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Thursday, August 8, 2013

IL EST MINUIT ... DOCTEUR FRANÇOIS !

Il est minuit Docteur Schweitzer.

Ceux qui ont lu le livret de Gilbert Cesbron, ou qui ont vu le film, comprendront pourquoi j’intitule ainsi ce post.

Surtout si j’ajoute la phrase : « Anne, sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »

L’idée de ce post, que je commence fort tard alors que j’étais en train de terminer un ‘’billet’’ sur l’éruption du Pinatubo, m’est venue suite à la lecture d’un article paru dans le Figaro et intitulé 


« La reprise, 5 indicateurs de bon augure ».

-          PIB, fin de la récession ! 

Pour l’INSEE, la croissance a dû atteindre 0,2 % au deuxième semestre.
J’aime bien le ‘’a dû’’, jusqu’à la prochaine correction. La Banque de France évoque un 0,1 % au troisième trimestre. Même si cela s’avérait exact, ce qui reste à démontrer, cela n’implique en aucun cas une quelconque reprise et je ne trouve pas cela de bon augure.

-          La situation industrielle se redresse, nous dit l’indice PMI. 

      Ce qui n’est pas l’avis des chefs d’entreprises. Effectivement le secteur de la construction aéronautique se porte bien, mais c’est à peu près le seul secteur industriel qui soit dans le vert.
Concernant le secteur automobile, alors que certains nous racontent que les ventes augmentent, d’autres nous disent qu’elles diminuent (immatriculations). Les chiffres que j’ai eus la possibilité de consulter me font plutôt pencher pour la seconde assertion.

-           La consommation des ménages est en progression !


Ce qui est le plus formidable c’est qu’ils nous donnent des chiffres. Avril – 0,5 / mai + 0,5 / juin  - 0,8. Je précise que le petit tiret qui précède le chiffre veut dire moins.

-          Emploi : les embauches augmentent, hors intérim !

Nous avons le hors intérim et de plus l’article précise que ‘’les courbes, du chômage et du nombre de demandeurs d’emplois, sont en nette progression (?)’’.

-          La balance commerciale est excédentaire !

Effectivement, mais uniquement du fait de la diminution des importations, les exportations elles, stagnent.

Il n’est pas beau le métier de journaliste ? Ou comment vous faire prendre des vessies pour des lanternes. Il ou elle aurait dû aller consulter à Delphes, voir dans quel état sont les Grecs …   

Bon venons en à ce que je voudrais essayer de vous expliquer, en termes clairs, avec des mots simples, quelque chose à la portée de tout un chacun.

Pourquoi nous ne pourrons jamais rembourser la dette et pourquoi nous allons très prochainement arriver à l’explosion inéluctable de notre modèle économique (et très certainement social).

Pratiquement tout est parti d’une histoire de croissance.


Histoire de croissance à laquelle s’est ajouté un modèle qui nous a été apporté par les Américains, entre autres à travers les banques.

La banque d’aujourd’hui, c’est un système qui est une forme d’abus de biens sociaux. Si la banque gagne, les dirigeants, les actionnaires et les traders s’en mettent plein les poches ; par contre si la banque perd, c’est le contribuable qui est mis à contribution pour le renflouement.
Un système qui perdure depuis la crise.

La dette est passée des comptes bancaires aux coffres de l’état.

Tout cela de la faute des erreurs multiples et répétées des politiques qui ont insisté en voulant absolument compenser une croissance qui n’existait plus et surtout qui ne peut plus exister.


Il y a des économistes qui se sont penchés sur le phénomène de la croissance et qui sont remontés pour cela jusque dans les années 1300. Ils ont étudié la croissance des pays européens de 1300 à la fin du 18ème siècle (1ère Révolution Française 1789). 

Qu’ont-ils constatés ? Des taux de croissance qui tournaient bon an, mal an, autour de 0,2 / 0,3 %.

Puis est arrivée la révolution industrielle, la machine à vapeur, l’électricité, le moteur à explosion, etc. Tout ceci va nous amener à des taux de croissance qui vont aller jusqu’à atteindre des 7 % dans les années 50 (après une guerre mondiale, ne l'oublions pas).


C’est à cette époque qu’ont été mis en place tous les programmes sociaux : vacances, retraites, sécurité sociale, etc. Ce que l’on appelle aujourd’hui les avantages acquis.

Petite remarque au passage, sur des bases de taux de croissance de 7 % !

Par la suite l’on a perdu un (1) point de croissance tous les dix ans.
Petit calcul, 1950-203, 63 ans, 6,3 % de taux de croissance perdu.

Donc aujourd’hui nous devrions arriver à un taux de croissance de 7 – 6,3 = 0,6 / 0,7 %.

La robotisation, l’automatisation, l’informatisation, n’ont pas joué leur rôle de nouvelle révolution industrielle. Au contraire, nous avons perdu de plus en plus d’emplois. 

Principalement du fait que l’utilisation de ces instruments n’a eu comme but que de gagner des points de productivité.

Qui dit gain de productivité dit moins de personnes embauchées, pertes d’emplois et chômage en forte progression.

Quelqu’un qui est au chômage va bien évidemment consommer et dépenser moins que quelqu’un qui a un emploi. D’où une baisse de la consommation des ménages, ce qui va automatiquement entraîner des taux de croissance et surtout de potentiel de croissance qui vont être extrêmement faibles, de l’ordre de 0 à 1 en étant large. 


Et encore il y a une grande différence entre 0 et 1.

Avec 0 l’on est proche de la récession et ceux qui pourraient rester sur le quai à regarder passer les trains qui ne s’arrêtent plus, pourraient être de plus en plus nombreux.

Donc entre le zéro qui pourrait arriver et le un qui est le minimum souhaité, il va falloir compenser.

Et pour compenser l’on va baser tout notre modèle économique sur le crédit.
Le petit problème avec le crédit est que celui-ci à des limites.

Le meilleur exemple que l’on a tous pu récemment constater est la crise des ‘’subprimes’’ sur le marché immobilier aux Etats-Unis. On prête à des gens insolvables, sachant pertinemment qu’ils ne pourront pas rembourser. Oui, mais il faut faire tourner la machine. 
Ou  alors l’on prête à des gens qui se retrouvent peu après au chômage et qui ne pourront également pas rembourser. Et comme de plus en plus de gens se retrouvent au chômage…

D’où l’origine d’une partie des produits financiers pourris que les banques américaines ont mis sur le marché et qu'elles refilent un peu partout.

L’inquiétant est de voir que nos politiques ne semblent ne pas avoir compris, ou font semblant de ne pas avoir compris le problème et qu’ils vous disent froidement. « Oui cette année l’on sera à 0 % ou l’on sera en récession, mais vous allez voir l’année prochaine ». 


L’année prochaine, parole de politique, nous serons revenus à des taux de croissance de 2 à 3 %, au minimum.

Toujours l’année prochaine, l’année prochaine…


C’est faux, car c’est impossible.

L’année suivante vous aurez, au mieux la croissance potentielle, de l’ordre de 0,5 / 0,6 ou 0,7 % au grand maximum, ce qui en aucun cas ne permettra de régler les problèmes de l’emploi, du remboursement de la dette ou même seulement de ses intérêts, etc.

La réalité elle est là ! 

Il est impossible, sauf à avoir une nouvelle et hypothétique révolution, non pas industrielle, mais plutôt économique et sociale, d’atteindre à nouveau des croissances de l’ordre de 2 à 4 %.

Donc il faut absolument stopper le système qui nous sert de modèle et se mettre dès maintenant à réfléchir à un nouveau modèle … qui soit viable.

Il faut maintenant se mettre autour d’une table et, en fonction d’une croissance potentielle de l’ordre de 0,2 ou 0,3 % se dire : « maintenant que peut on faire avec ça ? »


Le système actuel ne fait qu’augmenter les dettes.

Sachez que notre dette augmente chaque jour et que le chiffre qui vous est donné, de l’ordre de 92 % du PIB, n’inclut pas les dettes hors bilan. En réalité la dette totale de l’État français doit être de 136 % du PIB !



Prenons un exemple : arrondissons la dette à 140 % du PIB et simplifions à l’extrême.
Avec un taux d’intérêt de 2 % sur les obligations à 10 ans, ce qui est très faible, il va vous falloir une croissance de 2,8 uniquement pour rembourser les intérêts de la dette !


Les choses devraient commencer à se décanter (ou à exploser) après les élections allemandes de la mi-septembre.

En Europe nous avons encore une possibilité.
Faire comme nos ‘’amis’’ Américains, Japonais et Anglais, faire tourner la planche à billets.

La fuite en avant, certainement la possibilité de gagner quelques mois, mais pas plus !
Maintenant je vous laisse imaginer la façon par laquelle nous pourrions sortir de la crise.

Pour l'instant l'euro grimpe par rapport au peso philippin ... profitons en.



Expériences, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.



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