Je me souviens, c’était alors tout à fait au début de mon
séjour sur l’archipel, de ce que m’avait dit le Postmaster, le Directeur de la
poste centrale de Quezón City : « Ici aux Philippines, les
‘’Chinois’’ dominent le commerce et la banque et les ‘’Espagnols’’ sont ceux
qui gouvernent ; nous les véritables Philippins ne somment que leurs
esclaves, relégués aux plus basses besognes ».Et je dois avouer qu’il y
avait de la rancoeur dans sa voix quand il m’a dit cela.
Il y a quelques jours, un média américain, Forbes, nous
donnait la liste des milliardaires dans le monde et dans cette liste quinze
Philippins étaient cités. Partant du principe qu’une image vaut mille mots, les
photographies de ces quinze personnes se trouvaient dans la publication.
Sans aucun doute les quinze photographies accompagnées des
noms des personnes démontraient de façon cristalline la domination de
l’économie philippine par des ‘’Chinois’’. En fait des citoyens philippins,
mais d’origine ethnique chinoise, ceux que l’on nomme ici ‘’Chinois’’. Ce n’est
pas, loin de là, une situation unique aux Philippines. A l’exception peut-être
de la Malaisie, les Chinois dominent largement les économies des pays d’Asie du
Sud-est. Mais, c’est une maigre consolation pour les Philippins que l’on pourrait
qualifier de souche.
Le professeur de droit (Yale) Amy Chua, dans son livre
‘’World of fire’’, estime que les Philippins/Chinois représente environ un pour
cent de la population, mais qu’ils contrôlent soixante pour cent de l’économie.
L’on parle là des Philippins qui sont ethniquement cent pour cent d’origine chinoise.
L’on parle là des Philippins qui sont ethniquement cent pour cent d’origine chinoise.
Si l’on inclut les sangs-mêlés Philippins/Chinois, c'est-à-dire ceux dans lequel l’autre partie du sang serait Philippine ou Espagnole, le pourcentage monte à vingt-deux pour cent. Ce qui veut dire que plus d’un Philippin sur cinq à plus qu’une petite partie de sang chinois qui coule dans ses veines. Je n’ai pas l’information exacte, mais il semblerait qu’il suffise d’avoir plus d’un tiers de sang chinois pour être considéré comme un ‘’Tsinoy’’.
Revenons aux quinze photographies et surtout aux noms de ces
personnes. On remarque immédiatement la domination ethnique chinoise et
quelques recherches permettent de dire que neuf milliardaires, soit soixante
pour cent, sont de pure origine chinoise. Il s’agit de : Henry Sy, Lucio Tan, John Gokonwei, Andrew Tan,
George Ty, Robert Coyuito, Tony Tan Caktiong, Lucio Co et Emilio Yap. Leur
langue maternelle est un dialecte chinois. En fait, six d’entre eux sont nés en
Chine et ils ont émigré aux Philippines quand ils étaient encore très jeunes.
Trois autres ont des noms à consonance chinoise, pourtant il
semble qu’ils aient moins d’un tiers de sang chinois qui coule dans leurs
veines. Je veux parler de Dave Consunji, de Bobby Ongpin et de Danding
Cojuanco.
De plus aucune de ces trois personnes ne parlent un dialecte chinois. Deux d’entre eux ont effectivement le ‘’look’’ de métisses, Bobby Ongpin et Danding Cojuanco, Dave Consunji ressemble à un Philippin.
Tous les trois, et ce malgré leurs noms, peuvent être considérés comme des Philippins/Philippins.
Les trois derniers, Ricky Razon, Jaime Zobel et Iñigo Zobel,
sont de toute évidence des Espagnols/Philippins et leur langue maternelle
l’espagnol, bien que le père d’Iñigo, Enrique Zobel, parlait le Filipino comme
un natif Batangueño (originaire de la province de Batangas).
Mais il y a d’autres façons de différencier ces
milliardaires.
Neuf d’entre eux sont des ‘’self-made men’’, des personnes qui sont parties de rien ou de presque rien : SY, L.Tan, Cokongwey, Consunji, A. Tan, Ty, Tan Caktiong, Co et Yap.
Les autres ont bénéficié d’une excellente éducation, un bon départ dans la vie et surtout de l’héritage familial, qu’ils ont su faire fructifier.
Neuf d’entre eux sont des ‘’self-made men’’, des personnes qui sont parties de rien ou de presque rien : SY, L.Tan, Cokongwey, Consunji, A. Tan, Ty, Tan Caktiong, Co et Yap.
Les autres ont bénéficié d’une excellente éducation, un bon départ dans la vie et surtout de l’héritage familial, qu’ils ont su faire fructifier.
L’on peut également les classifier et les différencier en
comparant les façons utilisées pour devenir milliardaires. Là, je ne vous
donnerai pas de noms et vous comprendrez pourquoi en poursuivant votre lecture.
Leurs fortunes peuvent provenir de :
1 – Un travail acharné tout en restant propre, hors magouilles et combines plus ou moins licites,
2 – Un travail acharné combiné avec des magouilles politiques et / ou financières,
3 – Un travail acharné et l’exploitation sans vergogne de travailleurs locaux ou étrangers,
4 – Un mélange des propositions 2 et 3,
5 – Sans beaucoup travailler, mais en profitant des conditions locales pour faire fructifier la fortune héritée.
1 – Un travail acharné tout en restant propre, hors magouilles et combines plus ou moins licites,
2 – Un travail acharné combiné avec des magouilles politiques et / ou financières,
3 – Un travail acharné et l’exploitation sans vergogne de travailleurs locaux ou étrangers,
4 – Un mélange des propositions 2 et 3,
5 – Sans beaucoup travailler, mais en profitant des conditions locales pour faire fructifier la fortune héritée.
Je vous invite, en fonction de vos connaissances, à faire
votre propre classification.
Une autre façon de différencier ces milliardaires est de les
classer selon leurs types d’activités.
Ils sont tous impliqués dans plusieurs secteurs, mais nous retiendrons ici leur principale activité.
Il y en a au moins cinq qui sont dans le secteur de la banque et de la finance, six dans le développement immobilier et trois dans le commerce de détail. Le plus grand dénominateur commun semble néanmoins être le développement immobilier, sous une forme ou sous une autre.
Ils sont tous impliqués dans plusieurs secteurs, mais nous retiendrons ici leur principale activité.
Il y en a au moins cinq qui sont dans le secteur de la banque et de la finance, six dans le développement immobilier et trois dans le commerce de détail. Le plus grand dénominateur commun semble néanmoins être le développement immobilier, sous une forme ou sous une autre.
Ce qui est également intéressant au sujet des milliardaires
philippins (en dollars US, je précise) est leur augmentation en nombre, l’accroissement
de leurs fortunes et leur positionnement au niveau mondial.
En 2007, il n’y avait que quatre milliardaires philippins
répertoriés par le journal Forbes.
Jaime Zobel de Ayala (deux milliards de dollars), suivi de trois ‘’Chinois’’, Henry Sy, Lucio Tan et Andrew Tan.
Jaime Zobel de Ayala (deux milliards de dollars), suivi de trois ‘’Chinois’’, Henry Sy, Lucio Tan et Andrew Tan.
En 2011, il y avait onze milliardaires philippins et dans le dernier numéro de Forbes ils sont quinze.
Au cours de cette période, les trois milliardaires d’origine
chinoise ont rattrapé ‘’Don Jaime’’ en termes de richesse. Ce qui est arrivé,
dans un laps de temps aussi court, pourrait faire l’objet d’une étude de cas
très intéressante.
Voir à quelle vitesse certaines de ces fortunes ont augmenté,
dans une période de cinq ans qui couvre les années 2007 à 2012 et ce, malgré
les crises financières et économiques qui se sont produites durant cette
difficile période.
La plus grande réussite semble être celle de Dave Consunji.
De plus, à ce qui se dit, Dave Consunji se trouve dans la catégorie 1, un homme qui a su rester propre.
En 2007, alors qu’il avait quatre-vingt six ans, il était classé dix-neuvième fortune des Philippines, avec un montant estimé à deux cents dix millions de dollars. Sa fortune nette en 2012, estimée par Forbes, était de deux milliards sept cents quatre-vingts millions de dollars, soit plus de treize fois ce qui était sa fortune en 2007.
Pas mal pour un homme âgé de quatre-vingt-onze ans !
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
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1 comment:
Intéressant ... on savait que les Chinois étaient
les intervenants principaux dans le domaine bancaire ... construction utile à développer aussi
Les fonds d investissements arrivent donc via
des prête noms ... et les QE chinois de se déverser ici et là.
Le prochain gros QE chinois est attendu avec fébrilité .
Tout bulle et re bulle juqu au krack d un emergent plus petit en AM sud par exemple.
Voir la vidéo Sabatier - Delamarche ..bfm business de lundi ...
froggie from paris.
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