Tuesday, March 8, 2016

LE "YACHT" ... DE BRAD !

Ce matin je reviens d’un court séjour sur le voilier de Brad ; une fois de plus il m’a fallu lui faire voir comment démarrer le petit groupe électrogène que je lui ai prêté. Il faut dire qu’en ce qui concerne la mécanique il ne semble pas y connaître grand-chose l’ami Brad.


Mais que je vous présente un peu mieux le personnage.
Brad c’est un Canadien de quarante neuf ans, oui mais un Canadien-Anglais, un british Canadian comme on dit, qui, ainsi que la grande majorité de ses concitoyens, ne parle pas un mot de français. Donc si vous êtes totalement nul dans la langue de sa très gracieuse… vous aurez quelques difficultés à converser avec Brad.

Bien que, il existe une solution, une solution que m’a fait découvrir Bernard, mais ceci est une autre histoire qui devrait faire la une d’un prochain billet. De plus son anglais est, de par l’accent, bien américanisé. Il faut dire qu’il est originaire de Vancouver, ville qui comme chacun le sait se situe sur la côte Ouest du Canada, à la frontière de l’État de Washington (USA).

Donc un Canadien de quarante neuf ans et qui est grand. Bon Dieu qu’il est grand, à côté de lui je passe pour un nain, mon petit mètre soixante dix-neuf n’est pas du tout à la hauteur.
Il est grand, maigre, à un visage anguleux, souvent mangé par une barbe noire, dans lequel ressortent deux yeux d’un bleu délavé ;  le cheveu est dru et les membres semblent grêles dans ce corps tout en longueur.  

Il y a un peu plus de deux mois qu’il est arrivé à Ternate. Au début je dois avouer que j’ai tout fait pour l’éviter. Il ressemblait trop à un autre sujet du même genre, un Américain totalement déjanté, un peu barjo, cinglé, fêlé et timbré tout à la fois, qui a sévi quelques années dans notre ville. Tony qu’il s’appelait celui-là, un phénomène, un cas devrais-je dire.

Mais revenons, à Brad, notre british Canadian.
Je le voyais parfois, de loin, qui amenait sa compagne Philippine au bus du terminal d’Ariel. Lui grand, immense, elle toute menue, un petit bout de femme qui ne doit pas faire plus d’un mètre cinquante, poussons jusqu’à cinquante cinq quand elle porte des talons. Il a la démarche un peu flottante, nonchalante, les pieds à dix heures dix, porte short aux genoux et teeshirt délavé ; la tête, toujours un peu en avance sur le reste du corps, est de celle de ceux qui ne sucent pas que de la glace, si vous voyez ce que je veux dire. Donc, ce genre de personnage à la tête d’inlassable fêtard, ce genre de « junkie », en général et dans la mesure du possible, j’évite.

Je tiens tout de même à préciser qu’il aurait arrêté de boire et de fumer il y a quelques mois, la période d’abstinence se situant entre trois et six mois, en fonction des jours et de son humeur.


Puis, un jour du début du mois de janvier de cette année, surprise… alors que je me promenais sur le pont de Ternate, en face de l’emplacement de mon ancienne « Bangka », un voilier se trouvait à l’ancre. Un petit voilier habitable d’une dizaine de mètres dont le foc, abaissé, traînait en partie dans l’eau. 

Et puis là, sur la digue, le Brad qui se secouait, qui sortait des affaires de ses poches et qui les étalait au soleil. Il avait pris un bain bien involontaire notre Canadien, comme il allait me l’expliquer quelques minutes plus tard.

Alors que je me trouvais toujours sur le pont à regarder le voilier, à l’ausculter devrais-je dire, Brad s’approcha de moi et me salua : « Hello, how are you ? », « fine, as usual » je lui ai répondu. Les présentations sont rapidement faites, il est Canadien, vit depuis treize ans aux Philippines, mais plutôt dans la région des Visayas, la partie centrale de l’archipel et se trouve être le propriétaire du voilier.

Voilier qu’il a acheté au Club Nautique de Manille, alors qu’il traînait à l’abandon dans le port, son propriétaire philippin étant décédé il y a cinq ans et ses héritiers n’appréciant pas de se déplacer dans ce genre de véhicule. 

Il l’aurait payé quatre mille dollars US, une affaire selon lui et il est à la recherche d’un menuisier, d’un mécanicien et d’un spécialiste de la fibre de verre pour quelques menues réparations.

Ce qui est intéressant et qui situe un peu le personnage, il n’y connaît absolument rien en bateau et encore moins en voilier ! Voilà qui promet.

À la question, « mais pourquoi avoir acheté un voilier de cette taille pour faire l’apprentissage de la mer ? », il me répond qu’Il a l’intention de faire quelques croisières entre les îles avec sa compagne, de visiter quelques relations qui vivent aux Philippines et peut-être de revendre ce bâtiment, en faisant une grosse plus-value, afin d’en acheter un plus grand. Tout un programme.

Il faut dire qu’il a un ami, je précise un Français, qui possède un catamaran dans les environs de Dumaguete, catamaran qu’il loue trois cents euros par jour aux touristes de passage et expatriés de Panay. Me fait un peu penser à mes Philippins avec le Xerox Copy l’ami Canadien.

Il m’invite à venir visiter son ‘’Yacht’’, comme il aime à appeler son ‘’épave’’.

Mais ce n’est qu’une dizaine de jours plus tard que je rendrai une petite visite à son ‘’Yacht’’, le jour où nous faisons tourner mon petit générateur (1, 5 KVA) qu’il souhaite m’emprunter pour faire fonctionner une ponceuse électrique qu’il a louée. Le générateur démarre au quart de tour et je lui explique comment le mettre en route et le faire fonctionner.





Me voici pour la première fois à bord du « Yacht ».
C’est un quillard à barre franche de moins de dix mètres, pas de roue sur ce modèle, qui d’après ce que j’en sais est une construction amateur locale. Le pont est arrondi et il est difficile de se déplacer sur ce dernier, pas vraiment de passavant, pratiquement il doit falloir se tenir courbé pour avancer en direction  de la proue, ou alors jouer avec la gîte… mais nous sommes sur ancre !

Plusieurs haubans sont cassés ou ont disparu, trois sur six si j’ai bien compté.
Le chaumard est détruit, le bastingage arraché à de nombreux endroits, les écoutes et drisses brillent par leur absence, j’en passe et des meilleurs.

À ce qu’il me fait comprendre il a quelques problèmes avec le moteur diesel, un Isuzu trois cylindres de trente-cinq chevaux qui refuse de démarrer, bien qu’il ait procédé au changement de plusieurs pièces sur avis de son mécanicien. Aux dernières nouvelles et toujours selon les dires de son « Mécanicien », le problème viendrait maintenant de la batterie. Achat d’une nouvelle batterie de 12V / 100 A, six mille pesos, environ € 120.

Son mécano, Rico à ce que j’ai pu comprendre, ne me semble pas être des plus qualifiés, sur ce type de moteur tout du moins. Je propose à Brad de faire venir l’ami Pet, plus connu sous le surnom du « Kaiser » ; s’il n’est pas vraiment un spécialiste des moteurs marins, tout du moins il en connaît un rayon pour ce qui est des moteurs.

C’était de cela il y a maintenant une dizaine de jours.

Donc, le lendemain de ma première visite au « Yacht », nous nous retrouvons, Brad, Peter, Rico et moi-même sur le bateau pour une tentative de démarrage du moteur. Branchement de la batterie, ouverture du robinet d’eau de mer pour le circuit de refroidissement, et là je les stoppe. À noter que Rico ne voulait pas ouvrir le robinet d’eau de mer ! « Eh les gars, vous avez oublié de remplir d’eau le deuxième circuit de refroidissement, celui qui doit être rempli d’eau douce ou de liquide spécial ». En effet, dans ce genre de moteur marin, il y a deux circuits de refroidissement. L’un à l’eau de mer, qui se trouve être réalisé en matériaux inoxydables et le second, celui qui refroidit les cylindres et le bloc moteur, en acier. 
Les deux circuits, indépendants l’un de l’autre, se retrouvant au niveau de l’échangeur de chaleur. Et là je me venge un peu du ‘’Kaiser’’, à qui j’avais expliqué le système, mais qui n’y croyait pas.

Remplissage du second système de refroidissement avec de l’eau douce, contrôle de l’ensemble et tentative de démarrage. Préchauffage des bougies, quinze secondes, mais le ‘’Kaiser’’ en rajoute quinze bonnes autres ; on tourne la clé du démarreur et là… rien du tout. 

Plusieurs essais se révéleront infructueux.

« C’est la batterie » clame Rico. Je suis loin d’en être persuadé et c’est également l’avis du ‘’Kaiser’’.
Mais acceptons en l’augure et le Kaiser, qui dispose d’un chargeur adéquat, se propose de charger les deux batteries à son domicile. Accompagné de Brad il part en direction de Maragondon avec les deux batteries.



À la question « mais pourquoi avoir choisi Ternate pour venir y réparer le voilier ? », Brad m’a répondu que c’était l’endroit qui lui semblait être le plus approprié. Il y a également une rivière à Rosario, une autre à Naïc, mais effectivement pas aussi facile d’accès et certainement beaucoup plus de contraintes pour y stationner un voilier pour plusieurs mois.

Petites précisions au sujet du voilier, car ce n’est que peu à peu, après plusieurs semaines de discussions avec Brad que j’en apprends un peu plus sur le bateau et son nouveau propriétaire. Acheté en septembre 2015, le bateau est resté à Manille, dans l’eau, sous la surveillance d’un ‘’Caretaker’’ jusqu’à fin décembre. À cette période il a été sorti de l’eau, soulevé par une grue de la Marina pour inspection de la quille et de la coque. Nettoyage de cette dernière, peinture,  puis remise à l’eau et remorquage par deux Bangka(s) jusqu’à Ternate.

À noter que durant le convoyage le voilier va talonner par deux fois, ce qui en général n’est pas très bon pour un quillard. Une première fois au niveau de Naïc, la seconde fois dans la barre de sable qui se situe à l’entrée de la rivière à Ternate. Et là, les deux bangka qui l’avaient amené de Manille le laissent en plan, ensablé dans la ‘’Barra de Ternate’’ ; les patrons, payés d’avance et qui semble-t-il ne connaissent pas la passe, refusent d’aller plus loin.

Heureusement pour Brad et surtout pour le voilier, en ce deux janvier de l’année de grâce deux mille seize, il fait un temps de capitaine… de pédalo.

Deux patrons pêcheurs, qui connaissent parfaitement la passe, vont le sortir de ce mauvais pas et le remorquer jusqu’au pont où il sera ancré. Après inspection Brad va découvrir que : l’ancre principale a disparu, idem pour le réservoir inox de gasoil, les trois manivelles des winchs, la pompe de cale…

Pas très futé le Brad, surtout qu’il vit aux Philippines depuis treize ans, selon ses dires, donc il devrait savoir qu’ici l’on doit tout contrôler et surveiller.

Plusieurs semaines vont se passer et malgré les tentatives du mécanicien Rico, le moteur refuse toujours de revenir à la vie. Aux dernières nouvelles il y aurait un problème avec le vilebrequin.

Le moteur refusant démarrer et le mécano ayant disparu, Brad a décidé il y a une quinzaine de jours de s’attaquer aux réparations internes et externes du « Yacht » et il y a du travail. 

L’intérieur semble comme pelé, des trous sur le pont et il y a même des parties internes qui se détachent. Parties qu’il va falloir enlever avant que de poncer, à la ponceuse électrique, d’où l’emprunt de mon générateur. Il a été échaudé par les sept cents pesos (€ 14) demandés pour la recharge d’une batterie au tout début de l’opération ‘’menues réparations’’ et ne souhaite pas tirer une ligne électrique à ce tarif. Ponçage, puis mise en place de textile en fibre de verre sur plusieurs couches, renforcement du pont avec des pièces de bois, les anciennes étant totalement pourries et là je vous livre une petite anecdote.


Il arrive un matin chez moi en me disant, après que je lui ai offert un café, « j’ai besoin d’une pièce de bois de three by three, en pouces, et d’un mètre cinquante environ ». Il souhaite acheter cette pièce dans un ‘’Junk Shop’’, là où l’on trouve du matériel de récupération. Je lui déconseille d’acheter du matériel de récupération, mais pour lui une pièce de trois mètres à deux cents pesos, c’est trop cher. Ce n’est qu’après que j’ai négocié la pièce à cent quatre vingt dix pesos qu’il se décide à l’acheter.

Eh oui, il est de plus radin comme pas possible le Brad, je le soupçonne même fortement de faire un concours de radinerie avec  le ‘’Kaiser’’. Si le Kaiser vient à Ternate, alors qu’il possède deux motocyclettes et un vélo, il se fait payer le transport… quinze pesos pour un aller simple (30 cts d’euro) et si jamais l’on va au café (chez Jimmy), Brad a sa bouteille d’eau ou de thé chinois dans son sac et Peter annonce qu’il n’a pas apporté d’argent avec lui. Joyeux.

Même Thierry, un ami de longue date et qui généralement demeure chez Peter (à l’époque nous ne disposions pas de la maison au bord de la rivière), se plaint de sa radinerie.

Maintenant, il faut dire à la décharge de Brad qu’il a dépensé et dépense toujours certainement beaucoup  plus d’argent qu’il n’avait budgété.

Si son idée initiale était de proposer des minicroisières à des touristes en mal d’aventure, alors qu’il ‘n’y connaît absolument rien en navigation au travers des îles, je demeure perplexe quant à sa possibilité de générer des revenus de cette façon.

Essayons de nous faire une idée sur ce qu’a coûté à ce jour le voilier de Brad.


Achat du voilier : 3.500 USD, environ 160.000 Pesos. Son prix d’achat définitif est bien de 3.500 USD, mais il a varié de 3.500 à 6.000, ne l’oublions pas,
Mise hors de l’eau (grue), nettoyage de la coque, passage d’une couche de peinture antifouling, 25.000 Pesos,

Salaire du caretaker, le gardien du bateau, pour novembre et décembre 15.000 Pesos,
(le caretaker, certainement celui qui a fait main basse sur quelques accessoires qui n’étaient pas précisés dans le contrat de vente ; ancre, manivelles de winch, réservoir d’essence, etc.)
Remorquage par deux Bangka de Manille à Ternate 5.000 Pesos,
Petite précision. Brad avait demandé un essai en mer du voilier, essai qui a été réalisé au moteur, durant quarante minutes à faire des ronds dans l’eau à proximité du Yacht Club de Manille.

La découverte d’une fuite d’huile importante au niveau du carter d’huile a obligé à quelques réparations sommaires. Après ces réparations, le moteur a refusé de redémarrer, ce qui explique le remorquage de Manille à Ternate.

Passage de la Barra de Ternate, franchissement de la barre et mise à l’ancre au niveau du pont 2.000 Pesos. Location d’un kayak afin de faire la navette entre le voilier et la berge, 1.000 Pesos par mois, nous en sommes à trois mois, donc 3.000 Pesos,
Salaire du menuisier, qui a travaillé comme un cochon, achat de contreplaqué (même pas marine), 6.000 Pesos,

Salaire du mécanicien 5.000 Pesos, plus 10.000 Pesos de pièces détachées réalisées à Manille, ce type de moteur n’étant pas diffusé aux Philippines,
(Je tiens à préciser que le moteur se trouve actuellement en pièces détachées à l’intérieur du yacht et recouvert d’une couche de poussière de laine de verre et d’Epoxy qui doit bien atteindre trois centimètres ; de plus les pièces dudit moteur se trouvent réparties sur l’ensemble du bateau et certaines, les plus petites, seraient perdues dans les fonds),

Résine polymère pour la mise en place de la fibre de verre et fibre de verre 5.500 Pesos,
Polymère de finition 2.000 Pesos,
Deux batteries de 100 ampères, 12.000 Pesos
Location d’une ponceuse 100 Pesos par jour sur un mois, 3.000 Pesos,
Brad aurait également fait fabriquer deux voiles, une grand-voile et un foc, estimation 30.000 Pesos,

Salaire du spécialiste de la fibre de verre (un véritable spécialiste) dix jours à 450 Pesos, 4.500 Pesos,
Accessoires, papiers de verre, pinceaux, brosses diverses, disques pour la ponceuse, etc. 5.000 Pesos,
Sans oublier l’essence pour le générateur, les produits de nettoyage et les transports, disons 3.000 Pesos.

Nous en arrivons à un total, si je ne me suis pas trompé, de 288.000 Pesos et je le rappelle le moteur est loin d’être en état, ou alors en état de pièces détachées. Combien doit-il compter pour la remise en état du moteur ? Sans être un spécialiste, je dirais au moins 20.000 Pesos de plus.

Plus tout l’accastillage et autres équipements qu’il va lui falloir acheter.
Annexe, gilets de sauvetage, radio, instruments de navigation, etc.



Il y a quelques jours Brad m’a informé que le générateur ne fonctionnait plus ; après une ou deux minutes il stoppait. Compte tenu du fait d’un manque total d’entretien, mon générateur se trouvant sous plusieurs centimètres de poussière de verre et d’Epoxy, il n’est pas étonnant qu’il se soit arrêté.

Pratiquement dix jours de suite à tourner en continue sous la douce chaleur des tropiques… encore heureux qu’il n’est pas explosé.

J’effectue le nettoyage de la bougie, totalement encrassée, je soupçonne une utilisation avec le starter enclenché, le carburateur qui se trouve être sans filtre à air et avec toute cette poussière pas étonnant qu’il refuse désormais de fonctionner. J’utilise normalement ce générateur dans la « Bangka » et en mer il y a généralement peu de poussière. Je demande à Brad de me ramener le générateur à la maison pour un nettoyage complet. Les câbles et quelques pièces sont couverts de résine… joyeux pour le nettoyage. De ce fait nous verrons cela plus tard ! J’ai d’autres chats à fouetter.

Je lui conseille d’emprunter le générateur du ‘’Kaiser’’, bien que je me doute que ce dernier, même contre rémunération, ne soit pas très chaud pour la transaction. Ce qui me sera confirmé par la suite par Brad.

Donc notre Brad est actuellement en panne d’électricité et avec tout le pont et les flancs de son « Yacht » à poncer, il est bien ennuyé sans générateur. Papier de verre mon ami, papier de verre et huile de coude.

Dès le départ de cette histoire de voilier j’ai fait le pari que, sans l’aide d’un véritable spécialiste, si possible étranger, le « Yacht » ne bougerait pas de son ancrage de Ternate
.
Bien que, un jour de grand vent, le voilier ancré à pique à dérivé sur plusieurs centaines de mètres sans personne à bord. Il a fallu que j’explique à notre ami canadien qu’il serait bon de mettre un peu plus de corde (avec lui il faut parler simple) dans l’eau. Trois fois la profondeur de la rivière à cet endroit, soit une bonne vingtaine de mètres, pourrait éviter ce genre de désagrément.

Petite anecdote : le premier jour de ma rencontre avec Brad, il avait fait une petite incursion bien involontaire dans la rivière. Ceci est le fait du kayak qu’il loue. Ce dernier, percé se remplit rapidement d’eau et si deux personnes sont dessus, quand il se remplit… il se renverse.


Le Kaiser, Victor un marin philippin et ma pomme en feront l’expérience un petit matin. Tout cela de la faute au Kaiser qui était pressé de mettre pied à terre.


La suite des aventures du voilier de Brad dans un prochain billet.

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