Sunday, October 2, 2011

FLAT ... NOZE !

Parfois l’expression, ‘’il est bon de se relaxer un peu’’, se transforme en : ‘’il est toujours bon de se relaxer beaucoup’’, aux Philippines. Une des premières leçons  apprise (par cœur) au pays des 7.107 îles.

Je me souviens de mon ami Rick, un Philippin avec qui j’entretenais d’excellentes relations, nous en étions même arrivés à travailler ensemble.

 Avec son chauffeur,  il me prenait le matin (au petit matin 05 : 30) au Circle de Quezon-City et nous pouvions ainsi deviser, dans le frais de la climatisation, durant l’heure et demie que durait le trajet jusqu’à Makati.

Makati à cette époque était le principal quartier des affaires, là où se trouvaient les bureaux de sa société.

Bureaux qu’il avait la gentillesse de partager avec moi, sans que je n’aie rien à débourser, sauf peut-être les quelques bières que nous prenions régulièrement en fin d’après midi.


La première chose qu’il faisait, en s’installant dans son bureau, était de se faire servir un café et de commander le petit déjeuner. Puis il prenait son journal qu’il lisait soigneusement, tranquillement et je me souviens qu’il me répétait sans arrêt : « Domy relaxe, relaxe toi, il ne faut rien commencer, sans s’être auparavant bien relaxé ».

Vous devez certainement vous demander ce que le fait de se relaxer a à voir avec le titre de ce post ‘’Flat Nose’’ ?

Un peu trop de sujets sérieux ces derniers temps, l’actualité économique qui n’est pas enthousiasmante, le FMI, la BCE, la BM et mêmes nos banques à qui l’on fait des misères, l’or qui bat des records, le pétrole qui joue au yoyo, etc.

Aussi ai-je décidé de me relaxer, de prendre un sujet très léger, un sujet qui m’a été inspiré par le livre de lecture de ma fille Précious.

Précious aura six ans en novembre prochain et elle est entrée à l’école en juin de cette année.
Au jardin d’enfant, sa date de naissance ne lui permettant pas d’entrer au cours préparatoire. Donc elle apprend à lire, des histoires simples, mais pas si simples, pour le petit bout de choux.

Et une de ces histoires répond à la question suivante : pourquoi les Philippins ont-ils tous le nez plat, Flat Nose ?
Partagez avec moi, la petite histoire de Précious.

Dans des temps très anciens, toutes les races d’homme vivaient ensemble dans une seule et unique grande île. Il y avait là des blancs, des noirs, des rouges, des jaunes, des bruns et toutes ces races vivaient en parfaite harmonie.

Tous étaient sans nez. Ils avaient, à la place du nez, deux orifices, deux simples trous qui leur servaient à respirer.

Juan, qui était de la race des bruns, sur le chemin du retour de son travail, il était bûcheron dans la forêt, trébucha et sa figure heurta violemment le sol d’argile.

Une partie de cette argile se colla sur son visage, exactement à l’endroit de ce que nous appelons le nez. Et il n’arrivait pas à détacher ce morceau d’argile collé à son visage, impossible malgré toute la force et l’acharnement qu’il y mettait.

Sans que Juan le sache ou même puisse l’imaginer, la Déesses de la beauté s’occupait de lui, c’est la raison pour laquelle il trébucha. C’est également la raison pour laquelle le morceau d’argile refusait de partir de son visage, la Déesse souhaitant savoir quel effet cela aurait sur Juan.

La mère de Juan fût extrêmement surprise quand elle vit son fils.
« Que s’est-il passé, quel est ce tas d’argile collé sur ta figure ? ». Sa mère le regarda, longuement, encore et encore … « Mais sais-tu que cela te va bien ! »

Juan en fût tout heureux, enchanté de ce qui devenait une bonne fortune, car sa vie changea instantanément. Il devint celui que l’on admire et que l’on envie, les filles se mirent à l’aimer et tournaient toutes autour de lui.
Mais loin de faire le fier ou le vaniteux, de se sentir supérieur ou de faire le dédaigneux, il n’en devint que plus humble et travailleur.

Malheureusement, une nuit, alors qu’il descendait les escaliers, il trébucha. Sa figure heurta violemment la dernière volée de marches, le morceau d’argile vola en éclat et il redevint comme avant … sans nez.
La Déesse de la beauté était enchantée de l’expérience. Elle avait simplement voulu savoir si le fait de mettre un nez sur la figure de Juan lui irait bien.

Elle ne s’attendait pas à ce que Juan devienne plus humble et travailleur, une découverte pour elle. Aussi décida-t-elle d’offrir une surprise à l’humanité.

La Déesse se mit à fabrique des nez, des centaines, des milliers de nez de toutes formes. Elle passa ainsi plusieurs jours à fabriquer ces nez et quand elle estima qu’il y en aurait assez pour tout le monde elle appela ses messagers.

« Choisissez un endroit sur l’île et quand le soleil se lèvera, lâchez ces nez dans l’air, ils tomberont sur le sol ».
 Au lever du soleil, Juan réveillé depuis longtemps dit à sa mère :  «  Maman, regarde, il pleut … mais uniquement là-bas, uniquement sur cette partie de l’île ».

Ils n’étaient pas les seuls à être témoins de l’événement, tous les habitants de l’île le virent également.

« Il pleut des nez !», s’exclama un homme de race blanche. A cet instant, tous les gens, très excités, se mirent à courir en direction de l’endroit où tombaient les nez. Certains courraient plus vite que d’autres, les plus jeunes et les plus forts.  Ceux qui se trouvaient les plus proches de l’endroit où étaient tombés les nez, arrivèrent les premiers.

L’excitation était à son comble. Dans cette foule joyeuse et bruyante, dans cette pagaille, dans cette mêlée, chacun se mit à la recherche du nez qui lui irait le mieux.

« Celui-ci est à moi ! » dit un homme de couleur rouge, « J’ai le mien », dit une vieille femme de couleur blanche, « pas touche, celui là est pour moi » cria un troisième. Ils se chamaillaient, certains en arrivant presque à se battre afin d’avoir le nez qui siérait le mieux à leur visage.

De nombreux nez qui jonchaient le sol, ceux qui intéressaient le moins les gens, souvent car trop petits, furent piétinés, écrasés par ceux qui avaient déjà trouvé leur bonheur de nez.

Juan qui arrivait de loin et qui de plus était court sur pattes arriva dans les derniers.

« Je n’y arrive pas » dit-il, « Je ne peux en avoir aucun ! », répondit son meilleur ami. Avec difficulté ils essayaient de se frayer un chemin à travers la foule et ce n’est que quand les autres races commencèrent à refluer,  après avoir fait le choix de leurs appendices, qu’ils eurent la possibilité d’accéder à l’endroit où étaient tombés les nez. 

Ils n’eurent alors que le choix de nez déformés, écrasés, piétinés … des nez plats.

C’est pour cette raison, que les Philippins, qui sont tous des descendants de Juan, ont des nez courts et plats.

Etonnante histoire, aviez-vous entendu cette histoire auparavant ?
Moi, jamais.



Je vous rappelle le dernier ‘’Scam sur Internet’’, à la mode ces jours-ci.
La jeune fille, qui souvent vie avec sa vieille mère malade, dont le toit de la maison fuit, il n’y a pas de fenêtre, l’eau entre partout, elle est fragile des bronches, tousse, à de la fièvre … ATTENTION, SCAMS !



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