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Monday, October 15, 2018

LA MALBOUFFE ARRIVE ... AUX PHILIPPINES !


La nourriture aux Philippines et ses conséquences.
Un changement dans le mode d’alimentation se met sournoisement en place au pays des 7.107 îles.

C’est un sujet que j’ai déjà abordé dans d’autres billets, mais sans jamais m’arrêter sur ce phénomène que me semble être le fait que les Philippins ont tendance à grossir.
Pas tous heureusement et certainement plus le Philippin des villes que le Philippin des champs !

Boracay,  l'île réouverte aux touristes

En ce qui concerne la nourriture en général, l’archipel ne détient pas la palme d’or de la gastronomie asiatique. Même si, comme je le dis souvent, vous n’avez aucune chance de mourir de faim sur les îles, nous sommes loin, très loin même, de ces petits plats, soupes et sauces que l’on rencontre un peu partout en Thaïlande, aussi bien qu’au Cambodge, au Vietnam ou au Laos.
Sans parler de la Chine qui est certainement le plus grand concurrent de la cuisine française au niveau mondial.

Pour tout dire, la cuisine philippine est limitée, peu odorante, pas relevée et pratiquement sans saveur. Dans toute l’Asie, sauf aux Philippines, si vous vous rendez dans un marché, la senteur des épices est omniprésente ; elle arrive souvent même à dominer l’odeur du poisson séché, ce qui n’est pas peu dire.

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Alors que nous avons ici l’un des plus forts piments rouges, sauf dans la région de Bicol ce dernier est peu utilisé. Les herbes et épices sont quasiment absentes de la quasi-totalité des plats philippins. La sauce, si l’on peut appeler cela une sauce, consiste généralement en un peu de ‘’toyo’’ (sauce soja) mis dans une soucoupe, agrémenté du jus d’un petit citron lime (kalamansi) et dans lequel on fait tremper un piment rouge.
                                                        
La viande est présentée en portions congrues, que ce soit du poulet (souvent de course et de plus marathonien), du poisson ou du porc. 
Pas d’entrecôtes, de steaks ou de côtes de bœuf et c’est aussi bien ainsi, car il n’y a pas de couteau ; le couvert philippin se limitant à une fourchette et une grande cuillère. Bonjour pour couper la viande, je vous souhaite bien du plaisir !

Pas de veau, de pintade, de dinde, peu de lapin, de mouton, de chèvre et de canard, le choix est plutôt limité…
Poulet, poulet et encore poulet, un peu de porc et de bœuf, bien que ces deux dernières viandes soient relativement chères pour les populations locales.

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Poulets de course



Concernant les poissons, en dehors des poissons séchés provenant de différentes espèces, Tilapias et Bangus (milkfish) sont les espèces préférées ; alors que le Galunggong est le plus prisé des poissons de mer (petit poisson gras se situant entre la sardine et le maquereau).    
Pour la majorité des Philippins un repas se compose d’un seul plat.
Ce peut être un morceau de poulet grillé (petit) ou cuit dans une sorte de bouillon dans laquelle baignent quelques légumes ; un poisson grillé ou séché, voire cuit dans un bouillon, toujours avec quelques légumes locaux éparses. Ou encore un bouillon de légumes dans lequel se trouvent quelques rares morceaux de porc.

Si le met principal est accompagné d’un bouillon, ce dernier va servir à humecter le riz ; l’indispensable et omniprésent riz, riz sans lequel aucun Philippin ne saurait survivre.
Riz au petit déjeuner, riz à midi et au dîner. Riz que l’on retrouve souvent durant les ‘’meriendas’’ ;  merendia du matin, entre le petit-déjeuner et le repas de midi et merienda de l’après-midi… sous forme de gâteaux de riz divers et variés.

Pour manger, la technique consiste à prendre, avec la fourchette, un morceau de poulet, de porc ou de poisson et à le tremper dans la soucoupe où se trouve le ‘’toyo’’. Mettre le morceau en bouche et avec la cuillère récupérer une bonne portion de riz, riz qui va rejoindre le petit morceau de viande ou de poisson. Le tout sera arrosé d’un grand cru, non pas de vin, mais d’une eau sortie d’un jerrycan, voire pour les moins pauvres d’un soda. Coût d’un repas de ce type, entre trente-cinq (35) et cinquante (50) pesos (sans le soda). Temps passé à table, entre cinq et six minutes.

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Minudo


La connaissance de la gastronomie et des plaisirs de la bouche, toujours chez le Philippin moyen, se trouve très limitée ; oserai-je dire inexistante ? Oui j’ose.

Ceci, pour les repas pris dans une eaterie ou cocina, ce genre de tout petit (nano, micro, mini) restaurant que l’on trouve  partout le long des rues et routes philippines.

Croyez-moi, ce genre de régime, un petit poisson séché et un bol de riz, de plus avec des mini-portions et quelques verres d’eau ne rend pas obèse.

Maintenant, pour la cuisine à la maison, les choses sont un peu différentes.
La plupart du temps, la maîtresse de maison prépare, sur un feu de bois ou de charbon de bois et, dans une sorte de grande poêle en aluminium, une base faite d’huile (de coco), d’ail et d’oignon.
Une fois les oignons dorés, l’on va ajouter les morceaux de viande ou de poisson, touiller l’ensemble et ajouter quelques ingrédients. Mais, la base reste toujours la même.




Si la cuisine philippine trouve ses racines principalement en Chine et en Espagne, je peux vous assurer que l’influence des États-Unis d’Amérique, des USA pour faire bref, est omniprésente.
MacDo, Pizza Hut, Yellow Cab, KFC, Wendy’s, Greenwich, etc… toutes ces merdes, importées des US, se retrouvent partout aux Philippines.  Et ce, au détriment (pour l’instant) d’une certaine catégorie de la population qui en use en en abuse.  D’où un sur-poids pour un nombre sans cesse croissant de Philippins.

Il y a plus de six cents MacDo aux Philippines et plus de mille Jollibee, l’équivalent local du MacDo.

Un autre genre de drogue auquel le Président R. Duterte devrait s’attaquer !
À moins de vouloir ‘’américaniser’’ le pays !

Des personnes obèses, même des gamins, l’on en trouve de plus en plus, même à Ternate ; je dois dire que cela m’inquiète.

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Pizza industrielle


Vous pouvez me croire, je fais tout ce qui m’est possible de faire afin que ma progéniture évite de se rendre dans ces endroits de mort lente. L’on est en train d’empoisonner les humains de la planète, sans que ces derniers s’en rendent compte. Pourtant, les lanceurs d’alerte sont nombreux, mais tout est fait afin de les museler. La malbouffe, principalement importée des USA, envahit le tiers monde
pour le seul bénéfice des entreprises ‘’ricaines’’.
                                                               
Il existe, pour un palais européen, un certain nombre de plats locaux que nous pouvons grandement apprécier. Je citerai, sans ordre et préférence, le ‘’Bulalo’’, notre bon vieux pot-au-feu (à la condition d’y ajouter quelques pommes de terre, d’avoir du beurre et un peu de moutarde de Dijon en réserve), le minudo, les adobo(s) et caldereta(s), les ‘’pancit(s)’’, dont le plus célèbre est le canton.
Des plats qui, sans être de grande recherche culinaire, s’approchent du goût de la majorité des palais français.

L’augmentation du niveau de vie, l’émergence d’une classe moyenne, les changements dans la vie familiale (dans les jeunes couples la femme travaille et l’on fait moins d’enfants), ajouté à la profusion de l’offre des fastfoods, font que les gens prennent de plus en plus leurs repas chez les empoisonneurs.
Matin, midi, soir et même la nuit, les MacDo et autres fastfoods sont ouverts et souvent bondés.
Je précise qu’ils sont ouverts 24/24 h et avec drive in s’il vous plait.

                                                          En attente... chez Jollibee !

Pourtant, du fait de l’offre en fruits et en légumes, il est très facile de cuisiner à la maison.
Choux fleurs, carottes, pommes de terre, laitues et frisées, courges, courgettes, choux verts, tomates, concombres, etc. De plus, les fruits sont à profusion et le plus souvent savoureux.

Donc, à mon avis, mais je ne suis pas le seul à le constater, la population un peu aisée des Philippines a tendance à grossir et l’on rencontre de plus en plus d’obèses.

Connaissez-vous la composition des frites de chez MacDo ?
À quelque chose près, cela doit être la même chose chez Jollibee et consort.

Il y a dix-sept ingrédients dans les frites du Donald :
Des pommes de terre (ouf, cela me rassure, j’ai cru qu’il les avait oubliées) ;
De l’huile de Canola… oui, mais génétiquement modifiée ;
De l’huile de soja hydrogénée, extraite de soja génétiquement modifié ;
De l’huile de carthame, chimiquement modifiée par la chaleur et source d’inflammation pour le corps ;
D’arôme naturel, ce qui ne veut rien dire, car il peut contenir du glutamate monosodique neurotoxique ;
Du dextrose, une sorte de sucre ;
Du pyrophosphate de sodium, apparemment utilisé afin de conserver la couleur des frites ;
De l’acide citrique, utilisé comme agent conservateur ;
Du Diméthilpolysiloxane, utilisé comme agent anti-mousse ; produit chimique industriel, généralement utilisé pour le calfeutrage et livré avec une notice listant les problèmes de sécurité ;
Des huiles, soit disant végétales (7 ingrédients) ;
Du TBHQ, qui est un dérivé du pétrole, comme le butane.
Je vous fais grâce de la composition du Big Mac, afin de ne pas vous couper définitivement l’appétit.
Car, comme chacun le sait, « Petit appétit, l’oiseau fait son nid », « Petit à petit, l’oiseau fait son lit », mais, c’est un lit de mort ! Un cercueil, un lit de mort lente, certes, mais un lit de mort anticipée tout de même.

                                                                      La M.... arrive

À toutes et à tous, je souhaite une longévité dépassant largement celle que nous proposent et espèrent nos dirigeants vendeurs de mort lente. À ceux qui ne songent qu’à faire des bénéfices, jusqu’à se gaver sur vos cadavres ; proposons de remplacer les cuisines de l’Élysée, du Sénat et de l’Assemblée Nationale par des MacDo… qu’ils bouffent la même merde qu’ils offrent au peuple français.

Espérons, souhaitons, prions, afin que le Philippin ne tombe pas dans le piège de la surconsommation !

Heureusement, pour l’instant il existe une limitation à cette surconsommation alimentaire… le prix.
Néanmoins, l’on constate que de plus en plus de familles, avec enfants, ont comme sortie du dimanche le MacDo, le Jollibee ou consort. C’est climatisé, il y a des jeux pour les plus jeunes et, malheureusement les gamins adorent.

deux obèses vus de dos

                            Philippines : obésté croissante dans un pays en développement


Un petit lien, qui vous permettra, peut-être, de savoir, en partie, ce que vous mangez :
https://www.mangeonsbien.com/je-mange-sain/additifs-alimentaires-mefions-nous-e/

À toutes et à tous je souhaite une excellente fin de semaine, que la force soit avec vous.


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d'habitude sont les bienvenus.



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Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres de côtes,
   des  milliers de plages de sable blanc, le soleil toute l’année ;
des montagnes qui culminent à près de 3.000 mètres,
la jungle, les forêts, des paysages grandioses.

Une population chaleureuse et accueillante, des tribus colorées.
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