Un
typhon et un raz-de-marée frappent les îles Philippines !
Il en résulte la perte de plus de 7.000 vies humaines !
Il en résulte la perte de plus de 7.000 vies humaines !
Non,
ceci n’a rien à voir avec la récente tragédie apportée par le super typhon Yolanda,
Haiyan pour son nom international, sur la partie centrale de l’archipel.
C’est une histoire qui a fait la une de l’Australian broadsheet, un journal australien daté du 12 janvier 1898. Oui, vous avez bien lu 1898, il y a 115 ans de cela !
Le
journaliste qui effectuait le reportage nous explique que le typhon, nommé
‘’hurricane’’ en ces temps anciens, qui a tout d’abord frappé et dévasté un endroit
nommé ‘’Bay de Santa Paula’’, est responsable de la catastrophe sur Leyte.
« Le
‘’Hurricane’’ qui a atteint Leyte le 12 octobre 1897, a heurté Tacloban la
capitale provinciale avec une force terrifiante. En moins d’une demi-heure la
ville a été réduite à néant ».
« Les corps de 120 Européens ont été retirés des bâtiments écroulés et 400 natifs ont été ensevelis sous les décombres ».
Une
ville nommée Hermin a été emportée par les flots et l’on déplore la disparition
de 5.000 de ses habitants.
Une petite bourgade, appelée Weera et située à proximité de Loog, a également totalement disparue. Dans la ville même de Loog, trois seules et uniques maisons sont encore debout.
Des
milliers de natifs errent à travers la province dévastée à la recherche de
nourriture et de soins médicaux. Dans la plupart des cas les cadavres sont
mutilés, comme s’ils étaient tombés lors d’une bataille et leurs visages
présentent les stigmates d’une longue agonie.
Carte Nº 1
La
majorité des gens sont morts noyés, emportés par la fureur des eaux.
D’autres ont été projetés comme fétus de paille ou sont morts écrasés par les arbres déracinés qui s’abattaient un peu partout.
D’autres ont été projetés comme fétus de paille ou sont morts écrasés par les arbres déracinés qui s’abattaient un peu partout.
Cent
seize ans et un mois plus tard, le typhon Yolanda ravage Tacloban, l’histoire se
répète !
De
nouvelles technologies, des plans de réduction des catastrophes, des systèmes
d’alerte inconnus des Philippines du 19ème siècle, ont été mis en
place. Il est désormais possible de prévoir précisément les effets de tempêtes,
désastres naturels et autres phénomènes météorologiques.
Contrairement
à ce que j’ai pu lire ici et là, nous avons tous été prévenus et bien à
l’avance de l’arrivée de ce super-typhon. L’on ne parlait même que de cela, ou
presque, non seulement dans les journaux télévisés des chaînes locales, mais
également dans les journaux et sur les ondes radios.
Personne sur l’archipel ne pouvait ignorer Yolanda dans les jours qui ont précédé son arrivée sur les côtes de l’archipel. Du matin au soir l’on ne parlait que de cela et des records de vitesses enregistrés par les vents. Typhon de catégorie 5 pour les agences météorologiques américaines, un phénomène, des pointes de vent dépassant les 375 kilomètres par heure.
Personne sur l’archipel ne pouvait ignorer Yolanda dans les jours qui ont précédé son arrivée sur les côtes de l’archipel. Du matin au soir l’on ne parlait que de cela et des records de vitesses enregistrés par les vents. Typhon de catégorie 5 pour les agences météorologiques américaines, un phénomène, des pointes de vent dépassant les 375 kilomètres par heure.
PAGASA,
l’agence météorologique nationale philippine, avait averti les citoyens de la
possible montée des eaux ; avec des vagues qui pourraient dépasser les
sept mètres sur les côtes, ceci bien avant que Haiyan n’atteigne l’archipel.
L’agence avait mis plusieurs provinces sous signal Nº 4, le plus haut niveau
d’alerte, au moins 48 heures avant que Yolanda n’effectue son atterrissage sur
les rives orientales de Samar.
Pagasa
diffuse ses bulletins en anglais et en Tagalog.
Une polémique se fait jour et enfle, certains critiquant l’agence de ne pas avoir diffusé ces bulletins dans la langue locale, le Waray-Waray. Il paraitrait que de nombreuses personnes n’auraient pas compris le risque possible de la montée des eaux.
Une polémique se fait jour et enfle, certains critiquant l’agence de ne pas avoir diffusé ces bulletins dans la langue locale, le Waray-Waray. Il paraitrait que de nombreuses personnes n’auraient pas compris le risque possible de la montée des eaux.
Les
procédures d’évacuations forcées devaient s’ensuivre sur Bohol, Romblon et
quelques endroits de Leyte, y compris Tacloban, ceci bien avant l’arrivée du
typhon.
L’équipe
du Provincial Disaster Risk Reduction and Management Council de Leyte se disait
prête à aider et à venir au secours des résidents, si ceux-ci en avaient
besoin.
Le
Secrétaire du Department of Interior and Local Government, Mar Roxas et le
Secrétaire à la Défense Voltaire Gazmin, sont venus à Leyte la veille de
l’arrivée du typhon. Ils étaient à l’aéroport de Tacloban afin de superviser
les préparatifs sur l’ensemble de la province de Leyte.
Donc,
d’après les responsables, tout était fin prêt pour recevoir le super-typhon.
A
quelques kilomètres près, le passage du typhon à travers l’archipel avait
parfaitement été anticipé ; l’on savait exactement où il allait passer
bien avant son arrivée sur les îles. Carte Nº 1
Par
contre, l’on peut constater sur la carte Nº 2 qu’il n’y a pas eu, ou presque pas eu, d’évacuations sur les zones les
plus à risque !
Il y
a eu des évacuations préventives massives sur Albay, Cebu, Misamis oriental,
Bohol, Surigao del Norte, Negros occidental, Capiz. Mais très peu sur Samar et
Leyte. Entre 100 et 1.000 sur Samar et entre 1.000 et 10.000 sur Leyte, les
zones qui étaient directement sur le passage du centre du typhon et ceci à son
atterrissage sur les terres, au moment
où il se trouvait dans sa plus grande force !
Carte Nº 2
D’après
les témoins de nombreux bâtiments publics se sont effondrés dans la ville de
Tacloban et d’aucun pense que ceci pourrait être le résultat de la corruption.
Les bâtiments auraient été construits avec peu de ferraille et avec du sable,
plutôt qu’avec du sable et du ciment.
Deux
ou trois jours après le passage de Yolanda il n’y avait toujours pas de liaison
radio entre l’aéroport et le centre-ville de Tacloban. Il n’y a pas de
talkie-walkie dans l’armée philippine ?
Durant
la première semaine, dans les reportages et vidéos qu’il m’a été possible de
visionner, je n’ai pas vu une seule
équipe de la Croix Rouge au travail à Tacloban. Ils auraient dû être des
milliers sur la province !
Peu
ou pas d’équipes médicales à Tacloban et rien sur les villes avoisinantes.
Aucune
tente, un seul et malheureux mini hôpital de campagne, pas de générateurs et
les vivres qui arrivent au compte goutte, débarqués de quelques malheureux C
130 en provenance de Manille.
L’aide
internationale bloquée sur le Tarmac ou dans des entrepôts de l’aéroport de
Mactan.
Bien
qu’habitué aux catastrophes naturelles, le pays n’était pas préparé, le pays
n’avait pas su se préparer à recevoir la fureur de Yolanda.
L’US
Navy arrive à la rescousse.
Depuis
jeudi dernier, le porte-avions US G. Washington et son escorte, se trouvent
ancrés au large de Leyte.
Les
hélicoptères et avions Ostreys vont pouvoir commencer la distribution de vivres
et de médicaments à des populations qui errent depuis une semaine comme des
zombies au milieu d’un paysage désolé.
Souhaitons
que la situation de ces malheureux s’améliore dans les jours qui viennent, qu’ils
puissent manger, s’abriter, se soigner et que cessent les violences et les
pillages.
Le 5 novembre 1991 au matin, au plus fort du passage du typhon ‘’Uring’’, les plaines situées à l’est et à l’ouest de l’île de Leyte sont dévastées par des torrents d’eaux, de boues et de débris.
La plaine, sur la partie ouest de Leyte entre Ormoc City et Baybay, est celle qui subie les dommages les plus importants.
En
quatre heures, tout est détruit. Les rivières sortent de leurs lits et
submergent les parties basses dans plus de trois mètres d’eau par endroits.
Dans
la seule ville d’Ormoc, 4.000 habitants perdent la vie, 3.020 sont blessés et
2,500 sont portés disparus. La vie et l’économie de l’île va s’arrêter.
Au
niveau de Tacloban, il semblerait que les LGU, pour Local Governement Unit,
sorte de gouvernements décentralisés, n’aient pas réussi à mobiliser les
officiels pour forcer les gens à évacuer en direction de terrains plus en
hauteur.
Même
Malacañang reconnait désormais que la préparation était insuffisante pour
l’arrivée de Yolanda.
Un expert
en désastres naturels de L’Australian University de Camberra, dit que le Gouvernement
philippin aurait tendance à réagir après coup, plutôt que d’avoir des actions
préventives.
Boracay
Island
Boracay
a été partiellement épargnée. Des arbres ont été déraciné, des structures
légères emportées, mais rien de bien grave. La station balnéaire devrait être
rapidement opérationnelle.
Aucune perte humaine n’est à déplorer.
L’île
des plongeurs, l’île de Malapascua a été entièrement ravagée.
Seules demeurent en place les structures basses en dur des resorts de la plage de Bounty.
Les toits se sont envolés ainsi que les portes et les fenêtres.
Seules demeurent en place les structures basses en dur des resorts de la plage de Bounty.
Les toits se sont envolés ainsi que les portes et les fenêtres.
Il va falloir des mois pour reconstruire et comme les assurances aux Philippines …
Wait and see. Aucune victime n’est à déplorer, bien que plusieurs personnes aient refusées d’être évacuées.
El
Nido, au nord de l’île de Palawan, a souffert de petits dommages.
Toujours
aucune liaison avec l’île de Calicoan, une île qui fait partie de la
municipalité de Guiuan.
Dans
plusieurs endroits de Leyte il est reporté que les gens mangent les rats et
tuent les chiens rescapés afin de se nourrir. Il n’y a absolument plus rien à
manger.
L’aéroport
de Tacloban est le seul capable de recevoir des avions commerciaux dans cette
région.
Sa piste unique, d’une longueur de 2.138 mètres limite néanmoins les types d’appareils qui peuvent s’y poser.
L’absence de radar et de système d’atterrissage aux instruments limite également le nombre de mouvements autorisés. Je présume que ce sont désormais les radars et les services du G. Washington qui règlent le trafic de l’aéroport et donc gèrent les arrivées et les départs.
Il
s’agit d’un aéroport dont les mouvements journaliers étaient en temps normal de
l’ordre d’une trentaine. Il va falloir passer à plusieurs centaines, un
véritable pont aérien doit se mettre en place.
Le ravitaillement en vivres et les matériels vont être acheminés par des avions commerciaux, principalement à partir de Cebu et Manille. Ils seront alors chargés sur les ‘’Ostreys’’ qui se chargeront du dispatching, de la distribution sur l’ensemble des zones les plus touchées.
L’Ostrey,
ou Boeing MV-22 V est un engin volant qui se situe entre l’avion et
l’hélicoptère.
Ses avantages principaux sur un hélicoptère sont sa vitesse et son rayon d’action.
Vitesse de croisière de 446 kilomètres heure, rayon d’action de 1627 kilomètres et charge utile de l’ordre de 9 tonnes.
Vitesse de croisière de 446 kilomètres heure, rayon d’action de 1627 kilomètres et charge utile de l’ordre de 9 tonnes.
Donc ces ‘’Ostreys’’ peuvent effectuer
des navettes avec la flotte américaine ancrée au large de Leyte et également avec
l’aéroport de Mactan Cebu.
Les
US vont déployer 1.000 marines sur la zone et les Japonais envoient également
un contingent de 1.000 hommes plus des navires et du matériel. La Royale Navy
est présente à Cebu.
Une
équipe de spécialistes française est arrivée à Mactan avec son équipement et
devrait être maintenant en opération sur le terrain.
Pour
expliquer son retard à arriver sur les zones sinistrées, la Croix Rouge
Internationale invoque le manque de moyens d’accès ainsi que les crises
auxquelles elle a dû faire face ; la crise de Zamboanga et le déplacement
de 100.000 personnes en septembre dernier, le tremblement de terre de
Bohol le 15 octobre.
PAL
Express et Cebu Pacific effectuent des rotations entre Manille et Tacloban. Mais
les vols sont pour l’instant réservé aux humanitaires dans le sens Manille /
Tacloban et aux évacuations dans le sens Tacloban / Manille. Impossible
d’obtenir un billet pour Tacloban qui semble rester off limits pour les civils.
Mauvaise
préparation, évaluation des dégâts fantaisistes, acheminement et mise en place
des secours trop longs, une gestion de crise qui semble avoir été, au début
tout du moins, catastrophique. Un gouvernement qui a semblé avoir été
totalement dépassé … des têtes devraient tomber, elles ont commencé à tomber.
La
catastrophe est parfois comparée au tremblement de terre de Haïti ; je ne
suis pas tout à fait d’accord avec cette assertion. Un tremblement de terre
c’est, jusqu’à ce jour tout du moins, quelque chose de tout à fait
imprévisible, qui peut arriver n’importe où, n’importe quand ! Un
phénomène qui va surprendre tout le monde.
Dans
le cas d’Haiyan il s’agissait d’un typhon, qui était décrit et suivi par de
nombreuses agences météorologiques depuis plusieurs jours. Nous connaissions sa
direction, sa vitesse de progression, les endroits où il allait passer à plus
ou moins quelques kilomètres, ses caractéristiques, dont sa force, etc.
Tout le monde était prévenu, tout le monde savait qu’il s’agissait d’un phénomène exceptionnel ; tous les responsables ont alors indiqué que toutes les mesures avaient été prises ; tout le monde attendait le monstre de pied ferme, rien n’avait été laissé au hasard..
Tout le monde était prévenu, tout le monde savait qu’il s’agissait d’un phénomène exceptionnel ; tous les responsables ont alors indiqué que toutes les mesures avaient été prises ; tout le monde attendait le monstre de pied ferme, rien n’avait été laissé au hasard..
Maintenant,
au vu du peu de personnes déplacées sur Tacloban, l’on peut se poser des
questions.
Pourquoi si peu ? N’y avait-il pas de fonds mis à disposition ? Où se trouvaient les stocks mis en place, ou qui auraient dû être mis en place ? Les sommes mises à disposition auraient-elles été utilisées à d’autres fins ?
Le
Gouvernement Philippin paralysé par l’ampleur du désastre titraient plusieurs
journaux !
Le 13, sur la base de Villamor, la base militaire de l’Air Force qui jouxte l’aéroport international de Manille, les choses marchaient au ralenti. Pas de signe d’activité particulière, aucune évidence qu’il y avait une situation d’urgence à quelques centaines de kilomètres de là.
Le 13, sur la base de Villamor, la base militaire de l’Air Force qui jouxte l’aéroport international de Manille, les choses marchaient au ralenti. Pas de signe d’activité particulière, aucune évidence qu’il y avait une situation d’urgence à quelques centaines de kilomètres de là.
Des véhicules civils qui
arrivent de temps en temps, quelques cartons de vivres récoltés par les
voisins, que les soldats vont mettre sur le bas côté. Aucune méthode, aucune
organisation.
Un
haut gradé de l’armée américaine, obligé de coordonner avec le gouvernement
philippin, a dit aux journalistes « Ils sont paralysés ! »
Idem
en ce qui concerne un officiel israélien dont une équipe spécialisée avec un
hôpital de campagne est sur place ; « Quand nous leur demandons ce
dont ils ont besoin, ils nous disent de voir avec les Américains ».
N'oublions pas que même
les Américains se sont laissés surprendre avec la super tempête Sandy.
De plus les Philippines ne sont pas encore remises du tremblement de terre du 15 octobre dernier.
Néanmoins,
dans la semaine qui a suivi la tragédie, il semble y avoir eu comme une étrange
léthargie et un manque évident de direction sur le terrain. Où est le
capitaine, qui dirige ?
Le
typhon ‘’Nari’’, un typhon particulièrement violent qui est passé sur le nord
des Philippines au début du mois d’octobre dernier, n’a fait qu’une vingtaine
de victimes !
Les habitants de Luzon, la plus grande île du pays, semblent se prendre en main lors du passage de ce genre de phénomène météorologique. Ils n’attendent rien ou presque de l’action gouvernementale.
Peut-être
serait-il bon que les populations situées plus au sud en fassent de même et ne
comptent désormais que sur elles-mêmes.
YOLANDA DISTRIBUTION DE L"AIDE !
YOLANDA DISTRIBUTION DE L"AIDE !
Tout d’abord, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont envoyé des mails afin de prendre de nos nouvelles. Désolé, mais je n’ai pas encore eu le temps de répondre à tout le monde.
J'ai presque honte à la dire, mais pour nous ... rien.
Un peu de pluie et un peu de vent, c'est tout ; moins violent qu'un orage de mousson.
Un peu de pluie et un peu de vent, c'est tout ; moins violent qu'un orage de mousson.
Comme vous devez vous en douter, nous avons été bien occupés durant ces dix derniers jours.
S'informer de la situation sur les endroits touchés par la catastrophe, avoir ou tenter d'avoir des nouvelles de personnes que nous connaissons.
Rechercher des personnes dont les proches étaient sans nouvelles et voir dans quelles mesures il nous serait possible de faire parvenir vivre et objets de première nécessité à ceux qui en ont le plus besoin.
Un certain nombre de colis sont désormais disponibles et prêts à être expédiés. Il s’agit de door to door et le fret est payé. C’est par l'intermédiaire de Français qui sont installés sur place et que nous connaissons, que devrait s‘effectuer la distribution.
Nous souhaitons avant tout éviter les intermédiaires.
Pour les Français qui suivent mes blogs, qui se trouvent sur une zone particulièrement touchées par Yolanda et qui souhaiteraient participer à la distribution de ce que nous avons récolté, merci de me contacter sous domy.yolanda@gmail.com
En général que demandent les gens ?
Ils m’ont dit qu’ils souhaitaient des boites de sardines, de corn-beef, des paquets de pancit et du riz.
A cela je pense qu’il faut ajouter lait, sucre, café, huile, sel, bougies, vêtements.
Ils m’ont dit qu’ils souhaitaient des boites de sardines, de corn-beef, des paquets de pancit et du riz.
A cela je pense qu’il faut ajouter lait, sucre, café, huile, sel, bougies, vêtements.
Il y a d’autres endroits qui ont été durement touchés, comme Antique et Capiz City, dans lesquels les gens demandent de l’aide. Au moins 18 municipalités sur Antique ont besoin, non seulement de nourriture, mais également d’assistance pour la reconstruction des maisons détruites.
14.528 habitations détruites, 31.271 partiellement détruites.
Les gens dorment dans des abris de fortune construits avec les débris des habitations détruites.
Certains ont été obligés, avec des enfants, de changer plusieurs fois de refuges au plus fort de la tempête.
Malabor, le village le plus peuplé dans la ville de Tibiao, a été l’un des plus touchés, pratiquement toutes les habitations sont rasées.
Twice, Tibiao, Barbaza, Culasi, Laua-an et d’autres villes du nord d’Antique ont particulièrement souffert.
Les structures gouvernementales comme les mairies, les marchés, les stations de Police sont à terre ou avec de sérieux dommages.
Dans les villages situés sur les îles les barques ont presque toutes été détruites et il n’y a pas d’essence pour celles qui sont encore opérationnelles.
Google a édité une carte de crise avec les zones détruites, les ‘’sévèrement endommagées’’ etc. et tous les renseignements utiles :http://google.org/crisismap/a/gmail.com/TyphoonYolanda
Certains Barangay, parmi les plus reculés ou inaccessibles ont peint, sur les toits encore debout ou tracé sur les plages ‘’Pls Help us’’.
Tous les habitants de la minuscule île de Tulang Diyot située entre Cebu et Leyte ont survécu, alors que l’île a été entièrement ravagée. Le maire avait pris la précaution de faire évacuer tous les habitants en lieu sûr.
Sur d’autres îles les habitants se sont réfugiés dans des grottes et des cavernes, nombreuses dans cette région.
Sur d’autres îles les habitants se sont réfugiés dans des grottes et des cavernes, nombreuses dans cette région.
Copie d’un mail reçu ce matin de Thierry (Cebu) : ‘’Le seul Français de ma connaissance avec ce type de profil bosse à la Croix Rouge et a du rebrousser chemein la semaine dernière, dans un village où le captain voulait que la distribution se fasse d’abord pour lui et son staff … rien de neuf en somme.
Comme ce n’est pas la première réponse de ce genre que je reçois, vous comprenez pourquoi nous souhaiterions que l’aide soit directement distribuée par nos compatriotes à leurs voisins philippins. A ceux qui sont réellement dans le besoin.
Je renouvelle ma proposition à tous ceux qui se trouvent dans les zones sinistrées.
Vous me contactez et nous vous ferons parvenir des denrées et autres à distribuer.
Vous me contactez et nous vous ferons parvenir des denrées et autres à distribuer.
Rien à payer, vous avez juste à effectuer une distribution aussi équitable que possible.
Vous pouvez également nous faire parvenir une liste de ce que vous souhaiteriez recevoir afin d’aider les plus démunis. Nous verrons ce que nous pourrons faire, dans la mesure de nos possibilités.
Avis, expériences, critiques et commentaires, comme d'habitude sont les bienvenus.
domy.yolanda@gmail.com
Retrouvez-moi sur :
www.expatauxphilippines.blogspot.com
Chaque jeudi de 18 à 20 h, 12 à 14 h en Europe sur Yahoo Messenger :
Pseudo < dtesteil737 >
Les articles de ce blog sont © Copyright protected. Leur reproduction, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.
“Épouser une Femme Philippine”,
sous titré,
Chercher Trouver et Marier une Pinay,
S’adresse à tous les hommes occidentaux qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.
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