Pages

Wednesday, May 28, 2014

REPARLONS SÉCURITÉ ... AUX PHILIPPINES !

Reparlons un peu sécurité aux Philippines, un sujet qui revient souvent dans vos mails.

Vous êtes nombreux à me poser des questions du genre, le pays est-il sûr, quels sont les endroits les plus sûrs, où faut-il vivre pour se trouver en sécurité, les Kanos sont-ils les cibles des kidnappeurs ?



Je vais essayer de répondre à toutes ces questions, vous donner des explications et des exemples, ainsi que quelques recommandations.

Mais avant cela, comme je viens de prendre connaissance des infos autorisées distillées par nos médias bien pensant, je vous livre quelques petites informations qu’il m’a été possible de lire.

A noter que c’est le Festival de Cannes qui fait la une de vos journaux ce matin, suivi par le foot et le rugby. Etonnant comme on a éclipsé, en partie tout du moins, les élections européennes. C’est bien prévu pour aujourd’hui dimanche 25 mai 2014, non ?
Fusillade dans le Musée Juif de Bruxelles, trois morts, un suspect entendu.
Cazeneuve, Bernard de son prénom, vous savez celui qui croyait à l’innocence de Cahuzac au sujet d’un compte en Suisse, nous informe qu’il renforce la protection des lieux juifs en France.
C’est la une du Parisien.
Encore une superbe manip et qui tombe à pic.


Un tireur tue six personnes dans une ville universitaire de Californie, avant de se donner la mort.
Un mari jaloux tue et émascule le maire avant de se suicider.
Un photographe français blessé en Ukraine.
Deux morts et onze blessés dans un restaurant de Djibouti.
Somalie, assaut meurtrier des insurgés Islamistes.
Nigeria, nouveaux massacres imputés à Boko Haram, explosion meurtrière dans la ville de Jos.
Centrafrique, nos troupes sérieusement accrochées, ça dégénère.
Petits problèmes au Mali, quelques morts de plus au Soudan.
Une touriste anglaise assassinée à Bali.



Nous avons de la chance… les Corses se sont tenus tranquilles, tout est calme à Marseille, pas de couples de retraités assassinés, pas de règlements de comptes à Paris, pas de morts à la sortie des boîtes de nuit, pas de policiers attaqués, personne n’a balancé de grenades, pas de tireur fou, tout est calme, dormez braves gens, dormez.

A Madagascar tout doit aller pour le mieux, il doit en être de même pour la Tunisie, la Lybie, l’Egypte, la Syrie, le Pakistan, etc.
Les Ukrainiens ont peur d’aller voter, un détail.

Petites tensions dans certaines provinces chinoises, mais aucun de nos journaux n’en parle, c’est si loin la Chine. Trente-neuf personnes de tuées à Urumqi. Escalade de violence au Xinjiang.

La confrontation entre navires chinois et vietnamiens aux Paracels n’a pas non plus attiré la foule des journaleux. Pourtant, il s’agit là d’un sérieux point de tension.

Le coup d’État en Thaïlande ?
Hollande qui s’agite… selon mes contacts, qui se trouvent tous en dehors de Bangkok, il n’y a aucun problème particulier, pour l’instant tout du moins. L’Armée Thaï a une très longue tradition de coups d’états, une très bonne expérience, la spécialiste en quelque sorte.

Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a aucun pays sûr à 100 % de nos jours.

Je me souviens des premiers meurtres de ‘’blancs’’ survenus au Sénégal en 1988 / 1989.
Avant ces années, l’assassinat d’un blanc était impensable, les blancs étaient comptés avions nous l’habitude de dire entre nous, on ne touche pas au blanc.


Mais revenons à la sécurité aux Philippines ou plutôt aux problèmes de sécurité que des résidents étrangers pourraient rencontrer sur l’archipel.

Avec mon épouse philippine et nos six enfants nous vivons à Ternate, une petite ville de province de vingt mille âmes qui se situe à cinquante-six kilomètres au sud-ouest de la capitale Manille.


Par deux fois mon épouse a été victime d’une tentative de vol, ceci en dix-huit ans.

La première fois à Quiapo, un quartier du vieux Manille. Alors qu’elle marchait tranquillement sur un trottoir, deux hommes ont tenté d’ouvrir le petit sac à dos qu’elle portait. Pas de chance pour eux, lorsque nous marchons ainsi dans certains quartiers de Manille, je me trouve généralement entre trois et cinq mètres derrière elle.

Lorsqu’ils se sont aperçus de ma présence, ils ont pris leurs jambes à leurs cous.

La deuxième fois, alors qu’elle se trouvait dans un magasin de Commonwealth Avenue en train de négocier le prix de meubles, un homme s’est approché et lui a arraché le bracelet en or qu’elle portait au poignet droit. J’ai bien vu la scène, mais de loin… comme la majorité des Kanos je laisse mon épouse négocier les prix, seule. Je n’interviens qu’une fois la négociation terminée, pour payer, sans la ‘’skine tax’’ si possible. 

L’auteur du vol, un drogué notoire bien connu dans cet endroit.  Après bien des palabres et la menace de déposer plainte contre le magasin, comme par miracle, le bracelet était de retour. Mais cela a pris deux bonnes heures.

Donc, comme vous pouvez le constater, rien de bien grave, celait aurait pût arriver dans n’importe quelle capitale du monde.

A Ternate, rien de vraiment spécial à signaler au niveau sécurité.
Pourtant, il y a encore quelques années la ville était considérée comme le Wild Wild Ouest, le Far-West de l’archipel et il y régnait une ambiance de saloon. Mais pas contre les ‘’Kanos’’, tout du moins pas contre les Kanos qui savaient se tenir et ne pas interférer dans les histoires de Pinoys.

Tout au début de notre arrivée à Ternate, nous avons monté un petit restaurant-bar et quelques histoires d’impayés sont advenues.

Elles ont rapidement cessé ; j’ai fait mettre en prison deux personnes d’’un trio qui refusait de payer, la troisième restant libre pour rapporter l’argent dû. À l’aube j’avais l’argent et je faisais libérer les deux ivrognes qui croupissaient en prison.



Ce n’est pas une chose à faire, même si cela m’a évité d’autres impayés par la suite.
Il y aurait pût y avoir désir de vengeance et je n’aurais pas fait le poids contre une dizaine de personnes, voire contre les balles d’un Colt 45. Donc et je le répète, j’ai fait dans ce cas une grosse erreur de jugement, à ne pas rééditer. À noter que, étonnement, ces trois personnes sont devenues des copains par la suite.


Deuxième petit incident.

A notre arrivée à Ternate nous avons loué ce que l’on nomme ici un ‘’appartment ‘’ ; deux chambres, salon / salle à manger, cuisine, salle d’eau, un grand dégagement et une petite terrasse sur le devant.  

Cet ‘’appartment’’ était double et possédait un jumeau, donc exactement la même ‘’maison’’ accolée à la nôtre.  

Notre ‘’appartment’’ avait été précédemment occupé par des Coréens qui avaient fait effectuer quelques travaux par un artisan local. Cet artisan n’avait rien trouvé de mieux que de réaliser un piquage électrique qui aboutissait dans la maison voisine. Ce qui fait que les voisins avaient l’électricité gratuite, électricité payée par les Coréens qui ne se sont jamais doutés de rien.

Lorsque nous avons emménagé, l’appartement voisin était inoccupé.
Deux mois plus tard un couple de philippins, avec enfants, est venu s’y installer.
Et tout à coup ma facture d’électricité s’est mise à grimper, s’est mise à grimper…

Nous avons pris les mesures nécessaires afin de faire baisser le montant de cette facture, jusqu’au jour ou, après bien des interrogations j’ai décidé de faire un test. J’ai coupé tout ce qui chez nous consommait de l’électricité, j’ai tout débranché et éteint les lumières et… mon compteur tournait toujours, comme un fou !


A côté, chez les voisins, la sono marchait à fond, comme tous les jours et la pompe à eau électrique ne s’arrêtait pratiquement jamais. J’ai coupé l’arrivée électrique au niveau de notre compteur et… sono et  pompe à eau se sont subitement arrêtées… chez les voisins. Étonnant, non ?

Petit tour dans les combles et là, dans une chaleur d’enfer, j’ai découvert le pot aux roses, j’ai découvert la dérivation qui menait directement chez les voisins.

Direction le Barangay, discussion, arrivée chez nous de deux ‘’investigadors’’, constatation, visite chez le voisin et… Nouveaux arrivés à Ternate, il ne nous a jamais été possible de nous faire rembourser de la consommation d’électricité utilisée par les voisins. Je peux vous assurer qu’il n’en serait pas de même aujourd’hui. Le Kapitano la joue vraiment fairplay avec nous, nous faisons désormais partie du paysage et de la communauté.

Donc attention, les connexions illégales sur les lignes électriques sont une spécialité locale.


Passons maintenant à des choses plus sérieuses.

J’ai relevé ces dernières semaines les morts de trois foreigners, je devrais ajouter de trois occidentaux.

Un Anglais qui vivait et travaillait sur l’île de Malapascua, un Allemand qui tenait un restaurant à Cebu et un Américain, retraité, qui vivait à Makati.

Le 19 avril 2014, un anglais de 34 ans Anthony Gilchrist, est décédé suite aux six balles reçues, balles tirées par le garde de sécurité qu’il employait. Anthony Gilchrist qui vivait et opérait un centre de plongée à Malapascua s’est violemment disputé avec son garde de sécurité Nommé Melchior Alciso Jr, un homme de 42 ans qu’il aurait attrapé par le col et légèrement secoué. Gilchrist reprochant à Melchior d’être une fois de plus en retard et une fois de plus sous l’emprise de boissons alcoolisées.

D’après des témoins, ce n’était pas la première fois que de tels reproches étaient faits au garde, ce dernier ayant même été précédemment viré pour les mêmes motifs, avant que d’être réemployé.


Vous me direz que c’est un incident qui pourrait arriver dans n’importe quelle partie du monde.
Une dispute qui tourne mal, un garde armé et un peu imbibé, un garde qui se sent agressé, serré au col, etc. Néanmoins, il faut tenir compte du contexte et de la mentalité du Philippin.

Notre malheureux Anthony a fait au moins trois erreurs psychologiques majeures.
Il a violemment réprimandé le garde devant témoins, de plus en le heurtant physiquement et ce n’était apparemment pas la première fois ; il avait à faire avec un homme sous l’emprise de boissons alcoolisées et il avait réembauché cette personne qu’il avait virée précédemment.

Souvenez-vous de ce que je vous disais pour une maid ou un autre employé. Si cette dernière ou ce dernier souhaite partir, c’est immédiatement et l’on ne réemploie jamais une personne que l’on a précédemment viré, c’est une règle impérative et élémentaire. 

L’on ne réprimande jamais un Philippin devant témoins, quel que puisse être la gravité des faits reprochés. On n’argumente jamais avec un Philippin sous l’emprise de l’alcool, j’en ai déjà longuement parlé dans d’autres posts. Lors d’une session ‘’Tagay’’ il faut savoir quitter l’assemblée au bon moment. Le Philippin, l’asiatique plus en général, supportant mal les liqueurs alcoolisées, a tendance à devenir de plus en plus agressif au fur et à mesure des verres descendus.  

Même entre eux ils peuvent devenir très dangereux quand ils ont bu, alors avec un Kano !

Le Philippin aurait tendance à boire afin d’oublier ses problèmes, problèmes qui bien évidemment ressurgissent amplifiés par la boisson. Un Philippin imbibé… danger, à éviter et surtout à ne pas provoquer. Veuillez m’excuser, j’ai le riz sur le feu !

Vous avez des reproches à faire à un de vos employés philippin, faites intervenir un tiers qui servira d’amortisseur. Vous souhaitez absolument régler le problème par vous-même, la mauvaise solution à mon avis, faites le entre quatre yeux, pas de témoin de ce qui peut se passer ou se dire.


Le 8 mai, c’était au tour de Hans Jurgen Hessny, un restaurateur allemand de 60 ans, de se faire tirer dessus. Encore une fois par un garde de sécurité. Vers deux heures du matin, alors qu’il faisait sa ronde dans le Alcoy Resort, le garde de sécurité Jerome Neri a tiré par deux fois sur ce qu’il pensait être un voleur qui s’était introduit dans la propriété. Il faut dire à sa décharge que Hans Jurgen portait une combinaison de plongée de couleur sombre et que son visage était recouvert par un masque.

Petit problème pour Neri, il a atteint Hans Jurgen dans le dos et à la nuque, donc par derrière à ce qu’il me semble. Attention aux gardes de sécurité, leur formation est des plus limitées. Par contre,  leurs armes sont bien réelles, même si la plupart du temps il s’agit de vieilles pétoires.

A la décharge du garde et pour qui connait un peu les Philippines, il faut savoir que si Hans avait réellement été un voleur et qu’il ait aperçu le garde en premier, à la condition d’être armé, il aurait certainement tiré le premier.

Ici, l’on tire d’abord, l’on s’explique ensuite !

Neri, s’apercevant de sa méprise s’est enfui ; aux dernières nouvelles, il court toujours.

Le 9 mai dernier c’est au tour de Jeff Allen Kline, un retraité américain de 60 ans, de mourir de mort violente.

Apparemment Jeff Allen s’est tiré une balle dans la bouche.

Arrivé au Wespoint Gun Club de Makati vers 13 h 00, un club de tir, il a d’abord commencé à s’exercer au tir sur cibles avec un révolver 9mm. Quelques heures plus tard il a demandé à un assistant du club de bien vouloir aller lui chercher de nouvelles cibles.

A son retour, l’assistant a trouvé le corps de Kline sans vie, la tête éclatée.

L’administrateur du Club a tout d’abord dit qu’il pouvait s’agir d’un accident.
Mais l’enquête, menée par le Senior Superintendent Manuel Lukban, le chef de la police de Makati, a rapidement conclu à un suicide. Kline ayant laissé une lettre à l’attention de sa compagne philippine, lettre dans laquelle il expliquait que, atteint d’un cancer, souffrant énormément, n’ayant pas de couverture sociale et pas d’argent pour se soigner, il préférait mettre fin à ses jours.


Donc sur les trois dernières morts violentes de ‘’Kanos’’ aux Philippines, nous avons : une altercation qui se termine par un homicide, une méprise et un suicide. Il se pourrait également qu’un Américain soit décédé de ses blessures, suite à un accident automobile.

Ce que je peux vous dire, c’est qu’en dix-huit ans passés dans ce pays, je ne me suis jamais senti en danger et qu’il en est de même pour ma grande famille.

Pourtant je voyage, que ce soit en compagnie de mon épouse, de mes enfants ou avec des amis.

Que ce soit à pied, en taxi, en avion, en bus, en jeepney, voire en tricycle, de jour comme de nuit, à Manille comme en province, dans les grandes, comme dans les plus petites bourgades des Philippines, à aucun moment je n’ai senti que ma vie pouvait être en danger.

J’ai de nombreux amis et lecteurs qui ont traversé les Philippines de long en large, en bus, en jeepneys, en tricycle, voire avec leurs propres motocyclettes et je n’ai jamais entendu parler d’assassinats ou de meurtres de voyageurs.

Attention, cela ne veut pas dire qu’il n’y a jamais de meurtres d’étrangers aux Philippines.
Je me souviens de ce très jeune homme, fils d’un diplomate en poste à Manille. Il sort d’une discothèque et aperçoit un Philippin qui tape sur une jeune femme. Jouant les Bayard, Zorro défenseur de la veuve et de l’orphelin, il s’interpose. Adepte des arts martiaux il met rapidement son adversaire hors d’état de nuire.

C’était sans compter les deux amis de ce dernier qui attendaient dans une voiture stationnée à proximité. Ils sortent du véhicule et tirent dans le dos du jeune homme qui meurt sur le coup.
Les trois individus étaient des policiers en civil.

Une autre particularité de l’archipel, nombreuses sont les personnes qui sont armées.

Donc ne jamais s’interposer dans une altercation entre Philippins est la règle numéro ‘’uno’’. Veuillez m’excuser, le riz brûle dans le ‘’rice cooker ‘’.

Manille ne se trouve pas dans la liste des 50 villes les plus dangereuses au monde, par contre plusieurs villes américaines s’y trouvent.


Vous vivez aux Philippines et vous êtes un pédophile notoire, un marchand d’armes ou un trafiquant de drogue… je ne peux que vous conseiller de surveiller vos arrières. Plusieurs crimes, soit disant inexpliqués, sont des conséquences directes de telles activités.

Il existe une autre catégorie de Kano qui peut se trouver à risque : les Kanos qui fréquentent des femmes mariées. Le Kano est tranquillement installé dans un restaurant avec sa dulcinée, le mari jaloux arrive, il sort son Colt 45 et vide son chargeur sur le Kano, parfois sur le Kano et l’épouse infidèle.


Bon, vous êtes quelqu’un de tout à fait normal et qui pour différentes raisons, souhaite venir s’installer aux Philippines pour y passer tranquillement sa retraite. A quels risques, à quels dangers, pourriez-vous être exposé ?

La grande majorité des crimes contre des ‘’Kanos’’ ne sont pas perpétrés par de pauvres Philippins qui recherchent désespérément à nourrir ou à soigner leur famille. Peut-être aurions nous tendance à projeter sur le Philippin, ce que nous-même serions capables de faire en des circonstances extrêmes.

Les Philippins de province n’agiront jamais de la sorte. Ils acceptent leurs conditions de vie comme étant le plan, la volonté de Dieu.

Les meurtres, toujours de Kanos, ne sont généralement pas des actes désespérés, mais plutôt des plans destinés à faire devenir rapidement riches ceux qui les commettent.

Ces meurtres sont le plus souvent le fait du petit ami d’une maid ou d’une ancienne maid, de travailleurs occasionnels, voire du ou des amants de l’épouse du Kano. Des personnes qui connaissent le Kano et qui ont des liens directs avec celui-ci. Jamais des gens inconnus venus de l’extérieur.


Tous les meurtres contre des Kanos se sont toujours déroulés dans une chambre d’hôtel, dans un appartement ou au domicile de l’étranger. Jamais dans un bar, pas plus que dans la rue et jamais par des extrémistes musulmans. La très grande majorité de ces meurtres a été perpétrée par des personnes que la victime connaissait, ou de personnes associées à ces dernières et presque jamais par des étrangers entrant par effraction.

Les personnes qui commettent ces crimes sont la plupart du temps :
Le petit ami philippin de la femme ou de la jeune ‘’girl friend’’ de l’étranger,
Le petit ami de la maid,
Des membres de la famille de l’épouse, de la petite amie ou de la maid,
D’anciens employés, est également une possibilité.

Ces vols et donc assassinats sont effectués sans effractions, par des personnes qui, soit sont sur place, soit ont complices dans la place.
Si vous êtes célibataire, divorcé, veuf ou si vous venez vivre aux Philippines seul, prenez les précautions nécessaires avant que d’inviter votre nouvelle ‘’girl friend’’ à venir vivre sous votre toit.

Néanmoins, ces crimes sont extrêmement rares, j’en ai personnellement connu un seul en dix-huit ans.

Les ‘’Kanos’’ les plus exposés étant les pédophiles, les marchands d’armes et les trafiquants de drogues.
Plus ceux qui fréquentent des femmes mariées aux maris jaloux. 


Et la NPA me direz vous ? La New People Army, la branche armée du parti communiste philippin. Sauf à être un prédateur particulièrement dangereux, vous ne risquez absolument rien. Sauf à vous trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Dommage collatéral l'on nomme cela en jargon militaire. Le risque est tout de même des plus minimes.
La probabilité d'avoir un accident automobile est cent fois plus élevée.

En ce qui concerne les kidnappings il faut savoir que, sauf à habiter la région de l’extrêmes sud-ouest de l’île de Mindanao, vous ne risquez absolument rien. Zamboanga, Sulu, Tawi-Tawi, Basilan et la région Autonome des Musulmans de Mindanao (ARMM) sont tout de même des zones à éviter pour une retraite tranquille.

La quasi-totalité des kidnappings, mais il y en a de moins en moins, ciblent les membres de riches familles ‘’Tsinoy’’ (philippino-chinoises), parfois de riches japonais ou ceux qui travaillent pour des entreprises en mesure de payer de grosses rançons. 


La grande majorité des étrangers qui vivent ici le font sur de modestes retraites, pas vraiment des cibles intéressantes pour des kidnappeurs. De plus kidnapper des étrangers amène souvent des complications, donc la préférence est donnée aux riches Chinois et Japonais.

Quelques recommandations et suggestions.

Vous avez de l’argent, ne le faites pas voir, ni savoir.
Vous retirez de l’argent à la banque, uniquement de petits montants.
Vous avez un gros paiement à effectuer, achat d’un véhicule, d’une maison, d’un appartement, etc., demandez un chèque de banque.

Vous êtes installé depuis plus d’un an dans un endroit qui vous plait et vous souhaitez faire construire.

Faites entourer votre propriété d’un mur de deux mètres avec une solide grille d’entrée. Le mur pourra comporter des tessons de bouteille au sommet afin d’éviter des chapardages éventuels.

Deux chiens de garde, du genre Rottweiler, Dogue de bordeaux, Beauceron, Doberman ou Berger allemand. L’un étant en liberté au dehors durant la nuit, le second enfermé dans la maison.

Un circuit de quelques caméras CCTV est également une sage précaution, le prix d’un tel équipement est désormais ridicule. Si vous avez des employés, faites en sorte que ceux-ci dorment en dehors de la maison principale, etc. le bon sens tout simplement.

Pour résumer, pour moi et de nombreux autres ‘’kanos’’ qui vivent sur l’archipel, les Philippines sont un endroit sûr, un excellent choix pour prendre sa retraite et le problème de sécurité n’est pas le problème majeur des ‘’Kanos’’ qui résident ici.

Néanmoins, et là je vais me répéter, une vie stable et monogame est préférable à une vie de débauche.

Le goût des petits garçons a entraîné de nombreux kanos dans de sérieux problèmes.
N’oubliez pas non plus que la ‘’Pinay’’ est hyper jalouse !


La chose la plus dangereuse, pour un ''Kano'' qui vit sur l'archipel, pourrait bien être la ''Pinay'', à mon avis tout du moins.

D’après moi, ce qui rend ce pays dangereux, c’est avant tout ce qu’en pense le Philippin lui-même.


Ce qu’il en pense, mais surtout ce qu’il en dit. Interrogez un Philippin sur la dangerosité de son pays. Il vous répondra invariablement que son pays est dangereux. Interrogez-le maintenant sur les dangers que vous pourriez rencontrer en visitant l’endroit où il vit. Il vous répondra invariablement que, dans son quartier vous serez en total sécurité, mais que si vous vous aventurez dans un autre quartier… c’est terriblement dangereux.


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.


www.touretvoyagesauxphilippines.blogspot.com

Chaque jeudi de 18 à 20 h, 12 à 14 h  en Europe sur Yahoo Messenger :
Pseudo < dtesteil >

Les articles de ce blog sont © Copyright protected. Leur reproduction, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.

Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres 
de côtes,des  milliers de plages de sable blanc, 
le soleil toute l’année ; des montagnes qui culminent 
à plus de 3.000 mètres,la jungle, les forêts, 
des paysages grandioses.
Une population chaleureuse et accueillante, 
des tribus colorées.Un excellent service de santé 
à un prix abordable. Le coût de la vie,un des plus bas 
au monde; de nombreux avantages offerts aux retraités,
pas d’impôts ni de taxes.
                           

Plus d'information sur la page ''livres''.


Épouser une Femme Philippine”,

sous titré, 

Chercher Trouver et Marier une Pinay,




S’adresse à tous les hommes occidentaux  qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.

Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.

Plus d’information sur la page ‘’livres’’



Mon petit livre 

101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible. 




Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’



 EST-ELLE réelle ?
              Est-elle celle qu’elle
                Prétend être ?

Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines





3 comments:

  1. Ok pour la sécurité en journée mais qu'en est-il le soir voire la nuit ? Qu'en j'étais de passage à Manille, ma girlfriend insistait pour qu'on reste à l'hôtel parce que selon elle ça pouvait être dangereux de s'aventurer dehors..Quel est votre point de vue sur ce point. La vie nocturne à Maynila peut-elle consituter un danger pour un Kano ? Peut-on librement circuler dans les rues à la découverte de la nightlife ou est-il plus sage de rester à l'hôtel passé une certaine heure?

    ReplyDelete
  2. De jour comme de nuit, il m'arrive de sortir dans les rues de Manille, seul ou avec des amis et en 18 ans il ne m'est jamais rien arrivé de sérieux. Idem pour les villes et villages de province.
    Ce sont les Philippins qui se persuadent et cherchent à nous persuader que le pays est dangereux.
    Lire ou relire à ce sujet ''dangereux ce pays" ?

    ReplyDelete
  3. Merci pour votre réponse, Domy. Je pense me rendre à nouveau aux Philippines l'années prochaine visiter une ex girlfriend avec qui j'ai gardé le contact Elle est originaire de Tantag, Surigao. Ce sera l'occasion pour moir de visiter un autre coin des Philippines (après Boracay, Bohol et Puerto Galera). J'aime bien Manille et j'en profiterai pour revoir certains quartiers de cette ville si particulière, et qui sait peut-être m'aventurer à faire une petite sortie nocture...Notez qu'on a quand même passé un reportage à la TV sur des gangs qui sévissent dans certains quartiers (des jeunes à la dérive..) Au plaisir de vous lire. Etienne Purnode (de Bruxelles)

    ReplyDelete