Sunday, November 10, 2013

DÉVASTATION !

Le puissant typhon qui a traversé le centre des Philippines d’est en ouest pourrait avoir fait plus de 10.000 victimes.

Dans la seule ville de Tacloban, une ville côtière de 220.000 habitants, l’administrateur de la ville pense que le nombre de victimes, dans cette seule ville, pourrait atteindre le chiffre de 10.000.

La ville a été envahie par la mer sur plus d’un kilomètre, avec des hauteurs d’eau qui atteignaient cinq mètres par endroits.




Plusieurs météorologistes disent que les vents constants dépassaient la vitesse de 300 kilomètres heure et qu’en rafales ils étaient encore plus puissants.

De gros navires ont été jetés sur la terre ferme sous la puissance des flots et des vents.


L’île de Bantayan et la ville de Santa Fe, un lieu hautement touristique situé tout au nord-ouest de la longue île de Cebu, ont reçu le super typhon de plein fouet.

L’île, basse sur l’eau, ne présente pratiquement aucune élévation sur laquelle les populations auraient pu trouver refuge. Les bords de mer sont comme râpés, passés à la toile émeri, les quelques arbres encore debout ont perdu leurs feuilles et sont d’une couleur vert-marron qui se confond avec le sol.

Les cocotiers sont tous à terre, couchés avec les poteaux électriques de ciment blanc qui tranchent sur le paysage.

Quelques bangkas ont échappé au désastre et ont été remises à l’eau. Nombreuses sont celles qui se sont fracassées et dont les débris se mêlent désormais aux maisons locales faites de bambous, de planches et de contre plaqué. Ces dernières n’ont pas résisté à la fureur du phénomène.


De-ci, de-là, une toiture faite de tôles, toiture bleue, verte ou rouge détonne dans le paysage devenu terne et monochrome. Mais elles sont rares à avoir résisté à la fureur des éléments et celles qui demeurent encore en place sont pour la plupart bien endommagées.

Si le tracé des routes se devine encore sous les décombres qui les jonchent, il est apparent que le passage est impraticable. Par endroits, ce sont comme des maisons faites d’allumettes qui auraient été écrasées sous les pas d’un géant., des amas de bois où se mélangent branches d’arbres, poteaux téléphoniques, troncs de cocotiers, débris de maisons et objets hétéroclites.

Plus l’on se rapproche de la ville de Bantayan et plus les dégâts sont visibles. Cela provient essentiellement du fait que de nombreuses maisons construites en dur se sont écroulées sur elles-mêmes.
Les constructions légères se sont littéralement envolées, seules quelques débris marquent encore leurs emplacements. Par contre, des maisons en dur qui se sont effondrées ne restent en place que les masses grises des parpaings et du ciment.

Certains bâtiments, parmi les plus grands, sont couchés, parfois penchés du côté opposé d’où soufflait le vent, d’autres semblent en équilibre instable et bons pour la démolition.

Dans le centre-ville de Bantayan, ce qui saute immédiatement aux yeux c’est l’absence de toiture sur l’église. Plus de la moitié de la toiture de cette église toute en longueur a disparue.
Pourtant, la toiture c’est du solide, des poutres épaisses, serrées les unes contre les autres sur lesquelles étaient clouées des plaques de tôles ondulées. Disparues les tôles.



Le vent, par puissantes rafales s’est engouffré dans l’église et a soulevé la toiture qui s’est alors envolée comme fétu de paille. Les vitraux, qui avaient résisté à plusieurs siècles de typhons ont explosé sous la violence des bourrasques.

Il en est de même de toutes les fenêtres et vitres de la ville, explosées. Le bonheur et la fortune des vitriers locaux.

Les dégâts semblent importants, la ville mettra sûrement longtemps à s’en relever,
L’on peut estimer à plus de 60 % les habitations détruites dans le centre-ville et à plus de 80 % celles situées en dehors de la ville.

A quand la reconstruction des resorts ?
Assisterons-nous, comme dans de nombreux autres endroits de l’archipel à un abandon, tout du moins momentané, de ce lieu hautement touristique ?


A l’est-nord-est de Bantayan et à une quarantaine de kilomètres se situe la minuscule île de Malapascua, île fameuse et bien connue des plongeurs. 

Le seul endroit au monde où l’on est assuré de voir le requin Tresher de façon régulière et où l’on trouve de nombreux sites de plongée réputés. Gato Island, Kemod Shoal et Monad Shoal étant les plus connus.


Cette minuscule île, 2,5 kilomètres de long sur un dans sa plus grande largeur, a la particularité d’être plate, totalement plate, elle ne s’élève tout juste que de quelques mètres au-dessus du niveau de la mer.

Avec des vagues qui devaient dépasser les 7 mètres et donc pouvoir traverse l’île de part en part, que peut-il subsister de cette île enchanteresse ?

Que peut-il rester des resorts et centres de plongée qui se trouvaient installés principalement le long de la longue plage de Bounty ?


Si l’on peut considérer que Bantayan se trouve légèrement abritée par la pointe nord de l’île de Cebu, il n’en est pas de même de Malapascua qui se trouve totalement isolée en mer.

Il y a déjà eu des miracles sur l’île de Malapascua. Espérons qu’un autre de ces miracles se soit produit et que l’île ait échappé à la fureur des flots et des vents.  

Je présume que les habitants et touristes avaient été évacués avant l’arrivée du typhon et je souhaite que personne n’ait eu la mauvaise idée de vouloir rester sur place. 

Car tout doit être détruit, rasé, lavé, emporté !



L’on peut même se poser la question de savoir si la longue plage de Bounty existe toujours.
Le typhon Haiyan qui a traverse le centre de l’archipel d’est en oust le 8 novembre a apporté avec lui des vents qui soufflaient à plus de 300 kilomètres heures en rafales. 

Mais, ce sont certainement les vagues, la montée des eaux et les inondations qui en ont résulté qui ont causé les nombreuses pertes humaines que l’on déplore à Tacloban, la ville martyre, capitale de la province de Leyte.

Tacloban n’est plus que ruines, comme bombardée, le genre d’image que l’on ne voit que dans les films ou photographies de guerre. Hiroshima, le tsunami indonésien ou le japonais, jamais après le passage d’un typhon.

Mais il se pourrait que d’autres villes de la province aient également souffert le même scénario. Aucune nouvelle de Guiuan, une ville qui se situe sur une étroite presqu’île, face à l’océan pacifique et dont on est toujours sans nouvelles. Guiuan (47.000 habitants) sur la province d’Eastern Samar, l’endroit où le typhon a effectué son premier atterrissage.

Que s’est-il passé dans les villes de Dolores, Borongan City, Carigara, Ormoc, Palo, Dulag ?
Cadiz sur Negros, du fait de sa situation exposée, pourrait également avoir subi des dommages importants.



Bacolod a subi des vents violents, de nombreux arbres ont été déracinés, mais aux nouvelles qui me sont parvenues, pas de montées des eaux significatives. Je présume qu’il doit en être de même sur Iloilo. Ces deux villes étant plus ou moins protégées par les ‘’montagnes’’ du centre de Negros et l’île de Guimaras pour Iloilo.

Roxas et Cadiz, sur l’île de Panay, ont été durement touchées et ont été placées sous ‘’State of Calamity’’ (état de catastrophe naturelle).   

Le sud-ouest de l’île de Mindoro, plus particulièrement la ville de San José, a également été touché.

Enfin, avant sa sortie des îles de l’archipel par l’ouest, Loyanda, le nom local de ce typhon, est passé sur Coron et Busuanga, deux îles situées au nord de Palawan.

Plusieurs victimes sont à déplorer et des touristes y sont toujours bloqués.



La situation demeure difficile dans de nombreux endroits de l’archipel.
Electricité et moyens de communications coupés, manque d’eau potable, de nourriture et de fuel.


L’aide internationale se mobilise, mais cela sera-t-il suffisant ?


Les besoins sont énormes, les personnes affectées se comptent par millions et les atteindre n’est pas toujours facile.


Une catastrophe comme le pays n’en a certainement jamais connue et pourtant les précautions maximum avaient été prises.

Le plus violent typhon de tous les temps à faire un atterrissage.



Dernières nouvelles

Dix neuf victimes dénombrées à Bantayan.
Boracay sans électricité.
Plus rien à manger à Ormoc. 

Par l’intermédiaire d’un journaliste d’ABC/CBN qui faisait un reportage à Guiuan, les survivants appellent ‘’au secours’’. Les maisons et bâtiments commerciaux sont à terre, une église vieille de plusieurs siècles n’est plus que ruines, pas d’électricité ni de communications. 
Manque d’eau potable, de nourriture, de médicaments et de matériaux de construction.

Les routes ne sont passables qu’en motocyclettes et encore avec beaucoup de difficultés.
57 victimes à Hernani, une ville de la province d’Eastern Samar.

Ormoc est décrite comme une ville ayant reçue une bombe atomique.



Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.


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3 comments:

Anonymous said...

Merci pour ces infos. Savez-vous quelque chose sur Pandan Island ?
Bon courage pour la suite !
Brigitte

Josick said...

"Venez aux Philippines" y disait le Domi !!!!! Quel beau pays effectivement !!!
Je suivi ce typhon dès que j'ai appris que les rafales en mer étaient de 330, puis de 370 km/h... Et comme il s'appelait Yolanda, j'ai ironisé sur les ravages de notre Hollande en France... Il y a 6 jours, le 6 nov, j'ai fait mon premier mail d'alerte sur ce typhon... Mais je constate que ceux qui sont aux Philippines vivent dans leur bulle, ne se sont pas rendu compte, sont comme l'immense majorité des philippins, anesthésiés... cerveaux lents car mal nourrit ! Vivant dans l'illusion de ne manquer de rien... Monde de nature incestueux !!!

Anonymous said...

Bonjour,
j'ai était très toucher par le constat de ce typhon, et j'aimerais aidée ce peuple en envoyant de la nourriture, comment faire ?

Merci de me réponse à gabriel1989@hotmail.fr