Thursday, July 26, 2018

UN ÉTÉ POURRI ... AUX PHILIPPINES !


Étonnant comme quelques degrés Celsius de plus ou de moins de la température ambiante peuvent faire la différence !

La différence entre une sensation de bien-être relative et une sensation d’oppression contre laquelle il est difficile de lutter. Rien à faire, même en forçant, le corps ne suit plus ou plutôt il semble se mettre en mode économique. 

Une des plages de Ternate

Ce n’est pas la première fois, loin de là, que je remarque le phénomène, mais il me semble que plus j’accumule les années au compteur et plus le phénomène se fait sentir.

Nul besoin d’aller consulter le thermomètre, je sais que nous avons dépassé les trente-sept degré Celsius, que la température de l’air est supérieure à la température interne de mon corps.

Je ne sais si vous êtes comme moi, mais autant je suis actif, aussi bien physiquement qu’intellectuellement, jusqu’à des températures de trente à trente-cinq degrés, autant mon corps semble se mettre en léthargie une fois que la température de l’air a dépassé celle de mon corps.

Du Côté des Calaguas

Le cerveau, lui, semble ne pas trop ressentir le phénomène, l’esprit demeure clair et lucide ; il faut dire que nous sommes encore bien éloigné de la température d’ébullition.
Je dois également vous avouer que je déteste le froid, froid qui littéralement me paralyse.
Disons que la plage (j’adore me baigner) de température qui me convient parfaitement s’étend de vingt-quatre à trente-quatre degrés Celsius. En dessous de cette plage j’entre en hibernation, au-dessus en léthargie.

Ces derniers jours étaient accompagnés d’orages qui tournaient aux alentours ; nous avons même eu quelques averses dont deux sévères. Mais depuis hier… rien, pas un petit cumulonimbus à l’horizon, même pas de cumulus congestus, encore moins de castellanus, rien pour nous apporter une petite ondée rafraichissante. J’ai beau scruter la carte météorologique avec le plus grand soin, pas un nuage sur l’archipel du sourire entre central Luzon et le Nord des Visayas.

Un petit coup d’œil au thermomètre, c’est bien ce que je pensais, trente-sept huit, il a de la fièvre ! 

La rivière Maragondon


Je plains les personnes qui se trouvent bloquées à Manille.
Si à Ternate, la ville se situe aux pieds des Monts Panay et en bord de mer, nous avons toujours un petit souffle de vent, c’est en général le calme plat dans la capitale philippine.
C’est donc d’un à deux degrés qu’il faut augmenter la température de l’air de Ternate afin d’avoir celle qui règne à Manille.

Le ventilateur, positionné au maximum, brasse un air chaud, lourd et humide. Les pales de ce dernier semblent engluées dans cet air épais.
Même les mouches, particulièrement nombreuses du fait des premières pluies, ont cessé toute activité. Elles gisent sur les meubles, accablées par la chaleur et ont même arrêté toute activité sexuelle, c’est pour vous dire !


Ce dont je viens de vous informer ce passait fin mai et sur les premiers jours de juin… depuis les choses ont bien changé, au niveau de la météorologie tout du moins.  

Que d’eau, que d’eau, que d’eau, une véritable histoire d’O !

Tout a commencé dans les premiers jours de juin avec le changement brutal et soudain du régime des vents. Alors que, depuis le mois de novembre nous nous trouvions sous le régime de ce que nous appelons la « Mousson du Nord-est », nous sommes passés au régime de la « mousson du Sud-ouest », sans transition aucune.



Amihan et Habagat.

Habagat c’est la mousson du Sud-ouest, également appelée saison des pluies, celle qui nous apporte  parfois des journées dignes d’un premier novembre, avec tout de même des températures qui oscillent entre vingt-quatre et vingt-huit degrés Celsius.
Amihan c’est la mousson du Nord-est, celle qui nous apporte fraicheur en décembre et fortes chaleurs de mars à mai.

Sur la façade Ouest de l’archipel et je précise bien, sur une grande partie de la façade Ouest de l’archipel du sourire,  Habagat s’étend de mai / juin à novembre / décembre, alors que, Amihan débute généralement en novembre pour se terminer fin mai.

Il semblerait que depuis quelques années les moussons soient un peu décalées dans l’année, débutant fin mai pour la mousson du Sud-ouest et début décembre pour la mousson du Nord-est.

Alors que ces dernières années le passage du régime des vents, donc de Amihan à Habagat, s’étalait sur une semaine, voire une dizaine de jours, en cette année 2018 la transition fût brutale… du jour au lendemain. Je me souviens avoir observé, le deux ou trois juin, le changement du régime des vents qui est passé brutalement du secteur Est au secteur Sud-ouest. Le 6, toujours du mois de juin, certains habitants de la capitale avaient de l’eau jusqu’à la poitrine dans les rues de Manille.

Depuis, les inondations sur Central Luzon ont été incessantes.


Mes enfants, dont la rentrée des classes était le 4 juin, ont déjà manqué plus de trois semaines d’école !

Tout cela, la faute à qui ?
La faute aux nombreuses dépressions et tempêtes tropicales qui se succèdent depuis le début du mois de juin. Plusieurs de ces phénomènes s’étant même transformés en typhon, comme Maliksi et Maria par exemple. Dépressions et tempêtes qui aspirent et renforcent la mousson du Sud-ouest en nous apportant de fortes pluies et des inondations. 

Non, je n’ai pas la berlue et je n’ai encore rien bu de la journée, pourtant il me faut allumer la lumière alors qu’il est tout juste trois heures de l’après-midi.


Nous sommes le 22 juillet et, depuis ce matin, les averses, parfois de véritables déluges, se succèdent sur l’archipel du sourire ! La visibilité horizontale ne dépasse pas les trois cents mètres ; quant à la visibilité verticale elle est nulle, ciel invisible !

La semaine dernière c’est tout juste si nous avons vu le soleil faire de brèves apparitions à de trop rares reprises.

Quand j’écris un été pourri… pour être un été pourri, c’est un été pourri.   



À toutes et à tous je souhaite une excellente fin de semaine, que la force soit avec vous.


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d'habitude sont les bienvenus.



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