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Wednesday, August 15, 2012

VOUS VOULEZ MARIER ... UNE FILIPINA ?


Existe-t-il un couple ‘’type’’ Filipina-occidental  ?

Pourrait-on définir le couple type formé d’une ‘’Filipina’’ et de son partenaire ‘’occidental’’ ? Pourrait-on, sans généraliser, définir un couple moyen ?

Si oui, à quoi peut-il bien ressembler ce couple ?

A mon avis nous pouvons considérer qu'il y a quatre grandes catégories d’étrangers qui viennent aux Philippines pour chercher et trouver femme(s) et/ou épouse et de nombreuses sous catégories.

-       Ceux qui viennent pour faire du sexe tourisme, manger de la chaire fraîche, vous vous souvenez de ceux que je nommais les ‘’Gros, affreux, en shorts, en tongs et en chaussettes’’. Ceux que l’on retrouve dans certains quartiers de Manille, à Angeles-City et sur quelques rares plages ou endroits touristiques de l’archipel.

-       Des retraités, souvent mariés de longue date avec leurs ‘’Pinay(s)’’ et qui viennent couler des jours heureux sous les tropiques ; d’autres qui trouvent chaussures à leurs pieds une fois installés.

-       Des personnes d’une quarantaine d’années qui viennent aux Philippines pour une raison ou pour une autre, qui tombent sous le charme d’une ‘’Pinay’’ et qui font ou refont leur vie.
Soit aux Philippines, soit en ramenant la ‘’Pinay’’ dans leur pays.

-       Et enfin ceux, qui pour la plupart du temps ne sont jamais venus en Asie, qui ne connaissent absolument pas les Philippines, qui savent tout juste situer le pays sur Google Hearth (et encore avec beaucoup d’hésitation) et qui décident de marier une Filipina. Ils ont entendu parler de la beauté de la femme philippine, de son comportement exemplaire en tant qu’épouse et mère de famille, de sa fidélité, de son adaptabilité, de son dévouement, etc.

Le fait qu’elle soit catholique et profondément religieuse ne peut-être qu’un plus à leurs yeux.

Intéressons-nous dans ce post à cette dernière catégorie.

Il peut s’agir d’un célibataire qui a des difficultés à trouver chaussure à son pied dans son pays d’origine, qui n’apprécie peut-être pas les mouvements féministes, la façon de vivre des femmes occidentales, etc. soit d’un homme qui a déjà été marié, donc d’un divorcé avec ou sans enfants, qui après une ou plusieurs déceptions amoureuses, essaie une autre voie pour trouver une compagne, se remarier et fonder une famille.

Il s’agit généralement d’hommes entre 35 et 50 ans, qui ont déjà une certaine expérience, souvent malheureuse, un emploi stable et qui souhaite marier une Filipina pour la faire venir dans leur pays d’origine.

Dans la plupart des cas il n’y a pas d’idée d’expatriation, au départ tout du moins. 

Simplement  trouver une femme qui corresponde plus à leur idée de la femme, la marier et la faire venir dans leur pays pour fonder le foyer parfait, le couple idéal, à leurs yeux tout du moins.

Je ne vais jamais essayer de forcer ou même de favoriser en quoi que ce soit le rapprochement entre occidentaux et Filipina, je souhaite rester le plus neutre possible, bien qu’étant marié avec ma ‘’Pinay’’ depuis plus de quinze ans, Pinay qui m’a donné cinq superbes enfants.


Dans ce post je vais vous donner l’exemple d’une relation type qui fonctionne parfaitement, ce qui n’est pas le cas de toutes les relations et mettre en garde certains futurs candidats sur les dangers et les difficultés que l’on peut rencontrer dans ce type de démarche qu’est la recherche d’une femme philippine.

Ce pourrait également, à quelques détails d’importance près, la recherche d’une femme Thaï, Cambodgienne, Lao, Vietnamienne, Chinoise … (j’en connais qui s’en mordent encore les doigts, les poignets et les avant-bras).

Tout d’abord, le sujet du mythe de la Filipina et là je vous arrête tout de suite, on n’épouse pas un mythe ! Vous pouvez adorer un mythe, le vénérer si vous le souhaîtez, mais on n’aime pas un mythe et encore moins on l’épouse … sauf à vouloir aller au-devant de graves difficultés.

Donc ne courrez pas totalement aveugle à la recherche du mythe, vous courrez à la catastrophe !

Personnellement, je dois avouer que je serais plutôt opposé à cette industrie qui s’est développée exponentiellement ces dernières années et qui consiste à mettre en relation, via l’internet, des jeunes femmes philippines avec des hommes occidentaux, moyennant finances bien évidemment.

D’un autre côté je suis totalement disposé à favoriser, éventuellement en faisant partager ma petite expérience, une relation équilibrée, heureuse et qui bénéficie aux deux partenaires.

Mais tout ceci doit être mûrement réfléchi, ne partez pas à l’aveuglette.

Ce n’est pas seulement une relation à distance (très longue distance) que vous allez commencer, c’est également une relation inter-culturelle et vous pouvez me croire … ce n’est pas évident.  

Revenons-en à notre couple moyen, celui que l’on retrouve le plus souvent.

Lui Alan, 39 ans. Il est blanc, ressortissant d’un pays européen, protestant, à un bon job dans une administration, a reçu une excellente éducation, éducation supérieure à la moyenne nationale et un plan de carrière qui se déroule devant lui sans problème majeur.

Il a été marié, sans enfant et le mariage s’est terminé en fiasco, en divorce il y a quelques petites années.

C’est quelqu’un de relativement conservateur et qui se sent particulièrement mal à l’aise avec les jeunes femmes plutôt émancipées et libres de son pays ; il n’est pas trop confortable avec les mouvements féministes et recherche une relation qu’il voudrait plus traditionnelle, en ce sens il a décidé de regarder du côté des Philippines.

Petite parenthèse : pourquoi les Philippines attirent-elles autant de candidats au mariage d’hommes en provenance des USA, du Royaume Uni, d’Allemagne et quelques autres contrées ? La Pinay, en général tout du moins, parle anglais, ce qui facilite grandement la conversation … parler d’amour sur le net avec une traduction de Google, bonjour l’amour !

Notre ami Alan a donc décidé de partir à la recherche d’une épouse philippine, principalement parce qu’il a entendu dire que les Philippines sont plus traditionnelles et famille que les femmes de son pays. 

Donc Alan souhaite rencontrer une telle femme et commencer une vie de famille, pour lui plus traditionnelle.

Pour trouver une femme philippine qui souhaite rencontrer et marier un occidental, il commence par surfer sur la toile, sur des sites et des forums spécialisés, puis il s’inscrit sur des sites de rencontres.

Il envoie des messages à plusieurs de ces jeunes filles, celles qui lui semblent le mieux correspondre à ses goûts et à ses désirs.

Et il reçoit de très nombreuses réponses.
Principalement des jeunes femmes des Visayas, mais également de Luzon et peut-être une dizaine de Mindanao. Il commence à faire une sélection en fonction des affinités et discute plusieurs mois avec des jeunes filles pour lesquelles il ressent une certaine attraction et dont il a l’impression que cela est réciproque.

Après un an, il n’est plus en contact qu’avec trois jeunes femmes, dont une de Cebu avec laquelle il se sent très proche et à l’aise.

Quatorze mois se sont écoulés depuis sa décision de chercher une femme aux Philippines et il décide qu’il est temps d’effectuer une première visite et cette première visite sera pour Rhina, la jeune femme de Cebu.

Rhina est une jeune femme des Visayas, une habitante d’une petite ville de l’île de Cebu.
C’est une fervente catholique, mais qui néanmoins est ouverte au mariage avec un non catholique, à la condition qu’il soit croyant, gentil et amoureux. 

Elle à 22 ans, n’a pas d’enfant et n’a jamais été mariée auparavant.

Elle a eu un fiancé, une relation qui a duré trois ans, mais elle a brutalement rompue quand elle s’est aperçue que ce dernier avait d’autres ‘’fiancées’’.

Elle s’est inscrite sur un site de rencontre, au début un peu pour faire comme certaines de ses amies, au moins l’une d’entre elles a ainsi trouvé un mari et vit désormais à l’étranger.

Comme de nombreuses ‘’Pinay’’ elle a entendu des rumeurs au sujet d’étrangers qui abusaient des Filipinas, que certaines d’entre elles avaient été assassinées par des occidentaux. 

Mais d’après elle, d’après ce qu’elle croit savoir, les occidentaux abusent moins des femmes que les hommes de son propre pays.

D’autre part pour elle, les occidentaux sont plus beaux, certains ressemblent même à des acteurs de cinéma et sont plus respectueux des femmes. Ils sont de plus beaucoup mieux préparés, financièrement parlant, pour offrir une vie meilleure à la femme et aux enfants.

Donc après plusieurs mois de correspondances, d’appels téléphoniques, de conversation et d’échanges de regards sur le net via Yahoo Messenger … Alan et Rhina vont enfin se rencontrer.

Il arrive à l’aéroport de Mactan où elle l’attend avec quelques membres de sa famille (une petite vingtaine par exemple).

Un petit restaurant pour reprendre des forces après un long vol, peut-être un petit shopping au Centre Commercial local et en route pour la petite ville de province de Rhina.

En bus, taxi ou jeepney, direction le domicile de Rhina où elle va faire les présentations. Le papa, la maman, les oncles et les tantes, les frères et sœurs, les nièces et neveux, les très nombreux cousins, les voisins et relations … cela fait du monde.

Alan qui s’est informé des coutumes locales a apporté des ‘’pasalubong’’, ces petits cadeaux que celui qui arrive est censé apporter. Une bouteille d’alcool pour le père, des chocolats pour la mère, des tee-shirts, des casquettes de baseball, des montres à trois sous et plein de bombons.

Mais il pense qu’il ne va pas y en avoir assez ; vu la foule qui se presse dans la maison, mais également dans la cour et jusque dans la rue. Tout le monde veut voir et toucher le ‘’Kano'’ et récupérer un Pasalubong.

Il va rester ainsi, proche de la famille, durant les dix premiers jours suivant son arrivée.

Il sort avec Rhina ; ils visitent la ville, font du shopping, quelques petits restaurants, deux ou trois excursions dans les environs, de longs après midi sur la plage et des ballades amoureuses qui s’éternisent dans la nuit.

Mais il y a toujours un chaperon qui veille ! Une amie, un membre de la famille, des gamins, ils ne sont jamais seuls.

Après une dizaine de jours Alan propose un voyage sur Bohol et Siquijor, un voyage en amoureux, enfin seuls … il n’est pas de bois notre Alan. 
Et … Rhina accepte sans difficulté, ils vont enfin et pour la première fois devenir amants.

Mais je vous raconterai cela dans un prochain post, la suite des aventures d’Alan et Rhina.
Le retour d’Alan huit mois plus tard, le mariage, la galère pour faire venir l’épouse dans le pays d‘Alan, les premières années.

Pour vous donner une petite idée de ce que cela peut coûter, Alan a dépensé environ € 120 à 150 par jour durant son séjour. Somme à laquelle il faut ajouter le prix de son billet d’avion et les cadeaux. 

Pour la cérémonie du mariage, mariage à l’église, vous comptez entre € 2.500 et 3.000.   




Expériences, avis, critiques et commentaires, comme toujours sont les bienvenus.


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