J'ai trois amis qui se trouvent depuis quelques jours de retour en Europe pour régler quelques affaires personnelles. Plus précisément en France pour deux d'entre eux, en Belgique pour le troisième, question de mieux y voir pour ce dernier.
Tous les trois ont entre un an et demi et deux ans de présence aux Philippines. Ce sont de récents expatriés et je ne suis pas certain qu'ils se seraient reconnus comme expatriés si on leur avait posé la question avant leur départ de l'archipel.
Tous les trois se doutaient bien qu'ils allaient trouver du changement, que les choses, les gens seraient changés, mais ils ne pensaient certainement pas que ce serait à ce point.
Où sont maintenant leurs repères dans cette Europe qu'ils ne reconnaissent plus ?
Où sont leurs amis, leurs copains, leurs connaissances ?
Oh, ils sont bien là, peut-être pas tous, mais ils sont là.
Mais comme ils ont changé !
Ce ne sont plus les mêmes, ce ne sont plus ces gens, ces amis, ces relations qu'ils ont connues et leur environnement, avez-vous vu leur environnement ?
Comment ces gens ont-ils fait pour devenir aussi petits, casaniers, renfermés, aigris, étroits d'esprit, souvent insignifiants, parfois même jaloux, en aussi peu de temps ?
Tous les trois n'ont qu'une hâte, revenir sur l'archipel le plus vite possible, retrouver leurs familles, retrouver leurs vies, car ici nous vivons.
Et oui, vous ne retournerez jamais d'où vous venez et je m'explique !
Pour ceux qui ont vécu quelques années ici, disons plus de cinq pour donner un ordre de grandeur, sachez que vous ne pourrez jamais revenir d’où vous venez, c’est peut-être triste, mais c’est la vérité.
Tous les trois ont entre un an et demi et deux ans de présence aux Philippines. Ce sont de récents expatriés et je ne suis pas certain qu'ils se seraient reconnus comme expatriés si on leur avait posé la question avant leur départ de l'archipel.
Tous les trois se doutaient bien qu'ils allaient trouver du changement, que les choses, les gens seraient changés, mais ils ne pensaient certainement pas que ce serait à ce point.
Où sont maintenant leurs repères dans cette Europe qu'ils ne reconnaissent plus ?
Où sont leurs amis, leurs copains, leurs connaissances ?
Oh, ils sont bien là, peut-être pas tous, mais ils sont là.
Mais comme ils ont changé !
Ce ne sont plus les mêmes, ce ne sont plus ces gens, ces amis, ces relations qu'ils ont connues et leur environnement, avez-vous vu leur environnement ?
Comment ces gens ont-ils fait pour devenir aussi petits, casaniers, renfermés, aigris, étroits d'esprit, souvent insignifiants, parfois même jaloux, en aussi peu de temps ?
Voici
ce que m’écrivait l’un d’eux, il y a deux jours de cela.
« Voilà
déjà plus de 10 jours que je suis rentré en Belgique et j'ai pas l'impression
que le paradis passe par là. »
Je
dirais plutôt que c'est dans une autre direction... S’il existe bien sûr.
Impression
étrange et paradoxale.
J'ai
à la fois envie que les jours s'écoulent lentement jusqu'à mon départ pour les
Philippines pour réaliser tout ce que j'ai à faire ici et dans le même temps
j'ai envie de me retrouver dans l'avion le X juillet prochain pour aller
retrouver les miens à L.
C'est
qu'ici, on a beau dire, lorsqu'on vit différemment des autres avec un futur à
l'étranger, de surcroît en Asie, on est un peu considéré comme un
extra-terrestre ou un farfelu ou un original.
Je ne
dis pas cela pour tout le monde bien entendu, mais c'est l'impression générale
qui se dégage.
Et oui, vous ne retournerez jamais d'où vous venez et je m'explique !
Pour ceux qui ont vécu quelques années ici, disons plus de cinq pour donner un ordre de grandeur, sachez que vous ne pourrez jamais revenir d’où vous venez, c’est peut-être triste, mais c’est la vérité.
Je veux dire par là que même si vous revenez, physiquement
tout du moins, dans votre pays d’origine, vous aurez tellement changé qu’en
fait vous ne reviendrez jamais vraiment d’où vous venez.
Récemment j’avais une discussion avec un ami alors que nous nous revenions de Manille et qu’il conduisait.
C’est au moment, alors qu’il était en train de doubler par la droite et à vive allure un véhicule qui se traînait un peu au milieu de la route, que m’est à nouveau venue cette réflexion : ‘’impossible pour nous de nous réadapter, nous avons maintenant trop de différences avec les personnes restées dans leur pays d’origine, trop de différence avec le système, nous sommes devenus par trop différents’’.
Et vous pouvez me croire, alors qu’il accélérait et que
je lui en faisais part … nous en rigolons encore.
Certains se souviendront peut-être du film ‘’Le salaire
de la peur’’ et de l’acteur Yves Montant jqui jouait un chauffeur de camion
transportant de la dynamite. Lui qui avait gardé en souvenir un ticket de Métro
et il parlait de son retour à Paname. Pas nous !
Personnellement j’aborde le sujet sans nostalgie ;
les nous nous retrouverons, je ne sais quand, je ne sais où, mais je suis
certain que nous nous retrouverons, de préférence sous le soleil … devant une
SanMig light bien fraiche, littérature que tout cela (sauf la bière).
Si la grande majorité, si la plupart des gens souhaitent effectivement bouger, changer de vie, bien peu le font.
Si la grande majorité, si la plupart des gens souhaitent effectivement bouger, changer de vie, bien peu le font.
Beaucoup de doux rêveurs, des idéalistes, des utopistes, oui pour les vacances au bord de la Mer Rouge, sur l’île Maurice, aux Seychelles, en Thaïlande, les Caraïbes, Tahiti et les îles, facile que tout cela en restant confiné dans un Club Med ou autre.
Toutes ces destinations lointaines qui semblaient, à une
époque tout du moins, mythiques et inaccessibles, maintenant de là à s’expatrier dans
un pays dit du Tiers Monde … laissons cela aux autres.
La peur de l’inconnu ?
Heureusement de plus en plus de retraités le font, ils
osent la chose et la plupart du temps ils réussissent et apprécient.
A mon avis, comme déjà raconté, j’ai eu une vie
extraordinaire, pour notre époque tout du moins.
Nous sommes loin des Colomb, Magellan ou Cortez, je ne suis ni un Yeager franchissant le mur du son, ni un Armstrong conquérant l’espace, néanmoins j’estime avoir eu ma petite part d’aventure et ce avec un grand A.
Nous sommes loin des Colomb, Magellan ou Cortez, je ne suis ni un Yeager franchissant le mur du son, ni un Armstrong conquérant l’espace, néanmoins j’estime avoir eu ma petite part d’aventure et ce avec un grand A.
Maintenant je dis à ceux qui souhaiteraient nous rejoindre, à mes amis depuis longtemps disparus, (ont-ils jamais existé ?)
Pourriez-vous :
Apprécier l’odeur d‘un poisson séché en train de cuire dans de l’huile de coco ?
Regarder un combat de coqs particulièrement sanglant ?
Avoir vos nuits perturbées par des concerts des chiens ?
Aller avec des pêcheurs locaux, à la pêche à la dynamite ou au Sodium ?
Apprécier l’odeur des ordures qui brûlent le matin et le soir ?
Vous faire transporter par des jeepneys qui sont bas de plafond, bruyants et dangereux ?
Rouler de nuit sans lumière, comme la majorité des véhicules locaux ?
Aimer les odeurs nauséabondes des canaux locaux qui ne sont pas drainés ?
Chanter comme il faut dans un Bar/Videoke, avant qu’un mécontent de votre prestation, ne vous tire dessus au colt 45 ?
Supporter un taux de 80 à 90 % d’humidité tout au long de l’année ?
Supporter des températures qui oscillent entre 25 et 35 º C ?
Si vous avez répondu oui à toutes les questions, vous
êtes presque prêts à nous rejoindre.
Maintenant, sachez que la vie ici est totalement différente
de ce que vous avez eu la possibilité de connaître jusqu’à présent.
Dernier petit point et non des moindres, les jeunes
filles et jeunes femmes d’ici sont superbes, que dis-je sublimes, qu’on se le
dise et transmette.
Mais n’en parlez jamais à mon épouse, descendante d’une
tribu de coupeurs de têtes, le ‘’Dragon’’ pourrait me raccourcir pour moins que
cela !
Salamat Po at Mabuhay !
A bientôt, pour la suite.
Expériences, avis, critiques et commentaires sont comme
toujours les bienvenus.
Retrouvez-moi sur : www.maretraiteauxphilippines.blogspot.com
Et anglais sur : www.frenchlivinginthephilippines.blogspot.com
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4 comments:
Après 4 ans de vie ici, c'est exactement ce que je ressens...impossible de retourner la-bas !
Ta description de la vie au phils dans ce post est très loin de celle que je vis à Baguio...
Je suis désolé de te dire celà mais tu ne décris dans ce post que les mauvais côté et même s'il existe il ne sont pas généralisé comme tu semble le dire.
Bjr Domy,
Je suis justement de passage sur les routes de France et je vous confirme qu il faut quelques jours pour s habituer a leur etrange facon de conduire. Ici le feu rouge n est pas un element decoratif, il faut vraiment s arreter. Et puis il y a cette histoire de priorite a droite que j avais un peu oublie..
Mais bon... Je progresse, et je ne manquerai pas d oublier tout cela a mon retour aux Philippines.
Alexandre
Alexandre
Je n'en suis pas encore au stade de l'installation définitive aux Philippines pour cause de travail dans un pays du Golfe (ou j'ai rencontré ma 'Pinay'). Mais c'est sure que je ne pourrais plus retourner vivre (ou travailler) pour de bon en Europe.Ils sont trop 'disciplinés' . . . :-)
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