Dimanche
20 juillet 2014
L’électricité
est revenue, la fée électricité est de retour à Ternate après une absence de
cinq longs jours.
Ce
qui explique mon silence de ces derniers temps, aussi bien sur mes blogs que
sur les réseaux sociaux, ou encore vos mails restés sans réponses. La batterie
du laptop n’aura duré que quelques heures et le courant délivré par notre petit
groupe n’est pas d’une qualité suffisante pour songer à l’utiliser avec du
matériel électronique.
Dans le noir, nous nous sommes retrouvés dans le noir
après le passage de Glenda ; un petit typhon de catégorie 1, mais qui est
passé directement sur la province de Cavite.
Par
contre l’Internet ne semble toujours pas être rétabli, problème au niveau du
relais local ou serais-ce plus grave ? Personne ne semble avoir
d’information à ce sujet, même les responsables d’Internet café ne semblent pas
savoir ce qui se passe. Il est 08 h 30 ce dimanche 20 juillet et nous ne savons
pas jusqu’à quand nous allons rester sans accès à la toile.
Pour
souffler cela a soufflé, mais rien à voir avec un Haiyan (Yolanda).
Quelques cocotiers ont été décapités, les bananier déchiquetés sont couchés à terre, les acacias n’ont pratiquement plus de feuilles et ont perdu de grosses branches, quelques toitures ont joué ‘’good bye my friend’’, les rues sont jonchées de feuilles, de branches, de tôles et de débris divers.
Mais
sur Trece Martires, Tanza, Naïc se sont les pylônes électriques qui on subit
les affres du typhon et plusieurs lignes électriques majeures se sont couchées
sous la violence des rafales, privant par là même une partie de la province de
courant électrique.
Seules
lumières dans la ville ces deux dernières nuits, l’éclairage du 7/Eleven qui
utilise un puissant groupe électrogène.
Petit
typhon sommes toutes, en vingt quatre heures tout était dit.
Cela a commencé à se couvrir vers le sud-est à partir de 14 h 00 le mardi 15.
Petites pluies jusqu’à 16 h 00, mais pas un souffle de vent.
La pluie, violente, va reprendre à partir de dix-huit heures et ce jusqu’à vingt heures.
De vingt deux heures à une heure du matin le 16, ce ne sont plus que quelques petites averses intermittentes.
A
partir de une heure trente le vent se lève en bourrasques, mais il ne pleut
plus.
Puis cela se calme à nouveau et il recommence à pleuvoir.
Ce n’est qu’à partir de trois heures trente que les choses sérieuses vont commencer.
Puis cela se calme à nouveau et il recommence à pleuvoir.
Ce n’est qu’à partir de trois heures trente que les choses sérieuses vont commencer.
De
quatre à sept heures violentes rafales de vent, la pluie arrive à l’horizontale
par vagues qui se succèdent, des rideaux d’eau en provenance du nord-nord-ouest.
Les sommets des cocotiers commencent à ressembler à des serpillères. Le ciel
est invisible, tout est devenu gris, les collines distantes de trois cent
mètres à peine ont disparu dans cette grisaille qui recouvre l’ensemble du paysage.
Sous
la violence du vent les lignes électriques entrent en résonnance, une musique qui
vient s’ajouter au sifflement du vent, au bruit des tôles qui roulent dans les
rues, au claquement des câbles électriques qui tapent sur le ciment, au
craquement des branches qui cassent, au bruissement de milliers de feuilles et
de branchages qui viennent s’écraser sur les façades et les toits des maisons.
Vers
sept heures trente, d’un seul coup, sans prévenir, le plafond remonte, la
luminosité revient, le vent est tombé et il ne pleut plus. Oh, ce n’est pas
terminé, nous sommes simplement dans l’œil du typhon.
J’en
profite pour sortir prendre quelques photos.
La rivière menace de passer au-dessus des berges, de nombreuses habitations situées au bord de l’eau sont déjà inondées, Certains habitants, avec de l’eau jusqu’à la taille, déménagent leurs effets les plus précieux. Téléviseurs, chaines stéréo, machines à laver, ballots de vêtements, sont transférés chez des voisins situés plus en hauteur.
Les
cris des cochons que l’on traîne hors de l’eau se font entendre ici et là.
Il doit faire froid à barboter ainsi dans cette eau qui semble glacée.
La rivière, transformée en torrent, charrie de nombreuses branches et détritus, les eaux sont devenues jaunes, marbrées de marron par endroits. Il y flotte de nombreuses noix de coco, des bambous entiers viennent se bloquer contre les piles du pont, les tourbillons sont nombreux et semblent particulièrement violents.
Il doit faire froid à barboter ainsi dans cette eau qui semble glacée.
La rivière, transformée en torrent, charrie de nombreuses branches et détritus, les eaux sont devenues jaunes, marbrées de marron par endroits. Il y flotte de nombreuses noix de coco, des bambous entiers viennent se bloquer contre les piles du pont, les tourbillons sont nombreux et semblent particulièrement violents.
L’île du ‘’Balut’’ est à nouveau une île, la digue qui la transformait en
presqu’île, pourtant haute de cinq mètres, n’a pas résisté à la violence des
flots.
L’eau
continue de monter. Les riverains se sont installés sur la digue et inquiets,
surveillent avec attention la progression de la montée des eaux.
Toujours
sans prévenir le vent se lève à nouveau et la pluie, sous forme de trombes,
s’abat sur ceux qui ne se sont pas mis à l’abri à temps. Il faut dire que cela
arrive sans prévenir, en quelques secondes.
Le vent souffle maintenant du Sud-sud-est, mais le phénomène semble avoir un peu perdu de sa force. Par contre la pluie est plus intense et la rivière commence à déborder, forçant de plus en plus de personnes à évacuer.
A dix
heure trente, il pleut toujours, mais le vent a considérablement perdu de sa
force.
Il va continuer à pleuvoir intensément jusqu’à treize heures, puis ce sont des ondées intermittentes qui vont terminer le spectacle. Puis, ici et là, le bruit des marteaux va remplacer le crépitement de la pluie, on commence à réparer les toits en premier. Puis se sont les tronçonneuses qui se mêlent au concert du bruit des réparations, on débite les troncs des arbres tombés à terre.
Il va continuer à pleuvoir intensément jusqu’à treize heures, puis ce sont des ondées intermittentes qui vont terminer le spectacle. Puis, ici et là, le bruit des marteaux va remplacer le crépitement de la pluie, on commence à réparer les toits en premier. Puis se sont les tronçonneuses qui se mêlent au concert du bruit des réparations, on débite les troncs des arbres tombés à terre.
Dans
deux, trois jours au maximum, tout ceci ne sera plus qu’un mauvais souvenir,
seuls les arbres, avec leurs branches cassées, garderont un peu plus longtemps
le souvenir du passage de Glenda.
A ce jour 21 juillet, il est midi et l’internet n’est toujours pas rétabli.
Le courant a été à nouveau interrompu hier en fin d’après-midi et l’internet est toujours aux abonnés absents.
A ce jour 21 juillet, il est midi et l’internet n’est toujours pas rétabli.
Le courant a été à nouveau interrompu hier en fin d’après-midi et l’internet est toujours aux abonnés absents.
Mardi
22 juillet, toujours pas d’internet, les liaisons téléphoniques sont aléatoires
et les coupures d’électricité fréquentes. Je vais mettre ce billet en ligne dès
que j’aurai à nouveau accès à la toile.
Ce n’est
qu’hier dimanche 27 juillet que nous avons récupéré l’Internet. Par contre les
liaisons téléphoniques sont toujours aléatoires.
En fait Glenda, Rammasun pour son nom international, qui nous était annoncé comme un typhon de catégorie 1, s'est transformé en typhon de catégorie 4 avec des vents qui approchaient les 150 km/h et dépassaient les 185 km/h en rafales.
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Salut
ReplyDeleteça commence à m'inquiéter tous ces typhons aux philippines.
Après un gros moment de stress l'année dernière voilà que ça recommence.
Honnêtement je pense que vais laisser tomber mes projets au philippines (malgré mes 6 séjours ici et les projets que j'avais envisagé ) et me rabattre vers le pacifique sud : Vanuatu me semble plus paisible même si le mode de vie est plus isolé là bas.
Bon courage