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Thursday, March 13, 2014

DANGEREUSES ... CES BESTIOLES ! (Épisode 1)

Un ami, qui vit dans la province de Davao del Norte et dont je me trouvais sans nouvelles depuis plusieurs semaines, vient de me contacter et de me raconter son histoire.


Pour faire court il, pense avoir été piqué par un insecte, voire un arachnide ou autre bestiole de la sorte et les choses se sont très mal passées.

Il se réveille un matin avec une légère sensation de mal à la main gauche. Oh rien de bien méchant, il va vaquer à ses occupations habituelles et rapidement oublier ce petit désagrément. Le lendemain, la douleur se fait plus forte et il lui semble que sa main a légèrement enflé, de plus il éprouve quelques difficultés à se concentrer sur tout ce qu’il fait. 

Le troisième matin il ne se sent pas bien du tout et après deux heures passées debout, il se recouche pour toute la journée. Le quatrième jour il pense avoir fait une attaque cérébrale et se fait transporter à l’hôpital, là il rencontre un médecin qui lui a été recommandé, son toubib habituel est en vacances.

Quelques examens et, rien au niveau cérébral !

Je précise que cet ami, qui vit aux Philippines depuis une dizaine d’années, a été victime d’une première attaque au début de son séjour. Bien que ne voyant pas de piqure ni de morsure, le médecin le conforte dans son idée première, il pourrait bien s’agir d’une piqure d’insecte. Analyses diverses et confirmation qu’il y a bel et bien une grosse infection. Après une semaine, l’infection s’est propagée au bras et à la main droite, mon ami a de plus en plus de difficultés à se mouvoir.

Une loque me dit-il, j’étais devenu une loque, un zombie.


Après deux semaines, sans que son état de santé s’améliore, il sent tout de même que la ‘’chose’’ semble avoir atteint son apogée. Deux semaines plus tard, se sentant un peu mieux, il m’envoyait un mail.

Donc, si nous faisons un rapide calcul, c’est une histoire qui l’a mis sur la touche pour au moins un mois ; et il ne sait toujours pas quand il va récupérer la totalité de ses moyens physiques et intellectuels.

Suite à cet incident, je me suis posé la question suivante : quels sont les animaux, insectes et bestioles diverses qui peuvent être dangereux pour l’homme, parfois même mortels, aux Philippines.

En faisant un petit effort de mémoire, j’en ai trouvé un certain nombre, pour ne pas dire un nombre certain.

Mais il ne faut pas pour cela en être effrayé plus qu’il ne se doit.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en fonction de l’endroit où vous vivez et de votre mode de vie, il y a peu de chances que vous rencontriez toutes ces bestioles, même en restant longtemps sur l’archipel.

Nous avons des créatures marines et des créatures terrestres, peut-être même certaines volent-elles.


Commençons par les créatures marines


Parmi les créatures marines, nous pouvons citer : les requins, les serpents marins, les cônes (coquillages), les anémones de mer, les coraux, les oursins, les étoiles de mer,  les méduses et toute une série de poissons venimeux que l’on retrouve dans les eaux philippines. Poissons pierre, poissons lion, poissons scorpion, auxquels nous ajouterons la pieuvre ou ‘’poulpe bleu’’ (Blue ringed octopus) et certaines raies.

Pour ce qui est des anémones de mer, je vous invite à lire ou à relire mon billet :
http://expatauxphilippines.blogspot.com/2011/03/do-not-touch-me.html 


Les requins

A ma connaissance il n’y a pas eue d’attaques significatives de requins ces dernières années sur les côtes de l’archipel.

Il y a une dizaine d’années, une rumeur invérifiée a fait état d’attaques sur une plage de Mariveles, à l’entrée nord de la baie de Manille. Par contre j’ai eu l’occasion, à plusieurs reprises, de voir des requins pris dans les pièges des pêcheurs locaux de calmars. Ce que je pense être de petits requins gris de récifs, un mètre cinquante au maximum, mais il doit y en avoir de plus gros.

De plus il faut savoir que, mise à part dans les films de Spilberg (les dents de la mer en français), les requins tuent nettement moins que la chute de noix de coco.


Les serpents marins

Répartis abondamment dans les océans Pacifique et Indien, les serpents marins sont absents de l’Atlantique et en particulier des Caraïbes. Ils ont le corps comprimé latéralement, une queue aplatie qui leur sert de propulseur et un unique poumon. Ce sont d’excellents nageurs et ils sont capables d’apnées de deux heures et plus.

Ils sont généralement dociles et craintifs et ne deviennent dangereux que s’ils sont agressés.
Leur bouche est petite et il leur est difficile de mordre efficacement, moins d’un quart des morsures sont empoisonnées. La majorité des accidents surviennent surtout dans les populations de pêcheurs, lorsque ceux-ci remontent leurs filets et pièges.

Nous trouvons aux Philippines plusieurs espèces de serpents de mer, dont certaines sont particulièrement venimeuses.

Le Laticauda colubrina ,  ou banded sea ktrait, ou encore cobra des mers (anneaux alternés blancs et noirs), un des rares à pouvoir s’aventurer sur terre où il lui est impératif de venir pour boire régulièrement de l’eau douce ; il a une longueur d’environ 50 centimètres.

Le Hydrophiinae, également connu sous le nom de coral reef snake ou sea snake ; bien qu’il se présente sous les mêmes couleurs que le banded sea krait, il s’en différencie toutefois par sa taille, de 1,20 à 1,40 mètre.

Il a le même problème pour mordre une grosse proie, mais attention que sa morsure avec injection de venin est mortelle une fois sur deux. Les neurotoxines contenues dans son venin sont de deux à dix fois plus puissantes que celles d’un cobra.
Le Hydroohis belcheri, communément appelé ‘’faint banded sea snake’’ ou ‘’Belcher’s sea snake’’. Il possède un caractère plutôt tranquille et il faut sérieusement le maltraiter pour qu’il morde. Comme il est de nature docile, il n’est généralement pas considéré comme dangereux. Il est d’une taille modérée, entre 0,50 centimètres et un mètre, son corps est fin, sa tête petite et il est habituellement de couleur chrome jaunâtre avec des bandes transversales vert foncé.
Donc et même si ces serpents peuvent causer la mort, il est rare que des baigneurs ou même plongeurs aient été mordus par ces espèces.  Je n’en ai jamais entendu parler autour de moi. 

Les Cônes, coquillages
Nous avons, avec le Geographic Cône Snail, le poison le plus puissant au monde.
Il faut comprendre la bestiole, qui se situe entre la limace et l’escargot, un gastéropode qui n’avance que très lentement.
Si le poison n’est pas assez puissant, la proie va s’échapper et aller mourir à quelques mètres, voire quelques dizaines de mètres. Il faut donc que l’effet du poison soit instantané.

C’est un long filament armé d’une sorte de harpon qui va sortir de la coquille et venir piquer la proie ou l’attaquant.
Chaque année, plusieurs morts sont causées par le Geographic Cône Snail.
C’est le plus dangereux des cinq cents sortes de cônes connus à ce jour.

On le trouve la plupart du temps dans les récifs, mais il peut parfois s’enfouir dans le sable.
Un baigneur qui marche dessus et…
Néanmoins, la plupart des accidents surviennent lorsqu’un promeneur ramasse un cône et le met dans sa poche.
La bestiole, tapie dans sa coquille, sort alors son dard et pique le ramasseur inconscient.
Il n’y a pas de remède ou d’antipoison connu pour la piqure d’un cône, le traitement consiste à essayer de garder la victime en vie jusqu’a ce que les toxines disparaissent de l’organisme.
Les cônes présentent des coquilles aux couleurs vives et sont particulièrement recherchés par les collectionneurs.
Les plus grands peuvent atteindre une quinzaine de centimètres, ce sont les plus dangereux.
J’ai pour principe de ne ramasser que des coquilles vides, ce qui limite considérablement les risques.


Les venins sont composés de peptides, les conotoxines, dont on a dénombré plus de 50.000 variété. Composées de 9 à 29 acides aminées, leur activité biologique est extrêmement diversifiée. Elles perturbent le fonctionnement des neurones et agissent sur la fonction  neuromusculaire.


Les coraux
Ce sont surtout les colonies de corail de feu ‘’fire coral’’ qui présentent quelque danger.
Elles se présentent sous la forme de structures calcaires verticales en forme de feuilles, de plaques ou de diverses formes branchues qui peuvent atteindre trente à soixante centimètres. Elles sont généralement d’une couleur jaune ou marron, proche de celle de la peau de chamois. Les eaux philippines en comptent de nombreuses colonies.

J’en connais quelques-uns qui se sont fait avoir.
Car ces coraux sont recouverts de nematocystes, des organites vénéneux sous formes de capsules allongées ou sphériques, des sortes de dards avec des barbules qui sont capables de libérer une substance urticante qui est caractéristique des Cnidaires. (On en rencontre également avec certaines méduses et anémones de mer).

Se frotter à ces animalcules correspond à se frotter à des lames de rasoir, cela va bruler, donc encore une fois, je ne connais pas, je ne touche pas.
Les murènes ne présentent pas de danger particulier, sauf à aller les chatouiller dans leurs trous ou à passer un peu trop près. Bien laver la plaie après une morsure, l’infection peut être sévère.

Les oursins


Les oursins (Echinoïdes), comportent plus de 900 espèces.
Vous connaissez tous les oursins noirs avec des piquants plus ou moins longs, les blancs, les rouges, mais il en existe de nombreuses autres espèces et certaines ne ressemblent pas vraiment à l’idée que nous pouvons nous faire d’un oursin.
Ils sont de mœurs nocturnes et sont omnivores.
Leur squelette globuleux est recouvert de piquants primaires et secondaires venimeux.
Entre les piquants se trouvent des pédicelles globifères, véritables pinces à mors mobiles, tapissée de glandes à venin. Ce dernier est composé d’enzymes, de sérotonine et de substances neurotoxiques.


Mais il faut marcher dessus pour se faire piquer, je peux vous assurer qu’aucun oursin ne va vous courir après pour vous piquer.



Étoiles de mer

Parmi les 1.800 espèces d’étoiles de mer (Astéroïdes), une seule est réellement venimeuse.
Il s’agit d’Acanthaster planci, dénommée ‘’couronne d’épines’’ ou ‘’crown-of-thorn starfish.
Elle est commune dans les récifs coralliens de l’Indopacifique, particulièrement présente sur la grande barrière de corail, mais on la retrouve très fréquemment sur certaines îles de l’archipel philippin.
Cette astérie peut atteindre 60 centimètres de diamètre, elle est prédatrice du corail et possède de sept à vingt-trois bras qui sont recouverts de piquants allant jusqu’à six centimètres de longueur. Attention que la bestiole ne ressemble pas vraiment à l’idée que nous nous faisons en général d’une étoile de mer.



Son venin est constitué de substances du type histamine, de phospholipase A (une enzyme attaquant les membranes cellulaires) et de plancinine (un anticoagulant puissant).
Pour le traitement la marche à suivre est la même que celle utilisée pour les poissons venimeux.

Les méduses
Nous trouvons de nombreuses espèces de méduses au pays des 7.107 îles.
Cela va d’une sorte de grosse masse ronde et gélatineuse de vingt à trente centimètres de diamètre, sans tentacules, à la minuscule petite chose translucide de quelques centimètres, en passant par différentes tailles et couleurs. Il y a environ une centaine de méduses sur les 2.000 espèces répertoriées qui ont un effet néfaste sur l’homme.

Bien que les piqûres ne nombreuses espèces puissent être douloureuses, voire laisser des cicatrices qui ne partiront jamais, je connais trois espèces qui sont potentiellement dangereuses pour le genre humain.
Espèces qui sont plus ou moins présentes aux Philippines.

La Box Jellyfish, la Portugaise Man of War et la Sea Nettle.
La Chironex Box Jellyfish, Chirodropid, Alata Fleckeri, est la plus dangereuse, souvent mortelle.
En fait ce n’est pas réellement une méduse, car elle possède un embryon de cerveau et des yeux pour naviguer vers sa proie.
L’ombrelle, ou chapeau qui représente la tête, n’est pas ronde, mais plutôt cubique, d’un bleu clair translucide et de la taille d’un ballon de basket-ball pour les adultes.  Les filaments ou tentacules qui pendent en dessous peuvent atteindre trois mètres de long, ce sont eux qui sont dangereux, ils portent les dards qui contiennent le poison.
Une Box Jellyfish peut peser jusqu’à deux kilogrammes.


Le problème avec cette bestiole est qu’elle est translucide, pratiquement invisible dans l’eau de mer.
Une relation s’est faite piquée dans les eaux de Hundred Islands, elle a failli y rester et a déliré durant plusieurs jours. Elle gardera les marques à vie ; sur les jambes, les cuisses et le dos, les chairs ont été nécrosées.

La méduse Portugese Man of War
Elle se divise en quatre parties.
Une partie immergée, une sorte de flotteur translucide rempli d’air qui fait de dix à trente centimètres de long, en forme de croissant, surmonté de ce qui pourrait ressembler à un phallus et dont la couleur peut être bleu, pourpre, rose ou mauve. Le ‘’phallus’’ peut être dégonflé, ce qui permet à l’ensemble de plonger, pour échapper à un prédateur par exemple.
Les trois autres parties sont connues sous les noms de dactylo-zooïdes (pour la défense), gonozoïdes (pour la reproduction) et gastrozooïdes (pour se nourrir).
Les dactylo-zooïdes sont composés de tentacules qui font dix mètres de long, mais qui peuvent atteindre cinquante mètres chez certains sujets et qui contiennent du venin.
Cette espèce et sa cousine l’Indo Pacific Man of War, sont responsables de plus de 10.000 blessures infligées chaque année en Australie, plus particulièrement sur la côte est.


Les piqûres sont rarement mortelles, néanmoins certaines personnes peuvent développer des effets secondaires, comme de la fièvre, être en état de choc et il peut y avoir des complications avec le cœur et les poumons. Attention que le traitement avec du vinaigre est déconseillé pour cette espèce.
Le traitement initial, comme pour de nombreux autres venins en provenance d’espèces marines.
Laver à l’eau de mer, jamais à l’eau douce et appliquer de l’eau chaude (45º, attention de ne pas bruler la peau) pendant au minimum 15 à 20 minutes. Cela diminue la douleur et dénature les toxines.
Il existe quelques anti-venins, mais ils ne sont pas toujours disponibles à proximité.
J’aurais tendance à dire ‘’méfiez-vous des méduses qui se présentent avec de longs filaments !’’ 

Mais,  nous avons ici, à Ternate et en saison, des colonies de méduses ressemblant à des champignons, qui font leur apparition. Un chapeau en forme de champignon, d’un diamètre de dix à 15 centimètres et des pieds courts, également de dix à 15 centimètres. La couleur en est noire, voire d’un violet ou d’un marron très foncé, il n’y a pas de filament, mais la ‘’chose’’ est très douloureuse.

Les poissons venimeux
Les Trachinidés
Ce sont les Vives que l’on retrouve en méditerranée, dans l’Atlantique est et dans la mer du nord.
A ma connaissance il n’y en a pas aux Philippines.

Les Scorpaenidés
Ce sont les poissons scorpions qui comprennent 350 espèces dont 80 sont venimeuses.
Ils sont caractérisés par un corps plutôt comprimé, une tête volumineuse cuirassée et sont hérissés d’épines, de crêtes, de sillons et de lambeaux cutanés.
Ils possèdent des épines venimeuses, céphaliques, dorsales et anales qui sont des tubes creux reliés à des glandes à venins.

On en distingue trois groupes, les Scorpènes, les Pteroïs et les Synancés.

Les Scorpènes sont des poissons très difficiles à voir.

Immobiles et posés sur le relief, ils disposent d’un excellent camouflage. Ils comprennent les rascasses et les scorpions proprement dits.
Les Pseroïs sont des poissons magnifiques, très colorés et appréciés des aquariophiles.
Solitaires ou en groupe de deux ou trois individus, ils nagent (planent) gracieusement au-dessus du relief et des épaves.
En fonction des pays et des endroits ils sont nommés de différentes façons : poissons-lion, poissons-tigre, poissons-feu, rascasses volantes.

Les Synancés sont des poissons redoutables, représentés par les poissons-pierre (stone fish).
Nombreux, invisibles, immobiles, sédentaires, les rois du camouflage sont les poissons les plus venimeux.
Leur toxicité est comparable à celle du cobra.

Les venins des Scorpaenidés sont un cocktail de nombreuses substances hautement toxiques.
En particulier l’on a identifié chez le poisson pierre une substance de haut poids moléculaire, la stonustoxine, qui est thermolabile. Sa toxicité est essentiellement musculaire, y compris sur le cœur.

Le Blue Ringed Octopus
C’est un petit poulpe, il mesure de 12 à 20 centimètres, mais son venin est assez puissant pour tuer facilement un humain. Il n’y a pas d’anti-venin de disponible, ce qui en fait une des bestioles les plus dangereuses des mers et océans. En fait, il a été calculé que la quantité de poison contenue dans ce poulpe est suffisante pour tuer 26 adultes en quelques minutes.
Il utilise la technique du caméléon pour se camoufler et demeure la plupart du temps caché dans une crevasse. Ce n’est qu’une fois provoqué que sa couleur change rapidement. Il devient alors jaune fluorescent avec de petits cercles bleu entourés de noir.
Ce poulpe, il y en a en fait quatre espèces, produit un venin contenant entre autres de la tetrotoxine, un poison 1.200 fois plus puissant que le cyanure.

C’est le même poison que l’on retrouve dans certains poissons globe, poisson très présent à Ternate et que l’on nomme localement ‘’botete’’.
Mais ces derniers ne sont dangereux que si on les mange, sans prendre au préalable la précaution de retirer la glande empoisonnée contenue dans leur corps. L’on constate chaque année de nombreux décès du fait de l’ingestion de ces poissons dont les Japonais sont friands.

Les raies
Les Dasyatoïdés
Ils représentent la famille des raies et sont les ‘’poissons’’ les plus souvent incriminés aux USA dans les envenimations, avec environ deux mille cas chaque année.
On distingue les Pastenagues, qui sont les responsables majeurs des envenimations, les Aigles de mer et les Mantas qui sont rarement impliqués.

Les raies peuvent présenter un certain danger du fait de leur ou de leurs aiguillons venimeux situés sur la queue.
Mais il s’agit là d’un moyen de défense, les raies n’utilisant pas ce dard pour se nourrir ou pour attaquer.
En général votre seule présence dans l’eau va les éloigner, ce ne sont pas des animaux agressifs. Maintenant, si vous marchez sur une raie qui est ensablée, le réflexe fait que sa queue va agir comme un fouet et vous pouvez vous retrouver avec un aiguillon fiché dans un pied ou dans une jambe.

Le contact avec l’aiguillon peut faire très mal, cela peut saigner, les muscles peuvent présenter des crampes du fait du poison, le système nerveux central peut-être touché, des vertiges, des convulsions peuvent apparaître, suivis de fièvre et de délire. Par la suite les infections de la plaie sont fréquentes.



Sauf à toucher un organe vital, la piqûre n’est généralement pas mortelle. Le problème est que souvent, l’aiguillon, qui se présente avec des barbules, casse dans la blessure. Dans ce cas une opération chirurgicale est obligatoire.

Le venin incriminé est composé essentiellement de sérotonine, un produit qui intervient dans la transmission nerveuse et d’enzymes.
Mais, une raie au beurre noir avec des câpres, c’est délicieux.
Comme vous pouvez le constater ce ne sont pas les bestioles dangereuses qui manquent dans les eaux Philippines. Sur le papier tout du moins, dans la réalité il en va différemment.
La plupart des espèces fuient l’homme.
Néanmoins, j’attirerais particulièrement votre attention sur les méduses, les cônes et le Blue Ringed Octopus. Même s’il ne s’agit pas d’une box jellyfish, il faut savoir qu’il y s des personnes qui développent des allergies à certains produits délivrés par les méduses. En cas d’œdème, ne pas hésiter à transporter la personne à l’hôpital le plus proche. 
Pour les Cônes et l’octopus Blue Ringed, je ne pourrais que conseiller d’éduquer les enfants ; les gamins sont souvent attirés par les couleurs chatoyantes des cônes et par le comportement étrange du petit céphalopode.
Dernier petit conseil, n’hésitez pas à faire du bruit quand vous rentrez dans l’eau, cela peut faire fuir de nombreuses espèces.
Dans un prochain billet, les animaux et bestioles dangereuses, sur la terre et dans les airs.
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