Il faut l'immaginer dans son studio de 30 M2, au cœur du béton de Tokyo, un caucasien au centre de l'Empire du soleil levant.
Donc il est tout à fait compréhensible que son esprit puisse s'envoler par delà les grattes ciel qui l'entourent, par delà le Mont Fuji et qu'un mélange de traditions locales lui fassent écrire Akino avec un K ! Mais nous lui pardonnons ...
Le vent chaud en
continu sans interruption vous enveloppe de toute sa chaleur maternelle, c'est
un adoucissant social et tout le monde en aura à l'instar du blizzard canadien.
Au loin vers les
montagnes depuis la terrasse, ce qui s’apparente à une probable série de coups
de feu se fait entendre. Chasse à l'homme probable, je suis probablement de
ceux sur qui on tire le plus ardemment étant donné l'improbabilité pour eux de
côtoyer un occidental bancaire dans leur quartier.
Je me retrouve
dans une situation de proie et parviens soudainement à comprendre les craintes
légitimes mais inhérentes à tout système d'organisation sociétale, d'un
bourgeois déclassé caché dans son HLM de Saint- Denis, ou mieux barricadé dans
son bunker poussif à la périphérie de São Paulo.
C'est
invariablement toujours le même sentiment, celui de n'effleurer la misère
sociale que du bout des yeux tel un témoin de passage qui repart dans son
ailleurs. Cynisme, non pas vraiment, quelqu'un viendrait-il nier ce sentiment
humain trop humain qu’il se verrait déjà rangé dans la catégorie des
sous-hommes.
En contrebas
versant Sud vit une famille de deux mères maternant leurs cinq bambins.
Elles se
sont confectionné un abri vétuste à l'aide d'une bâche vinyle agricole. Décor
improbable, toujours, ou maisons en dur et abris improvisés cohabitent à priori
sans trop de chevauchements sismiques.
Les chiens
aboient à toute heure comme si un réseau intuitif de surveillance était en
service 24h/24.On se passe le relai tandis que les coqs vous réveillent à
toutes les heures de la nuit torride.
Ce vent chaud, toujours
ce vent, éroderait-il aussi les montagnes de fractures sociales...?
Au fond depuis la
terrasse tour de contrôle, j'entraperçois la silhouette séduisante d’une
montagne et irais bien y débusquer quelques aborigènes du terroir. Pour mieux
me faire chasser de leur territoire conquis d'avance.
Vers 17h00 quand
le feu solaire s'estompe, l'animation dans les rues peut reprendre, odeurs de
viandes braisées et de poulets rôtis. Il doit faire chaud travailler à la
rôtisserie.
Je ne sais si l'indécence
est moins de dormir dans une maison villa juxtaposant une famille parquée sous
une bâche agricole que l'idée de l'écrire pour se donner bonne conscience.
L'américanisme
onirisant est-il ici davantage marqué qu'ailleurs en Asie... ? Probablement, il
est aussi ici un devoir de parler la langue comme un américain venu des bas
fonds du Kentucky. Avec en prime time cette dextérité de la langue pour tous
les mots clés comportant un "R". Foultitude d'expressions de mots
anglo-americains éructant dans la
langue.
Là ou le Tagalog en comporte toute une flopée, le Cebuano-Visaya inclue
aussi et davantage d'hispanisme ; paradoxal si l'on se remémore la capture de Magellan
puis son exécution par cet autre grand guerrier que fut Lapu-Lapu au 16ème
siècle. Serait-ce une forme d'hommage posthume teintée d'ironie post coloniale?
Le colonialisme,
même une fois vaincu, laisse invariablement des marques, tel un virus jamais éradiqué
et toujours sommeillant, créant indirectement d'autres problèmes jusqu'alors inexistants
pour le pays colonisé. En Argentine, c'est la résurgence de la psychanalyse et
de son commerce juteux – ainsi que du Marxisme. Encore des faux problèmes
latents qui auront du mal à se dissoudre un peu à l'instar du suc gastrique sur
le carrelage. Il persiste à contre-jour.
Elections piège à
con. Toujours à la une, un bon mois semble nécessaire afin d'évaluer l'ampleur
de la fraude électorale, constante de la vie politicienne ici –cependant loin
de d’être une spécificité locale. Scènes d'inspections télévisées des machines
à compter électroniques, experts politologues relégués au service archivage de
la mairie de Manille dénonçant la tartufferie-supercherie de la parodie des
élections démon-cratiques en République des Philippines.
Les dés étaient pipés
d'avance et la démonstration pseudo démocratique (mais la démocratie elle-même
est déjà devenu un pseudo) des experts en fraudes électorales passant les
machines au crible devant les caméras de télé complices de ce grand théâtre ne
changeront rien à la donne. Le pouvoir se prend. Ailleurs, les donneurs de
leçons démocratiques occidentaux aboient et continuent de ne ressentir
visiblement aucune gêne à perpétrer leurs mensonges soupçonnés d'un grand
nombre mais toujours avec la complicité silencieuse ou à demi révoltée des
masses.
Obama, Clinton, Bush,
Blair, Sarkozy, ou les élus démocratiques d'avance.
Elle me dit de ne
jamais faire confiance à la grande majorité des habitants de Manille à
commencer par les chauffeurs de taxi dont les tableaux de bord pullulent de
croix chrétiennes en tous genres. Le taximètre est activé selon l'humeur du
chauffeur mais sa foi en Dieu est infaillible-intarissable, ou alors ça doit
dépendre des jours, aussi.
La chaleur
tropicale couplée à la pollution endémique-le contrôle technique peut attendre
2028-renvoie le corps tout entier à un état léthargique, végétatif, épreuve
durant laquelle les flux synaptiques décélèrent allègrement-et ça fait du bien
aussi- et où les fonctions métaboliques les plus primaires sont mises à rude épreuve.
Elle persiste désespérément
à croire que sa famille la soutient, là où je n'y vois qu'une meute de sangsues
plus soucieuses de son argent que de son épanouissement personnel.
De tous les
post-colonialismes, le rêve à l'américaine reste certainement l'idéal le mieux
partagé parmi tous les protectorats américains d'Asie.
La transpiration
comme état permanent. Le corps tout entier mis à nu dans ce qu'il renferme de
plus profond, les sécrétions. Et des hectolitres de flotte bénite avalés sans
jamais courcircuiter le flux de sécrétions aux toilettes.
Transpirez, buvez,
éliminez, re-transpirez, tout fonctionne en circuit fermé.
Pour faire
disjoncter les compteurs névrotiques d'un Tokyoite standard, lâchez-le seul
dans le splendide et revigorant chaos Manilais, attendez deux heures et
défournez. Imparable.
Un peu partout à
Manille et alentours, un fantastique marché au noir s'est développé, une
gigantesque économie souterraine contournant les circuits de distribution
classiques et monopolisés. Gloire à tous les marchands de DVD de films
Hollywoodiens ! Avant même que le film ne soit sorti en salle. Le monoprix
des films US à budget de PIB de pays à la traîne. On n'est jamais aussi
imaginatif que lorsqu'il s'agit de contourner le système dixit Baudrillard, encore.
A la télé à une
heure avancée de la nuit, ce sont les championnats du monde de
"chistera", j'ai nommé la "pelote basque". Ô grande joie, il
semblerait que tout n'ait pas été mauvais durant l'épopée de nos mercenaires, certains
aspects du célèbre jeu basque ont du séduire.
Quinzième fois au
bas mot qu'on me trouve de fortes ressemblances avec Jésus. La foi locale
démultiplie l'imagination. Dans cet autre ailleurs, ce sont à des stars du
football passoire qu'on me prête volontiers la ressemblance. A la réflexion, je
prends la bifurcation religieuse, bien plus flatteur. La liberté moderne serait-elle
l'extension massive et infinie de notre ego?
De ces flash
journaux télévisés écourtés entrecoupant les jeux télé roues de la fortune et
autres lotos karaoke où les cameras filment les corps gisants sur la chaussée, certains
estropiés d'un bras ou d'une jambe, d'autres à qui il manque la tête ou encore
aujourd'hui à l'heure du petit déjeuner tartines beurrées ce corps sans vie
fagoté comme un gigot avec du fil a rôti. Ici la chair reste la chair, un gigot
d'agneau ou un gigot de gigolo, c'est du pareil au même. Il y a bien longtemps
que ces scènes de crimes ont été coupées des studios de montage mensongers de
nos chaînes de télé occidentales, est-ce un bien, est-ce un mal ...
Ici la caméra ne
semble avoir besoin d'aucun effet post montage, d'aucun artifice. Elle est là, sur
la chaussée et prend tout au passage. Et alors, que fait le CSA local? où sont
les 2584 associations de protection des mœurs et de droit a la décence
audiovisuelle? Inadmissible.
Du côté de chez
l'Oncle Sam et de ses jeunes et nouveaux disciples, il y a belle lurette que
l'on s'adonne aux crimes audiovisuels, usant des techniques de mystification
cinématiques hollywoodiennes afin de perpétrer le mensonge. Apollo 11, le 11
septembre et ses avions fantômes ... l'hyper réel règne et les balivernes nous
bernent.
Le long de la
baie à Manille git toute une flopée de business hôtels avec en contre bas des
plages de misère, celles où les visages des fillettes sont les plus beaux.
Arrivé à hauteur
de l'Ambassade américaine, de fortes envies d'uriner me montent, m'oppressent, quel
meilleur endroit que celui de la grille de protection de cette indécente, luxuriante de mes deux, je finis par
l'arroser, et espère faire comme tous les miséreux parsemés sur la baie.
Paulo fut notre
guide très inspiré lors de la visite du site historique "intramuros"
de Manille. Lui et sa famille ont tout perdu lors de la dernière inondation
meurtrière de Manille en Octobre 2009. Cinq minutes pour réagir, prendre son
fils de 3 ans, sa femme et déguerpir plus haut au 3ème étage de son immeuble
vétuste.
L'eau a tout emporté y compris son autre fils de 5 ans, toujours porté
disparu à l'heure actuelle. Les premiers échanges furent très poignants, ses
confessions m'ont touché. Paulo comprit aussi vite mon enclin Voltairien à
toujours remettre en cause l'Histoire officielle.
La langue de bois laissée au
vestiaire, l'occasion de se remémorer l'Histoire non scolaire fut rêvée, ainsi
commençait un long et passionnant échange sous une chaleur torride le long de
la forteresse érigée par les espagnols et portugais au 16 ème siècle. Bien des
vérités historiques volontairement tenues secrètes perdurent encore, la
croyance religieuse dans les media et les textes officiels contribuant encore à
faire vivre les révisionnismes pue de la gueule.
A l’instar d’Akino, ce cher
libéral démocrate qui su séduire les masses comme nul autre lors du deuxième
mandat de Marcos .Marcos, présenté et connu de tous comme un grand dictateur, ce
qu'il fut au moins lors de son deuxième mandat, allant jusqu'a instaurer des
couvre-feux suppléés par de nombreuses patrouilles militaires nocturnes
veillant au "bon ordre".
Certes, mais l'Histoire ne dira jamais les
véritables raisons de l'assassinat du père Akino au milieu des annees 80 sur le
tarmac de l'aéroport de Manille. Homme du Congrès, formé par les élites
politiciennes U.S., agent spécial de l'Empire, il commençait à en savoir trop
et montrait déjà des signes de résistance face aux ordres insidieux ordonnés
par la garde spéciale de l'Empire.
Marcos était inexorablement devenu le
maillon faible, après avoir tenté de barricader le pays empêchant toute
tentative d'intrusion de pions étrangers déstabilisateurs. Tentative qui se
transforma en despotisme et il y a fort à parier que la terreur qui régna alors
fut amplifiée à l'aide d'agents de la C.I.A. chargés de répandre l'effroi et la
détestation de l'oppresseur maladroit mais pourtant fier d'être Philippin.
Il
fallait liquider Akino et la population, ayant mordu à l'hameçon grâce à
l'admiration portée au personnage d'Akino fabriqué par les élites U.S., crut
facile et naturel de désigner Marcos comme étant l'instigateur de l'assassinat
d'Akino sur le tarmac de l'aéroport. Ce qu'il ne fut pas, bien entendu.
Les
gardes d’alors présents sur le site de l’aéroport continuant de purger leur
peine et n’ont jamais osé s’exprimer sur les faits véritables.
Marcos était
discrédité et se vit proposer-comme à l'accoutumée-deux options tartuffe. Ou
bien Marcos tentait de raisonner la masse et il finirait tôt ou tard assassiné
par soit des milices populaires locales soit des agents de l'Empire au cas où
le dossier traînerait. Ou bien Marcos acceptait de se retirer en terre Yankee
Hawainisée et souscrivait à un plan de retraite doré, saint et sauf, aux frais
de l'Empire.
Ce que Marcos fit bien évidemment. Il y resta jusqu'à sa mort. Fin
de l'Histoire. La suite, on la connaît, chaque homme fort patriote et
nationaliste était automatiquement écarté des arcanes du pouvoir. Tous les
hommes au pouvoir depuis lors ont été soigneusement formés par les élites U.S. Corruption
endémique locale mis à part, il n'y a plus qu'à espérer et attendre le prochain
résistant burné a la manière d'un Hugo Chavez.
Cette histoire d'inondation
ravageuse sur Manille et alentours en octobre passé semble aussi farfelue que
peu « crue » de la population. La soudaine montée de l'eau n'a semble-t-il pas
été causée par le passage du typhon El Niño seul. Pourquoi donc le gouvernement
avait-t-il laissé trois des plus importantes digues ouvertes amplifiant la crue
de manière vertigineuse?
Hasard ou coïncidence à sept mois des élections?. Le
but recherché était-il de créer un choc auprès des masses? l'endoctrinement par
le choc dixit Klein.
Paulo confia
aussi qu'il aurait aimé un colonialisme pratiqué à l'instar des britanniques à
Hong Kong ou Singapour, ce que je ne partage pas.
A Manille dans le
taxi, on freine sec comme pour mieux repartir plein gaz. Chez nous l'ABS est un
peu notre socialisme du freinage. On a perdu les à-coups et l'auto-école de la
vie vraie, branque, folle et téméraire. Nous n'avons que des névrosés du
volant. Point de fous, hélas.
Comme le voyait
justement Baudrillard dans "Amérique", il y a bien plus à apprendre
du fonctionnement de la société américaine sur les free-ways que dans les
bibliothèques municipales locales.
Le chaos routier
citadin philippin est un peu la transposition de la folie émanant de la jungle
ramenée en milieu urbain. Chaos pourtant qui obéit à une règle du jeu implicite
et où tout le monde semble y trouver son compte.
En terre
bamboulisée qui rit jaune gingembre mariné, l'espoir d'entendre trois mots
d'anglais enchaînés correctement est mort depuis longtemps et le deuil a été
fait.
A Manille, à la
télé ou à la radio branchouille, l'irritation vient d'une adulation quasi
générale pour tout ce qui à le parfum de l'Amérique. Tout ou presque y
transpire les effluves pop cornisées de la terre yankee. Cette opération
américaine de séduction post coloniale en Asie gavée au Hollywoodisme est
colossale voire pire, terriblement efficace. L'Amérique est ici omniprésente, élevée
au rang du chemin de pèlerinage. Et l'illusion tient bon.
Là-bas, vers cet
autre ailleurs tatamisé, c'est à un jeu confondant inlassablement admiration et
détestation de l'Amérique qu'on s'adonne quasi quotidiennement. L'Amérique
onirique, vue de loin et volontairement tenue à distance même si secrètement
adulée. Le fameux "akogare".
Sur les plateaux
télévisés sévit un apartheid, un délire notoire, avec ces présentateurs et speakerines
à la peau presque blanche, des années de blanchissage à coup de placenta et
autres pilules magiques ingurgitées pour enfin sortir de son mauvais
deguisement.
Malaise, le contraste entre ces barbies surfaites inspirées par
nos minois blancs occidentaux et la couleur de peau originelle du peuple
relégué dans le décor du plateau télé m'inspire la crainte de voir ce pays tout
entier tomber dans un énorme chaudron de poudre blanche salvateur. L'exotisme
et la diversité ne sont rendus possibles que si l'altérité subsiste de part et
d'autre de la Terre.
A l'instar de
tous ces slogans marketing publicitaires scandant les mérites de la lessive
lavant plus blanc que blanc, pétris de moto prêts à penser "be
yourself!","soyez vous-mêmes!", mais quand donc
redeviendrez-vous ce que vous étiez? une fascinante civilisation sans crainte
du contrôle d'identité?.
Cebu Beverly Hills
perché en haut des collines surplombant la ville. On y entre par un poste contrôle
de frontière sociale. Riches commerçants chinois et autres industriels Coréens
y ont élu domicile, à la manière des missionnaires Espagnols du 16ème siècle
terrés dans leur fort de San Pedro pour se protéger de l'accueil franchement
peu enthousiaste des autochtones.
Au sommet, un
temple bling bling Taoiste qui ne m'inspire que mépris étant donné
l'escroquerie pseudo religieuse du lieu. Un temple Taoiste de mes deux pour
âmes richissimes en mal de leurs pays respectifs. Passons.
Plus tard, voir
et pénétrer dans la basilique Del Santo Niño, lieu de pèlerinage local
hautement sacré, sur la plaque explicative de la basilique, on apprend que le
monument a souffert à plusieurs reprises d'incendies malveillants au 16ème et
17ème siècles. Déception colossale lorsque je cherche à comprendre en vain les
véritables raisons de ces actes, l'information a été volontairement occultée
finis-je alors par penser.
Actes de
résistance j'eusse espérer.
Au fond, si les élections
n'étaient pas couvertes de fraudes et autres mensonges, que y aurait-il d'autre
à contester? Il faudrait bien justifier son ennui.
Standing Comedy
Bars aux Philippines exclusivement animés par des homosexuels talentueux et
doués pour le rire caustique dans un archipel ayant absorbé tous les interdits
chrétiens, jeunes hommes se tenant la main au Vietnam, christianisme ou pas, ce
vent chaud et humide caractéristique de toute vie sous les tropiques asiatiques
vous changent un homme, ou peut-être est-ce ici un penchant plus avéré pour
tout ce qui touche au jeu des signes et des formes plus célébré qu'ailleurs.
Le format pop
radio FM de la chanson d'amour d'ici semble avoir conservé toute la fraîcheur
naïve et innocente de l'hymne à l'incandescence, le cynisme de chez nous en
moins. L'amour se crie dans le micro et les oreilles sifflent.
Cebu entra ainsi
dans la légende chrétienne lorsque l'Histoire imaginée rapporta la découverte
de la statue miniature d'El Santo Niño non loin des filets de pêche de Fernando
Magellan au 16ème siècle.
D'autres versions peuvent aussi être entendues, qu'importe
cet acte théâtral marqua à tout jamais les croyances shamaniques locales et
l'île toute entière se mit à vénérer cette statue poupée magique du saint
garçon qui procédât ainsi au baptême de tout l'archipel. Le peuple de Cebu
devint l'élu et la foule autochtone rangea tout son shamanisme d'antan au
placard.
Plus haut vers
les montagnes, on a du rire bien fort de ce changement soudain.
Souvenirs encore
forts et marqués au fer rouge de ces tribus aborigènes toujours unies dont les
chants et les rythmes à la fois effrénés et fous raisonnent encore et risquent
de perdurer pour un temps largement indéterminé. Ainsi soit-il, amen.
La dénonce de
plusieurs actes de corruption de simples fonctionnaires et autres agents
publics en différé dans une émission de télévision serait impensable au Japon
ou par chez nous. On n'hésite pas ici à aller dans les tréfonds de la nature
humaine. Grands donneurs de leçons de démocratie, veuillez bien vous ranger sur
le bas côté.
http://www.youtube.com/watch?v=LXWFsdrGwoU
http://www.youtube.com/watch?v=KcWsqZ09TD4
Retrouvez-moi sur : www.maretraiteauxphilippines.blogspot.com
VIDEOS
http://www.youtube.com/watch?v=KcWsqZ09TD4
“Épouser une Femme Philippine”,
sous titré,
Chercher Trouver et Marier une Pinay,
S’adresse à tous les hommes occidentaux qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.
Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.
Plus d’information sur la page ‘’livres’’
Mon petit livre
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’
La lecture de l' intégrale des sermons de Bossuet serait sans doute plus réjouissante que cette prose dont l'auteur, échappant aux vaticinations fallacieuses des futuristes et aux doctes ignorances des misonéistes, fait hic et nunc le point de la question sans négliger tous ses aspects fondamentaux et complémentaires ( copié/collé d' une phrase d' introduction de mon mémoire de fin d'études, rédigée par un prof d' univ', psychanalyste lacanien...et strictement incompréhensible).
ReplyDeletePour le fond, il m' irrite. Comme il irritera sans aucun doute tous ceux qui sont capables d'appréhender la réalité des Philippines et d'aimer ce pays tel qu' il est pour ce qu' il est.