A notre époque, partir n’est pas un acte de lâcheté,
c’est un acte de courage et de résistance.
Quitter la France, cette France exsangue, dépitée et désillusionnée, ce pays qui n’offre plus aucune vision d’un avenir serein. Seule échappatoire pour cette jeunesse que l’on voudrait sacrifier sur l’autel d’une oligarchie qui ne pense qu’à mettre en place sa dynastie.
Cela fait maintenant près de trois années que j’ai commencé ce blog et près de
dix-sept ans que je vis en permanence aux Philippines. A cette expatriation je
dois ajouter trois années pendant lesquelles je me trouvais entre Hong Kong,
Singapour, Manille et Paris.
Pour être complet je devrais ajouter quelques années
passées aux Antilles, en Afrique de l’Ouest et Centrale et quatre années au
Cambodge et alentours. De plus j’ai voyagé intensivement tout au long de ma
vie, plus dans les pays en voie de développement que dans ceux dit développés.
Je pense donc avoir une petite expérience à
l’expatriation, bien que je me considère maintenant plus comme un émigré que
comme un expatrié. J’ai fait le choix de vivre dans un nouveau pays pour des
raisons qui me sont strictement personnelles et qui concernent principalement
la façon dont est gouverné et géré ce pays qui, il n’y a pas encore si
longtemps s’appelait ‘’France’’.
Il se peut que je retourne un jour en France, le jour ou
l’oligarchie qui a usurpée le pouvoir aura été chassée ou éliminée.
VIVRE EN FRANCE OU PARTIR
VIVRE À L’ÉTRANGER ?
Sauve qui peut !
21 % des Français rêvent de partir vivre à
l’étranger !
Cette proportion est plus grande chez les moins de 25 ans, (28 %) que chez les plus de 50 ans (14 %).
Les CSP + et les plus hauts revenus ne sont pas plus ni moins nombreux que les autres à rêver de partir vivre à l’étranger. Sondage BVA de février / mars 2012.
Cette proportion est plus grande chez les moins de 25 ans, (28 %) que chez les plus de 50 ans (14 %).
Les CSP + et les plus hauts revenus ne sont pas plus ni moins nombreux que les autres à rêver de partir vivre à l’étranger. Sondage BVA de février / mars 2012.
Ces Français qui partent à l’étranger, une tendance qui
se confirme
Près de 6 Français sur 10 ont plus de 41 ans,
La tranche des plus de 60 ans a triplé depuis 2005,
Les moins de 41 ans sont de moins en moins nombreux, en pourcentage, pas en nombre,
On note que depuis 2007 le nombre de créateurs d’entreprises a doublé, ils sont désormais près de deux sur dix.
Près de 6 Français sur 10 ont plus de 41 ans,
La tranche des plus de 60 ans a triplé depuis 2005,
Les moins de 41 ans sont de moins en moins nombreux, en pourcentage, pas en nombre,
On note que depuis 2007 le nombre de créateurs d’entreprises a doublé, ils sont désormais près de deux sur dix.
Sept non-salariés sur dix restent pour un séjour de plus de dix ans.
Répartition géographique des expatriés français.
Union Européenne 39 %,
Amérique du Nord 19 %,
Asie du Sud-est 11 %,
Moyen Orient 7 %,
Europe, hors UE 7 %,
Asie hors Moyen Orient et Asie du Sud-est 6 %,
Amérique du sud 5 %,
Afrique noire 4 %.
Union Européenne 39 %,
Amérique du Nord 19 %,
Asie du Sud-est 11 %,
Moyen Orient 7 %,
Europe, hors UE 7 %,
Asie hors Moyen Orient et Asie du Sud-est 6 %,
Amérique du sud 5 %,
Afrique noire 4 %.
Le bilan désastreux que l'on peut faire de la France
explique peut-être pourquoi les Français, qui y résident, sont "les
premiers consommateurs d'anxiolytiques et autres antidépresseurs de la
planète" ; mais il explique certainement pourquoi tant d'entre eux,
parmi les meilleurs dans leurs catégories, la quittent, faute d'y avoir des perspectives
d'avenir. Ce faisant, ils emportent tout de même avec eux un peu de leur pays.
Mais revenons-en aux Philippines et aux dix plus grosses
erreurs que les personnes qui souhaitent nous rejoindre font ou commettent au
sujet de l’archipel.
Une expatriation est quelque chose de sérieux, ce n’est
pas une chose à prendre à la légère et encore moins sur un coup de tête. Pour
la majorité d’entre vous, prendre la décision de s’expatrier aux Philippines
sera certainement l’une des plus importantes décisions de toute votre vie.
Quelque chose que l’on pourrait comparer au chois des études et de l’emploi, au
mariage et à la mort. Bien que pour cette dernière, sauf dans certains cas
limités, vous n’aurez guère le choix.
La décision que chacun
doit prendre n’est pas des plus aisées et pour compliquer la chose, pour
une question que vous vous posez, vous pouvez trouver cinquante réponses
différentes émanant de cinquante personnes expatriées ; que ce soit sur un
forum ou un site sur le net, dans les médias, dans des livres, revues ou
périodiques.
Précisons que chacun à ses propres standards de vie et ce
qui peut être acceptable pour une personne peut ne pas être acceptable pour une
autre.
Néanmoins, je pense qu’il est possible de faire une
moyenne, en éliminant en premier les extrêmes.
Je citerai l’exemple d’une personne, détachée aux
Philippines par son entreprise, arrivée depuis moins de trois mois sur
l’archipel et qui écrivait sur un forum :
« Je sens le danger partout et je ne sors jamais sans mon chauffeur et mon garde du corps ».
« Je sens le danger partout et je ne sors jamais sans mon chauffeur et mon garde du corps ».
Là, je suis désolé, je rigole à gorge déployée.
Comme si la ville de San Fernando, dans la province de
Pampanga, et qui se situe à une centaine de kilomètres au nord de Manille,
pouvait présenter un quelconque danger permanent.
Un utopiste, nous avons affaire à un utopiste ou à quelqu’un qui cherche à se faire mousser.
« Les Philippines, mes pauvres amis, un coupe-gorge, un pays en guerre permanente, ça tire de partout, mettez vos gilets pare-balles … ». Mais peut-être cherchait-il simplement à faire considérablement augmenter sa prime de risque.
Un utopiste, nous avons affaire à un utopiste ou à quelqu’un qui cherche à se faire mousser.
« Les Philippines, mes pauvres amis, un coupe-gorge, un pays en guerre permanente, ça tire de partout, mettez vos gilets pare-balles … ». Mais peut-être cherchait-il simplement à faire considérablement augmenter sa prime de risque.
San Fernando, j’ai visité, j’y suis passé à de nombreuses
reprises, de jour comme de nuit, en voiture, en bus, en jeepney, en tricycle et
même à pied, sans jamais ressentir la moindre présence d’un quelconque danger.
Néanmoins, après avoir vécu ici plus de seize ans,
d’avoir écrit sur ce blog depuis près de trois ans et d’avoir répondu à des
centaines de questions qui m’étaient posées, j’en suis arrivé à la conclusion
que nombreux sont ceux qui font des erreurs de jugement au sujet des
Philippines.
J’ai fait et je fais encore certainement de nombreuses
erreurs, pourtant je pense pouvoir regrouper les dix plus importantes questions
que se posent les candidats à l’expatriation, celles sur lesquelles ils font
les plus grossières erreurs de jugement ou d’interprétation.
1 – Penser que
vous allez pouvoir facilement trouver un emploi ici.
Même si la vie est relativement peu chère sur l’archipel, il faut vivre ou tout du moins survivre.
Le marché du travail s’est récemment ouvert un tout petit peu à la main d’œuvre étrangère, principalement du fait de la multiplication des entreprises de BPO (Business Process Outsourcing). Mais, ne vous faites pas d’illusion, ce sont peut-être quelques petites centaines d’emplois, pas plus.
L’on peut ajouter professeurs de langues, quelques emplois dans des secteurs extrêmement pointus et, sauf à être détaché par votre entreprise française, c’est à peu près tout.
Monter votre propre entreprise, à la condition de
disposer de quelques capitaux, peut-être une solution.
Il y a bien quelques autres solutions, les expatriés qui
vivent ici ne sont pas tous des pensionnés ou des retraités. C’est ce que
j’explique dans le détail dans mon petit livre ‘’101 façons de Générer des Revenus
aux Philippines, pour y vivre’’.
2 – Penser que
vous allez pouvoir acheter un terrain, ou que vous allez pouvoir contourner la
loi pour le faire.
C’est l’obsession de nombreux futurs ‘’expats’’, vouloir acheter un terrain, devenir propriétaire.
Il n’y a aucune possibilité pour que vous puissiez devenir propriétaire d’une portion du territoire philippin. C’est inscrit dans la constitution, c’est clair net et précis, aucune ambiguïté !
Vous pouvez lire sur de nombreux forums qu’il existe des
possibilités comme monter une société, faire appel à un cabinet spécialisé, un
trustee que l’on nomme ici dummy, etc.
Oui, il existe la possibilité de louer un terrain pour
une longue période, sur la base d’un bail emphytéotique d’un maximum de 25 ans
renouvelable une fois. Mais en aucun cas vous n’êtes ou ne devenez propriétaire
du terrain !
Maintenant je vais vous dévoiler dans quel seul et unique
cas vous pouvez devenir propriétaire (temporairement tout du moins), d’une
portion du territoire philippin. C’est dans le cas ou votre épouse, propriétaire,
viendrait à décéder. En effet la loi philippine stipule que si l’épouse décède,
même en présence d’enfants, c’est le conjoint qui hérite.
Donc méfiance en ce qui concerne l’achat d’un terrain ou d’une
propriété, c’est un des meilleurs moyens de perdre de l’argent. Vous êtes
avertis.
3 – Plonger et tomber un peu trop rapidement amoureux
Pensez-vous réellement pouvoir connaître une personne avec qui vous avez chatté quelques mois sur le net ? Oui je sais, il y a plusieurs histoires magnifiques qui se racontent à ce sujet sur la toile.
Ne dit-on pas que l’amour est aveugle ? Mais personnellement je connais un bon nombre d’histoires qui ne sont pas sur le net, mais qui sont particulièrement horribles et qui m’ont été directement rapportées. J’ai même assisté à de superbes manipulations, sans vouloir entrer dans les détails des enquêtes que nous avons été amenés à effectuer.
Vous me direz, cela ne m’arrivera jamais … je suis informé et je me
méfie. Combien de fois l’ai-je entendu ce refrain.
La majorité des personnes qui s’y sont brûlés les ailes, souvent plus, m’ont tous dit la même chose.
Donc encore une fois, méfiance.
4 – Songer uniquement
à ces vieilles et mêmes idées de business
Combien sont-ils à avoir investi dans un projet proposé par la famille, dans un Sari-sari store (mini-épicerie), dans les jeepneys, dans un Internet-café ? Pensant tous, qu’avec leurs connaissances ils allaient faire mieux que les locaux.
Des milliers, ils sont des milliers à avoir essayé.
Combien ont réussi à en vivre ? Très, très peu nombreux ceux qui s’en sont
sortis, une poignée tout au plus, en faisant des heures comme pas possible. Combien
de ceux qui ont échoué avaient essayé d’apprendre les règles qui régissent ici
le commerce ?
5 – Penser que
bien sûr les choses vont être ici un peu différentes, mais pas plus que cela
Là attention, j’en ai longuement parlé, mais je recommence, j’insiste.
Venir ici passer quelques semaines de vacances une fois par an et y vivre en permanence ce n’est pas tout à fait la même chose. Le tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, risque fort de rapidement disparaitre pour être remplacé par : mais Bon Dieu, pourquoi ne font-ils pas les choses comme nous ?
Les choses courantes ont tendance à prendre beaucoup plus d’importance
quand vous les vivez chaque jour tout au long de l’année.
6 – Sous-estimer
le coût de la vie
Oui effectivement, dans une certaine mesure le coût de la vie est nettement moins élevé sur l’archipel que dans la majorité des pays occidentaux. Vous pouvez aisément le constater dans les nombreux livres, majoritairement en anglais, qui vous disent qu’il est possible de vivre ici comme un roi avec un budget de $ 500.
Pour un couple, j’en ai déjà parlé, il faut plutôt compter sur un
budget de € 800 à 1.000 pour vivre, plus de 1.200 pour vivre bien et au-dessus
de 1.500 / 2.000 pour vivre comme un roi.
Si vous êtes friand de produits importés comme vins,
fromages, charcuterie, si l’utilisation d’un climatiseur vous est
indispensable, si vous souhaitez que votre maison soit grande, confortable et
située en bord de mer, si vous aimez sortir, avoir une grosse voiture, avoir
des employés, faire du golf, avoir un bateau … il va falloir songer à sensiblement
augmenter le budget.
Donc la notion du coût de la vie doit-être prise avec
quelques précautions.
7 – Avoir des
attentes qui soient réalistes
N’oubliez pas que nous sommes dans un pays en voie de développement, dans un pays qui sera certainement un nouveau Tigre de l’Asie du Sud-est, dans un proche avenir. Mais pour l’instant le développement des infrastructures est assez limité, limité aux plus grandes villes et à leurs banlieues.
Prenons le cas des écoles, des écoles internationales par exemple.
Si vous souhaitez que votre progéniture suive les cours d’une école française, avec le programme français, vous n’aurez pas le choix, il n’en existe qu’une seule. Située à Parañaque, la proche banlieue sud de Manille, le fait d’y emmener vos enfants, vous exclue automatiquement de la possibilité de vivre au bord d’une plage de sable blanc.
Ou alors vous allez considérablement vous compliquer la
vie, la plus proche plage digne de ce nom se situant à plus de 60 kilomètres,
environ deux heures de route.
Il y a quelques autres écoles internationales qui suivent
le cursus américain. Elles sont en général très chères et toutes situées dans
les plus grandes villes de l’archipel. Principalement sur Manille, Cebu et
Davao.
Les Philippines, bien qu’en plein boom, ne sont pas encore la Suisse,
Singapour ou Hong Kong.
Il en est de même pour les bons restaurants, les meilleurs
hôpitaux, les hôtels quatre et cinq étoiles, les produits importés de qualité,
etc.
Soyez réalistes.
8 – S’inquiéter
pour les visas
Les visas sont importants et nécessaires.
Mais ne vous inquiétez pas trop à ce sujet, le système des visas aux Philippines est certainement l’un des, sinon le plus souple qui puisse exister. A la rigueur il est même possible de vivre sur un simple visa touristique, jusqu’à deux ans, avant que de faire un petit tour à l’étranger et de revenir pour la même période de deux ans.
Vous pouvez également arriver avec un visa
touristique et le convertir plus tard, en fonction de votre situation. N’ayez
aucune inquiétude à ce sujet, vous trouverez le visa qui vous convient le mieux,
sans aucune difficulté.
9 – S’inquiéter pour le taux de change
A ce sujet je vous invite à lire ou à relire un de mes derniers posts ‘’Plus de
dollars, de yens ou d’euros’’, sur le même blog et daté du 14 mai dernier.
J’y explique comment il est possible de se prémunir en partie de la variation des taux de change.
Malheureusement c’est quelque chose qu’il est difficile de contrôler, vous subissez. N’oubliez tout de même pas qu’il s’agit d’un phénomène cyclique.
10 – Ne pas
essayer d’apprendre, en partie tout du moins, ce qu’est la culture locale
Je ne vous dis pas de devenir Philippin, mais croyez en mon expérience, il est bon de connaitre un minimum de cette culture qui est profondément différente de la nôtre. Apprendre la langue, encore une fois je ne vous demande pas de devenir parfaitement bilingue, mais d’apprendre quelques mots et phrases les plus couramment utilisés.
Le fonctionnement de la famille, que faire et ne pas
faire, que dire et ne pas dire, etc.
Votre vie en sera considérablement améliorée.
Votre vie en sera considérablement améliorée.
Lisez et apprenez un maximum au sujet des Philippines, l’histoire, la géographie, la faune, la flore, etc.
Ne pensez pas sans arrêt que vous êtes une riche cible à
dévaliser, la skin-tax existe, mais je vous ai donné les astuces afin d’éviter
de trop surpayer vos achats.
Sur ce ‘’Mabuhay’’ (bienvenue) au Club des expats
francophones.
Chaque jeudi de 18 à 20 h, 12 à 14 h en Europe sur Yahoo Messenger :
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
Expériences, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
Retrouvez-moi sur :
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Pseudo < dtesteil737 >
“Épouser une Femme Philippine”,
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