Monday, June 6, 2011

PLUS BESOIN ... DE NAGER !



Des dizaines d’enfants, issus de familles pauvres d’un village situé au milieu des mangroves dans le sud du pays, ne sont plus obligés de nager pour aller à l’école.

Les ‘’Mangroves’’ regroupent différentes sortes d’arbres de taille petite et moyenne, qui poussent le long des côtes et dans les estuaires d’eau saumâtres, sous les tropiques entre les latitudes N 25 º et S 25º.



Un ‘’blogger’’, qui avait appris comment les enfants du village de Layag-Layag se rendaient à l’école, a lancé en début d’année une souscription sur facebook, de façon à acheter des bateaux pour cette communauté située près de la ville de Zamboanga dans le sud du pays.

Un bateau à moteur d’un jaune lumineux, transporte désormais les enfants de Layag-Layag à leur école élémentaire située à proximité de la ville de Zamboanga et ce depuis hier lundi 6 juin, jour de la rentrée des classes pour pratiquement 26 millions de jeunes enfants Philippins.

La nouvelle année scolaire, qui vient juste de commencer après deux mois de vacances, porte à nouveau l’attention sur l’extrême pauvreté de ce pays du sud-est asiatique et de son système éducatif à l’agonie.


Des salles de classe bondées, jusqu’à cent élèves dans une seule pièce, des bâtiments qui tombent en ruine et nombre d’enfants qui sortent du système scolaire du fait de la pauvreté.

Mais l’école a ouvert ses portes avec de bonnes nouvelles pour le village de Layag-Layag, dont les jeunes pendant des années ont eu à nager avec de l’eau jusqu’aux épaules et à traverser des bancs de sable pour atteindre leur salle de classe.

L’enseignante Racquel Bangayan raconte que les enfants arrivaient dans sa classe avec des vêtements trempés lorsqu’il ne leur était pas possible de trouver un bateau de pêche pour les transporter. Nombreux sont ceux qui arrivaient régulièrement en retard, néanmoins quelques-uns excellaient en classe.

Plus de 220 familles de pêcheurs et d’éleveurs de crustacés vivent à Layag-Layag, des familles déplacées du fait du conflit entre les troupes gouvernementales et les séparatistes musulmans du front Moro.


Dans les années 1980 ils ont quitté leurs villes de l’île de Jolo et ont trouvé refuge dans cet endroit isolé de Mindanao.

Un employé gouvernemental et également blogger, Jay Jaboneta, a entendu parler de ces enfants en octobre dernier et il a décidé de lancer une souscription sur facebook afin de leur venir en aide.
Cette histoire a fait la une du réseau social.

Certains de ces enfants viennent de familles si pauvres qu’elles ne peuvent acheter même le plus petit des bateaux, de ce fait il leur faut nager pour aller à l’école, raconte Jaboneta à l’Associated Press.
C’est une histoire qui doit inspirer et donner espoir. Ces enfants ont compris que l’école est leur seule planche de salut pour échapper à la pauvreté.


Jaboneta a réuni assez d’argent pour la construction d’un bateau qui a été baptisé ‘’New Hope’’ (nouvel Espoir) et qui a été remis aux dirigeants de la communauté au mois de mars dernier.

Les villageois peuvent utiliser le bateau pour la pêche et l’élevage des crustacés, mais ils doivent mettre de l’argent de côté pour l’essence et promettre de transporter les enfants à l’école, raconte Anton Lim, un travailleur social bénévole.

Deux autres bateaux sont en construction et le groupe de charité qui supervise les donations a aussi fournit des sacs d’écoles, des chaussures en plastique et des couvertures pour les enfants.
Les enfants sautaient de joie en montrant leurs nouveaux sacs et leurs chaussures, bizarrement ils semblaient moins excités avec le bateau, ils sont tellement habitués à être dans l’eau.


Pour vous donner une idée d’une opération comme celle-ci : prix d’une banca de 7 mètres, neuve, 50.000 pesos, le moteur du type B&;S 16 CV, 45.000 pesos, consommation de l’ordre de 2 litres/heure, 110 pesos.

Total de l’ordre de € 1.700, une fortune pour ces pauvres gens.


Dans un prochain post je vous parlerai d’un couple français qui fait, bénévolement, beaucoup pour les enfants des communautés ''Mangyans'' de Mindoro.


Expériences, avis, critiques et commentaires, comme d’habitude sont les bienvenus.


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2 comments:

Josick said...

On ne peut imaginer ce qui parfois pose problème quand on est vraiment pauvre pour aller à l'école.
Ce peut-être un détail de rien qu'on ne peut imaginer...
Ainsi un matin, j'ai fait état du caractère romantique de la situation : au lit avec mon amie alors qu'il pleuvait des cordes.
Elle n'a absolument pas partagé ce point de vue, manifestant au contraire une inquiétude. J'ai donc cherché à savoir pourquoi.
C'était parce que ses petites soeurs n'avaient pas de parapluie et ne pouvait de ce fait aller à l'école.

Et donc l'ignoble personnage que je suis pour la prétendue Justice familiale française (magistrats rouges qui font dans la destruction des liens familiaux : c'est très français, révolutionnaire) a réglé le problème... somme toute, très simple à mon niveau.

Josick said...

Quand à la valeur de l'école... C'est certain, il faut chercher à se former véritablement (l'école rime malheureusement trop souvent avec propagande, surtout lorsque sous la coupe étatique).
Je constate la présence de cell-phone même chez les plus pauvre, jeunes rivés à leur écran pourtant minuscule... Le temps des smartphones va venir, véritable ordinateur au bout des doigts... Si les systèmes de formation réussissent à se frayer un chemin à travers ce chenal... ce qui sera alors qu'un tout petit investissement pourra servir à se former... en tout lieu pourvu d'antenne relais.