Saturday, November 8, 2014

IS-IT ... MORE FUN IN THE PHILIPPINES ?

Oui, posons nous la question, is-it more fun in the Philippines ?

La vie est-elle plus amusante, plus agréable ou même plus fun in the Philippines ?

It’s more fun in the Philippines est le slogan du ministère du tourisme, utilisé dans le but de développer ce secteur d’activité qui demeure bien pâle comparé à ce qui se passe en Thaïlande, en Malaisie, en Indonésie et même au Vietnam ou au Cambodge.


Pour tous les jeunes, plus particulièrement les jeunes hommes qui sont venus passer quelques vacances sur l’archipel, l’assertion est vraie, la vie est plus marrante, l’on rigole et l’on s’amuse plus ici que l’on peut le faire dans la majorité des autres pays du monde. La vie nocturne et animée de Boracay en est un exemple, à la condition d’aimer faire la fête. 

Pour quelqu’un qui souhaiterait quelque chose d’un peu plus calme, le Barangay Sabang de la ville de Puerto Galera, sur l’île de Mindoro, offre également une certaine activité nocturne. Mais, visites des criques, nombreuses sur cette partie accidentée de l’île, baignades sur les centaines de petites plages qui truffent les anses et les baies locales, sans oublier la plongée, sont à l’ordre du jour dès qu’apparaissent les premiers rayons du soleil. 

Et de ces endroits qui présentent une certaine animation, il en existe sur l’archipel, néanmoins ils ne sont pas encore très nombreux. Nous pouvons citer Davao City, Samal Island, Cebu et Mactan, Panglao sur Bohol, Siargao, Puerto Princesa, Dumaguete, sans bien évidemment oublier Manille, la ville qui ne dort jamais et quelques autres. Les discothèques et les Pubs de Makati, de Pasay, du Fort , sont animés, réputés et l’on s’y amuse… mais ce ne sont après tout que des discothèques et des pubs.

Le touriste qui part à la découverte du pays va visiter les rizières de Banaue, les cercueils suspendus de Sagada, la vieille ville espagnole de Vigan, Intramuros à Manille, le lac et le volcan Taal à Tagaytay, le Mont Pinatubo et son lac, la rivière souterraine de Saint Paul, les formations rocheuses du nord de Palawan, ces paysages qui ressemblent à la baie d’Halong. Il va nager avec les requins baleine à Donsol ou dans les nombreux autres endroits où ces mammifères marins, n’étant plus chassés, viennent désormais se reproduire.


Il va faire de la plongée sous marine, du surf, du windsurf ou du kitsurf, de la voile, du ski nautique, du jetski, de la spéléologie, descendre les rapides et ils sont nombreux, en raft ou en kayak…

Ceux qui s’intéressent à l’histoire ne seront pas en reste avec la visite de Corregidor et des forts environnants, pour les plus curieux la visite des tunnels creusés par les Japonais durant la seconde guerre mondiale, sera une découverte.

Assister, à un spectacle de danses folkloriques, à un festival, il y en a partout et toute l’année… voire à une simple fiesta au cœur d’une ville de province, la découverte d’un autre monde.
Visiter les tribus qui perpétuent leurs traditions ancestrales, assister à la fabrication de guitares, de meubles en rotin, de couteaux, de sabres et de bolos, au tissage de pagnes aux motifs compliqués, etc.

Il n’oubliera pas de chanter quelques chansons, en compagnie de locaux, dans les innombrables bars / videoke qui pullulent sur l’archipel. Tout en dégustant une bonne bière bien fraiche, en compagnie de populations hospitalières et accueillantes, qui savent et aiment faire la fête.   

Il en est de même pour les expats qui vivent ici. La vie y est des plus agréables, à la condition toutefois d’avoir pris le soin de mettre les petits problèmes dans sa poche et d’avoir recouvert le tout de son mouchoir.

Un peu d’adaptation et pas mal d’ajustements sont toutefois nécessaires.
Même la conduite sur les routes philippines peut-être « more fun », à la condition toutefois de bien avoir compris les règles (il n’y en a pas) et de conserver une vigilance accrue de tous les instants.

Mais je peux vous assurer que « Life is not more fun in the Philippines » si vous êtes un étranger qui se trouve à court d’argent ou qui est victime d’une escroquerie qui le laisse sans un sou, "it's more fun in the Philippines" n’est pas vraiment l’assertion appropriée.


La vie pour un étranger peut être ici agréable, joyeuse et vivante, à la condition toutefois de disposer d’un minimum de revenus.

En un peu moins de vingt ans j’ai rencontré plusieurs étrangers qui se sont trouvés à court d’argent et qui ont rapidement constaté que la vie n’était pas réellement ‘’more fun in the Philippines’’.

Il y a eu un exemple récent qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux ces dernières semaines, le cas d’un Australien nommé Ronald Hartigan et de ses quatre fils.

Vous devez garder à l’esprit que les Philippines ne sont pas la France, la Belgique, l’Allemagne ou un autre pays d’Europe, ce ne sont pas non plus les États-Unis, l’Australie ou un de ces pays occidentaux que l’on dit développés.

Dans nos pays occidentaux nous disposons d’une aide sociale, d’un système de couverture santé qui nous permettent de survivre et de se faire soigner correctement (pour l’instant tout du moins), au cas où.
Aux Philippines, si votre condition nécessite une opération urgente afin de vous maintenir en vie, que vous ne pouvez payer et que vous ne possédez pas un système d’assurance santé qui puisse prendre en charge les frais d’hospitalisation… il est tout à fait envisageable de penser que vous allez mourir.

Ceci n’est pas une plaisanterie et ne pensez pas que je souhaite ridiculiser le système de santé local, c’est la même chose pour les Philippins, pas d’argent, pas de système de couverture sociale, vous pouvez en mourir.
Pour ce qui est de se nourrir, je ne pense pas que quelqu’un puisse mourir de faim ; il y aura toujours une ou plusieurs âmes charitables pour vous dépanner, maintenant si votre état de santé nécessite une opération lourde, un pontage cardiaque par exemple… 



Essayez de vous imaginer quelqu’un qui vit aux Philippines et qui fait une sévère attaque cardiaque ; une attaque qui nécessite une opération immédiate afin de sauver la personne d’une mort certaine.
Une opération qui coûte entre 500.000 et 1.200.000 de pesos ! (€ 9.000 à € 21.000)
Sachant que cet étranger n’a pas de couverture santé et qu’il ne dispose que d’un montant très limité en cash.

Un cauchemar me direz-vous ?
Pas vraiment et je vous donne un exemple récent.

C’est exactement la situation dans laquelle se trouve à l’heure actuelle un Australien.
Willy a cinquante-trois ans, c’est un expatrié qui vit dans les Visayas depuis un an ; il est marié avec une Filipina et ils ont trois jeunes enfants de sept, cinq et un an.

C’est quelqu’un qui a toute sa vie travaillé comme humanitaire et il a vécu dans plus d’une centaine de pays à travers le monde. Comme la majorité des humanitaires, son salaire n’a jamais été très important et ses économies s’en ressentent.

Jusqu’à ces dernières semaines, tout se passait pour le mieux pour Willy et sa famille, ‘’life was more fun in the Philippines’’. Il y a une dizaine de jours, soudainement et sans avertissement, Willy fait une sévère attaque cardiaque et se retrouve hospitalisé pendant cinq jours. Le coût de cette hospitalisation et des médicaments dépasse les 100.000 pesos.

Willy ne s’est nullement fait arnaquer et il possédait quelques milliers de dollars qu’il avait mis de côté.
Il lui a donc été possible de régler l’hospitalisation et les médicaments.
Maintenant son état nécessite une opération immédiate dont le coût est estimé entre 12.500 et 30.000 dollars, cela va dépendre de la complexité de l’opération. Et là, Willy ne peut plus suivre, il ne lui reste guère plus de cash ! 



C’est pour cet homme une question de vie ou de mort, le corps médical est formel.

En Europe, ou dans des pays comme les États-Unis ou l’Australie, vous seriez prioritaire pour une opération qui, si elle n’est pas réalisée immédiatement, pourrait entrainer votre mort. Mais nous ne sommes ni en Europe, ni en Australie ou aux États-Unis, ce qui veut dire qu’ici, si vous n’avez pas la possibilité de payer d’une façon ou d’une autre, vous risquez la mort.

 Ceci n’est malheureusement pas une blague, mais la triste réalité, non seulement d’une grande partie de la population philippine, mais également des étrangers qui n’auraient pas les moyens de régler et je précise à l’avance, les frais à engager pour une telle opération.

Expatrié aux Philippines, vous perdez automatiquement le bénéfice de la couverture de la Sécurité Sociale.
Vous avez néanmoins la possibilité de vous couvrir, soit en adhérent à la CFE (la Caisse des Français de l’étranger), mais à vos frais, soit en adhérant à une Mutuelle qui couvrira tout ou partie de vos frais médicaux engagés localement. Attention que ceci n’est pas donné, faites vos calculs.  

‘’Life is more fun in the Philippines…’’ oui, mais à certaines conditions.  


Compte tenu de la dégradation de la situation économique en France et plus généralement dans le monde entier, je ne pourrais suggérer à mes concitoyens que de prendre le maximum de précaution.

Si la situation venait à empirer, sans vouloir verser dans un pessimiste excessif, je conseillerais tout de même de prévoir un plan B et pourquoi pas un plan C, dans l’éventualité de l’écroulement total du système. 



LA SECU  ...  C'EST FOUTU  !
La Sécu… c’est foutu !

C’est sur cette phrase laconique que je vais maintenant vous expliquer ce qui se passe avec votre Sécu, qui en fait regroupe quatre branches. 




C’est court, concis, sommaire, mais cela explique très bien la réalité de la situation sur le terrain. Pour suivre ce post cliquez ici.



Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.

Chaque jeudi de 18 à 20 h, 12 à 14 h  en Europe sur Yahoo Messenger :
Pseudo < dtesteil >

Les articles de ce blog sont © Copyright protected. Leur reproduction, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.

Prendre sa retraite aux Philippines,
Pourquoi ?
7107 îles, plus de 36.000 kilomètres 
de côtes,des  milliers de plages de sable blanc, 
le soleil toute l’année ; des montagnes qui culminent 
à plus de 3.000 mètres,la jungle, les forêts, 
des paysages grandioses.
Une population chaleureuse et accueillante, 
des tribus colorées.Un excellent service de santé 
à un prix abordable. Le coût de la vie,un des plus bas 
au monde; de nombreux avantages offerts aux retraités,
pas d’impôts ni de taxes.
                           
Plus d'information sur la page ''livres''.


Épouser une Femme Philippine”,

sous titré, 

Chercher Trouver et Marier une Pinay,


S’adresse à tous les hommes occidentaux  qui souhaitent trouver aux pays des 7.107 îles celle qui deviendra la compagne de leur vie.

Un livre complet qui aborde tous les sujets sans tabous.

Plus d’information sur la page ‘’livres’’



Mon petit livre 

101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible. 




Vous trouverez plus d’information sur la page ‘’Livres’’



 EST-ELLE réelle ?
              Est-elle celle qu’elle
                Prétend être ?

Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines




 


1 comment:

Anonymous said...

Bonjour,

Oui, la vie est more "fun in the philippines" tant que vous avez du pognon à claquer.
Ideal pour un retraité moyen, un petit investisseur près à se fixer un budget à ne JAMAIS DEPASSER mais il semble que construire sa vie dans ce pays : générer un revenu correct et élever sa famille dans le souci du futur pour ses enfants soit très difficile :

-Entre la culture catholique qui a endoctriné 100% de la population et qui ne laisse pas beaucoup de place à tout esprit critique.

- La mentalité philippine :Une inertie pesante, des gens très fiers (de quoi ?) et des femmes qui foutent toujours le bordel : jalousies, disputes, arrogance dignes d'un écolier extrêmement stupide de maternelle.

- La corruption

- La famille de ma femme

- Le climat avec ces typhons

Je pense continuer à vivre en France et aller de temps en temps dans ce pays "just for the fun"

Merci pour le blog