Etonnement c’est un phénomène qui passe pratiquement
inaperçu, quelque chose dont on parle peu tout du moins et pourtant quelque
chose qui est en forte progression.
C’est quelque chose d’important, de primordial pour la
survie même de notre société, quelque chose qui malheureusement touche de plus
en plus de personnes en France, mais pas seulement.
Les victimes, car il s’agit bien de victimes, n’en
parlent pas et pour cause … à qui pourraient-elles bien en parler ?
Les autres, ceux qui représentent encore la majorité,
mais pour combien de temps, font semblant d’ignorer ou ignorent carrément le
problème. Pudeur, aveuglement, refus d’affronter la vérité, égocentrisme, égoïsme
de la part de ceux qui pensent encore que cela ne leur arrivera jamais ?
Vous vous demandez de quoi je veux parler ?
Tout simplement de la solitude.
Soledad en espagnol, le mot est dans un certain sens
poétique, il le fût à une époque tout du moins et pourtant il recèle bien des
misères.
Depuis 2010, un million de personnes supplémentaires
rentrent dans les critères d'une situation de solitude, selon une étude de la
Fondation de France. Les plus jeunes et les plus âgés sont les plus concernés,
car les plus touchés.
Les raisons d’être et de se sentir seul sont nombreuses
et l’on peut dire que de nos jours toutes les couches de la population sont
touchées. Néanmoins, les jeunes, les vieux et les personnes au chômage semblent
être ceux qui sont le plus susceptibles d’être affectés par le phénomène.
En 2013, ce sont 12 % des Français de plus de dix-huit
ans qui sont concernés, un phénomène qui est en constante aggravation, plus
spécialement chez les plus jeunes et les plus âgés. Toujours selon l’enquête de
la Fondation de France réalisée entre le 7 janvier et le 26 février de cette
année.
Selon cette enquête, depuis 2010 la solitude a touché en
France un million de personnes supplémentaires. Portant ainsi à plus de cinq
millions le nombre de ceux qui n’ont pas ou peu de relations sociales au sein
des cinq réseaux de sociabilité
répertoriés ; familial, professionnel, amical, affinitaire et de voisinage.
En 2013, 27 % des Français ne disposent que d’un seul
réseau (contre 23 % en 2010), 39 % n’ont pas de lien soutenu avec leur famille
(33 % en 2010), 37 % n’ont pas ou peu de contacts avec leurs voisins (31 % en
2010) et 25 % ne disposent pas d’un réseau amical actif (21 % en 2010). Constat
alarmant !
Autre enseignement de l’enquête, la solitude s’aggrave chez
les plus jeunes et les plus âgés. Chez les moins de 40 ans, la solitude a ainsi
doublé en trois ans et pour la première fois le phénomène touche les 18 / 29
ans, (6 % d’entre eux), une population jusque là préservée.
Selon l’étude, les difficultés d’entrée et de maintien
dans l’emploi constituent l’une des principales explications à cette extension
généralisée du phénomène. A l’autre extrémité, 24 % des 75 ans et plus sont
touchés par l’isolement, contre seulement 16 % en 2010 !
Une hausse liée à plusieurs phénomènes.
Selon l’étude une augmentation de la part des personnes
âgées en situation de handicap, une baisse relative des pratiques associatives
et un relâchement sensible des relations familiales.
Se pourrait-il que
la diminution récente des aides accordées aux personnes âgées, aide ménagère,
personnel paramédical, associations … y soit pour quelque chose ?
Le constat qui est fait par certains de nos élites, les
vieux coûtent cher, principalement en retraites et soins médicaux, de plus ils thésaurisent une partie de la
richesse du pays.
Richesse qui pourrait
être investie dans l’économie nationale au lieu de dormir dans des assurances
vie, des comptes d’épargne ou sur des comptes non rémunérés. Quand il ne s’agit
pas de liasses de billets ou de quelques kilos d’or qui restent bien cachés et
n’apparaissent pas sur le marché.
Oh combien de points de PIB, combien d’industries
nouvelles qui ne voient pas le jour,
hurlent en cœur les loups du gouvernement. Ils ne servent plus à rien ces vieux
!
A quand les Soylen ?
Souvenez-vous du film soleil vert … nous y allons tout
droit.
L’euthanasie est pour bientôt ?
La pauvreté accentue le phénomène.
En effet 17 % des personnes qui sont isolées le sont dans
des foyers qui disposent de moins de € 1.000 par mois pour vivre. Le chômage
est un autre terreau pour la solitude. Entre 30 et 60 ans, le fait d’avoir ou
non un emploi constitue la variable la plus explicative. Ainsi, 15 % des
personnes en recherche d’emploi sont seules.
La solitude progresse également dans les classes
moyennes.
Facteur nouveau, depuis 2010 la solitude a fortement
progressé au sein des classes moyennes (définies comme les foyers disposant de
1000 à 1900 euros de revenus nets mensuels).
En trois ans la solitude a aussi progressé dans les grandes
villes révèle l’enquête, 13 % des habitants des grandes villes se disent seuls
contre seulement 8 % en 2010.
Tout est fait pour accentuer ce phénomène. Destruction de
la cellule familiale, destruction des valeurs de la République, provocations
inter ethniques et inter religieuses, baisses programmées des aides familiales,
des indemnités de chômage, des dépenses de santé, des pensions de retraite, des
aides aux handicapés, des aides aux associations et augmentation incessante des
prélèvements obligatoires.
Diviser pour régner, il faut faire plier le peuple.
Plus de déjeuner en famille, plus de collègues avec qui
partager un verre, plus d’amis avec qui partir en vacances, souvent même … plus
de vacances.
Cinq millions de Français sont isolés et n’entretiennent
pas ou presque pas de relations sociales avec les autres. Pire encore, ce
phénomène va croissant.
En 2010, ils n’étaient que quatre millions de Français à
être entièrement livrés à eux-mêmes.
L’extension comme une tache d’huile de cette solitude est
notamment due au glissement de notre société vers toujours plus
d’individualisme,
Encore et toujours plus d’individualisme.
Ce semblant de liberté individuelle totale, alors qu’en fait nous sommes de plus
en plus contrôlés, encadrés, surveillés, espionnés, fait que dès que quelqu’un
tombe, personne n’est là pour le ramasser.
En effet, 39 % des Français n’entretiennent plus aucun
lien avec leur famille. Le dernier rempart contre l’isolement semblerait être
le voisinage. Quand on a tout perdu ou presque, ce sont les derniers à vous
adresser la parole. A la campagne peut-être et encore, en ville j’en doute !
La pauvreté, accélérateur de solitude
17% de ceux qui gagnent moins de 1000 euros par mois sont
seuls. Les sorties aux restaurants entre amis ou les invitations au cinéma
coûtent cher. Les personnes aux faibles revenus sont contraintes de les
refuser, ce qui les pousse peu à peu vers l'isolement.
Ainsi, 40% des personnes élevant seules des enfants
disent souffrir de solitude.
Le chômage est aussi un puissant facteur d'isolement.
L’on constate en effet que les réseaux de socialisation (le travail, les amis,
les voisins, etc.) sont interdépendants entre eux.
Quand l'un flanche, un cercle vicieux se met alors en
place. Une personne qui vient de perdre son emploi, fragilisée, osera moins
aller à la rencontre de ses voisins ; une autre, fraîchement divorcée aura
honte de son échec et ira moins vers sa famille, etc. «Les personnes seules se
sentent inutiles, invisibles, et n'osent plus aller vers les autres, car elles
estiment n'avoir rien à leur apporter».
Néanmoins, le travail protège de moins en moins de la
solitude et 7% des actifs qui ont un emploi déclarent être confrontés à
l'isolement relationnel. Les horaires décalés, le développement du télétravail
et les missions courtes sont autant de facteurs explicatifs.
En 2011, le gouvernement français a choisit comme
‘’Grande Cause Nationale’’ la lutte contre la solitude, à la demande du
collectif associatif « Pas de solitude dans une France fraternelle ».
Le résultat ne semble pas probant.
La solitude peut être définie comme un état ponctuel ou
durable, d’un individu qui n’est engagé dans aucun rapport avec autrui. On peut
dire en simplifiant qu’Il y a deux types de solitudes, celle qui est choisie et
celle qui est subie.
Selon, l’état d’isolement ou d’éloignement vis-à-vis
d’autrui peut avoir des effets bénéfiques ou au contraire néfastes.
La solitude choisie d’un individu, celui qui va se
retirer dans un monastère par exemple.
Mais la solitude dont je vous parle, celle qui est
souvent décrite comme une souffrance sociale, est celle que l’on subie. Les
causes qui font qu’une personne peut se retrouver seule sont diverses et
peuvent se cumuler. Je citerai, un changement dans le travail, la perte d’un
emploi, le chômage, le décès du conjoint, la mise à la retraite, le divorce, le
départ des enfants de la maison familiale, la maladie, un changement de
domicile …
Pour les plus jeunes, la mort d’un proche, une déception
amoureuse, le départ du cocon familial, l’abandon ou la fin des études …
Tout ceci peut aboutir au fait que la personne se
retrouve seule, même si elle se trouve en pleine ville au milieu d’une foule,
pas seulement si elle vit en rase campagne.
Le problème, dans notre société contemporaine
individualiste à outrance, est que c’est la personne qui est seule qui doit
obligatoirement faire le premier pas. Personne, sauf à de rares exceptions, ne
va venir à son secours.
Mais comme souvent cette solitude s’accompagne d’une
faible estime de soi, de timidité, de conscience, d’introversion et de manque
de confiance en soi, pas facile sinon impossible pour une personne seule
d’aller à la rencontre des autres.
La corrélation existant entre l’usage d’Internet et la
solitude est un sujet controversé.
Certaines études montrent que les internautes sont les
plus touchés par la solitude et d’autres montrent que les individus qui sont
seuls et qui utilisent l’Internet pour rester en contact avec leurs proches
(plus particulièrement les seniors), disent qu’ils se sentent moins seuls.
Par contre, ceux qui essayent de créer un lien d’amitié
avec d’autres internautes se sentent seuls.
Des études menées en 2002 et en 2010 montrent que
l’utilisation d’Internet diminuerait significativement les sentiments de
solitude et de déprime.
Essayons de prendre un exemple, pour cela je vais me
référer à un voisin que j’avais lorsque je me trouvais encore en France
... ce qui ne date pas d’hier.
Du fait de mes occupations nos relations étaient
relativement lâches, néanmoins nous discutions parfois et surtout allions à la
pêche en barque, sur un étang que je possédais à quelques centaines de mètres
de nos habitations.
Un peu plus de cinquante ans, un enfant de vingt ans qui
faisait sa vie et une épouse qui était partie voir ailleurs si l’herbe était
plus verte. Son emploi ne lui permettait que des contacts épisodiques avec ses
collègues de travail et depuis longtemps il avait fui les papotages du lundi
matin durant lesquels chacun raconte, d’une façon plus ou moins édulcorée, ce
qu’il a fait durant le dernier week-end.
Il vivait dans un petit pavillon confortable qu’il
finissait de payer tout en réglant mensuellement la part de son Ex.
Compte tenu de ses revenus, ce ne sont pas seulement les
fins de mois qui étaient difficiles, durant trois cent soixante jours par
an il lui fallait se serrer la ceinture
et cela a duré des années.
Pour seul compagnie un chien, qu’il retrouvait le soir
quand il rentrait de son travail vers dix huit heures.
L’été il fait jour pratiquement jusqu’à vingt deux
heures, ce qui lui laissait quelques heures pour aller à la pêche au sandre.
Accompagné de son chien il faisait le tour de ses coins favoris et c’est
souvent qu’il ramenait un ou deux poissons, poissons qui allaient finir dans la
casserole afin améliorer son repas quotidien.
Rentrer le soir en hiver, alors qu’il fait déjà nuit, ne
laisse que peu de possibilité de s’attarder au dehors.
Il s’enfermait alors, s’affalait dans un fauteuil et se
consumait devant les programmes débiles de la télévision française.
Aux alentours de vingt heures, un peu avant les
actualités, il se traînait jusqu’au réfrigérateur, en sortait un bout de
saucisson et un morceau de pâté, s’emparait de la baguette posée sur le buffet
et se préparait un ou deux sandwichs.
Sandwichs qu’il allait avaler en regardant des actualités
qui ne l’intéressaient nullement.
A quoi bon préparer un dîner ? Pour être obligé de laver
la vaisselle ?
Il est seul, le chien qui a reçu ses croquettes est allongé à ses pieds, le
son du poste à été minimisé et il s’assoupit.
Vers vingt deux heures, réveillé en sursaut par les coups
de feu d’un western, il se levait, éteignait le poste et se dirigeait d’un pas
traînant en direction de la salle de bain.
Puis au lit, contrôle du réveil matin et bonne nuit les
petits.
Le week end il faisait son jardin.
Pommes de terre, tomates, oignons, poireaux, persil, etc.
s’alignaient dans un petit carré réservé à cet usage. Puis il tondait sa
pelouse, arrosait, élaguait ses quelques arbres, ratissait les feuilles …
Quand il faisait beau.
S’il pleuvait il restait dans son fauteuil ou bricolait
dans son garage.
Le fait que sa femme soit partie avec un autre, de plus
un collègue de travail, l’avait traumatisé et il fuyait la compagnie des
autres, il fuyait le regard des autres.
Il m’avait dit s’être inscrit à un club de dance, pour
m’avouer quelques temps plus tard : « Il n’y a que des vieilles ! »
Puis il avait tenté les clubs de rencontres, avec là
encore la même désillusion, des vieilles, encore et toujours des vieilles.
Je ne sais si son calvaire s’est terminé, si sa solitude
à pris fin un jour. Nos brèves et
épisodique rencontres n’ont été qu’éphémères, étalées sur deux ou trois années,
pas plus.
Nous l’invitions parfois, pour un apéritif, une soirée
avec des amis, pour un anniversaire, à Noël et au jour de l’an … lorsque je me
trouvais à la maison.
Draguer à cinquante ans en occident, de plus en étant
désargenté … cela ne doit pas être évident.
De caractère plutôt introverti, ses rares amis avaient
fui après son divorce et son fils unique avait fait le choix d’être du côté de
sa mère.
Seul, il se retrouvait désespérément seul et avec peu de
chance de sortir de la spirale infernale de la solitude.
Ceci ce passait il y a vingt-cinq ans.
Essayons maintenant de transposer la situation de cet
homme au vingt et unième siècle, plus précisément en 2013.
Notre homme est toujours seul, il rentre de son travail à
18 heures, remise la voiture au garage et fonce dans son bureau. Il allume le
PC, va se servir un petit verre de remontant et s’installe rapidement devant
l’écran maintenant éclairé. Mise en marche du Yahoo Messenger (ou Skype),
contrôle et il passe son appel.
Et oui, notre homme n’est plus tout à fait seul.
Tout là bas, dans un pays lointain et mystérieux, dans un
pays dont il ne connaissait encore que le nom il y a quelques semaines, sans
même pouvoir réellement le situer sur une mappemonde, se trouve sa Sweet Heart.
Lui qui ne connait que quelques mots d’anglais est
désormais sous le charme de ce nom ‘’My Sweet Hearth’’, my sweet Hearth
Rachel’’, il adore et répète ce nom tout au long de la journée, à voix basse,
très basse.
My Sweet
Hearth Rachel !
Rachel, my
Rachel …
C’est un collègue de bureau qui lui a dit un jour, « Mais
pourquoi ne vas-tu pas visiter les sites de rencontres, asiatiques, africaines,
de l’Europe de l’Est, il y a plein de femmes étrangères qui recherchent un
époux ».
Aussitôt dit, aussitôt fait et voici notre homme qui surf
sur le net à la recherche des sites de rencontres.
Les Africaines ne le branchent pas, les filles de l’Est
il se méfie (vieille famille anticommuniste), il a donc décidé de s’intéresser
aux asiatiques. Thaïlandaises, Vietnamiennes, Chinoises, Philippines, etc.
défilent devant ses yeux ébahis.
Cela existe, elles sont vraies ?
Erotisme et exotisme se mélangent dans sa tête.
Pour s’en assurer il s‘inscrit sur deux sites de
rencontres et après quelques tâtonnements de débutant, commence à entrer en
contacte avec de jeunes Filipinas.
Je vous passe les détails des messages envoyés, des
premières webcams, de l’apprentissage de l’anglais, merci Google translate, des
premières ébauches de projets avec sa Rachel …
Alors là, je dis danger !
Cet homme est vulnérable, il faut qu’il fasse attention.
D’un autre côté il n’est plus tout à fait seul, son moral
s’en ressent, sa vie a changée, il se sent plus équilibré, plus fort et fait
maintenant des projets d’avenir.
Il va la faire venir en France, la marier, peut-être même
avoir un ou deux enfants … la vie est belle, le soleil brille à nouveau pour
notre homme qui ne se sent plus aussi solitaire.
Il effectue quelques travaux dans la maison, achète
quelques objets de décoration, change les couleurs de l’intérieur, il prépare
déjà ce qu’il considère comme le petit nid qui va prochainement recevoir sa
promise.
Lire ou relire mes posts ‘’les arnaques sur le net’’,
pour ce qui peut éventuellement arriver par la suite.
Le classique avec la Filipina donne également quelques
informations utiles.
Maintenant pour ceux qui songeraient à marier une femme
philippine, mon petit livre « Epouser une Philippine » pourrait leur être d’une certaine utilité.
Vous devez vous demander où je souhaite en venir après
cette longue introduction.
Tout simplement au fait qu’aux Philippines la solitude
cela n’existe pas !
Oui, je sais, les plus anciens d’entre vous, les
véritables connaisseurs me diront : « Mais Domy, quid de l’établissement qui se
nommait ‘’Soledad’’ et qui se situait Mabini Street dans le quartier d’’Ermita
? »
Ce à quoi je répondrai « C’était un hôtel de passe ». Pas
réellement un endroit où l’on se rend seul !
Pourquoi dis-je qu’aux Philippines la solitude cela
n’existe pas ?
Tout simplement pars qu’il est impossible de rester seul
dans ce pays.
L’addition de plusieurs facteurs, les principaux étant la
culture et la structure familiale, font
qu’il est impossible de se trouver seul
sur l’archipel. Essayez et vous vous en rendrez compte de vous-même.
Asseyez-vous sur un banc, que ce soit dans un parc ou
dans un Centre Commercial.
Vous pouvez regarder le gens sans qu’ils haussent les
épaules et détournent le regard. La majorité, qu’ils soient jeunes ou plus
âgés, vont généralement vous sourire, les jeunes filles éventuellement pousser
une petite exclamation qu’elles vont étouffer dans une main et il ne s’écoulera
que quelques minutes avant que quelqu’un s’approche de vous et essaye d’engager
la conversation.
D’où êtes-vous originaire, que faites-vous aux Philippines,
que faites-vous ici, vous cherchez quelque chose ?
Comme me disait un de mes lecteurs, ‘’après un séjour aux
Philippines, quelle claque on prend dans la gueule en arrivant en France’’. La
France dans son cas, mais cela doit être la même chose dans toute l’Europe.
Les gens sont d’un triste, d’un renfermé, d’un replié sur
eux-mêmes, d’un moi, je ne m’intéresse qu’à moi, les autres me sont totalement
indifférents. Ou alors
ils sont en permanence sur la défensive.
Quel égoïsme, quel égocentrisme, quel étroitesse
d’esprit, coincés, ils sont coincés dans un carcan duquel ils auront beaucoup
de mal à s’extirper.
Et je n’aborde pas le sujet d’essayer d’échanger quelques
mots avec une jeune fille ou jeune femme dans la rue !
La famille philippine est loin du concept de la famille
tel que nous le connaissons en occident. Il s’agit ici de la famille élargie.
Si la famille occidentale se limite la plupart du temps aux parents et enfants,
aux Philippines celle-ci inclue les oncles, les tantes, les cousins et
cousines, etc. Un cousin du 5ème degré est considéré comme un proche, les
compadres et comadres, les amis, font également partie de la famille
philippine.
En fait cette dernière se rapproche plus du clan que de
la famille telle que nous la concevons.
Ce qui fait que la famille ‘’élargie’’ est souvent
composée de plusieurs centaines d’individus, liés les uns aux autres et qui se
doivent mutuelle assistance.
On n’abandonne jamais un membre de la famille.
Un enfant qui ne pourra être élevé par ses parents sera
pris en charge (adopté) par un oncle ou une tante, voire par les grands
parents. Les plus anciens seront pris en charge par les plus jeunes, personne
ne restera à la traîne. On n’abandonne jamais un membre de la famille.
Donc, si vous êtes en relation avec une Philippine et que
vous songez à l’épouser, n’oubliez jamais que vous épousez un peu aussi la
famille !
Et là, vous pouvez me croire, vous ne serez plus jamais
seul !
Surtout si vous avez décidé de vivre aux pays des 7.107
îles.
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Mabuhay sur l’archipel du sourire.
Chaque jeudi de 18 à 20 h, 12 à 14 h en Europe sur Yahoo Messenger :
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Expériences, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
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Pseudo < dtesteil737 >
Les articles de ce blog sont © Copyright protected. Leur
reproduction, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont
interdites sans l'accord préalable de l'auteur.
“Épouser une Femme Philippine”,
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S’adresse à tous les hommes occidentaux qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.
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