Et oui, ajustements culturels.
Ou comment s’ajuster à la culture locale.
Ou comment s’ajuster à la culture locale.
Cela va faire dix-sept ans que je vis aux Philippines et
malgré toutes ces années j’apprends encore de nouvelles choses sur la culture
locale. Pas tous les jours bien évidemment, mais cela m’arrive encore souvent. Lorsque
je suis arrivé et que je me suis installé, tout ou presque me semblait
différent. Aujourd’hui, après plus de seize années passées ici, je me suis
passablement accoutumé à la plupart des choses et pourtant, il y en a qui
parfois me surprennent encore.
J’aurais tendance à dire qu’au départ nous sommes tous
des humains et ce en dépit de nos différences.
Si effectivement nous avons de nombreuses choses qui sont différentes entre nous, nous avons également de nombreuses choses en commun, des choses que nous partageons.
Néanmoins, et à bien y réfléchir, il est probable que la
plupart des choses faites par des personnes différentes sont en fait
pratiquement les mêmes que celles que nous faisons, elles sont similaires tout
du moins.
Le but est souvent le même, c’est la façon d’atteindre ce but qui diffère.
Le but est souvent le même, c’est la façon d’atteindre ce but qui diffère.
Mais ce qui fait la différence quand vous installez dans un nouvel endroit et c’est encore plus vrai si ce nouvel endroit se trouve à l’autre bout de la planète, ce sont les choses qui sont réellement différentes, celles qui vont vous marquer en premier. Ce ne sont pas celles qui vont forcement vous choquer le plus.
Ce qui en fait provoque de telles différences c’est la
culture.
La culture c’est la façon dont nous faisons les choses. Cette façon que les gens autour de nous nous ont montré ; comment les choses doivent être faites, la manière que nous avons apprise ou copiée.
En philosophie le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, ce qui est de l’ordre de l’acquis et non de l’inné. Mais c’est au niveau sociologique que je vous parle de culture, ce qui est commun à un groupe d’individus, ce qui le soude.
Nous sommes un produit de la culture dans laquelle
nous avons grandi. C’est du fait de l’influence des autres, à travers
l’observation de comment les autres font les choses, de ce qui nous a été
enseigné, que nous avons appris comment faire les choses, comment les choses
doivent être faites et nous imitons ou nous copions la façon dont nous voyons
ou avons vu les autres faire les choses.
Quand nous arrivons dans un nouvel endroit, plus
particulièrement si celui-ci est éloigné du lieu de nos origines, nous
remarquons que les gens font les choses différemment de la façon dont nous
faisons les mêmes choses. Ce qui ne veut pas dire que la façon dont ces gens
font une chose est mauvaise, ou que notre façon de faire soit mauvaise. Nous faisons
les choses différemment voilà tout.
Pour prendre un exemple simple, observez la façon dont un Philippin lasse ses chaussures.
La façon de faire le nœud et je précise le même nœud, est tout à fait différente. Le résultat est le même, mais la façon d‘y arriver est différente. Il s’agit d’un exemple simple, qui ne porte pas à conséquence, nous arrivons au même résultat. Ce qui n’est pas toujours le cas.
Un deuxième exemple, encore simple. Regardez comment les Philippins épluchent les légumes, des pommes de terre pour vous donner une idée. Alors que nous épluchons en tenant le couteau entre le pouce et l’indexe et que nous dirigeons le couteau vers nous en tirant pour éplucher, le Philippin va pratiquement faire la même chose, mais en poussant. J’ai essayé, j’ai failli me blesser.
Et c’est pratiquement la même chose pour tout ce qu’ils
font ; ils font tout comme nous et pourtant pas comme nous. Tout comme
nous ils mangent, ils dorment, ils conduisent, ils travaillent, ils pensent,
ils réfléchissent, ils écrivent, ils lisent, etc. oui comme nous et pourtant
pas comme nous !
Ce qui fait que pour nous l’adaptation est souvent impossible et les ajustements peuvent être difficiles.
Partant du principe que la langue est probablement, dans
les sociétés humaines, ce qui permet le mieux de véhiculer une culture, tant
orale qu’écrite, je ne peux que vous conseiller d’apprendre, au moins les
rudiments de la langue parlée dans la province dans laquelle vous résidez.
Cela devrait vous permettre de mieux appréhender la culture locale.
Il y a quelque chose qui fait que pour moi la culture est
un sujet important à étudier, c’est la façon dont cette culture va influencer
ma famille. Mes enfants sont des ‘’Mestizos’’, un mélange d’Occident et d’Asie,
de France et de Philippines.
Il m’a été possible de remarquer que même s’ils n’ont
jamais vécu en France, ils ont tout de même été imprégnés d’une partie de la
culture occidentale, ils ne sont pas complètement Filipino.
Le fait de vivre avec moi, dans une habitation où je me suis efforcé de conserver une part de ma culture, y est certainement pour quelque chose. Nous nous disons bonjour le matin, bonsoir avant d’aller se coucher et nous nous embrassons ; il y a des couteaux sur la table, du pain, du fromage, des salades, de nombreux plats sont d’inspiration française ou européenne, etc.
Refermer une porte après l’avoir ouverte, frapper à la
porte de notre chambre avant d’entrer après une réponse favorable, attendre que
les adultes aient commencé à manger avant d’attaquer la nourriture lorsque l’on
se met à table, ne pas crier pour appeler quelqu’un, mais se rendre auprès de
cette personne, ne pas interrompre une discussion de grandes personnes, etc.
Aussi regarder comment leur culture personnelle se
mélange avec les deux est souvent d’un grand intérêt. A la maison il y a des
règles à respecter et une certaine forme de discipline qui n’est absolument pas
philippine. Ce qui fait que lorsque les plus grands invitent des copains,
copines à la maison, mes enfants se trouvent obligés d’expliquer certaines
règles à leurs amis.
On ne fait pas n’importe quoi à la Pinoy chez moi !
En dehors de la maison ils auraient plutôt tendance à
suivre le style philippin, mais parfois j’ai remarqué que cela heurte ce que je
leur ai inculqué. Ils ne sont plus tout à fait comme les autres enfants, mais
cela ne semble pas leur poser de problèmes particuliers dans leur vie au
quotidien.
Une différence culturelle importante est la façon de
dormir. Il n’est pas rare, je dirais même que cela est commun, pour ne pas dire
la norme, de voir plusieurs générations dormir dans la même pièce, voire dans
le même lit. C’est encore plus vrai avec les enfants qui adorent dormir
ensemble, dans la même pièce, souvent dans le même lit.
Si des cousins dorment
sous le même toit, ils vont rejoindre le groupe de dormeurs, cela semble être
la norme ici. Ce peut-être une question de place, mais ce n’est pas toujours le
cas.
En Occident les choses ne se passent pas de la même
façon. Les parents ont leur chambre et il en est généralement de même pour les
enfants, chacun sa chambre. Parfois deux garçons ou deux filles, par manque de
pièces suffisantes peuvent partager une chambre. Néanmoins, ce que nous recherchons
tous en général, c’est d’avoir notre propre chambre, nous sommes très
individualistes à ce niveau.
Pas aux Philippines où même si le nombre de chambres est suffisant, les enfants vont avoir tendance à se regrouper.
Une autre différence se retrouve quand il y a un bébé.
Certains couples ont une chambre contigüe pour le bébé dans laquelle se trouve
le berceau. Nous n’avons jamais mis nos enfants dans un berceau dans une
chambre séparée, mais dans notre chambre, le long de notre lit.
Dans la société philippine le bébé dort normalement dans
le lit des parents et ceci peut durer des années. Il n’est pas rare qu’un ou
deux enfants de cinq six ans continuent à dormir dans le lit des parents.
Bonjour l’intimité !
Il nous est arrivé de garder nos bébés dans notre lit,
mais pendant quelques semaines seulement … j’ai toujours eu peur de les
écraser. Puis le berceau du côté de mon épouse et elle s’en occupait durant la
nuit. A un âge qui a varié entre un et deux ans, les enfants dans leurs
chambres. Pas tous seuls, ils ont toujours cherché à se regrouper. Une forme
d’instinct en quelque sorte.
Nous avons trois chatons à la maison et les enfants me font penser à ces trois chatons, ils dorment les uns contre les autres et sont perdus s’ils se sentent seuls.
Nous avons trois chatons à la maison et les enfants me font penser à ces trois chatons, ils dorment les uns contre les autres et sont perdus s’ils se sentent seuls.
Nos deux petits derniers, Louis et Sebastian, quatre et six ans, ne
peuvent dormir l’un sans l’autre. Si l’un s’endort sur le sofa seul, il va
rapidement se réveiller et aller retrouver son frère. Les autres ont fait la
même chose quand ils étaient plus jeunes.
Si maintenant les deux filles dorment dans deux lits
jumeaux dans une chambre, les trois garçons partagent un lit superposé dans une
autre chambre. Les deux plus petits dans le double lit du dessous, André dans
le lit simple qui se trouve au-dessus. Le plus âgé, de plus en plus souvent
absent, utilisant maintenant le sofa du salon quand il daigne rentrer.
Mais il n’est pas rare de retrouver les cinq installés
ensemble sur la partie basse du lit superposé pour faire la sieste ou regarder
la télévision. Ils semblent adorer cela et la mère leur tient souvent
compagnie.
Ils semblent tous aimer cela, collé les uns contre les
autres, plus ou moins assoupis avec la télévision en bruit de fond. Parfois c’est
une sœur de mon épouse qui arrive avec son bébé et qui se joint au groupe pour
faire la sieste.
Moi qui ne supporte pas que l’on me touche quand je dors !
Moi qui ne supporte pas que l’on me touche quand je dors !
Ce qui sera intéressant, c’est de voir s’ils vont
rechercher à avoir leur propre chambre une fois qu’ils seront plus grands.
Maintenant il me reste à vous souhaiter de bien vous ajuster.
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Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
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