Comme il devient de plus en plus difficile de rencontrer des
membres authentiques de tribus philippines, je vais vous raconter,
principalement en images, l’aventure de Jean-Pierre et Sally à la rencontre des
Bataks de l’île de Palawan.
C’est une aventure qui s’est déroulée en 1992 et je suis
loin d’être persuadé qu’une expédition de ce genre puisse à nouveau se réaliser
de nos jours. Pourquoi me direz-vous ? Premièrement, elles sont de plus en
plus nombreuses les tribus à disparaître par intégration dans la civilisation
et celles qui restent encore authentiques sont
de plus en plus protégées, donc interdiction de les approcher.
Un autre phénomène et que je trouve détestable, c’est la
volonté de convertir « ces bons sauvages » de la part de
Missionnaires parfois bien agressifs. Missionnaires qui eux, malheureusement,
sont plus ou moins autorisés (en payant ?) à les approcher, soit disant
pour apporter la bonne parole, la parole de Dieu.
Les Bataks de Palawan seraient actuellement cinq cents, répartis en une cinquantaine de familles.
Il est possible de rencontrer des Bataks à Kalakwasan, dans le quartier de Tanabag. Mais ces quelques Bataks sont déjà bien civilisés, rien à voir avec ceux rencontrés dans un endroit que l’on pourrait nommer « nulle part » par Jean-Pierre et Sally.
Les anthropologues les considèrent comme proche des Ayta ou
Aeta de la partie centrale de Luzon, un autre groupe de tribus que l’on nomme
‘’Negritos’’ du fait de la couleur foncée de leur peau. Ils sont généralement
de petite stature avec une peau très foncée, leurs cheveux sont courts et
bouclés, ondulés, bizarres dirons nous, surtout pour l’Asie.
Il existe de nos jours un débat afin de savoir si les Bataks
sont apparentés à d’autres groupes philippins de ‘’Negritos’’ ou à des groupes
similaires que l’on retrouve en Indonésie, peut-être même au groupe que l’on
retrouve, très loin, dans les îles Andaman.
Avant tout chasseurs- cueilleurs, les Bataks plantaient sur
brûlis quelques plantes comestibles et faisaient un peu de commerce. L’on
suppose que dès le sixième siècle après J.C., ils avaient des relations
commerciales avec les marchands chinois qui sillonnaient les îles à cette époque
reculée.
À partir de la moitié du vingtième siècle, sous la pression
d’émigrants venus de Luzon, ils ont peu à peu quitté les régions côtières pour
se réfugier dans les montagnes. Vivants désormais dans des zones moins fertiles
et propices à la culture, ils ont tenté de survivre en vendant des produits,
autres que le bois, issus des forêts ; comme le rotin, la résine d’arbre
et le miel.
Nomades avant tout, se déplaçant par petits groupes d’un
endroit à un autre, les Bataks sont devenus peu à peu sédentaires et vivent
désormais, pour la plupart d’entre eux, dans de petits villages.
Leurs croyances sont avant tout animistes, ils croient aux esprits qui résident dans la nature. Certains de ces esprits, ceux que l’on
nomme ‘’Panyeon’’, sont généralement suspicieux vis-à-vis des humains. Néanmoins, ils les tolèrent, à la condition toutefois que ces derniers n’abusent pas et ne
détruisent pas les ressources de la forêt.
D’autres esprits, que l’on nomme ‘’Diwata’’ et qui vivent
également dans la forêt, sont habituellement bienveillants, mais tous sont
capricieux. Les Bataks font régulièrement des offrandes à ces esprits et les
Shamans font l’expérience de possessions spirituelles qui leur permettent d’entrer
en communication avec ces esprits afin de guérir ceux qui sont malades.
De nos jours l’on constate une rapide dépopulation,
principalement du fait de la déforestation, de la vie sédentaire et de l’incursion
de nombreux immigrants. À cela l’on doit ajouter le fait que peu de Bataks se marient
entre eux, ils ont tendance à épouser dans d’autres groupes voisins et les
enfants issus de ces unions ont tendance à ne plus suivre la culture Batak. Une
véritable catastrophe culturelle.
Aujourd’hui, rencontrer un pur Batak est rare, néanmoins…
Mais revenons à l’expédition de Jean-Pierre et de Sally, qui
je le rappelle date de 1992.
Les Bataks, ex-cannibales coupeurs de têtes, comme leurs voisins Dayaks de Bornéo chassent encore avec des arcs et des flèches et vivent de cueillette et de pêche.
Le récit en images de l'expédition de Jean-Pierre et Sally.
Je pense qu’à
la vue des images vous aurez compris qu’il existe deux façons de rencontrer les
Bataks.
Je précise qu’il en est de même pour toutes les tribus sur l’ensemble de l’archipel ; que ce soient les Ifugao dans la Cordillera Centrale, les Mangyan sur l’île de Mindoro, les T’boli et les Bagobo sur l’île de Mindanao, etc.
Je précise qu’il en est de même pour toutes les tribus sur l’ensemble de l’archipel ; que ce soient les Ifugao dans la Cordillera Centrale, les Mangyan sur l’île de Mindoro, les T’boli et les Bagobo sur l’île de Mindanao, etc.
''Le Batak Visitor Center'', une rencontre
destinée au touriste lambda, dans un endroit facile d’accès et ne demandant
aucun effort. Une sorte de réserve dans laquelle les membres des tribus
ressemblent à des figurants d’un film à petit budget ; des costumes
généralement colorés, des colliers en veux-tu en voilà, des danses folkloriques,
des chants, de la musique et des souvenirs plus ou moins authentiques que vous
pourrez acheter pour épater vos amis une fois rentrés en occident.
Vous pouvez
prendre autant de photos que vous le souhaitez, en général vous aurez à faire
une petite donation pour ce service.
Maintenant si
vous souhaitez un peu plus d’aventure, si vous aimez crapahuter dans la jungle,
traverser des cours d’eau à gué et faire votre chemin au coupe-coupe pour aller
à la rencontre des membres des tribus, c’est encore faisable, mais cela demande
du courage et de la préparation.
Cela ne s'improvise pas et prenez toujours un guide local, si
possible un guide qui parle le langage de la tribu que vous voulez rencontrer.
ME CONTACTER POUR
COMMANDER MES LIVRES :
VAN AÉROPORT et TRANSPORT SUR LUZON,
LOCATION MAISON / CONDOMINIUM À
TERNATE :
TERRAINS À VENDRE :
CIRCUITS TOURISTIQUES SUR
MESURE :
PÊCHE / PÊCHE PROMENADE EN MER :
ÉTUDES ET PRÉ-ÉTUDES DE MARCHÉ :
CRÉATION DE SOCIÉTÉ / JOINT-VENTURE /
PARTNERSHIP :
ENQUÊTE, CONTRÔLE ET SURVEILLANCE :
STAGE D’ADAPTATION À L’EXPATRIATION EN
IMMERSION :
(NEW)
UN SEUL MAIL : asiatribart@gmail.com
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
Retrouvez-moi sur :
Les articles de ce blog sont © Copyright protected. Leur reproduction, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.
Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à plus de 3.000 mètres,
des milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à plus de 3.000 mètres,
la jungle, les forêts, des paysages grandioses.
Une population chaleureuse et accueillante, des tribus colorées.
Un excellent service de santé à un prix abordable. Le coût de la vie,
un des plus bas au monde ; de nombreux avantages offerts aux retraités,pas d’impôts ni de taxes.
un des plus bas au monde ; de nombreux avantages offerts aux retraités,pas d’impôts ni de taxes.
Rendez-vous sur la page livres pour en savoir plus.
“Épouser une Femme Philippine”,
sous titré,
Chercher Trouver et Marier une Pinay,
S’adresse à tous les hommes occidentaux qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.
Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.
Plus d’information sur la page ‘’livres’’
Mon petit livre
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’
No comments:
Post a Comment