Bahay Kubo, Nipa Hutt et Kubo.
Bahay Kubo c’est la maison traditionnelle philippine, celle
faite de bambou et recouverte de nipa, celle que l’on trouve encore dans toutes
les provinces de l’archipel. Parfois composée d’une seule pièce, pièce qui fait
office de cuisine, de salle à manger et de chambre à coucher, elle comprend le
plus souvent plusieurs pièces qui ont
chacune leur propre fonction.
Si les styles et modes de construction peuvent parfois varier
d’une région à une autre, le principe reste le même, c’est une maison entièrement faite de bambou !
Les piliers, l’ossature, les murs, le plancher, la charpente, les portes et fenêtres sont faits exclusivement de bambou. Le toit sera lui recouvert de nipa palm, un palmier nain qui pousse dans les zones humides, en général le long des berges des rivières et des estuaires. Les toitures sont parfois revêtues de Cogon, une grande herbe qui ressemble à notre chaume, mais cette dernière est très inflammable et ne se trouve pas partout.
Les piliers, l’ossature, les murs, le plancher, la charpente, les portes et fenêtres sont faits exclusivement de bambou. Le toit sera lui recouvert de nipa palm, un palmier nain qui pousse dans les zones humides, en général le long des berges des rivières et des estuaires. Les toitures sont parfois revêtues de Cogon, une grande herbe qui ressemble à notre chaume, mais cette dernière est très inflammable et ne se trouve pas partout.
Parfois cette maison est à étage, ce qui permet de profiter, principalement la nuit, de la fraîcheur que peut offrir ce genre de construction. Car il fait frais dans un Bahay Kubo, le nipa protège des rayons du soleil et les murs de bambou n’absorbent pas la chaleur. De plus ces constructions présentent le plus souvent des ouvertures sur les quatre côtés, ce qui facilite grandement la ventilation.
Les plus grands de ces Bahay Kubo bénéficient d’un système
de circulation de l’air au niveau de la toiture, circulation qui se fait dans
le sens des vents dominants, ce qui permet d’éviter l’accumulation d’air chaud
dans la partie haute de la toiture. Vous remarquerez que toutes ces habitations
sont montées sur pilotis, pour se protéger des inondations, fréquentes sur l’archipel,
mais également des insectes et bestioles diverses, nombreux au pays des 7.107
îles. Les fourmis sont légion et de petits animaux comme les rongeurs, les
lézards et les serpents pullulent.
A noter que le venin du cobra philippin est
un des plus puissants au monde !
Sous le Bahay Kubo
les petits animaux de ferme, comme poules et canards, mais également chats et
chiens vont pouvoir venir se réfugier en cas d’intempéries. Les chiens vont y
dormir la nuit, ce sont eux qui vont veiller sur la tranquillité des occupants.
Le Kubo, ce n’est pas une maison, mais c’est un peu plus
qu’un abri de jardin. Entièrement fait de bambou, c’est l’endroit où l’on va
recevoir les amis pour une session alcoolisée, l’endroit où l’on va faire une
petite sieste aux heures les plus chaudes de la journée, voire la chambre à
coucher durant l’été philippin.
En général le Kubo est nettement plus petit que le Bahay Kubo ; il se présente sous la forme d’une structure carré d’environ deux mètres cinquante de côté, voire un peu plus, mais possède la particularité d’être ouvert sur les quatre côtés. Pas de portes ni de fenêtres dans un Kubo, cela ressemble plus à une pergola qui serait recouverte d’un toit de chaume, qu’à une habitation.
A l’intérieur, trois des côtés sont occupés par des bancs, au milieu se trouve généralement une table et un débordement extérieur permet de ranger verres, assiettes, couverts et ingrédients nécessaires à l’assaisonnement des ‘’Pulutan’’, éléments indispensables à une ‘’session alcool’’ réussie. Pulutan que nous pourrions traduire par zakouskis, encas, des spécialités locales généralement bien relevées.
En général le Kubo est nettement plus petit que le Bahay Kubo ; il se présente sous la forme d’une structure carré d’environ deux mètres cinquante de côté, voire un peu plus, mais possède la particularité d’être ouvert sur les quatre côtés. Pas de portes ni de fenêtres dans un Kubo, cela ressemble plus à une pergola qui serait recouverte d’un toit de chaume, qu’à une habitation.
A l’intérieur, trois des côtés sont occupés par des bancs, au milieu se trouve généralement une table et un débordement extérieur permet de ranger verres, assiettes, couverts et ingrédients nécessaires à l’assaisonnement des ‘’Pulutan’’, éléments indispensables à une ‘’session alcool’’ réussie. Pulutan que nous pourrions traduire par zakouskis, encas, des spécialités locales généralement bien relevées.
Construire un Kubo
Construire un Kubo n’est pas très difficile
Si la grande majorité des Philippins sont capables de construire un Kubo, adressez-vous tout de même à un spécialiste si vous souhaitez une belle finition.
Le Bahay Kubo
Pourquoi construire un Bahay Kubo, quels peuvent être les
avantages d’avoir un Bahay Kubo sur son terrain ?
Vous souhaitez faire construire votre Home Sweet Home, quels
peuvent être les avantages de construire un Bahay Kubo ? Vous pourriez, plus
simplement, ériger un simple Kubo !
Premièrement, cet abri va vous servir à entreposer les
outils et matériaux qui vont être nécessaire à la construction de votre
habitation. Sacs de ciment, petit outillage, carrelage, matériels électriques
et de plomberie, etc., vont trouver une place temporaire dans cet abri.
Deuxièmement, il y a de grandes chances que vos ouvriers
n’habitent pas tous à proximité de l’endroit où vous faites construire. S’ils
dorment sur place ils seront à l’heure afin de démarrer chaque matin. Ils
arriveront le lundi matin, après avoir passé le dimanche dans leurs familles et
passeront les nuits de mardi à vendredi dans le Bahay Kubo. Ils rentreront chez
eux le samedi soir après avoir travaillé six jours sur le chantier.
Troisièmement cette habitation pourra devenir une ‘’Guest
house’’, l’endroit où vous allez héberger vos amis de passage. Elle servira
également d’abri aux ouvriers en cas d’intempéries durant la phase de construction
de votre ‘’Home sweet home’’.
Contrairement à ce que nous sommes nombreux à penser, le
bambou n’est pas imputrescible et de plus il est facilement attaqué par des
insectes qui le percent de trous minuscules. Dans le but de renforcer sa
résistance et de le débarrasser des insectes qu’il pourrait abriter, les locaux
le font tremper dans l’eau de mer durant un mois.
Toutes les pièces de bambou seront épluchées, traitées avec
un insecticide et par la suite vernies.
Construire son Bahay Kubo
Il va tout d’abord falloir choisir un style, le style du
Bahay Kubo que vous souhaitez construire et que vous fournissiez un plan avec
les dimensions à vos ouvriers. Pour cela je vous conseille l’excellent livre
‘’Folk Architecture’’ publié par GCF Books, Quezon-City. Non seulement cet
ouvrage présente des centaines de photos de Bahay Kubos et autres architectures
philippines, mais il y a également de nombreux plans avec les dimensions.
Je vous donne ici le déroulement de la construction d’un
Bahay Kubo de 7 x 3,60 mètres et qui comprend un porche ou terrasse. Afin de renforcer la solidité nous allons
tricher un peu. Nous allons utiliser quatre piliers de ciment qui vont servir
d’ossature verticale, c’est un matériau que les termites ne peuvent attaquer et
des pièces de bois (coco lumber) pour les structures horizontales. Le toit sera
bien évidemment recouvert de nipa.
La construction va commencer par la mise en place des quatre
piliers renforcés par quatre barres de fer à béton. Plus deux piliers pour la terrasse.
Pour cela nous allons creuser des trous d’un mètre par un, pour une profondeur équivalente, un mètre.
Mise en place des quatre piliers et de cinq autres mini piliers qui vont servir à soutenir le plancher, quatre entre les piliers principaux et un central.
Au sommet des quatre piliers principaux nous allons laisser
dépasser les fers à béton d’une cinquantaine de centimètres. Ils vont servir
plus tard à fixer la charpente sur l’ossature de la construction en les repliant
sur les pièces de bois de cocotier.
Les piliers seront plus tard recouverts de bambou, ce qui
cachera entièrement le béton.
Hauteur du plancher et donc des petits piliers au-dessus du
sol, de quatre-vingt centimètres à un mètre.
Cinq pièces principales de bois de coco (20 x 10 cm), dont quatre seront vissées directement sur les piliers principaux à l’aide de boulons et écrous inoxydables, la cinquième étant retenues par les fers à béton dépassant des petits piliers (voir photo), seront installées.
Cinq pièces principales de bois de coco (20 x 10 cm), dont quatre seront vissées directement sur les piliers principaux à l’aide de boulons et écrous inoxydables, la cinquième étant retenues par les fers à béton dépassant des petits piliers (voir photo), seront installées.
Perpendiculairement et espacés d’environ trente (30)
centimètres, seront alors posée les solives (10 x 5 centimètres) qui
supporteront les lattes de bambou formant plancher. Quatre pièces de coco
lumber viendront bloquer extérieurement les lattes de bambou, des plinthes en
quelque sorte qui serviront également au support des pièces de bambou,
armatures des murs.
Les murs seront constitués de pièces de bambou et de lattes
assemblées en carrés de 20m à 25 centimètres, photo Nº xxx, les pièces présenteront des mortaises destinées à
recevoir les lattes et à assembler le tout.
La charpente sera supportée par quatre entraits, il n’y a
pas de panne sablière, qui seront réalisés en coco lumber et tenus à l’ossature
par les fers à béton repliés. Pannes et chevrons seront faits de pièces de
bambou de diamètres différents, les liteaux seront constitués par les lattes
des ‘’pawid’’, ces lattes qui supportent et tiennent les feuilles de nipa
repliées.
Ces pièces de nipa et lattes de bambou seront ficelées sur
la charpente. Il est possible d’utiliser des clous, mais attention, enfoncer
des clous dans une petite pièce de bambou peut rapidement vous amener au bord
de la crise de nerfs. Le bambou est élastique.
Les murs seront faits de bambou que je nomme ‘’mâché’’. Une grosse pièce de la dimension désirée est
ouverte, les nœuds (cloisons internes) sont enlevés et à l’aide du bolo, le
coupe-coupe local, des incisions sont effectuées longitudinalement dans le
bambou de façon à pouvoir le plier et à lui donner une forme plate.
Les pièces ainsi obtenues sont alors clouées ou attachées
avec des liens sur les croisillons de bambou.
Attention de laisser la place des ouvertures libres. Photo, supports plus courts.
Attention de laisser la place des ouvertures libres. Photo, supports plus courts.
Réalisation des fenêtres qui vont glisser, après réalisation
des mortaises sur leurs supports de bambou.
Le Bahay Kubo est alors presque terminé.
Un petit escalier, voire une simple échelle au niveau de la
terrasse, vous permettra d’accéder à votre Bahay Kubo.
Les pièces de nipa, les pawid, seront recouverts, soit d’un filet fin, soit de croisillons de bambou.
C’est une protection indispensable pour celui qui souhaite conserver son toit durant un typhon.
En fonction de votre inspiration, la terrasse sera installée de préférence sur la face Est si vous aimez les levers de soleil ou alors sur la face Ouest afin de contempler les couchers, tranquillement installé dans un fauteuil en rotin, une SanMig Light et glacée à proximité de la main.
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Salut,
ReplyDeleteçà c'est un article !! Merci c'est exactement le sujet qui m'intéresse.
J'ai déjà essayé d'obtenir des info sur ce type de construction lors de mes séjours aux philippines et j'envisage de construire dans cette philosophie.
Le seul obstacle est l'esprit embourgeoisée de ma compagne philippine : avec quelques $$ de plus que les autres son rêve est de faire construire une maison en béton avec les décoration farfelue que l'on peut souvent voir là bas du rose, du blanc un style "barbie"....: le signe de réussite des balik bayan.
Je pense que ce style pourra revenir avec une deuxième génération de philippins expatriés : mes enfants par exemple ont assez de recul pour apprécier ce retour aux source et la qualité de la simplicité avec des matériaux locaux.
Comme disait Léonard de Vinci : " La simplicité est la sophistication suprême"
Salut.
ps:je vais me mettre a la recherche de l'ouvrage mentionné dans l'article.