dans nos pays occidentaux. Comment est morte la personne, a-t-elle souffert, les coûts de l’hospitalisation, des traitements  et à combien va revenir l’enterrement pour la famille, quelles sont les aides obtenues ? Et toutes sortes de questions qui ne nous viendraient pas à l’esprit de poser à une famille en deuil. 


Virage à gauche, après le pont

Durant la veillée, qui pour Héllène va durer cinq jours, les visiteurs vont boire, manger, jouer aux cartes et pousser la chansonnette grâce au videoke installé par Jimmy dans le jardinet. Le videoke est devenu un objet indispensable des enterrements philippins ; pas de videoke, peu de visiteurs !

Les donations sont destinées à aider financièrement la famille à supporter les frais.
Pour vous donner une petite idée des coûts :
une concession perpétuelle ( ?) va coûter entre 50.000 et 100.000 pesos, l’enterrement environ 25.000, sommes auxquelles il faut ajouter les coûts de la construction du caveau.

C’est Dada, pour ceux qui connaissent, qui est chargé de la construction du caveau. C’est un caveau individuel, construit sur un autre caveau et  dont les dimensions approximatives sont de deux mètres pour la longueur, d’un mètre vingt pour la largeur et d’environ un mètre de hauteur.

Fait de parpaings et de ciment, renforcé par des fers à béton… c’est du solide ! En fait une sorte de boîte en ciment dont seul le devant demeure ouvert afin de pouvoir y glisser le cercueil le moment venu.

Le Dada, comme je le dis souvent, ce n’est pas un mauvais cheval, mais c’est un éternel assoiffé. Lui et ses aides vont consommer quelques bouteilles (nombreuses) de Ginebra durant les trois jours de la construction du caveau. Il faut dire qu’il fait chaud sous le brûlant soleil philippin! Il y a bien un acacia qui pourrait donner un peu d’ombre, en été sûrement, mais nous sommes au début de l’hiver. Pose de deux parpaings, un peu de ciment ici et là et hop, un petit verre de Ginebra suivi d’un grand verre d’eau glacée. Il faut dire que le Ginebra, que personnellement je nomme ‘’Gazoline’’, est un alcool que l’on sent descendre le long du tube digestif… ça brûle. Donc, pour éteindre l’incendie, faire suivre chaque petit verre par un grand verre d’eau glacée. Conséquences pour la santé ?

Sous l'abri dans le cimetière

Donc, cinq nuits de veillée pour Hellène, du lundi 26 au vendredi 30 décembre 2016, l’enterrement se fera le 31, dernier jour de l’année et en après-midi. Je présume que Jimmy n’a pas souhaité que l’enterrement se fasse en début d’année ; superstition, cela pourrait porter malheur pour les trois cents soixante et quelques jours qui resteraient à courir pour l’année 2017. En choisissant le dernier jour de 2016 et ce en milieu d’après-midi, on limite quelque peu les risques de malheur pour ce qui est de cette année.

Deux messes sont dites par un prêtre au domicile de la défunte, la première le mardi 27 et la seconde le jeudi 29.
Je présume que la défunte avait reçu les derniers sacrements à l’hôpital de Tagaytay.
  
Mon épouse et moi assistons aux deux messes et sommes présents, en soirée, lors de quatre des cinq veillées.
Nous restons entre deux et trois heures à chaque fois. La dernière veillée, celle du vendredi 30 décembre, est la plus importante, c’est pour beaucoup, ceux qui n’assisterons pas à l’enterrement, un dernier adieu, un dernier hommage à Hellène.

Particularité de cette dernière soirée de veillée, le bar de Jimmy est ouvert, mais uniquement par l’entrée des artistes et réservé à quelques intimes seulement. Le jardinet est plein et l’alcool coule à flot ; certains ne venant pas uniquement pour un dernier adieu à la défunte, mais également pour faire le plein.

Passage des enfants au-dessus du cercueil

Dans le bar, une dizaine de personnes, que des hommes, je les connais pour la plupart d’entre eux. Il y là Dada, DonDon, Boy, Adopt, Kanor, June… et deux caisses de Red Horse, une bière locale. Il s’agit d’une bière qui doit tirer dans les sept degrés et comme deux autres caisses, de six bouteilles chacune, vont rejoindre les deux premières, cela doit faire vingt-quatre bouteilles. Vingt-quatre bouteilles cela devrait nous donner vingt-quatre litres, à dix… Certains ne vont pas repartir à jeun, surtout que j’ai vu passer quelques bouteilles de Ginebra, gin local que l’on mixte avec la bière et qu’il y avait quelques bouteilles d’Imperador qui trainaient ici et là.

Sachez que ces veillées sont plutôt du genre festif. L’on y joue, l’on y mange et boit, l’on pousse la chansonnette et l’on applaudit les interprètes ; l’on rigole plus que l’on pleure, les enfants jouent et crient, l’on plaisante, etc.
Rien à voir avec l’atmosphère feutrée de nos veillées, quand elles existent encore. L’alcool aidant, les voix se font de plus en plus fortes, les rires deviennent gras, les chanteurs ont du mal à suivre la musique et de nouvelles versions de chansons se font entendre  dans la nuit philippine.

C’est également une façon, pour les voisins les plus pauvres, de manger et de boire sans bourse déliée. 

Mise au caveau

Vous pouvez vous inviter et participer à une de ces veillées, personne ne vous le reprochera ; il se peut très bien qu’un ou plusieurs ‘’veilleurs’’ vous invitent pour un ‘’shoot’’, pour boire un verre… c’est une excellente occasion de faire plus ample connaissance avec la culture philippine.

Quinze heures le samedi 31 décembre, le fourgon funéraire démarre, au pas. Devant se trouvent les membres de la congrégation d’El Shaddai, en tenue noire, dont Hellène était affiliée. EL Shaddai (ce qui veut dire Dieu Tout-Puissant en hébreu) est le plus grand groupe du Renouveau Charismatique Catholique aux Philippines. Derrière le fourgon, la famille et les membres les plus proches de cette dernière, puis les amis, relations et voisins. Jimmy avait demandé à ce que les hommes soient vêtus de tee-shirt blancs ; il en avait acheté pour ceux qui, éventuellement, n’en auraient pas. Les femmes sont en vêtements de couleur sombres.

Cinq cents mètres séparent le domicile de Jimmy du cimetière, distance qui sera parcourue en quelques dix minutes sous un soleil de plomb. L’on passe le pont, virage à quatre-vingt dix degrés sur la gauche, deux cents mètres de plus et le fourgon s’arrête, en face du portail du cimetière.

Le cercueil est descendu, porté par les proches sous un abri où l’attend son support.
On ouvre une dernière fois la partie avant du cercueil, un dernier regard, souvent commenté, à la défunte et là une scène étrange, une sorte de rituel que je ne connaissais pas…
Deux adultes se trouvent de part et d’autre du cercueil, au niveau de l’ouverture de ce dernier, et l’on fait passer de jeunes enfants au-dessus de la défunte. Un aller et un retour au-dessus du cercueil d’Hellène pour une dizaine à une quinzaine de jeunes enfants et de bébés. Il va falloir me renseigner sur la signification de ces allers-retours, mes vingt années de présence au pays des 7.107 îles ne sont pas suffisantes.


Au tour des fleurs...

Puis, toujours porté par des proches, le cercueil maintenant scellé est amené jusqu’au caveau.
Quelques cris, quelques pleurs… des gamins qui grimpent sur les tombes et caveaux alentours, quelques mots d’encouragement à la famille ; puis, le cercueil est glissé dans l’ouverture du caveau, on pousse un peu, car cela glisse mal. Les fleurs, maintenant desséchés, sont également poussées dans le caveau.

Dada a préparé le ciment et les parpaings n’attendent plus que d’être posés.
Un petit quart d’heure et c’est fini. La tombe, dernière demeure terrestre d’Hellène, est scellée et une plaque commémorative y sera posée dans quelques jours.


Dans un prochain billet je vous parlerai des enterrements les plus classiques, avec fanfare et majorettes précédents le fourgon mortuaire. Mais, certainement pour des raisons à la fois budgétaires et de croyances, pas de fanfare ni de majorettes pour Hellène.  

Excellente fin de semaine à tous et à toutes.

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