Ce matin je vais vous emmener à la découverte de la ville de
Taal, l’une des plus anciennes villes construite par les Espagnols sur la
grande île de Luzon. Taal se situe entre la baie de Balayan (Balayan Bay) au
Sud-ouest et le lac Taal au Nord-est, sur la province de Batangas. Une étroite
bande de terre de huit kilomètres de large sépare le lac de la mer.
Nous sommes le 17 avril 2015, il est 07 h 00, le ciel est
bleu et la vue devrait être superbe.
Au programme, faire le tour du lac Taal dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et s’arrêter dans la ville de Taal pour acheter des Balisongs. Avant que de poursuivre en direction de Alitagtag, d’obliquer à l’Ouest vers Cuenca et de rejoindre le Highway au niveau de Lipa afin de rallier Manille où nous avons quelque chose à faire.
Pour ceux qui habitent Manille : se rendre à Tagaytay, prendre
la direction de Nasugbu et cinq cents mètres avant l’Evercrest Club Resort,
tourner à gauche en empruntant la Diokno Highway (attention il s’agit plus
d’une route de montagne que d’une autoroute) en direction de Lemery. La
distance calculée de Manille à Taal, la ville, cent quarante-cinq kilomètres.
Les villes de Lemery et de Taal sont contigües, tout juste
séparées par la Pansipit River, une rivière qui entraîne les eaux du lac en
direction de la mer.
Sept heures trente… et Benoît qui est parti chercher ses
chaises commandées la semaine dernière !
Pas de chaises et nous décollons à sept heures cinquante avec vingt minutes de retard sur l’horaire. Au regard de ce qui se passe habituellement sur l’archipel, nous pouvons dire que nous sommes à l’heure.
Maragondon, Naïc, puis nous tournons à gauche en direction
de ‘’Indang’’ au niveau du Barangay San Rocque. Pour changer d’un itinéraire
que nous prenons souvent pour rejoindre Tagaytay, j’ai décidé de prendre par
Indang et Mendes. La route y est plus calme, il y a nettement moins de
circulation, de plus la traversée de Trece Martires n’est pas toujours des plus
faciles.
Indang est une municipalité du centre de la province de
Cavite, une ville de soixante mille habitants, fondée en 1655, caractérisée par
des collines ondulantes aux pentes douces et traversées par des torrents et
rivières aux gorges profondes. L’on est, doucement, en train de monter vers les
contreforts du lac Taal et l’altitude est de trois cents quatre-vingt mètres au
point le plus élevé.
Seule caractéristique entre Naïc et Indang, le nombre
impressionnant de construction de toutes petites maisons collées les unes aux
autres, alignées en rangs d’oignons sur des centaines de mètres. De véritables
petites villes au bord de la route ont remplacées les rizières.
Mendez, en fait Mendez-Nuñez et anciennement Gahitan, était
à l’origine un quartier de ‘’Indang’’. C’est une toute petite ville de
vingt-huit mille habitants, mais une des plus en altitude de la province de
Cavite.
Son nom lui a été donné en l’honneur d’un officier naval espagnol, le Commodore Castro Mendez Nuñez.
Son nom lui a été donné en l’honneur d’un officier naval espagnol, le Commodore Castro Mendez Nuñez.
Petite anecdote ; en arrivant dans Mendez j’ai bien
remarqué un tout petit panneau sens interdit, un petit panneau rouge barré
d’une barre horizontale blanche, de plus avec l’indication ‘’No Entry’’. Mais
le chauffeur lui, ne semble pas l’avoir vu… il en est de même pour un deuxième
panneau, toujours marqué ‘’No Entry’’, que le chauffeur ignore superbement.
Nous arrivons à un carrefour où se trouve la police, installée dans un superbe Toyota
blanc portant les marques distinctives. Le chauffeur prend à droite pour se
remettre dans le sens normal de la circulation et la police nous regarde
passer.
C’est ainsi aux Philippines… sauf exception. Nous n’avons
dérangé personne, pas eu d’accident, ni même d’incident, pas créé
d’embouteillage… ne cherchons pas la petite bête.
Nous arrivons sur la grande route de Tagaytay-Nasugbu et
tournons à droite.
Aujourd’hui je ne vous parlerai ni de Tagaytay, ni du lac et encore moins du volcan Taal, nous allons visiter la ville de Taal, en passant par Lemery.
Aujourd’hui je ne vous parlerai ni de Tagaytay, ni du lac et encore moins du volcan Taal, nous allons visiter la ville de Taal, en passant par Lemery.
Nous tournons sur la gauche et empruntons la Diokno Highway.
Cela monte, virevolte, à droite, à gauche et nous atteignons bientôt la crête ouest
du chaudron du volcan qui domine, non seulement le lac sur la gauche, mais
également, sur la droite, la plaine et les montagnes qui s’étirent entre Nasugbu
et Maragondon. La visibilité est exceptionnelle, la vue grandiose.
Cocoteraies en altitude et dans les plaines les rizières sont
remplacées par des champs de canne à sucre.
Ah, le chateau de la Belle au Bois Dormant... mais que fait-il là au bord du lac Taal ?
Ah, le chateau de la Belle au Bois Dormant... mais que fait-il là au bord du lac Taal ?
Lemery c’est déjà la grande ville, mais plate, récente,
embouteillée et sans charme.
Durant la première partie du 18ème siècle, des aventuriers venus de Taal, du nord de Mindoro et du sud de Cavite, ont été attirés par la longue plaine qui borde la baie de Balayan du fait de l’abondance en poissons et autres crustacés que l’on y trouvait. L’endroit s’appelait alors Punta. Ce n’est qu’en 1818 que le village de Punta fût intégré à la ville de Taal.
Durant la première partie du 18ème siècle, des aventuriers venus de Taal, du nord de Mindoro et du sud de Cavite, ont été attirés par la longue plaine qui borde la baie de Balayan du fait de l’abondance en poissons et autres crustacés que l’on y trouvait. L’endroit s’appelait alors Punta. Ce n’est qu’en 1818 que le village de Punta fût intégré à la ville de Taal.
Le premier prêtre à officier à Punta se nommait Frère
Géronimo. En son honneur, après sa mort, l’endroit fût renommé San Géronimo.
Captain Roberto Lemery, le commandant du poste avancé de
Géronimo, demanda à ses hommes, ainsi qu’aux membres du Clergé, d’étudier la
langue des natifs et de vivre en complète harmonie avec ces derniers. Après sa
mort, survenue en 1856, les gens de Géronimo demandèrent à leur prêtre de faire
le nécessaire afin que l’endroit soit renommé Lemery. Ce qui fût effectif en
1858.
En 1862, le quartier (barrio) de Lemery sera séparé de Taal
et deviendra une municipalité.
Malgré ses quatre-vingt-cinq mille habitants, Lemery demeure une petite ville de province coupée de rues et d’avenues qui se croisent à angle droit. Pas de hauts buildings à Lemery, pas de gratte-ciels, juste des immeubles de quelques étages qui s’alignent le long des principales artères de la ville.
Nous franchissons le pont qui enjambe la rivière Pansipit,
rivière qui sépare Lemery de Taal et prenons immédiatement à gauche dans la
Calle Marcela Mariño Agoncillo. C’est la rue principale, celle qui monte en
direction du centre-ville et de la Basilique de Saint Martin de Tours.
De
chaque côté quelques maisons anciennes, en plus ou moins bon état, nous
rappellent que nous sommes dans une ville historique.
La ville de Taal a été fondée par les frères Augustins en
1572, soit seulement une année après celle de Manille ou Maynila. A cette
époque le lac était en communication avec la mer, au même niveau, ses eaux
étaient salées et de nombreux poissons de mer le peuplaient. En 1575 la ville
se trouvait au bord du lac qui se nommait alors Bombon. En 1754, une violente
éruption du volcan Taal détruisit la ville qui se situait sur ce qui est de nos
jours la ville de San Nicolas. Menacés par ce nouveau danger, les villageois,
menés par le Frère Augustin Francisco Benchucillo, trouvèrent refuge dans le
sanctuaire de Caysasay.
Pourquoi aller chercher refuge dans le sanctuaire de Caysasay
et pourquoi un sanctuaire dans ce lieu ?
The Lady of Caysasay
En l’an 1603, un pêcheur nommé Juan Manincad (ou Maninkad) et originaire de Caysasay, un petit Barangay de Taal, décide d’aller poser son filet.
En l’an 1603, un pêcheur nommé Juan Manincad (ou Maninkad) et originaire de Caysasay, un petit Barangay de Taal, décide d’aller poser son filet.
Au lieu de le poser dans la mer, il décide de le lancer dans la rivière, dans la Pansinit River.
Quand il ramène son filet il a la surprise de trouver une petite statue de bois de la Vierge Marie dans ce dernier. Une toute petite statue de bois qui mesure deux cents soixante-douze millimètres (272 mm) et qui montre la Vierge, légèrement penchée en avant, les mains jointes sur la poitrine. Particularité, un œil est légèrement plus grand que l’autre.
Lors de sa découverte, la Vierge était vêtue d’une simple tunique
rouge, serrée à la taille et qui descendait en larges plis sur ses chevilles,
ainsi que d’un châle vert.
Bien que gorgée d’eau, la statue dégage un éclat céleste qui fait
immédiatement se prosterner le pieux Maningcad
qui se met à prier.
L’origine précise de la statue demeure inconnue.
S’agit-il d’une statue jetée à la mer par des marins espagnols dans l’espoir d’apaiser des flots déchainés ? D’un objet perdu par un explorateur lors d’une expédition sur la rivière ? D’un objet qui aurait survécu à un naufrage entre Mindoro et Batangas ? Nul ne le sait, le mystère demeure entier.
Comme tout bon Philippin, notre pêcheur est incapable de garder un
secret !
La nouvelle de la découverte de la statue se propage jusqu’à ce qu’elle atteigne le prêtre de la paroisse, Fray Bautista Montoya, ainsi que le vicaire qui représente le Roi d’Espagne.
Tous deux se rendent à la demeure de Maningcad afin de vérifier l’histoire… là, en présence de la statue, ils tombent à genoux et se mettent à prier.
Étranges disparitions
Doña Maria Espiritu, veuve d’un juge de la ville, a été désignée comme
Camarera ou gardienne de la statue.
Elle commande alors une boîte, un coffret de bois précieux dans lequel est déposée la statue.
Elle commande alors une boîte, un coffret de bois précieux dans lequel est déposée la statue.
Mais après plusieurs jours, elle constate que la statuette disparait
de son coffret avant d’y revenir. A un moment la boîte est vide, puis la
statuette revient comme par magie à son emplacement initial.
Inquiète la veuve raconte l’histoire au prêtre qui immédiatement se rend au domicile de cette dernière. Là il ne peut que constater, la boîte est vide. Puis, le coffret s’ouvre et la statuette est devant eux.
Le prêtre décide alors de faire appel à des volontaires qui vont, à
tour de rôle, surveiller la statuette.
Chaque nuit ils constatent que le coffret s’ouvre, que la statuette disparaît puis revient à nouveau.
Le prêtre décide alors de faire suivre la statuette par des villageois munis de bougies. Cette dernière les mène directement à l’endroit où elle a été trouvée par Juan, à Caysasay.
Chaque nuit ils constatent que le coffret s’ouvre, que la statuette disparaît puis revient à nouveau.
Le prêtre décide alors de faire suivre la statuette par des villageois munis de bougies. Cette dernière les mène directement à l’endroit où elle a été trouvée par Juan, à Caysasay.
Le prêtre décide alors de mettre la statue de la vierge en sûreté dans
l’église. Mais cela n’empêche pas cette dernière de disparaître et de réapparaître
à nouveau, jusqu’au jour où... elle disparait totalement.
Ce n’est que plusieurs années plus tard, en 1611, que deux jeunes
filles vont la voir à nouveau, à proximité de l’endroit où elle a été
‘’pêchée’’ par Juan. Alors qu’elles sont en train de ramasser du bois, Maria
Bagohin et Maria Talain voient la statuette de la Vierge se refléter dans l’eau
d’une source. Levant les yeux elles découvrent cette dernière au sommet d’un
arbuste de Sampaguita, éclairée par des bougies et gardée par un Martin Pêcheur
argenté ; un oiseau que l’on nomme ici Casaycasay.
Les Espagnols ont des difficultés à prononcer ce mot, pour eux il leur
semble entendre Caysasay et c’est Caysasay qui va rester, qui demeure de nos
jours. Les jeunes filles informent immédiatement le prêtre de la paroisse de
leur découverte. Il est alors décidé, du fait que la Lady de Caysasay (Notre
Dame de Caysasay) semble vouloir demeurer à cet endroit, de lui construire une
chapelle, une sorte de mausolée, dans laquelle elle sera abritée.
La même année, une jeune fille, une servante quasiment aveugle nommée
Juana Tangui, voit l’apparition de la Vierge et retrouve la vue. Trente autres
apparitions miraculeuses de la Vierge Marie vont rapidement se produire et être
constatées par l’église.
C’est officiellement la première apparition connue de la Vierge Marie
aux Philippines.
Ce n’est qu’en 1620 qu’une petite chapelle, faite de pierres de
corail, sera construite afin de recevoir la statuette. Les eaux des puits et
des ruisseaux environnants sont reconnues pour être miraculeuses et les
villageois désignent désormais cet endroit ‘’Banal na Pook’’, plus communément
connu sous l’appellation des ‘’Miraculeux puits de Santa Lucia’’. L’entière
chapelle n’existe plus, totalement détruite par l’éruption du volcan Taal en
l’an 1754. De nos jours, seule l’arche contenant le bas-relief de Notre Dame de
Caysasay demeure debout et peut être admirée.
En 1639 le Père Alfonso Rodriguez commence la construction d’une
église de pierre sur le site.
L’éruption de 1754 en endommage le toit, il est reconstruit… puis un tremblement de terre en 1852 fait tomber les murs et les tours. Reconstruite en 1856, l’église est à nouveau endommagée par un tremblement de terre. C’est alors que le Père Marcos Anton fait rénover l’intérieur et que les splendides peintures de Cezar Aberoni sont ajoutées.
L’éruption de 1754 en endommage le toit, il est reconstruit… puis un tremblement de terre en 1852 fait tomber les murs et les tours. Reconstruite en 1856, l’église est à nouveau endommagée par un tremblement de terre. C’est alors que le Père Marcos Anton fait rénover l’intérieur et que les splendides peintures de Cezar Aberoni sont ajoutées.
De nos jours, les citadins de Taal poursuivent la tradition. Sous
forme de procession, ils transportent la statuette de Notre Dame de Caysasay,
de la Basilique de Taal à son ‘’mausolée’’ de Caysasay qui se situe à l’arrière
de la nef de l’église. Ils perpétuent ainsi les disparitions de la statuette au
cours des siècles.
La Vierge Marie quitte ainsi la basilique tous les jeudis et y retourne chaque samedi.
La Basilique de Saint Martin de tours.
En 1575, soit trois ans après la fondation de la ville sur l’ancien
site au bord du lac Taal (alors nommé Bombon), commence la construction de la
première église sous la supervision du Père Diego Espinar (O.S.A, Ordre de
Saint Augustin), avec comme Saint Patron Saint Martin de Tours.
L’église fût reconstruite en 1642 avec l’utilisation de matériaux plus
résistants, mais fût détruite en 1754, comme par ailleurs la ville, par la plus
violente éruption du volcan Taal jamais enregistrée de mémoire d’homme. Ce qui eu
pour conséquence de faire transférer la ville et son église plus loin du
volcan. De son emplacement du bord du lac à son emplacement actuel, la face d’une
colline élevée donnant sur la mer et donc opposé au volcan.
Les ruines de cette première église sont toujours visibles, dans ce
qui est de nos jours la ville de San Nicolas.
Le Père Martin Aguirre commença la construction de la nouvelle église
dès l’an 1755. Elle se poursuivit sous la direction de Frère Gabriel Rodriguez
en 1777, puis de Frère José Victoria à partir de 1782.
Frère Ramon Del Marco décora l’église, construisit le couvent et pava la route de la procession avec des briques autour de l’atrium du bâtiment paroissial.
Cette église fût gravement endommagée par un violent tremblement de
terre qui survint le 16 septembre 1852. Ce tremblement de terre, bien que
centré sur le volcan, ne provoqua aucune éruption.
La construction de l’église actuelle, donc la troisième, débuta en
1856 sous la supervision de frère Marcos Anton et avec comme architecte Luciano
Oliver. Pas encore terminé elle fût néanmoins inaugurée en 1865.
L’imposante église sera ensuite terminée par Frère Agapito Aparicio en 1878.
L’imposante église sera ensuite terminée par Frère Agapito Aparicio en 1878.
L’autel, de style Dorique, à une hauteur de vingt-quatre mètres pour
une largeur de dix.
Une petite tour sur la partie gauche recevait la grande cloche qui fût détruite par un tremblement de terre en 1942. Cette cloche, posée sur le sol, est visible de nos jours, elle se trouve en face de l’entrée principale.
Une petite tour sur la partie gauche recevait la grande cloche qui fût détruite par un tremblement de terre en 1942. Cette cloche, posée sur le sol, est visible de nos jours, elle se trouve en face de l’entrée principale.
Nouvelle rénovation en 1953 en préparation de la Canonisation de Notre
Dame de Caysasay . Le 8 décembre 1954 l’église fût élevée au rang de Basilique
Mineure, la troisième sur l’archipel à recevoir un tel honneur.
Les dernières rénovations, y compris les peintures intérieures et le
plafond en trompe l’œil, datent de 2011.
Pour vous donner une idée de la taille de la Basilique : 88, 6
mètres pour la longueur et une largeur de 48.
La plus grande cathédrale de toute l’Asie du Sud-est.
La plus grande cathédrale de toute l’Asie du Sud-est.
Les églises ne sont pas les seules choses à voir et à visiter, de
nombreuses maisons ancestrales datant des 17ème, 18ème et
19ème siècles ont été restaurée. Certaines ont été totalement ou en
partie transformées en Musées, d’autre sont toujours habitées et il faudra
prendre rendez-vous avec les propriétaires afin de les visiter. D’autres encore
sont des maisons d’hôte et il vous sera possible de faire l’expérience de la
fraîcheur des pièces qui se trouvent en étage.
Vous pouvez éventuellement vous rendre au « Taal Municipal Hall »
(qui se trouve en face de la Basilique) et demander la brochure qui donne une
liste des principales demeures ancestrales à visiter, il y en a des dizaines
avec les musées. Escuela Pia, Ylagan-De
la Rosa Ancestral House, the White House, la Villavicencio Ancestral House (de
style Victorian), galleria Taal (Camera Museum), Doña Marcella Agoncillo
Museum, the Wedding Gift House, Don Leon Apacible Museum, etc.
Comme à Vigan, le rez-de-chaussée de ces maisons sont en pierre et les
premiers étages en bois.
Très beaux meubles anciens, tableaux, objets de décoration d’époque et même une collection de porcelaines de l’époque Ming.
Très beaux meubles anciens, tableaux, objets de décoration d’époque et même une collection de porcelaines de l’époque Ming.
A noter que les Musées ne sont pas payants, mais qu’ils proposent une
boîte pour les donations.
De-ci de là, il vous sera possible de découvrir des ruines, quelques
murs qui demeurent des anciennes fortifications et des tours de guet qui servaient
à annoncer l’arrivée des pirates.
Mais Taal c’est aussi la capitale des Balisongs et des Barongs
Tagalog.
Le Balisong c’est le couteau papillon ou ‘’fan knife’’ et l’on en trouve de toutes les tailles. À lames droites, recourbées ou en forme de kriss, mais également des sabres et des épées, des sabres de samouraï et toutes les différentes armes blanches utilisées sur l’archipel au cours des siècles passés ou de nos jours, comme le Bolo. J’ai même vu des épées, de celles utilisées dans Lord of the Rings… c’est pour vous dire !
Le Barong c’est la chemise traditionnelle philippine, celle faite d’abaca
ou de fibres d’ananas, cette chemise légère et aérée qui vous aide à supporter
le chaud été philippin. Bien qu’au prix de la chose… un teeshirt fera l’affaire
aujourd’hui, gardons le Barong pour les grandes occasions.
Taal c’est aussi la ville de nombreux révolutionnaires philippins, contre
les Espagnols, mais également contre les Américains, nous y reviendrons dans un
autre billet.
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