Tuesday, November 1, 2016

FERMETURE ... DÉFINITIVE !

Un sujet de sa Gracieuse Majesté, une relation de longue date, vient de décider de fermer définitivement son hôtel de General Santos sur la grande île de Mindanao.  Ouvert en 1992, lors de son installation définitive au pays des 7.107 îles, plusieurs facteurs font qu’il a décidé, en accord avec son épouse philippine, de fermer définitivement son hôtel d’une vingtaine de chambres. 


Instructeur Padi il avait adjoint un centre de plongée à son activité d’hôtel / restaurant et recevait principalement des touristes étrangers amateurs de fonds marins tropicaux.
Lors de son installation initiale il y avait peut être quatre ou cinq hôtels et resorts pour l’ensemble de la ville et de ses environs. De ce fait le business était excellent durant les dix premières années qui ont suivi son installation.

L’hôtel faisait régulièrement le plein et il lui arrivait souvent d’être obligé de refuser du monde.
Les projets de développement de la ville de GenSan (l’abréviation de Général Santos) faisaient que de nombreux étrangers venaient travailler pour ces projets. Extension du port de pêche, construction de routes et d’un nouvel aéroport, développement du secteur des télécommunications, des mines, etc. Et bien sûr, des chasseurs de trésors !

À la fin des années quatre-vingt-dix, Général Santos était en plein boom et la ville promise à un brillant avenir.

La ville qui comptait 149.000 habitants en 1980, en comptait 250.000 en 1990, 325.000 en 1995 et 529.000 en 2007.


Par contre, depuis 2008 l’activité s’est considérablement ralentie ; doit on en incriminer la faute à la crise mondiale ?

Au début des années 2000, une rumeur circula comme quoi GenSan était la ville qui allait se développer le plus rapidement et devenir la capitale des conventions de Mindanao. Nouvel aéroport capable de recevoir les plus gros porteurs, routes, ponts et les particuliers ont été encouragés à acheter des terrains (à des prix astronomiques) afin de construire des hôtels, des resorts, des pensions, des lodges, afin d’héberger toutes ces personnes qui n’allaient pas manquer d’affluer dans la ville.  

Les gens ont donc commencé à construire hôtels, pensions, petits appartements, studios, lodges et autres sortes de logements et, comme cela se passe presque toujours au pays des 7.107 îles, d’une manière telle qu’il y a maintenant beaucoup trop de logements, même pour les jours les plus animés de GenSan.

Bien qu’avec l’ouverture du nouvel aéroport les rotations des vols soient passées de trois à quatre vols hebdomadaires à cinq journaliers, cela ne peut amener qu’un millier de visiteurs par jour, ceci au grand maximum. Les routes sont difficiles, peu roulantes et souvent bloquées par des glissements de terrain.

Avec autant de chambres de disponibles et comme cela se fait toujours avec le système des « Xerox Copies », les propriétaires ont commencé à baisser les prix dramatiquement. Ces derniers sont devenus ridiculement bas et ne couvrent même plus les frais fixes.  

De nombreux hôtels sont  à vendre et pourtant encore plus nombreux sont  ceux qui sont en construction ! Cela semble un peu fou, pourtant c’est ainsi que cela se passe le plus souvent aux Philippines.  Les nombreux travailleurs qui se trouvent à l’étranger pensent ainsi placer et faire fructifier leurs économies.


L’hôtel de mon ami anglais a fortement ressenti ce phénomène de prix bradés. De plus, les clients ne recherchaient plus les meilleures chambres, mais plutôt celle qui étaient les moins chères. Il conservait néanmoins sa clientèle d’expats et de touristes étrangers, habitués à un certain confort et surtout au service que pouvait offrir cet hôtel. De plus, les liens qui s’étaient tissés au fil des ans entre le propriétaire et eux, faisait qu’ils aimaient revenir dans cet endroit calme et reposant où ils avaient leurs habitudes.


Le centre de plongée, le magnifique jardin et la grande piscine apportaient un plus non négligeable aux touristes de passage.
Néanmoins, un autre facteur devait être pris en considération.
Ouvert il y a une vingtaine d’années, l’hôtel avait un besoin urgent de réparations et de modernisation ; pratiquement toutes les chambres devaient subir un sérieux rafraîchissement, de même pour le restaurant et les cuisines.

Lorsque dernièrement je lui ai posé la question : « Vas-tu rouvrir le restaurant et l’hôtel ? »
Il m’a répondu « Non, seul le Centre de plongée va rester ouvert et ce jusqu’à ce que je ne puisse plus plonger ».

Il a ajouté : « Je deviens vieux, mon épouse également et nous avons grandement besoin de nous reposer…il est temps de fermer et de profiter pleinement des quelques années qu’il nous reste à vivre ».

« Nos deux enfants (des enfants adoptés) ne sont pas intéressés à prendre la suite, aussi à quoi bon continuer ? »

« Nous avons suffisamment pour vivre et ma pension de retraite tombe régulièrement tous les mois ».

« Nous envisageons de voyager un peu, de revoir Hong-Kong et Singapour, de visiter les temples d’Angkor, de découvrir le Vietnam et le Laos, j’ai toujours rêvé de voir la plaine des jarres ; Bornéo est à deux pas, la Malaisie pas si éloignée, le Japon à deux heures d’avion et il nous restera encore l’Australie et la nouvelle Zélande ».

Il faut savoir que la vie d’hôtelier n’est pas toujours de tout repos. Les vingt années d’existence de l’hôtel ont été émaillées de quelques incidents ; les plus sérieux ayant été un meurtre dans une chambre et la noyade d’un enfant dans la piscine.

« Redémarrer le business avec l’entretien du jardin (en fait un véritable parc) et de la piscine, cela demanderait beaucoup de temps et le temps je n’en ai plus beaucoup… aussi c’est définitif, nous fermons ».


De ce fait nous nous retrouvons avec une maison de vingt chambres et plus de mille mètres carrés de toiture !
Cela fait beaucoup de nettoyage et d’entretien, suffisamment pour occuper mes vieux jours.

« Mais le Centre de plongée reste ouvert, avis aux amateurs ! »

Ouvert il y a plus de vingt ans, l’hôtel avait la particularité d’offrir un parc avec des essences rares, une grande piscine et un Centre de plongée, des attractions pas si courantes à l’époque.

De nos jours les piscines il y en a partout et les Centres de plongée pullulent sur l’archipel. Boracay, Bantayan, Malapascua, Bohol, Cebu, Dumaguete, Puerto Galera, El Nido, Olongapo… pour ne citer que les endroits les plus connus, et encore j’en oublie beaucoup.

Donc, pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans l’hôtellerie au pays des 7.107 îles, il vous faudra innover, apporter quelque chose de plus ; quelque chose qui n’existe pas encore, tout en gardant à l’esprit que, du fait du « Xerox Copy », il vous faudra évoluer au fil des années. Il vous faudra toujours être en avance d’une bonne longueur sur la concurrence, pas si facile, mais loin d’être impossible !    

Je souhaite que vous ayez tous passés d'excellentes vacances de la ''Toussaint''.
Ici les enfants reprennent le chemin de l'école dès demain, mais aux Philippines c'est déjà Noël et les fêtes locales vont se succéder jusqu'à la fin de l'année.

Bonne journée à tous.   

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1 comment:

Anonymous said...

Salut,

Bon article, vraiment agréable à lire et instructif pour tous ceux qui ont des idées de resort comme moi.
Les années 90 semblent être l'eldorado pour ceux qui ont pu se positionner à cette époque. ça me rappelle l'histoire d'un neo-zélandais gérant d'un magnifique resort qui m'avait expliqué qu'il avait payé ses presque 2 hectares de front de mer pour 5000 us $ à l'époque...

Il y a une dizaine d'année j'étais sur le point d'acheter un terrain "beachfront" à ma femme dans la même optique.J'ai rapidement été dépassé par l'évolution des prix et on a du se contenter d"un terrain à 200 m de la plage à coté d'un droit d'accès sur lequel on envisage de construire une simple maison pour notre agrément sans aucune idée de business.

Bonne continuation sous les tropiques