Sunday, March 11, 2012

APPRENEZ ... À ÊTRE HEUREUX !

  EST-ELLE réelle ?
              Est-elle celle qu’elle
                Prétend être ?


  Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines

Je veux dire apprenez vous-même, seul, à devenir quelqu’un d’heureux.
Je lisais récemment une interview de Richard David Precht, vous savez l’ex-journaliste scientifique devenu philosophe star en Allemagne, interview dans laquelle il dévoile une partie de son deuxième livre ‘’Business is business !’’

 L’art de ne pas être égoïste, en disant ‘’Il faut obliger les gens à être heureux’’ et là, dès le départ je dis ‘’non’’, désolé je dis et redis ‘’non’’.

Je dis non au terme obliger, nul ne peut obliger ou alors l’on en fait une loi.
Et c’est apparemment ce que, dans un certain sens tout du moins, il semblerait vouloir faire.

Peut-être pourrait-on démontrer aux gens qu’il est possible d’être heureux et ce malgré la crise profonde que traversent de nombreux pays du globe, mais après tout il ne s’agit, en grande partie, que d’une crise économique.

Mais peut-être cette crise est-elle plus profonde qu’il n’y parait … une crise de société, une remise en cause de ce modèle de société que l’on semble vouloir nous imposer ?

Quoi faire et comment le faire pour être heureux, comment devenir heureux ? Sans aucune garantie de ma part. C’est un truc SGDG, Sans Garantie Du Gouvernement et heureusement, avec les C..s qui nous gouvernent nous irions encore à la catastrophe en recherchant le bonheur.

De plus, je suis certain qu’avec leur imagination, qui n’a plus de limite quand il s’agit de faire rentrer de l’argent dans leurs poches (les caisses de l’Etat), ils arriveraient bien à taxer notre bonheur d’une façon ou d’une autre. Donc ne leur dites surtout pas que vous êtes heureux, taxé à 75 % le bonheur pourrait faire votre malheur.

Mais l’on ne peut pas obliger des gens à être heureux contre leur volonté, on ne peut ni ne doit en aucun cas les forcer à être heureux.

Paradoxalement, je connais des gens qui sont heureux d’être malheureux.
D’autres qui sont heureux de voir les autres malheureux, des malheureux qui sont heureux de voir les autres heureux, etc.


Revenons en à Richard, son livre s’ouvre sur ce que l’interviewer appelle une bonne nouvelle : « il serait temps de se délivrer de l’idée, fermement ancrée en occident, selon laquelle l’homme serait un loup pour l’homme ».

La réponse de Richard David : « cette croyance est surtout devenue forte depuis vingt ans sous la domination des marchés financiers. On a créé l’image d’un homme néo-libéral dont l’égoïsme serait en accord avec la biologie. Or, ce niveau de description a doublement échoué. D’un point de vue économique, il nous a menés à la catastrophe actuelle. Et d’un point de vue scientifique il s’est révélé faux ».

Dans un sens il n’a pas tout à fait tort, ‘’ils’’ nous mènent, ils nous ont mené à la catastrophe.

L’homme serait un loup pour l’homme, en occident tout du moins ?
Comme tout un chacun j’ai, au fil des ans, acquis de petites connaissances sur le comportement de ces canidés. J’ai de plus longuement observé le comportement de mes chiens, des bas-rouge, des Beaucerons.

Extrait de loup.org.

Un des aspects particuliers de la vie du loup est la meute. Les loups sont des animaux profondément sociaux : ils naissent à l’intérieur d’une véritable famille où chaque membre contribue à les nourrir et à les éduquer, ils chassent, ils jouent ensemble.

Leur existence naturelle se définit dans ce groupe ; un départ est toujours subi ou provoqué par une cause majeure (manque de nourriture, lutte pour la dominance et la reproduction). Un solitaire recherchera alors par la suite la compagnie d’une meute
 voisine ou d’un congénère pour former son propre clan.

Comparés à d’autres mammifères, les loups lorsqu’ils quittent le cocon familial le font en moyenne tardivement (10 à 54 mois après leur naissance). Pourquoi les jeunes ne quittent-ils pas leurs parents au bout de 2 ans lorsqu’une nouvelle portée arrive et que d’autres bouches sont à nourrir ? Ils pourraient survivre seuls au bout de 4 mois, leurs crocs définitifs sont en place à 7 mois, la structure osseuse à 1 an et enfin, certains sont capables de se reproduire à 10 mois... Alors, plus généralement, pourquoi les loups vivent-ils en meute ?

Pouvons-nous comparer l’homme (ou la femme) moderne occidental au loup ?

Certainement pas.
Le loup vit en meute, c’est un animal profondément social, il nait à l’intérieur d’une véritable famille, son existence naturelle se définit dans ce groupe, un départ est toujours subi ou provoqué par une cause majeure, un solitaire recherchera automatiquement la compagnie d’une autre meute ou d’un compagnon afin de recréer une meute, sa propre meute.

Non, en aucun cas l’homme occidental moderne ne peut se comparer à un loup,

De plus et c’est bien connu, les loups ne se mangent pas entre eux.

Non, définitivement non, j’aurais plutôt tendance à comparer cet homme moderne occidental à un chacal, à un coyote  d’Amérique du nord.
Une espèce de petite ou moyenne taille, également de la famille des canidés.
Il peut parfois (le chacal), se joindre à un petit groupe, mais il chasse généralement seul.
De nature opportuniste, il se nourrit principalement de charognes et de fruits (des proies faciles, pas comme le loup, qui lui chasse en meute).

Il glapit et parfois aboie.
Ne trouvez-vous pas une certaine ressemblance avec nos hommes politiques ?

Ah oui, vous aussi ! Cela me rassure.

Je sens que je vais encore me faire mal voir, comme quoi le dicton, ‘’toutes les vérités ne sont  pas toujours bonnes à dire’’, risque encore de se révéler exacte.

Le sens moral s’enracine-t-il dans notre animalité ? (question de l’interviewer)
Réponse de David Richard Precht :
L’homme est un être qui, au-delà de l’instinct de survie, est mené par un très fort instinct de reconnaissance, c’est un être social.

Intéressant !

Alors ça, il va falloir envoyer des psychos l’expliquer aux retraités des banlieues qui vivent avec des ‘’Nike Tamer’’, je ne suis pas certain qu’ils vont très bien comprendre le pourquoi et le comment de la chose. 


Toujours de David Richard.

Paradoxalement c’est la science qui nous apprend que nos intuitions nous guident plus que la raison …
Mais parce que la philosophie s’est longtemps défiée de l’émotion : pour supplanter  la religion elle a tout misé sur la raison. Or depuis l’apparition de l’IRM (l’Imagerie par Résonnance Magnétique), il y a vingt ans, les neurobiologistes constatent que la plupart de nos décisions sont d’abord déclenchées par nos intuitions. 

Le cerveau apparaît alors comme notre département marketing : il justifie après coup ce que les émotions ont décidé. De fait, la raison seule ne pourrait pas élaborer une morale si elle n’était guidée par notre capacité d’empathie et notre désir de reconnaissance.

" Chez l’animal, on ne parle pas d’intuition, on parle d’instinct. Le chien sent l’orage, un tremblement de terre, etc. Chez l’homme, la tendance est également de parler d’instinct lorsqu’il s’agit de choses vitales, de tout ce qui a trait à son corps : survie, plaisir, impulsions, etc. On parle alors d’instinct de conservation, d’instinct maternel ou de ‘ flair ’. Notre ‘ flair ’, cette aptitude naturelle à deviner ou à prévoir, notre instinct nous prévient du danger.

" On peut dissocier instinct et intuition bien qu’ils soient généralement apparentés. 

L’instinct fait appel à une réaction immédiate et irréfléchie de l’homme pour se préserver physiquement. Il nous pousse à agir dans l’instant en réaction à un danger, à une nécessité vitale – le bébé qui tète – ou au plaisir. Le lien avec le corps est direct et évident.

L’intuition nous donne une information immédiate, également sans réfléchir. Elle est plus mentale, plus proche de la pensée, même si elle ne se manifeste pas de manière rationnelle. Intuition et instinct font appel à une connaissance que nous ne savons généralement pas retrouver par le raisonnement. "

Ce sont nos peurs et nos plaisirs qui nous éloignent le plus souvent de notre intuition.

" La manière dont nous réagissons à un problème ou à une situation influence généralement leur déroulement et leur résolution. En d’autres termes, si nous réagissons ‘ mal ’, c’est-à-dire en imaginant le pire ou en broyant du noir, il y a de fortes chances que nous n’arrivions pas à atteindre la solution désirée.

Car chaque fois que notre conscient accepte des informations comme vraies, elles s’inscrivent également comme vraies dans notre subconscient qui ne les remettra pas en question tant que notre esprit conscient ne le fera pas lui non plus.

S’il s’agit de la peur d’échouer dans un domaine particulier, notre subconscient prendra cette peur pour une réalité et la justifiera pour toutes les fois où nous n’avons effectivement pas réussi dans ce domaine.  Ces informations répétées pourront se traduire par la peur d’échouer chaque fois que nous nous trouverons dans une situation similaire et nous risquons d’essuyer un nouvel échec. C’est un cercle vicieux de conditionnement  négatif.


Et là, réside tout le secret.

C’est valable pour vivre heureux, mais c’est également valable pour une expatriation réussie.
Penser positivement fait que votre conscient accepte les informations comme vraies et elles vont s’inscrire comme vraies dans votre subconscient.  Vous allez conditionner votre subconscient en pensant positivement consciemment.

Je m’expatrie aux Philippines pour y vivre heureux et vous allez projeter, à l’aide de votre conscient des images positives sur votre future vie sous les tropiques. La mer, les plages de sable blanc, les cocotiers, les alizés, le climat, la gentillesse des populations, la beauté des jeunes filles philippines, la saveur d’une bonne bière San Miguel bien fraiche, etc.

Maintenant si vous prenez tout négativement, la mer polluée avec des méduses et des requins, la plage de sable blanc après le naufrage d’un pétrolier, la noix de coco qui risque de vous tomber sur la calebasse, les typhons, tremblements de terre, inondations et autres catastrophes naturelles, les enlèvements, les MST, une bière chaude et qui sent la pisse d’âne, etc. 

Je ne vous donne pas un an parmi nous.

Il y a et il y aura des problèmes à régler, mais vous devez vous efforcer à les résoudre par la pensée et ce, d’une façon positive. Avoir un travail pour pouvoir en vivre, oui c’est possible et je commence à y réfléchir avec enthousiasme, je prépare mon business plan, quitte à le modifier une fois sur place. Je me projette positivement dans le futur.

Il vous faut négocier de manière à ce que votre subconscient soit de votre côté, c’est ça la grande idée.
J’en reviens à Richard qui nous dit que : « Nous vivons dans une constante inattention à nous-mêmes ».
Une fois de plus je ne suis pas d’accord avec lui, ce n’est pas valable pour une partie de ceux qui vivent ici.

La façon dont nous vivons ici fait que, non seulement nous faisons attention à nous-mêmes, mais nous faisons également attention aux autres. Les rapports que nous entretenons avec les autres sont tout à fait différents de ceux que nous pourrions entretenir si nous avions poursuivi dans la voie de la Rat Race.

Attention, je ne veux pas dire que ‘’tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil’’, nous faisons des choix, une sélection, mais nos rapports aux autres sont plus francs, plus naturels, plus saints et désintéressés.
« Ce qui nous rend heureux, c’est une vie bien remplie et surtout une bonne image de soi.

L’idée n’est donc pas que l’homme serait naturellement bon, mais qu’il a besoin de se croire bon vis-à-vis de lui-même ».

L’interviewer : « Pourquoi alors ne sommes-nous pas meilleurs ? »

David : « Mais parce que, pris dans nos routines et par les exigences du système social, nous vivons dans une constante inattention de nous-mêmes.

‘’Les exigences du système social !’’
Le système social exige de vous.

Un des gros avantages de l’expatriation et je précise ‘’aux Philippines, mais ceci est également valable dans d’autres pays, c’est que nous sommes hors de notre système social et que les Philippins, très tolérants, nous autorisent en tant qu’étrangers, à ne pas suivre totalement leur propre système social.

Ce qui fait que pratiquement et sans même nous en rendre compte, nous avons créé notre propre système social, un nouveau système social qui va être sensiblement différent d’un individu à l’autre, mais un système dans lequel, nous les expats originaires des pays de l’ouest, allons nous reconnaitre et peu importe la nationalité.

En effet il va y avoir quelques petites différences, car nous ne venons pas tous du même horizon, nous n’avons pas tous reçu la même éducation, notre parcours n’a pas été le même, mais néanmoins, nous avons créé comme une sorte de nouveau système social dont le tronc est commun.

Je pense que nous sommes plus ouverts, plus accueillants, plus chaleureux, plus tolérants, moins égoïste et certainement plus heureux que la majorité des personnes restées dans leur pays d’origine.


Retournons auprès de Richard David.

« Je cois qu’il faut obliger les gens à être heureux ! J’ai récemment proposé dans un talk-show en Allemagne de rétablir non seulement une année de service civique obligatoire à 18 ans, mais aussi une seconde année à 65 ans. Juste après avoir pris leur retraite, les gens pourraient, par exemple accompagner les enfants en difficulté scolaire ! »

Alors là, il fait très fort le Richard. Il voudrait obliger, car dans les faits ce serait une obligation, les gens à travailler une année de plus … certainement gratuitement !

Je ne suis pas du tout persuadé que cela rendrait les gens heureux, mais alors pas du tout.
N’oublions pas que la retraite en Allemagne est à 65 ans et qu’elle devrait passer à 67 d’ici peu.

En France la retraite peut être prise à 62 ans, mais devrait rapidement passer à 65.


Vous êtes-vous déjà posé la question de savoir si vous étiez heureux ?
Si oui, quelle en a été la réponse ?

Pour ceux qui ont répondu non, pensez-vous que l’on doit vous obliger à être heureux ?

Avec une loi ou un décret et un policier derrière vous pour contrôler et une amende à la clé au cas ou ?
Pensez-vous réellement que l’on puisse vous obliger à être heureux contre votre volonté ? 

Le meilleur des mondes ou les Soylen ?


Expériences, avis, critiques et commentaires seront comme d’habitude les bienvenus.



Retrouvez-moi sur :
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