Wednesday, July 3, 2013

LES RICAINS ... DE RETOUR ?

DES BASES AMÉRICAINES ET JAPONAISES AUX PHILIPPINES ?

Ça y est, c’est fait ou presque, les troupes américaines reviennent aux Philippines !

Il faut dire que les Chinois ont tout fait pour.

Occupation du Scarborough Shoal, provocations aux Spratly’s, renforcements militaires de ce qui était présenté comme des abris supposés protéger les pêcheurs chinois lors de mauvaises conditions météorologiques, présence de navires de guerre à proximité des côtes de Palawan, déclarations fracassantes dans la presse officielle de Pékin, etc.

Il allait se douter que si Beijing poursuivrait dans cette voie, les Philippines n’auraient d’autres solutions que de faire appel au grand-frère américain.



Sur un plan purement militaire, les Philippines n’existent pas face à la Chine.
La plus récente unité navale du pays est un ancien navire des Gardes Côtes américains qui est âgé de plus de quarante ans. Les autres unités datent de la seconde guerre mondiale, ou presque.

Aucune aviation digne de ce nom, pas un seul chasseur à réaction, pas de couverture radar, pas de missiles … les Chinois n’en feraient qu’une bouchée et ils le savent, ils en usent et en abusent.

Maintenant reste à savoir si les Américains s’impliqueraient dans une guerre ouverte, même par alliés interposés (Japon et Philippines), avec la Chine. N’oublions pas qu’ils ont un souvenir cuisant d’un conflit plus ancien dans la région.

Donc après une fréquentation de plus en plus importante des  eaux philippines par l’US Navy, de l’utilisation restreinte des anciennes bases que sont Subic et Clark, l’on parle désormais de bases permanentes US et japonaises sur le sol philippin.

Wait and see … c’est tout ce que l’on peut faire.


Le Président Benigno Aquino III a exprimé mardi son soutien au plan qui consiste à autoriser l’accès des bases Philippines aux Etats-Unis et au Japon. Aquino a déclaré qu’il s’agit là simplement de quelque chose de  naturel d‘autoriser ces deux pays à avoir accès aux bases militaires philippines. Ceci dans le but de construire une alliance crédible avec eux.  

 "Kung hindi tayo makikipag-ugnayan sa kanila at mag-aayos ng mga sistema kung sakaling may gulo na is, palagay ko, maling paghahanda ‘yon, walang paghahanda ‘yon," a dit le Président

Il a ajouté que la présence sur places de ces alliés, directement sur le sol philippin, est nécessaire ; il faut les familiariser avec les conditions géographiques particulières  du pays, plus spécialement son terrain, ce qui est de toute première importance dans le cadre d’opérations militaires.

"Hindi naman siguro pwedeng magpa-practice tayo outside of our territory. 

Si vous voulez une alliance qui soit crédible, alors vous devez avoir une formation conjointe. Cette formation ne peut s’effectuer que sur notre territoire ou sur celui de nos alliés, a-t-il dit.
Le Président a toutefois indiqué que les troupes américaines et japonaises ne seraient pas des éléments permanents dans les bases du pays.



Les bases militaires dans un contexte de conflit territorial

Le Président a fait cette déclaration alors que le pays est confronté à un sérieux différent portant sur les revendications territoriales de la Chine sur une grande partie de la Mer de Chine du Sud, que l’on nomme ici ‘’Mer de l’Ouest des Philippines’’.

La semaine dernière l’Agence Reuters a publié un article sur les plans de l’armée philippine qui serait prête à rouvrir les bases du pays aux troupes américaines. Dont, entre autres, la base navale de Subic Bay dans la province de Zambales, ancien port et base militaire américaine jusqu’en 1991.

En réponse à ce plan ‘’supposé’’, les médias d’Etat (de la Chine) ont dénoncé une ‘’contre attaque’’ en Mer de Chine du Sud. Un journal officiel de la presse chinoise a même qualifié les Etats-Unis de «patron» et les pays du Sud-est asiatique de ‘’leurs complices’’.

Dimanche dernier, le Ministre des affaires étrangères Albert Del Rosario a exprimé sa profonde préoccupation devant la militarisation croissante de la Mer (de La Chine du Sud) de l’Ouest des Philippines.

La Chine a longtemps affirmé sa revendication ‘’historique’’ sur l’ensemble de la Mer de Chine du Sud. Manille affirme de son côté et non sans quelques arguments, que certaines parties des zone contestées appartiennent de droit aux Philippines. Ceci en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS, United Nations Convention on the Law Of the Sea).


La diplomatie demeure la priorité

Le Président Aquino affirme que son administration recherche avant tout une solution diplomatique au conflit avec la Chine. Il réaffirme que la Constitution du pays refuse la guerre et que le Gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir afin d’éviter toute forme de violence.
"Parati nating sinasabi na kailangan ng hinahon, kailangan ng matinong pag-uusap, para dumating tayo sa isang solusyon na katanggap-tanggap sa lahat ng panig," a-t-il dit.

En janvier dernier, les Philippines ont porté leur différent territorial avec la Chine devant le tribunal des Nations-Unies compétent. Les Philippines demandent à Pékin de renoncer à ses activités illégales qui sont en violation avec les droits souverains et la juridiction du pays, ceci en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.


Bien que la Chine ait rejeté la décision de Manille de recourir  à l’arbitrage international sur le différend en Mer de Chine Méridionale (le Scarborough Shoal), son gouvernement a néanmoins accepté de tenir des pourparlers formels avec les pays de l’ASEAN. Ceci dans le but d’arriver à un code de déontologie qui régirait la zone contestée.

En fait la Chine voudrait négocier des accords bilatéraux avec les pays qui refusent sa souveraineté sur les zones contestées, alors que les pays comme les Philippines, le Vietnam, la Malaisie et Brunei, souhaitent des pourparlers multilatéraux au niveau de l’ASEAN.
Diviser pour régner, telle est la devise de la Chine dans ce conflit. 


Disposition constitutionnelle

La Constitution Philippine de 1987 stipule que, «la création de  bases militaires, le positionnement de troupes ou d’installations militaires étrangères» ne sont pas autorisés aux Philippines. 

Sauf en vertu d’un traité dûment adopté par le Sénat. 



En 1991 le Sénat a voté contre la présence de bases militaires américaines sur le territoire philippin, un vote historique passé de justesse avec douze voix contre onze. Les Américains ont donc été forcés de quitter les nombreuses bases qu’ils possédaient sur l’archipel.

Néanmoins, huit ans plus tard le Sénat a ratifi
é le Visiting Forces Agreement (VFA) entre les Etats-Unis et les Philippines. Ce traité autorise, sous certaines conditions, la présence de troupes américaines armées sur les eaux, les terres et dans l’espace aérien de l’archipel.  


Malacañang a déclaré le week-end dernier que le plan, autorisant l’accès des troupes américaines et japonaises aux  bases philippines, sera en conformité avec la Constitution et le Visiting Forces Agreement.

Faire reconnaître sa souveraineté sur la quasi-totalité de la Mer de Chine du Sud, présente de multiples enjeux pour la Chine.

Premièrement il s’agit d’une zone riche en réserves halieutiques et la Chine a un besoin croissant de rechercher les moyens de nourrir sa très nombreuse population.

Deuxièmement, qui tient cette partie maritime du globe contrôle le détroit de Malacca, lieu de passage de plus du tiers du commerce mondial. 

Troisièmement, une grande partie de cette zone contiendrait d’immenses réserves d’hydrocarbures et de minéraux, ceci dans des eaux relativement peu profondes.



Il y a également l’aspect géopolitique qui est à prendre en considération.

Possibilité de limiter, voire d’interdire la pêche dans cette zone pour les pays riverains.
Interdire la présence de navires de guerres de marines étrangères, principalement celle des Etats-Unis. Bloquer le passage des navires en provenance du détroit de Malacca.


Et un point important, souvent négligé, donner à la Chine un accès à l’océan Pacifique ; peut-être en forçant un peu le passage, pour gagner la Mer des Célèbes via la Mer de Sulu par exemple.

Car de l’autre côté, plus à l’Est, la Corée du Sud, le Japon et les Américains avec leurs bases d’Okinawa veillent et surveillent.



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