Ceci est
avant tout un billet destiné à ceux qui souhaitent ou qui souhaiteraient venir s’installer
aux Philippines afin d’y monter un business.
Je rappelle
que si les sociétés qui se créent aux Philippines doivent être détenues au
minimum à 60 % par des Philippins, il existe des exceptions pour les sociétés qui
exportent au moins 70 % de leurs produits et ou services. Une société de droit
philippin qui exporte 100 % de sa production peut être détenue à 100 % par des
étrangers.
Je vais ici
vous parler de Michael, un Américain de trente-huit ans, originaire de la
Californie et qui s’est installé aux Philippines en 2010.
Son job ’’Outsourcing and Publishing company’’, ce qui en français devrait nous donner ‘’Sous-traitance et Édition d’entreprise’’.
Son job ’’Outsourcing and Publishing company’’, ce qui en français devrait nous donner ‘’Sous-traitance et Édition d’entreprise’’.
Michael et
son partenaire, également américain, sont des entrepreneurs de l’Internet, des
personnes qui travaillent en ligne.
Ils réalisent des prestations pour des entreprises qui ont délocalisé parties
de leurs services et ils sont spécialisés dans la communication éditoriale et
visuelle.
Michael est
un personnage qui bouge beaucoup et qui, même s’il passe la plus grande partie
de son temps à Davao City, voyage énormément en Asie du Sud-est, mais pas
seulement. Il cherche avant tout à s’informer de ce qui pourrait fonctionner
comme nouveau business ; quelles sont les tendances et orientations des
différents secteurs d’activité et quels pourraient être leur évolution dans les
prochaines années. Il cherche avant tout à rester à la pointe et à ne pas s’encroûter
dans un train-train qui deviendrait vite insipide et invivable pour lui. Il veut
que cela bouge encore et encore.
S’il s’est réellement installé à Davao en 2010, il avait commencé à monter son affaire sur l’archipel en 2006, certainement en anticipant la crise immobilière qui se profilait à l’horizon. En effet, il avait une mortage company, une société de crédit immobilier à San Francisco. Mais comme les affaires ne marchaient pas comme il le souhaitait et avec l’arrivée de la crise, il a décidé de se reconvertir.
Pourquoi avoir choisi les Philippines ?
S’il s’est réellement installé à Davao en 2010, il avait commencé à monter son affaire sur l’archipel en 2006, certainement en anticipant la crise immobilière qui se profilait à l’horizon. En effet, il avait une mortage company, une société de crédit immobilier à San Francisco. Mais comme les affaires ne marchaient pas comme il le souhaitait et avec l’arrivée de la crise, il a décidé de se reconvertir.
Pourquoi avoir choisi les Philippines ?
C’est tout
simple. Alors qu’il se trouvait toujours en Californie à diriger sa société de
crédit immobilier, il lui a fallu embaucher un ‘’Virtuel assistant’’. Passé par
un réseau spécialisé pour le recrutement de ce dernier, il a reçu énormément de
propositions et son choix définitif s’est porté sur une jeune femme philippine
de Davao.
Ce qui l’a rapidement amené à créer sa propre société de
sous-traitance aux Philippines et son ancien employeur est ainsi devenu son
premier client.
Si on lui
demande ce qu’il aime et ce qu’il aime moins de sa vie aux Philippines, il
répond que pour lui le fait de vivre aux Philippines avec un revenu du niveau de
la moyenne occidentale, lui permet de vivre comme un roi. Il est possible
d’engager des employés comme des femmes de ménage, un chauffeur, un cuisinier,
une nounou et ce pour des prix qui sont plus que raisonnables, pour ne pas dire
dérisoires.
Ce qui, en tant qu’entrepreneur, vous permet de totalement déléguer de nombreuses responsabilités journalières et de vous affranchir de tâches que vous seriez obligé d’accomplir si vous retourniez d’où vous venez. Cela vous permet de totalement vous concentrer sur votre travail et rien que sur le travail.
Une autre
chose qu’il ajoute, « les gens sont ici fabuleusement amicaux et
particulièrement enjoués ». Il y a le slogan du Ministère Tourisme
« It’s more fun in the Philippines », ce qui peut se traduire par
« C’est plus amusant aux Philippines ». Si le slogan peut sembler un
peu ridicule au premier abord, il résonne parfaitement harmonieusement aux
oreilles des étrangers qui vivent ici.
Mais il se
pourrait que les différences culturelles fassent que faire du Business aux
Philippines soit un véritable défi pour certains.
Un autre
problème qui existe aux Philippines est le nombre très important de
travailleurs qui partent à l’étranger. On les appelle OFW, pour Overseas
Filipino Workers. Malheureusement pour l’archipel ce sont souvent les meilleurs
qui partent et qui, de ce fait, ne peuvent participer au développement du pays.
Oui, ils rapportent des devises, ils soutiennent leurs familles, mais ils sont
généralement sous payés et ont des difficultés à s’insérer une fois de retour
au pays. De ce fait, ils repartent avec un nouveau contrat de quelques années,
mais leurs compétences et leur savoir faire ne profitent pas au pays.
Souhaitons que
dans un proche avenir ils aient plus d’opportunités de travail dans leur propre
pays.
Si on lui
pose la question de savoir ce qui l’a fait se décider de venir s’installer aux
Philippines, Michael répond ainsi :
En 2008 / 2009 nous avons considérablement renforcé l’équipe que nous avions ici à Davao et avons créé un premier bureau.
Mon associé s’est installé six mois avant que je n’arrive, une fois que j’ai eu terminé de régler les dernières affaires que nous avions encore aux USA.
En 2008 / 2009 nous avons considérablement renforcé l’équipe que nous avions ici à Davao et avons créé un premier bureau.
Mon associé s’est installé six mois avant que je n’arrive, une fois que j’ai eu terminé de régler les dernières affaires que nous avions encore aux USA.
Avant que de
m’installer ici, j’ai effectué de très nombreux voyages dans le monde entier,
mais c’était la première fois que je m’installais réellement en dehors des
États-Unis. Je dois avouer que j’étais quelque peu inquiet et surtout nerveux à
cette idée.
Mais maintenant, après avoir effectué le déménagement, je ne peux m’imaginer de ne pas l’avoir fait.
Ma façon de percevoir le monde a été modifiée de manière significative depuis mon expatriation à Davao et je ne pense pas qu’il me sera possible un jour de revenir à une vie ‘’normale’’ ; tout du moins à ce que la majorité présente comme une vie normale.
À la
question, as-tu rencontré des choses ou situations auxquelles tu ne
t’attendais pas depuis que tu es installé ici ? Quelle a été ta plus
grande surprise ?
En tant
qu’Américain et j’insiste sur Américain, je pense qu’après avoir vécu un
certain temps ici, tu commences à avoir l’impression qu’en fait ce n’est pas si
différent que ça des USA. L’anglais est largement utilisé, c’est plus
particulièrement vrai pour les jeunes de moins de trente-cinq ans, ici à Davao
tout du moins. Les contrats sont en anglais, la législation également et le
droit commercial est très proche de celui des États-Unis. La culture américaine
semble largement répandue dans la population, elle est acceptée et adoptée par
une grande majorité.
Une petite
histoire, un simple exemple.
Je venais juste de terminer le travail avec mon équipe, il était alors aux environs de midi. Du fait que nous travaillons principalement avec des sociétés installées aux États-Unis, le décalage horaire varie entre treize et dix-sept heures. De ce fait je commence généralement à travailler vers deux heures du matin pour terminer à midi. Donc, après mon travail, je me suis dirigé vers mon restaurant préféré afin de manger quelque chose.
Je venais juste de terminer le travail avec mon équipe, il était alors aux environs de midi. Du fait que nous travaillons principalement avec des sociétés installées aux États-Unis, le décalage horaire varie entre treize et dix-sept heures. De ce fait je commence généralement à travailler vers deux heures du matin pour terminer à midi. Donc, après mon travail, je me suis dirigé vers mon restaurant préféré afin de manger quelque chose.
Puis j’ai
pris un taxi pour me faire conduire à mon domicile pour y prendre un peu de
repos.
Je me trouvais dans le taxi et à un moment nous nous trouvions derrière un tricycle qui transportait des douzaines de poules vivantes attachées par les pattes à ce tricycle. Il y en avait partout. Soit une corde a cassé ou alors un nœud a lâché, toujours est-il qu’une poule est tombée au milieu de la route.
Je me trouvais dans le taxi et à un moment nous nous trouvions derrière un tricycle qui transportait des douzaines de poules vivantes attachées par les pattes à ce tricycle. Il y en avait partout. Soit une corde a cassé ou alors un nœud a lâché, toujours est-il qu’une poule est tombée au milieu de la route.
Plutôt que de
faire un écart afin d’éviter le volatile, mon chauffeur a ralenti, a ouvert sa
portière et a ramassé la bestiole sans même s’arrêter. Puis il a installé la
‘’chose’’, qui semblait morte, sur le siège du passager avant.
Je n’avais qu’une vague idée de ce qui s’était passé, jusqu’à ce que je voie le poulet mort installé sur le siège.
Ce qui est le plus marrant dans l’histoire, c’est que la chose me paraissait presque normale, un gentil chauffeur de taxi qui va retourner le poulet à son pauvre propriétaire. Eh bien non, il n’a pas retourné le poulet au conducteur du tricycle, de plus il ne m’a même pas proposé de le partager avec lui ! Enfin, sa famille aura du poulet au dîner ai-je pensé !
L’on peut
dire que Michael gagne bien sa vie aux Philippines et qu’il en profite.
Il vit avec sa fiancée dans une grande villa de quatre chambres qu’il loue dans une subdivision huppée de la banlieue de Davao.
Il vit avec sa fiancée dans une grande villa de quatre chambres qu’il loue dans une subdivision huppée de la banlieue de Davao.
Le prix de la location est élevé, très élevé pour les Philippines ; il
paie quarante-cinq mille pesos par mois (€ 900) pour sa villa entièrement
équipée. Mais comme il dit, « je paierai au moins quatre fois ce prix pour
la même chose dans une lointaine banlieue Californienne ». Grande piscine,
tennis, Clubhouse, bons restaurants, etc. J’ai l’impression d’être en
vacances et de vivre dans un très beau
resort, sauf qu’il n’y a pas de plage et que la mer est à quelques centaines de
mètres tout de même.
À la question
« Es-tu heureux ici ? », Michael m’a répondu : « Oui,
sincèrement et du plus profond du cœur, je dois avouer que je suis heureux de
vivre aux Philippines ». Lorsque je suis arrivé à Davao pour m’y
installer, je sortais tous les jours, à pied et avec des yeux émerveillés je
contemplais déconcerté tout ce que je voyais autour de moi. Une vie simple, un
peu sauvage et sans trop de contraintes.
Une vie simple, mais également des espaces de liberté qui deviennent
rares en occident, pour ne pas dire qu’ils y ont totalement disparu.
Il y a encore
des moments ou je dois me pincer le bras pour être certain que ce que je vis
est bien réel.
Ne pas
oublier que Michael vit dans une subdivision huppée d’un quartier résidentiel
de Davao. Pas de bruit dans cette subdivision, pas de chiens, pas de coqs,
pas de karaoke, pas de jeepneys et les villas, très espacées les unes des
autres préservent la tranquillité de chacun.
Pelouses, arbres et arbustes tropicaux, fleurs toute l’année, le tout agrémenté du chant des oiseaux particulièrement nombreux dans la subdivision.
De plus,
utilisant souvent des taxis et avec un chauffeur à la maison, les
embouteillages ne lui font pas peur.
La pollution, surtout à Manille, est catastrophique ; mais Davao demeure épargnée, plus spécialement le quartier où réside Michael.
Néanmoins, il
y a un point sur lequel je souhaite attirer l’attention des futurs expatriés qui
souhaiteraient nous rejoindre ; ceci étant valable pour toute expatriation,
quel que soit le pays. Et sur ce point particulier j’insiste.
Si vous venez aux Philippines dans l’espoir d’échapper à la vie et aux problèmes que vous avez dans votre pays d’origine, oubliez votre projet d’expatriation. Réglez vos problèmes avant que de quitter votre pays, sinon vous allez trainer avec vous ces problèmes et ils vont vous pourrir la vie. Une expatriation ce n’est pas une fuite, c’est quelque chose qui doit être mûrement réfléchi, on ne part pas sur un coup de tête. C’est une nouvelle vie qui commence et pour cela il va vous falloir arriver ici calme, détendu, serein et en pleine possession de tous vos moyens. Autrement, il y a de fortes chances que ce soit un retour sans gloire qui vous attende à plus ou moins brève échéance.
Maintenant,
il se pourrait que ce soit un problème avec vous-même que vous ayez!
Peut-être serait-il temps d’apporter quelques changements à vous-même, quelques petits ajustements à votre vie, à votre façon de vivre, avant que de franchir le Rubicond. Sinon vous ne ferez que déplacer géographiquement le problème.
Peut-être serait-il temps d’apporter quelques changements à vous-même, quelques petits ajustements à votre vie, à votre façon de vivre, avant que de franchir le Rubicond. Sinon vous ne ferez que déplacer géographiquement le problème.
Michael,
as-tu quelques regrets dont tu pourrais nous faire part ?
Oui, durant notre première année sur l’archipel nous aurions pu faire beaucoup mieux avec notre entreprise, surtout dans la promotion en ligne. Nous sommes un peu trop restés sur notre île, au propre comme au figuré, mais peut-être avions nous besoin d’apprendre. Nous ne nous sommes pas assez rapprochés des expats qui vivent ici de longue date et qui auraient pu nous apporter avis et conseils. Ce n’est qu’à partir de la fin 2011 que nous avons réellement et considérablement élargi le cercle de nos connaissances, principalement en direction de la communauté des entrepreneurs en ligne. Cela nous a énormément aidés et je regrette que nous ne l’ayons pas fait plus tôt.
Oui, durant notre première année sur l’archipel nous aurions pu faire beaucoup mieux avec notre entreprise, surtout dans la promotion en ligne. Nous sommes un peu trop restés sur notre île, au propre comme au figuré, mais peut-être avions nous besoin d’apprendre. Nous ne nous sommes pas assez rapprochés des expats qui vivent ici de longue date et qui auraient pu nous apporter avis et conseils. Ce n’est qu’à partir de la fin 2011 que nous avons réellement et considérablement élargi le cercle de nos connaissances, principalement en direction de la communauté des entrepreneurs en ligne. Cela nous a énormément aidés et je regrette que nous ne l’ayons pas fait plus tôt.
Nous faisons
tous des erreurs quand nous apportons des changements majeurs dans nos vies.Ces erreurs nous enseignent des choses que nous n’aurions pas apprises
autrement.
Une des
meilleures choses au sujet des Philippines est qu’ici c’est encore un peu le Far
West. Vous trouverez que de nombreuses choses ne sont pas aussi efficaces que
celles auxquelles vous étiez habitué, que certains endroits ne sont pas aussi
propres et nets que ceux que vous connaissiez. Cela ne veut pas dire que c’est
dangereux, mais sachez tout de même que vous allez vivre en limite d’une
nouvelle frontière. C’est ce que j’aime aux Philippines et je préfère nettement
cela à une ville comme Singapour qui est tout à fait à l’opposé.
En dehors de
l’intérêt de monter une entreprise ou de venir pour y prendre sa retraite, de
nombreux hommes arrivent ici attirés par une jeune femme. Ils sont tombés
amoureux, souvent sur le net.
C’est formidable !
C’est formidable !
Mais
peut-être serait-il judicieux de venir plusieurs fois en reconnaissance sur le
terrain avant que de prendre une décision finale ; que ce soit pour créer
un business, pour y prendre sa retraite, voire pour épouser une ‘’Pinay’’. Ne
nous précipitons pas trop, laissons au temps philippin le temps de prendre son
temps. Et, vous pouvez me croire, en général il n’est pas pressé.
Comme je
viens juste de consulter la météo et donc le temps qu’il fait sur l’hexagone,
j’ai pu constater que ce n’était pas brillant.
De la pluie presque partout et de plus il ne fait pas chaud ! Je vous fais donc parvenir un peu de notre chaleur ; ici il fait… le temps d’aller consulter mon thermomètre, 32º, mais le ciel se couvre et nous pourrions bien avoir une petite averse en après-midi.
Excellente
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