Saturday, March 8, 2014

LES GALIONS DE MANILLE, LA ROUTE DES ÉPICES !

Vous connaissez tous, ou tout du moins vous avez tous entendu parler un jour ou l’autre de la flotte de l’or, ou de la flotte des Indes.

De ces navires espagnols qui ramenaient en Europe les richesses des Amériques ; or des incas, or et argent des mines du Pérou, pierres précieuses de Colombie et d’Amérique du sud, perles, épices, tabac, toutes ces richesses qui passaient du nouveau à l’ancien monde.



Un seul moyen de transport à cette époque, la mer, la traversée de l’Océan Atlantique en utilisant principalement des galions et des caraques. Avec tous les dangers que cela pouvait présenter, car aux cyclones qui sévissaient dans les mers des Caraïbes et le Golf du Mexique, il fallait ajouter les attaques des corsaires, des pirates et autres flibustiers qui pullulaient dans ces eaux.

Aux navires isolés et par trop vulnérables, devant l’ampleur des pertes subies, l’Espagne va rapidement adopter le système de l’Armada. Au lieu de partir, un par un et isolés, les galions vont se grouper et n’effectuer, tous ensemble et protégés par des navires de guerre, qu’une ou deux traversées par an.

Plus difficile pour les attaquants qui se retrouvaient alors en face de navires groupés et lourdement armés.
Donc il leur fallait attendre qu’un navire se trouve quelque peu détaché du groupe, après une tempête par exemple, pour se lancer à l’abordage. « A l’attaque, pas de quartier, pas de prisonniers ».

Il faut dire que de l’autre côté ce n’était pas mieux et que tout pirate qui se faisait prendre se retrouvait à se balancer au bout d’une corde sous une des vergues d’un mât quelconque.

Que ce soit au hunier ou au perroquet, au mât de misaine ou au grand mât, pendu haut et court, ceci certainement afin de mieux profiter de la vue, revenait au même.

Donc avec les pirates, les corsaires et  les flibustiers, nombre de trésors venus des Amériques ont été pillés.

Par peur de se faire voler, nombreux sont les capitaines qui, après une belle prise allaient cacher leurs trésors, de préférence sur une île déserte. Nous avons tous en mémoire une carte d’île au trésor, un bout de parchemin jaunis, montrant tout ou partie d’une île, sur laquelle une croix indique précisément l’endroit où se trouve enterré le trésor.

A partir du rocher du diable, à soixante-dix pas en direction du nord, se trouve un arbre dont le penchant vous donnera la direction à suivre. Comptez cent vingt pas, là se trouve un monticule et la main droite du squelette qui y est enterré vous donnera les indications nécessaires à la découverte du trésor, etc.



Puis nous avons les galions qui ont coulé corps et biens, pris dans les tempêtes ou on fait une erreur de navigations. 

Chaque année, deux flottes partaient de Séville, puis à partir de 1717 de Cadix, en direction de l’Amérique.
La première se rendait à Veracruz, en Nouvelle Espagne dans le Golf du Mexique, la seconde se dirigeait vers Carthagène en Nouvelle Grenade (actuelle Colombie).

Au retour les deux flottes se réunissaient à la Havane sur l’île de Cuba, avant de s’engager sur le chemin du retour.

Les cyclones des caraïbes sont aussi puissants que nos typhons du Pacifique et nombre de ces galions, pris dans les tempêtes, sont venus se fracasser sur les récifs qui parsèment les eaux  Caraïbes.
Les flottes de 1622 (dont faisait partie le galion Nuestra Señora de Atocha), de 1715 et de 1733, furent anéanties par les tempêtes dans les Caraïbes.

Mais savez –vous qu’il existait une autre flotte, connue sous  le nom de le ‘’Galion de Manille’’, qui faisait le trajet entre Acapulco en Nouvelle Espagne et Manille aux Philippines ?
Cette flotte, au retour de Manille, transportait les biens d’origine asiatique, majoritairement chinois, échangés contre l’argent mexicain.

D’Acapulco, les produits rejoignaient ensuite par voie terrestre le port de Veracruz afin d’y être embarqués en direction de l’Espagne.

Mais pour vous parler de cette flotte des galions de Manille il me faut vous présenter un personnage qui se trouve à l’origine de cette aventure, il se nomme Andrés de Urdaneta.


Petit rappel.
En 1519, c’est le départ d’Espagne de l’expédition de Magellan qui va rejoindre les Philippines en traversant l’océan Atlantique, puis l’océan Pacifique, un voyage effectué d’est en ouest.

Magellan et ses équipages, ce qu’il en reste tout du moins, atteignent les îles Philippines au début de l’année 1521. Magellan est tué par Lapu-Lapu, un chef local, durant la bataille de Mactan le 21 avril 1521.

L’expédition passe alors sous le commandement de Juan Sebastian Delcano qui arrive, après bien des aventures, à retourner en Espagne, mais en passant par le détroit de Bonne Espérance, le sud de l’Afrique.
Ces premières expéditions ne sont pas désintéressées, il ne s’agit pas de découvertes à proprement parler, il ne s’agit nullement de faire savoir au monde que la terre est ronde ou de découvrir de nouvelles civilisations.

Non, il s’agit d’opérations bassement mercantiles, il s’agit d’aller chercher et de ramener les épices des îles, épices très prisées en Europe et qui valent leur pesant d’or.

Par le traité de Tordesillas, les deux puissances maritimes de l’époque, l’Espagne et le Portugal, se partagent le monde. Sans entrer dans les détails, le traité de Tordesillas du 7 juin 1494 divise les nouvelles terres découvertes hors d’Europe entre l’Espagne et le Portugal. Ce partage se fait selon une ligne nord-sud (méridien) qui se situe à 370 leagues (lieues de 5,6 kilomètres) à l’ouest des îles du Cap Vert, possession des Portugais. Ce méridien se trouvant à mi-chemin entre les îles du Cap Vert et les îles découvertes par Christophe Colomb, Cipangu et Antilia, Cuba et ‘’Hispaniola’’, de nos jours la République Dominicaine et Haiti).

Toutes les terres qui seront découvertes à l’est de cette ligne reviendront  au Portugal, celles qui se situent à l’ouest à l’Espagne. De l’autre côté, du côté de l’antéméridien, l’on ne sait pas encore très bien où se situe la ligne de partage. En fait les Philippines sont situées dans la partie revenant aux Portugais. Les îles seront plus tard rachetées par les Espagnols qui vont y établir une colonie à partir de 1575.


Revenons à Andres de Urdaneta y Cerain, un Espagnol qui est né dans la Province Basque de Gipuzkoa le 30 novembre 1498. Très jeune, comme c’est souvent le cas à cette époque, il part en mer, mais surtout il s’initie à la navigation.

En 1525 Urdaneta fait partie de l’expédition de Garcia Jofre de Loaisa qui, avec 7 navires et 450 hommes, est envoyée sur l’ordre du roi Charles 1er d’Espagne (Charles Quint) dans le but de coloniser les îles des Epices, tout du moins d’y établir une base permanente.

Même si l’expédition de Magellan fût un semi-échec, la vente des épices rapportées ne couvrant pas les frais engagés, le roi d’Espagne pense, à juste titre, que l’Espagne doit s’engager dans cette voie.
Ne serais-ce que pour contrer les Portugais dans cette partie du monde encore peu connue.

Il y a deux capitaines dans cette expédition : Garcia Jofre de Loaisa et Juan Sebastian Delcano, le survivant et capitaine du dernier et seul navire de l’expédition de Magellan à être revenu en Espagne.

La flotte appareille de la Corogne le 24 juillet 1525 et arrive sur les rivages de la Patagonie en janvier 1526.
De forts vents empêchent la flotte d’entrer dans le détroit qui porte désormais le nom de Magellan ; deux vaisseaux font naufrage et sont détruits, un troisième est rejeté dans l’océan Atlantique. Son équipage déserte et repart en direction de l’Europe.

Néanmoins, dans de très mauvaises conditions de mer, les quatre vaisseaux rescapés franchissent le détroit et se retrouvent dans l’Océan Pacifique en mai et sont immédiatement dispersés par l’arrivée d’une formidable tempête.

Un des navires, le San Lesmes, disparait corps et biens.



Le Santiago fait cap au nord et après un étonnant voyage de plus de 10.000 kilomètres, arrive sur les rivages de la côte ouest du Mexique. 

Le troisième navire, le Santa Maria del Parral, traverse le Pacifique, atteint Sangir sur la côte nord ouest des Célèbes. Le bateau est échoué et l’équipage tué ou fait prisonnier (esclaves) par les natifs.
Quatre hommes seront secourus en 1528 par une autre expédition espagnole partie du Mexique.

Seul le galion Santa Maria de la Victoria, avec un nom pareil ce n’est pas étonnant, atteindra les îles aux épices au mois de septembre 1526.

L’expédition est un fiasco.
Loaisa meurt du scorbut le 30 juillet 1526, Elcano quelques jours plus tard.
Andrés de Urdaneta et 24 hommes survivent, débarquent sur une des îles aux épices et sont immédiatement fait prisonniers par les Portugais arrivés de leurs avant-postes des ‘’East Indies’’.

Urdaneta va rester dans les îles, prisonnier des Portugais, jusqu’en 1536.
Mais il va y rencontrer de nombreux navigateurs et marchands, qu’ils soient Chinois, Japonais, Malais, Indiens ou Arabes. De ce fait l’on peut en déduire qu’il va beaucoup apprendre sur la navigation dans cette région. Les vents, les courants, les tempêtes, les ports et abris que l’on peut trouver, les écueils et récifs, les points d’eau et de ravitaillement, la dangerosité des populations locales, etc.

Il a certainement copié des cartes, peut-être même des manuels (précis) de navigations de ces peuples qui sillonnaient ces mers depuis plusieurs siècles. Les Japonais commerçaient avec les Philippines en l’an 1000, les Chinois bien avant. 

                                      Lignes blanches, routes espagnoles, bleues portugaises.

Accompagné de quelques de ses hommes rescapés, il arrive à se faire embarquer, toujours sous bonne garde des Portugais, sur l’Armada des Indes Portugaises et arrive au Portugal en 1536. Pour être précis à Lisbonne le 26 juin 1536.

Presque onze années pour faire le tour du monde !

Là on lui confisque ses cartes et ses écrits.
Il s’échappe du Portugal et se réfugie en Espagne où, de mémoire, il reconstitue cartes et précis de navigation.

Il rencontre alors Charles Quint et, fort de ses connaissances, lui explique son idée.
Le fiasco de la dernière expédition est toujours dans la mémoire du Monarque et celui-ci ne donne pas suite à la proposition de Urdaneta.

Fatigué de ses nombreuses aventures, il retourne pour la Nouvelle Espagne (Mexique) et entre dans les Ordres des Ermites de Saint Augustin.

A la mort du Vice-roi, Don Louis de Velasco en 1564, la Nouvelle Espagne passe sous le gouvernement des ‘’Audiencia’’, en fait l’Espagne, dont une des priorités de l’époque était de conquérir et de coloniser les Philippines. Un ordre donné par le nouveau roi Philippe II d’Espagne en 1559.

Urdaneta étant considéré comme un grand navigateur, plus précisément pour naviguer dans ces eaux des Indes orientales, le roi lui écrit personnellement et lui propose de prendre le commandement de la nouvelle expédition.


Urdaneta accepte de faire partie de l’expédition, mais refuse d’en prendre le commandement, commandement qui sera donné à Miguel Lopez de Legazpi.

L’expédition se compose du navire ‘’Capitana’’, sur lequel prennent place Urdaneta et Legazpi,  des galions San Pedro et San Pablo et des transports San Juan et San Luca (certainement des caraques).
La flotte met les voiles le 21 novembre 1564.

Après quelque temps passé sur les îles des Philippines, Legazpi envoie Urdaneta sur la route du retour d’ouest en est. Toutes les tentatives de naviguer d’ouest en est à travers l’Océan Pacifique s’étaient, jusqu’à cette époque tout du moins, soldées par des échecs.

Fort des connaissances apprises au contact des marins et capitaines rencontrés lors de son précédent et long séjour, Urdaneta quitte San Miguel, sur l’île de Cebu,  le premier juin 1565 et fait route au nord.

Il lui faudra atteindre la latitude de 36º nord avant que de trouver des vents favorables en direction  de l’est.
Le navire atteint le port d’Acapulco le 8 octobre 1565, après avoir accompli un voyage de 20.000 kilomètres en 130 jours. Quatorze membres de son équipage sont morts durant la traversée et seul Felipe de Salcedo, le neveu de Lopez de Legazpi, a assez de forces pour l’aider à jeter les ancres.

Les notes et cartes d’Urdaneta vont servir pendant plusieurs siècles et la route qu’il a ainsi définie deviendra la route des galions de Manille à Acapulco.

De Mexico, Urdaneta rejoint l’Espagne afin de faire son rapport sur l’expédition.
Puis il retourne en Nouvelle Espagne avec l’intention de continuer en direction des Philippines, mais ses amis l’en dissuadent. Il rédige alors le compte rendu de ses expéditions. Celui qui raconte l’expédition de Loaiza sera publié ; l’autre qui raconte son voyage de retour, le manuscrit original qui a été préservé, se trouve dans les archives du ‘’Conseil des Indes’’ en Espagne (Séville ?). 



Les Galions de Manille ou les galions de Manille à Acapulco, en espagnol Galeones de Manila-Acapulco, étaient des bateaux de commerce qui partaient, une ou deux fois par an, pour effectuer la traversée de l’Océan Pacifique, entre Manille aux Philippines et Acapulco en Nouvelle Espagne (de nos jours le Mexique).

C’est à partir de la découverte d’une route nord offrant des vents portants que la traversée fût rendue possible ; la route de ‘’Andrés de Urdaneta’’. Le passage nord fût ainsi utilisé durant plusieurs siècles, de 1565 et jusqu’à 1815, quand la guerre d’indépendance du Mexique  mit fin au commerce entre les colonies espagnoles des Philippines et du Mexique.

Même si cette route ne fût ouverte que cinquante ans après sa mort, les galions de Manille constituent l’accomplissement  du rêve inachevé de Christophe Colomb ; rejoindre et revenir des ‘’Indes’’ par une autre route que celle utilisée par les Portugais, en contournant l’Amérique par le sud et en évitant l’Afrique.

Le rêve de faire voile à l’ouest pour atteindre l’est et de ramener les riches produits des ‘’Indes orientales’’ en Espagne et plus généralement en Europe.

Urdaneta, pour être certain d’avoir les bons vents, était remonté jusqu’à 38º de Latitude nord avant d’appuyer à droite, plein est. Dès le début du 18ème siècle, il était connu des navigateurs qu’il n’était pas obligatoire de remonter tant au nord pour attraper les vents qui allaient les pousser en direction des côtes de ce qui est de nos jours la Californie. Afin d’éviter les brouillards épais qui sont fréquents sur cette partie difficile des côtes américaines, les capitaines avaient pris l’habitude d’atterrir plus au sud, entre la Pointe Conception et le Cap Saint Lucas.  

La  route commerciale Manille-Acapulco a été ouverte en 1568 et ne s’est arrêtée qu’en 1815, alors que les flottes de l’or et celles des routes de l’Armada des Indes portugaises ont été actives de 1498 à 1640.


La sécurité des voyageurs, durant  la traversée de l’océan, était placée sous la protection de la ‘’Nuestra Señora de la Soledad de Porto Vaga’’  et des messes étaient dites par l’Archevêque de Manille pour assurer des traversées paisibles. Si l’expédition était un succès les voyageurs se rendaient à la ‘’Ermita’’ (l’église) pour rendre hommage à la protectrice et offrir à son image de l’or, des pierres précieuses ou des bijoux en provenance des Amériques.

C’est pourquoi la Vierge Marie devint ‘’la Reine des Galions’’.

La route des épices.
Le commerce de la porcelaine Ming, qui passait par Manille pour y être embarquée, était une source de revenus importante pour l’Empire Espagnol, mais fondamentale pour les colons espagnols des îles philippines.

Jusqu’en 1593, trois navires, souvent plus quittaient chaque année les ports d’Acapulco et de Manille.
Le commerce en était si lucratif que les marchands de Seville envoyèrent une pétition au roi Philippe II, afin que celui-ci protège le monopole qu’avait la Casa de Contracion de Séville pour la vente de ces produits.

Cela amena la promulgation d’un décret limitant à deux le nombre de navires marchands qui pouvaient quitter chaque port durant l’année. Une Armada, ou escorte de galions armés, était également autorisée.
Du fait des tentatives officielles de contrôle du commerce des galions, la contrebande et la sous-facturation se sont rapidement répandues.

Les profits étaient conséquents, mais les voyages très longs, de plus comme les navires étaient limités en nombre, il était essentiel de construire des bateaux aussi grands que possible.


Ces galions, construits aux Philippines, étaient les plus grands jamais construits.
Au 16ème siècle, leur gabarit tournait entre 1.700 et 2.000 tonneaux et ils pouvaient transporter jusqu’à 1.000 passagers. La Conception, qui fît naufrage en 1638, faisait entre 42 et 49 mètres et jaugeait quelques 2.000 tonneaux. Le Santisima Trinidad faisait 51,5 de long. Du fait des excellents bois que l’on trouvait sur l’archipel, la majorité des galions furent construits aux Philippines, seuls huit d’entre eux furent construits au Mexique.

Le commerce des galions de la route des épices prit fin en 1815, peu avant que le Mexique ne gagne son indépendance de l’Espagne en 1821.

Après cette date, la Couronne d’Espagne prit le contrôle direct des Philippines, qui furent alors gouvernées de Madrid. Cela devenait possible du fait de l’invention de la marine à vapeur et du percement du canal de Suez, ce qui réduisait à 40 jours le voyage entre l’archipel et la péninsule ibérique.

Les épaves des galions de la route des épices sont, selon la légende, les seconds en nombre, porteurs de trésors après les galions coulés ou perdus dans les Caraïbes. En 1568, le propre bateau de Migel Lopez de Legazpi, le San pablo, un vaisseau de 300 tonneaux, fût le premier d’une longue série à faire naufrage.


Mais les galions de Manille ne transportaient pas, sauf exception, de cargaisons aussi précieuses que celles de la flotte de l’or. Ils étaient chargés d’épices, d’ivoires, de porcelaines, de perles, de laques, de vêtements de soie et autres objets considérés comme précieux à l’époque.

Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.



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1 comment:

Anonymous said...

Bravo pour cet article. Période de l'histoire passionnante où des hommes hissaient les voiles en espérant apercevoir un morceau de terre à l'horizon et pour les survivants nouer le contact avec des populations si différentes.