Dans plusieurs billets, écrits antérieurement,
je vous ai fait part des impressions, de la vision que pouvait avoir un
visiteur lors de son premier contact avec l’archipel. De ses appréhensions, de
ses surprises, de ses découvertes, de ce qu’il avait aimé, voire adoré, de ce
qu’il avait moins aimé, voire détesté.
Parfois de ce qu’il avait pensé avoir vu avec
ses yeux d’occidental de passage.
Dans ‘’Premières impressions de voyageurs’’, je vous donnais les sept aspects des Philippines que les voyageurs sont surpris de découvrir lors de leur premier séjour sur l’archipel.
Mais il s’agissait, dans ce billet, de
touristes venus passer quelques semaines sur nos îles, de touristes fraichement
arrivés, presque aussitôt repartis et qui n’avaient pas eu le temps nécessaire
à une véritable découverte des îles Philippines.
Aujourd’hui je souhaite vous parler de ce qu’a vu et ressenti, les impressions et la vision d’un jeune Américain qui a vécu un peu plus d’un an sur l’archipel et qui de plus a pas mal sillonné le pays.
Comme vous pourrez le constater, ses impressions sont parfois fort différentes de ce qu’a vu le touriste, de plus et c’est ce que pense être le plus intéressant, il a eu des contacts plus approfondis avec les populations locales.
Aujourd’hui je souhaite vous parler de ce qu’a vu et ressenti, les impressions et la vision d’un jeune Américain qui a vécu un peu plus d’un an sur l’archipel et qui de plus a pas mal sillonné le pays.
Comme vous pourrez le constater, ses impressions sont parfois fort différentes de ce qu’a vu le touriste, de plus et c’est ce que pense être le plus intéressant, il a eu des contacts plus approfondis avec les populations locales.
Ce qui suit est la perception de Tommy, un
Américain de vingt-huit ans qui est venu passer une année sur l’archipel du
sourire. Cette première expérience et cela peut avoir une certaine importance,
faisait suite à un séjour de six mois sur le continent indien. Précisons que
Tommy est quelqu’un de très critique, même et surtout vis-à-vis de son pays,
aussi bien sûr un plan culturel que politique.
Sa première remarque concerne le fait de
savoir si les Philippines sont aussi magnifiques que ce que l’on peut voir sur
les très nombreuses photos et vidéos que l’on peut désormais trouver sur le
net ? Ou, est-ce que les photographes n’ont sélectionné que les plus
belles images de l’archipel, celles des cartes postales ?
« Ce que vous pouvez voir, lire et
entendre dans les médias… cette pauvreté, ce manque d’avenir, cette
désespérance, cette souffrance, oui dans une certaine mesure c’est vrai ! »
« Quelque part je suis coupable d’avoir tendance à voir le monde à travers des verres de lunettes qui seraient colorés en rose, je ne peux dénier la chose. Mais j’ai également le désir de partager avec vous les choses comme je les vois, sans chercher à les enjoliver ni à les enlaidir ».
Après plus d’une année passée sur l’archipel
et y avoir intensément voyagé, je vous livre mes pensées et réflexions.
Oui, il y a beaucoup de pauvreté, tant de
pauvreté.
C’est quelque chose que j’ai reçu en pleine figure à mon arrivée, mais quelque chose qui tend à s’estomper maintenant que je suis sur le point de partir. Je m’efforce de retirer, voire de prendre, le meilleur de l’endroit où je me trouve et ce quel qu’il soit ; j’essaie d’oublier le mauvais côté des choses, pour n’en garder que le meilleur dans chaque situation, ou tout du moins je tente de faire ainsi.
C’est quelque chose que j’ai reçu en pleine figure à mon arrivée, mais quelque chose qui tend à s’estomper maintenant que je suis sur le point de partir. Je m’efforce de retirer, voire de prendre, le meilleur de l’endroit où je me trouve et ce quel qu’il soit ; j’essaie d’oublier le mauvais côté des choses, pour n’en garder que le meilleur dans chaque situation, ou tout du moins je tente de faire ainsi.
Croyez-moi, si vous êtes un occidental qui voyage
à travers l’Inde et les Philippines durant presque deux années comme je l’ai
fait, il est préférable d’agir ainsi, c’est même une nécessité.
Cependant, aujourd’hui je pense voir les
choses un peu plus clairement, certainement du fait que mon système d’adaptation
s’est mis en fonctionnement sans que je ne m’en rende véritablement compte. Peut-être
également du fait que je me trouve sur le départ. Les Philippines sont en fait
un petit pays, 300.000 kilomètres carrés, la taille de l’Italie pour avoir un
modèle de comparaison, mais les 7.107 îles sont disséminées sur une très vaste étendue
maritime.
Avec plus d’une centaine de millions d’habitants, le manque
d’éducation et la position de l’église, entre autres sur le contrôle des
naissances, tout cela n’aide pas vraiment la situation des populations locales.
Je crois que ce qu’il y a de pire à
mentionner, c’est cette extrême pauvreté, cette misère noire que l’on rencontre
dans les grandes villes comme Manille ou Cebu. Oui, il y a une très grande
différence entre la misère des grandes villes et la misère des provinces.
Dans ces dernières les villageois n’ont
simplement pas d’argent, mais ces gens des villages vivent heureux.
Ils ont très peu, mais ils ne semblent pas
vouloir chercher à avoir plus.
Cela m’a amené à la réflexion suivante : la pauvreté ne serait-elle pas dans le vouloir, dans le désir de ce que l’on n’a pas, dans cette quête incessante du toujours plus ? La majorité des villageois philippins ne sont pas pauvres, je dirais même qu’ils possèdent une certaine richesse, ils sont riches d’une vie pleine, heureuse et bien remplie.
La famille, dans laquelle j’ai vécu pendant
plusieurs mois au nord de l’île de Palawan, en est un exemple parfait.
Ils ont leur foi, leur famille, leurs amis, de la nourriture en abondance qu’ils font pousser dans leur champ, des animaux de basse-cour et la mer leur fournit poissons et crustacés. Oh, ils vivent très simplement, mais quitte à me répéter… ils vivent heureux.
De mon point de vue il y a beaucoup à
apprendre de ces gens, de cette simplicité. Ce qui me fait dire que d’un
certain côté que, dans de très nombreux cas, la pauvreté est avant tout un état
d’esprit.
Il y a également quelque chose d’autre de très
intéressant qu’il m’a été possible de découvrir : moins les gens ont
d’argent et plus ils sont honnêtes et tendent à être de fervents religieux, peu
importe l’église, temple ou mosquée qu’ils fréquentent. Oui il y a de la
pauvreté, tant de pauvreté, mais c’est uniquement une pauvreté par manque
d’argent.
Mais il est possible ici, pour ceux qui se trouvent dans les provinces, de vivre avec très peu d’argent.
Un peu d’argent pour l’éducation de base des
enfants, pour se soigner, acheter des vêtements et des chaussures, quelques
centaines de pesos pour l’électricité, le téléphone, etc. mais cela ne va pas
chercher bien loin.
La vente des produits de la ferme et de la pêche va générer ce minimum de revenus nécessaire à leur survie.
La société d’hyper consommation n’est pas encore passée par là.
Mais pour encore combien de temps sont-ils encore à l’abri des tentations de la société moderne ?
The dark side of the
story !
Il y a de l’argent dans ce pays, beaucoup d’argent… le problème est que cet argent se trouve entre les mains de quelques familles, que dis-je familles, de dynasties.
La situation est un peu la même dans tous les pays dits développés du monde, la différence étant que la disparité entre les plus riches et les plus pauvres est ici cent fois plus importante.
Manille, Cebu, dans une moindre mesure Davao
et quelques autres grandes villes de l’archipel, sont en train de devenir des
métropoles hight-tech et modernes. Les grattes ciel de Makati, du Fort,
d’Alambang, de Mandalyuong, fait de fer et d’acier, n’ont rien à envier aux grattes
ciel des mégalopoles du monde entier.
Peu de gens, en dehors des Philippines,
s’imaginent que la capitale puisse ressembler à n’importe quelle autre capitale
d’un pays développé.
Une ville où il est tout à fait possible de dépenser des fortunes
en hôtels de luxe, en restaurants haut de gamme, sur des parcours de golf
prestigieux, dans les nombreux casinos ou dans ces dizaines de centres
commerciaux géants qui ont fleuri, comme hibiscus au soleil, dans la capitale
philippine.
Ceci est l’un des deux aspects négatifs de la
‘’culture’’ occidentale, culture nettement teintée d’Amérique, qui
malheureusement, je le pense tout du moins, a été exportée aux Philippines.
Plus précisément dans les grandes villes que sont Manille, Cebu, Davao et quelques
autres.
Mais d’un autre côté, il se pourrait que cette
culture importée soit en grande partie responsable du développement économique
fulgurant de l’archipel.
Manille, c’est avant tout un étalement urbain
épais, lourd, massif, dans lequel s’entassent plus de douze millions
d’habitants. Une mégalopole tentaculaire où des bidonvilles de planches et de
cartons montés sur pilotis, semblent posés sur des lagunes qui baignent les
pieds de gratte-ciels de verre et d’acier.
Deux mondes qui se côtoient sans jamais se mélanger.
Deux mondes qui se côtoient sans jamais se mélanger.
Il y a quelques attractions touristiques dans
Manille, je peux citer Intramuros, Rizal Park, le Metropolitan Theater,
quelques musées, mais guère plus… Par certains côtés Manille ressemble à un
Centre Commercial géant.
C’est une des principales distractions des
Philippins, ils vont passer une part importante de leur temps libre dans ces
Centres Commerciaux immenses qui pullulent dans la capitale. À leur décharge il
faut dire que la fraîcheur de ces endroits, les centres sont climatisés, aux
heures les plus chaudes de l’été philippin, est une bénédiction.
Le problème,
pour beaucoup d’entre eux, est qu’ils vont y dépenser un montant
disproportionné de leurs revenus dans un Frappucino au Starbuck, ou dans un
nouveau jeans de marque réputée. Puis
ils vont prendre un jeepney pour rentrer dans leur bidonville, dans une cabane
qui souvent n’a de toit que le nom.
De nouveau, j’aurais tendance à dire que
‘’cette culture de pauvreté’’ est un sous produit de la société de consommation
américaine.
Des chaînes américaines de fast-food, comme
McDonald’s, Wendy, Pizza Hut, Dunkin’Donuts et de nombreuses autres, sont
absolument partout aux Philippines. Mais quand vous comparez les prix pratiqués
dans ces chaînes et les revenus moyens de la population locale, vous avez vite
fait de comprendre que ces endroits ne sont pas spécialement donnés.
C’est un luxe pour beaucoup, un luxe qu’ils ne peuvent s’offrir très souvent.
De plus la nourriture proposée par ces chaînes
est particulièrement néfaste pour la santé, alors que la majorité des
consommateurs considèrent, comme je l’ai déjà dit, que manger dans ces endroits
est un luxe.
Je suis également inquiet de voir le nombre impressionnant de sodas que les locaux peuvent ingurgiter.
Je suis également inquiet de voir le nombre impressionnant de sodas que les locaux peuvent ingurgiter.
C’est tellement habituel de boire un soda à chaque repas, de s’en désaltérer à longueur de journée, alors qu’une partie de la population n’a pas accès aux dentistes ou aux centres de santé. Dents cariées et diabète non soignés sont le lot de nombreux Philippins.
It’s more Fun… en dehors de Manille
Sachez que, si vous n’avez été, que si vous
n’avez visité et que si vous ne connaissez que Manille, vous n’avez pas
réellement été aux Philippines. Tous les occidentaux sont d’accord avec cette
affirmation ; ce n’est qu’en sortant, qu’en vous éloignant de Manille,
qu’en vous enfonçant dans la province profonde, que vous pouvez commencer à
découvrir les véritables Philippines. Et, en général, c’est à partit de ce
moment, à partir de cette découverte, que vous allez commencer à aimer le pays.
Pour être sincère, il se pourrait bien que
Manille ne soit pas assez exotique pour le touriste à la recherche d’un
véritable changement, d’un dépaysement total.
Le rythme, la cadence, la vitesse à laquelle
se déroulent les choses de la vie est extrêmement lente.
C’est ce que l’on pourrait nommer la langueur de la vie dans les îles sous les tropiques. J’ai trouvé, comme la majorité des étrangers qui visitent Manille, que ce rythme de vie est absolument exaspérant dans les villes philippines.
C’est ce que l’on pourrait nommer la langueur de la vie dans les îles sous les tropiques. J’ai trouvé, comme la majorité des étrangers qui visitent Manille, que ce rythme de vie est absolument exaspérant dans les villes philippines.
Faire la queue dans un supermarché, dans une administration, dans une banque ou dans une agence de voyage est absolument agaçant, crispant, énervant, horripilant, insupportable, irritant, lassant et dans une certaine mesure obsédant. Voire angoissant quand il vous faut au préalable effectuer un court trajet qui peut vous prendre des heures dans les embouteillages monstrueux de la capitale. C’est dans ces moments que vous prenez réellement conscience de ce que veut dire Mégapole.
Par contre, et en contraste frappant
avec la ville, cette lenteur, cette langueur de la vie est parfaitement en
harmonie avec les provinces. Une fois sur les îles, loin des villes, vous constaterez tout
comme moi que cette langueur est fondée, qu’elle est même légitime, car elle
est l’essence même de la vie sur l’archipel.
Une autre chose intéressante, qu’il m’a
été possible de découvrir, est le fait que Manille se présente comme une
version géante d’un Barangay ou quartier philippin et je dois dire que cela m’a
impressionné. Je ne connais aucune autre grande ville au monde qui ait conservé
le sens de la communauté sur une telle échelle.
Nombreux sont les gens qui sont choqués
en voyant les photographies des gratte-ciels de Makati, de Mandaluyong, du
Fort, d’Alabang ou d’ailleurs. Bien peu s’imaginaient trouver ce genre de
constructions dans la capitale philippine.
C’est en totale contradiction avec l’image qu’ils se faisaient des Philippines.
Un pays où l’on craint Dieu
En arrivant aux Philippines, il ne vous faudra pas longtemps avant de vous rendre compte du poids écrasant de la religion. Il y a des églises jusque dans les Centres Commerciaux ! Je me souviens d’avoir été choqué de lire un idéogramme dans une école élémentaire publique « Nous sommes une école craignant Dieu! »
En arrivant aux Philippines, il ne vous faudra pas longtemps avant de vous rendre compte du poids écrasant de la religion. Il y a des églises jusque dans les Centres Commerciaux ! Je me souviens d’avoir été choqué de lire un idéogramme dans une école élémentaire publique « Nous sommes une école craignant Dieu! »
Déclaration religieuse audacieuse dans
une école publique.
Si l’on peut penser que la religion a
pris trop d’importance aux États-Unis, ce n’est rien comparé aux Philippines.
Cependant, avec le temps et un peu de recule, j’ai appris à apprécier et même dans un sens à embrasser cette ‘’culture de l’église’’. J’ai compris le bien que cela pouvait apporter aux gens du cru et il m’arrive fréquemment d’utiliser une chapelle tranquille afin d’y réfléchir à toutes ces choses, à la façon de faire et de penser que j’ai découvert ici.
J’ai effectivement retrouvé un bon
nombre de similitudes entre la façon dont j’ai été élevé (Mormon dans ma
jeunesse) et la culture philippine.
Les deux cultures conservent de solides valeurs familiales et sont généralement considérées comme chaleureuses et conviviales. J’en arrive même à penser que mon séjour aux Philippines m’a fait renouer avec ma propre culture.
Fascinantes pour moi ces contradictions
entre le jeu, l’alcool, les maîtresses et le sexe, qui sont en opposition avec
les valeurs des églises et ce dans un des pays les plus religieux au monde. Je me souviens avoir lu, dans un livre sur la
culture philippine, qu’un homme avec une maîtresse est non seulement accepté,
mais que de plus la pratique en est encouragée. C’est un signe de machisme,
mais également de richesse que d’avoir une maîtresse.
Si vous en discutez avec les
Philippins, ils auront tendance à nier la chose et pourtant…
Néanmoins, les temps semblent changer et la chose aurait tendance à se faire plus discrète.
Néanmoins, les temps semblent changer et la chose aurait tendance à se faire plus discrète.
Où que je veuille me rendre, mes amis philippins sont toujours à me recommander de faire très attention… c’est dangereux, tout est dangereux. Et pourtant je me suis déplacé, de jour comme de nuit, aussi bien dans les villes qu’en province, sans jamais avoir ressenti la moindre impression d’un quelconque danger qui pourrait me menacer.
Nombreux sont ceux d’entre eux qui semblent avoir peur de tout. De la météo, des volcans, des tremblements de terre, des criminels, des très nombreux mauvais esprits qui hantent les nuits philippines, (certains frapperaient même le jour), etc. le Philippin semble être tout le temps avoir peur de quelque chose, sous la crainte d’un événement qui aurait des conséquences funestes pour lui et, de plus, il aurait tendance à transmettre cette peur à son entourage.
Je me demande d’où vient cette
peur ? Les Espagnols l’ont-ils apportée lors de leur arrivée sur
l’archipel ?
L’église a très certainement utilisé cette peur à son
profit. Un outil pour la propagation de la foi, faire peur aux gens afin qu’ils
viennent se réfugier dans Jésus Christ, la vieille école du catholicisme.
Mais il y a de fortes chances que cette peur existait bien avant l’arrivée du colonisateur sur l’archipel.
Un archipel de 7.107 îles, sans grande
communication entre elles, des groupes ethniques différents, des langues
différentes, des tribus coupées les unes des autres, des guerres incessantes
entre ces mêmes tribus…
C’est dans la tradition humaine que d’avoir peur de l’inconnu et traditionnellement le Philippin, très attaché à sa famille et à la terre de ses ancêtres, ne voyage pas beaucoup.
C’est dans la tradition humaine que d’avoir peur de l’inconnu et traditionnellement le Philippin, très attaché à sa famille et à la terre de ses ancêtres, ne voyage pas beaucoup.
J’ai rencontré d’innombrables personnes
dans les provinces qui, bien qu’avec les moyens financiers, n’avaient jamais
fait le voyage jusqu’au prochain village, village pourtant distant de moins de
trente minutes. Il s’agissait en général d’hommes et de femmes de plus de
cinquante ans. Les jeunes générations ayant tendance à se déplacer plus
facilement, mais néanmoins, sans jamais vraiment s’aventurer dans l’inconnu.
Une des explications pourrait être la
menace constante des conditions météorologiques, les typhons suivis
d’inondations meurtrières, les glissements de terrain dévastateurs ; les
tremblements de terre formidables et totalement imprévisibles, les volcans qui
se réveillent et crachent pierres, cendres et lave…
Mais avec une économie en pleine
croissance, une promotion du tourisme plus que réussie avec le ‘’It’s more Fun
in the Philippines’’, les choses sont en train, comme les gens, de bouger et,
ce qui est génial, les Philippins semblent désormais prêts à partir à la
découverte de leur pays.
La fierté du Philippin
La fierté des peuples philippins, je dis
bien des peuples, car il existe une grande différence entre les Tagalogs, ou
Philippins du nord, les Bisayas / Cebuanos ou Philippins du centre et les
Philippins de Mindanao. Bien qu’en ce qui concerne ces derniers, ils se
rapprochent plus des Bisayas que des Tagalogs.
Lorsque j’ai pris le chemin du sud et
que je suis arrivé dans les Visayas, j’ai été choqué que les gens ne soient pas
impressionnés par ma petite connaissance du Tagalog, en fait du Filipino. Je
dis cela parce que, à Manille et dans le nord de Luzon plus en général, les
gens étaient flattés que je parle, ou tout du moins que j’essaie de parler leur
langue.
Dans le sud, non seulement ils n’étaient pas impressionnés de mes connaissances du Filipino, mais ils m’ont posé la question de savoir pourquoi je ne parlais pas leur langue ? Le Bisaya.
Les gens des Visayas n’apprécient que
très modérément les ‘’Tagalogs’’, en fait les gens de Luzon, les gens du nord
plus en général. Il faut dire que ces derniers le leur rendent bien, un Visaya
à Manille sera considéré comme inférieur aux yeux des habitants de Manille.
Si une personne de Manille visite les
Visayas et s’adresse aux locaux en Filipino (Tagalog), il y a de grandes
chances que ceux-ci répondent en anglais. Bien que les habitants des Visayas,
comme la grande majorité des Philippins, apprennent le Filipino, l’école
utilisant ce langage pour l’éducation des enfants.
Manille est plus cosmopolite, une sorte
d’amalgame, un embrouillamini où se retrouvent un peu toutes les cultures de
l’archipel. Par contre, à mon avis tout du moins, les Bisayas ont su conserver
leur langage, leur culture, leurs coutumes, même leur nourriture est
différente. Dans le nord et plus particulièrement à Manille, j’ai trouvé que
les gens étaient fortement occidentalisés, ce qui est moins le cas dans les
Visayas et sur Mindanao.
D’autre part j’ai trouvé qu’à Manille,
les gens semblaient parfois gênés, embarrassés lorsque je m’aventurais à parler
Tagalog. C’est un peu comme s’ils avaient honte de lui, mais peut-être étais-je
en train de parler Tagalog à des gens qui ne le comprenaient pas !
Communauté, modestie et toujours sauver la face
Il s’agit d’une culture communauté et
sociale à part, dans laquelle la nourriture occupe une place très importante
dans les rencontres. Aux Philippines le « Avez-vous mangé ? »
est en réalité une forme de salut.
De la minute où il ou elle est née, une personne est immédiatement entourée d’un vaste réseau de parents et amis assimilés à la famille qui sont constamment impliqués dans sa vie : sa vie d’enfant, mais également d’adolescent puis plus tard d’adulte.
De la minute où il ou elle est née, une personne est immédiatement entourée d’un vaste réseau de parents et amis assimilés à la famille qui sont constamment impliqués dans sa vie : sa vie d’enfant, mais également d’adolescent puis plus tard d’adulte.
Il n’est donc pas étonnant que le
Philippin ne soit jamais seul quand il fait quelque chose. Que ce soit pour se
déplacer, travailler, s’amuser, le Philippin n’est jamais seul.
La culture Gay
Un autre trait de la culture qu’il est
intéressant d’analyser est la culture gay.
Les Gays sont très nombreux aux Philippines et il semble qu’ils soient parfaitement acceptés dans la société. Il y a de très nombreuses vedettes de la chanson, des stars du cinéma, des animateurs, des présentateurs célèbres qui sont gays ou lesbiennes. Il semblerait que dans chaque famille il y ait au moins un gay, que cela soit un frère, un oncle ou un cousin. Si beaucoup s’affichent comme gays, ils sont encore plus nombreux à ne pas vouloir l’admettre.
Les Gays sont très nombreux aux Philippines et il semble qu’ils soient parfaitement acceptés dans la société. Il y a de très nombreuses vedettes de la chanson, des stars du cinéma, des animateurs, des présentateurs célèbres qui sont gays ou lesbiennes. Il semblerait que dans chaque famille il y ait au moins un gay, que cela soit un frère, un oncle ou un cousin. Si beaucoup s’affichent comme gays, ils sont encore plus nombreux à ne pas vouloir l’admettre.
Je ne connais aucun autre pays au monde
où les gens soient aussi tolérants avec les homosexuels.
Ce que j’ai vraiment aimé aux Philippines ?
Les gens, des gens formidables. Plus de 7.000 îles qui sont remplies de gens merveilleux, de personnes authentiques, chaleureuses et accueillantes, les plus heureuses au monde.
Karaoke / Videoke. Sur ce point, je
pense que tous ceux qui connaissent les Philippines seront d’accord avec moi. Tous les Philippins sont nés avec un micro dans la main.
Les Philippins ont une culture orientée famille, pour eux la famille est tout. Nous nous en sommes tellement éloignés en Occident que cela fait du bien de se plonger dans cette culture.
Les Philippins ont une culture orientée famille, pour eux la famille est tout. Nous nous en sommes tellement éloignés en Occident que cela fait du bien de se plonger dans cette culture.
Les plus belles plages, montagnes et
paysage ? Il suffit de sillonner le
pays pour s’en rendre compte.
Pour ceux qui n’ont pas encore eu la chance de visiter le pays, je vous invite
à aller sur les, nombreux maintenant, sites qui parlent des Philippines. Il y a
également des centaines de vidéos sur Youtube et Dailymotion.
Pour ce qui est de la nourriture, celle
de la région de Bicol a ma préférence, pour ce qui est des autres provinces…
quelques spécialités à essayer.
Se nourrir, se loger et les transports
sont à des prix très abordables. La bière se trouve à des prix qui sont tout
juste à peine plus cher que l’eau. Néanmoins, les petits lodges et les chambres
d’hôtes à petits prix sont difficiles à trouver.
Mais surtout, n’oubliez pas qu’aux
Philippines c’est le ‘’Bahala na’’ qui rythme la vie, ce qui signifie que tout
est entre les mains de Dieu et que vous n’avez aucun contrôle sur ce qui
va arriver !
Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.
Retrouvez-moi sur :
www.maretraiteauxphilippines.blogspot.com
www.maretraiteauxphilippines.blogspot.com
Chaque jeudi de 18 à 20 h, 12 à 14 h en Europe sur Yahoo Messenger :
Pseudo < dtesteil >
Les articles de ce blog sont © Copyright protected. Leur reproduction, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.
Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres
de côtes,des milliers de plages de sable blanc,
le soleil toute l’année ; des montagnes qui culminent
à plus de 3.000 mètres,la jungle, les forêts,
des paysages grandioses.
Une population chaleureuse et accueillante,
des tribus colorées.Un excellent service de santé
à un prix abordable. Le coût de la vie,un des plus bas
au monde; de nombreux avantages offerts aux retraités,
pas d’impôts ni de taxes.
Plus d'information sur la page ''livres''.
“Épouser une Femme Philippine”,
sous titré,
Chercher Trouver et Marier une Pinay,
S’adresse à tous les hommes occidentaux qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.
Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.
Plus d’information sur la page ‘’livres’’
Mon petit livre
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’
No comments:
Post a Comment